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Presly

Presly [pʁɛli] est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement du Cher en rĂ©gion Centre-Val de Loire.

Presly
Presly
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Cher
Arrondissement Vierzon
Intercommunalité Communauté de communes Sauldre et Sologne
Maire
Mandat
Nicolas Moreau
2020-2026
Code postal 18380
Code commune 18185
DĂ©mographie
Population
municipale
235 hab. (2020 en diminution de 0,42 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 3,1 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 23â€Č 20″ nord, 2° 21â€Č 32″ est
Altitude Min. 137 m
Max. 238 m
Superficie 74,63 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Aubigny-sur-NĂšre
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Aubigny-sur-NĂšre
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Presly

    GĂ©ographie

    Presly, commune du dĂ©partement du Cher, est situĂ© entre les villes d’Aubigny-sur-NĂšre et Neuvy-sur-Barangeon (plus globalement entre Gien et Vierzon) ; la route dĂ©partementale D 30 Vierzon-Gien traverse le village et y rencontre les D 12 et D 29e.

    • la RĂšre, affluent de la Sauldre et sous-affluent de la Loire par le Cher, prend sa source sur Presly au lieu-dit sommerĂšre.

    Localisation

    Urbanisme

    Typologie

    Presly est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aubigny-sur-NĂšre, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (71,4 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (69,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (69,9 %), terres arables (17,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (5,4 %), prairies (5,1 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (1,5 %), eaux continentales[Note 3] (0,7 %)[6].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Presly est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[7]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[8].

    Le dĂ©partement du Cher est moins exposĂ© au risque de feux de forĂȘts que le pourtour mĂ©diterranĂ©en ou le golfe de Gascogne. NĂ©anmoins la forĂȘt occupe prĂšs du quart du dĂ©partement et certaines communes sont trĂšs vulnĂ©rables, notamment les communes de Sologne dont fait partie Presly. Il est ainsi dĂ©fendu aux propriĂ©taires de la commune et Ă  leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intĂ©rieur et Ă  une distance de 200 mĂštres des bois, forĂȘts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă  l’exception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[9].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Presly.

    La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[10]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (90 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 196 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 196 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 83 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[11] - [12].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[7].

    Histoire

    La commune portait autrefois le nom de Presly-le-ChĂ©tif. En 1774, elle est citĂ©e sous le nom de PrĂ©cy-le-ChĂ©tif[13]. Par dĂ©cret du Conseil d'État du , elle prend le nom de Presly. Ses habitants sont les Perlychons.

    En 52 avant JC, les légions de Jules César en marche pour prendre Avaricum (Bourges) ont établi leur campement au sud de l'Angélus certainement aux abords d'un immense marais aujourd'hui asséché surnommé depuis "le lac des armées". Seul subsiste un petit étang beaucoup plus récent situé un peu plus loin sur la commune de Méry-Ús-Bois et baptisé "lac des armées".

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    juin 1995 mars 2014 Georges Ginoux UMP retraité
    mars 2014 mai 2020 Sylvie Giboint[14] Sans profession déclarée
    mai 2020 En cours Nicolas Moreau[14] - [15] Ancien artisan, commerçant ou chef d'entreprise
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[17].

    En 2020, la commune comptait 235 habitants[Note 4], en diminution de 0,42 % par rapport à 2014 (Cher : −3,01 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    497497469377466505500486497
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    532492536517560608627612636
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    673708716591575677676637509
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    465371301247204228248253235
    2018 2020 - - - - - - -
    232235-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee Ă  partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise Saint-Caprais est rebĂątie en 1898 aprĂšs un incendie. Le cimetiĂšre a Ă©tĂ© dĂ©placĂ© Ă  la mĂȘme Ă©poque Ă  l'emplacement de cette ancienne Ă©glise.

    Des ossements humains ont été retrouvés lors des travaux d'assainissement dans les années 1960 dans la cour d'un ancien café épicerie au 16, Grande Rue, ce qui situerait l'emplacement de l'ancien cimetiÚre.

    • Le chĂąteau de la Planche dit "vieux chĂąteau " est constituĂ© d’une petite place forte du XIVe siĂšcle et plus loin d’un chĂąteau du XVIII dit"chĂąteau neuf". Au vieux chĂąteau une source appelĂ©e "fontaine st Caprais" Ă©tait le lieu d'un pĂšlerinage annuele.
    • Une dizaine de chĂąteaux sont prĂ©sents sur la commune (voir Liste des chĂąteaux du Cher)
    • Le lieu-dit l’AngĂ©lus, sur la route de MĂ©ry-Ăšs-Bois, a d’abord Ă©tĂ© occupĂ© par une institution catholique. CrĂ©Ă©e en 1920, elle faisait office Ă  la fois d'Ă©cole de garçons et d'orphelinat et Ă©tait tenue par les oblates du SacrĂ©-CƓur, puis avait Ă©tĂ© fermĂ©e. En , RĂ©gis Spinoza prĂȘtre de l'Institut du Bon-Pasteur fonde le second AngĂ©lus, une institution religieuse Ă  caractĂšre traditionaliste comprenant une Ă©cole, un collĂšge et un lycĂ©e privĂ©s hors contrats avec une centaine d'Ă©lĂšves. Elle est ouverte au public dans le cadre de la messe dominicale et hebdomadaire[20]. L’AngĂ©lus est crĂ©Ă©e comme l’école de l’Institut du Bon-Pasteur, puis se rattache Ă  l’abbaye Notre-Dame de Randol mais sans vĂ©ritable contrĂŽle. En 2016 le diocĂšse de Bourges publie un dĂ©cret de reconnaissance comme « Ă©cole catholique ». L'Ă©tablissement est fermĂ© en 2017 et RĂ©gis Spinoza est condamnĂ© en 2021 Ă  trois ans de prison avec sursis pour des violences sur enfants[21] - [22].

    Personnalités liées à la commune

    • Claude Seignolle, nĂ© le Ă  PĂ©rigueux (Dordogne) et mort le Ă  ChĂątenay-Malabry (Hauts-de-Seine). Cet Ă©crivain, folkloriste et Ă©diteur français, venu Ă  Presly aprĂšs la derniĂšre guerre, est considĂ©rĂ© comme l'un des plus grands auteurs de littĂ©rature fantastique et horrifique de son siĂšcle.
    • Georges Ginoux (1933-2022), maire de la commune et sĂ©nateur du Cher, y est mort.
    • Alain Rafesthain (1942), Ă©crivain et prĂ©sident du Conseil gĂ©nĂ©ral du Cher, y est nĂ©

    Cinéma

    De nombreuses scÚnes du film Le Grand Meaulnes sorti en 1967, réalisé par Jean-Gabriel Albicocco et tiré du roman d'Alain-Fournier furent tournées dans la campagne solognote de Presly.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    7. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Presly », sur Géorisques (consulté le )
    8. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    9. « Dossier dĂ©partemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consultĂ© le ), chapitre Risquefeux de forĂȘts.
    10. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
    11. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    12. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    13. Jean Etienne Guettard. Mémoires sur différentes parties de la Physique, de l'Histoire Naturelle, des Sciences et des Arts, &c, Volume 3. Ed. Costard, Paris, 1774, page 249.
    14. « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    15. « RĂ©pertoire national des Ă©lus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des donnĂ©es publiques de l'État (consultĂ© le ).
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    20. Enseignement privĂ© intĂ©griste : la prĂ©fecture du Cher sonne le glas de l’AngĂ©lus, le 9 juin 2017, sur larotative.info
    21. « Bourges : l'ancien directeur de l'Angélus condamné à trois ans de prison avec sursis pour des violences sur enfants », sur France 3 Région, (consulté le ).
    22. « École « l’AngĂ©lus », le procĂšs d’un Ă©tablissement hors de contrĂŽle », sur La Croix, (consultĂ© le ).

    Voir aussi

    Article connexe

    Liens externes

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