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Préhistoire de l'Inde

La préhistoire de l'Inde commence avec les premiÚres traces laissées par l'Homme en Inde, il y a environ 2,7 millions d'années, et s'achÚve avec l'introduction des premiers écrits historiques, vers le VIe siÚcle av. J.-C.. Le terme Inde est dans cet article pris au sens de sous-continent indien, et inclut donc le Pakistan, le Bangla Desh et le Népal.

Historique

D'anciens outils lithiques ont Ă©tĂ© dĂ©couverts dĂšs 1935 dans les ravinements des terrasses de lƓss de la riviĂšre Soan, au Pendjab, dans l'actuel Pakistan, par une mission archĂ©ologique dirigĂ©e par le gĂ©ologue allemand Helmut de Terra et comprenant le palĂ©ontologue français Pierre Teilhard de Chardin. Les assemblages lithiques trouvĂ©s Ă  l'Ă©poque et par la suite dans le nord-ouest du sous-continent indien Ă©taient constituĂ©s de bifaces, d’une part, et de galets amĂ©nagĂ©s et Ă©clats roulĂ©s, d’autre part, tous qualifiĂ©s de soaniens sur une large partie du PlĂ©istocĂšne moyen allant jusqu'au PlĂ©istocĂšne supĂ©rieur[1]. Le Soanien, caractĂ©ristique des terrasses fluviatiles de l’Inde du Nord-Ouest, qu’il s’agisse des piĂ©monts ou de la grande plaine du Pendjab, Ă©tait donc Ă  l'origine une appellation plus gĂ©ographique que typologique.

Paléolithique inférieur

Sur le site de Masol, prĂšs de Chandigarh, dans la chaine des Siwaliks, qui court du Pakistan jusqu'au NĂ©pal, on a trouvĂ© depuis 2009 quatre os fossiles d'animaux, datĂ©s d’environ 2,7 millions d’annĂ©es, prĂ©sentant des traces de dĂ©coupe et de percussion[2]. Un galet amĂ©nagĂ© de type oldowayen a Ă©tĂ© dĂ©couvert en 2017 en place dans la stratigraphie ; il est datĂ© du mĂȘme Ăąge que les ossements fossiles[3].

Les vestiges lithiques dĂ©couverts Ă  ce jour attestent que le piĂ©mont himalayen, c'est-Ă -dire la chaine des Siwaliks, Ă©tait occupĂ© par l'Homme au PlĂ©istocĂšne infĂ©rieur. Dans cette zone de transition entre plaine et haute montagne, la prĂ©sence humaine apparait d'abord de maniĂšre extrĂȘmement tĂ©nue en basse altitude vers 2 millions d'annĂ©es[4]. À Riwat, une localitĂ© situĂ©e au sud d’Islamabad, prĂšs de la riviĂšre Soan, au Pakistan, quelques Ă©clats en quartzite de type oldowayen ont Ă©tĂ© exhumĂ©s en contexte stratigraphique entre 1981 et 1985, par l'Ă©quipe du prĂ©historien britannique Robin Dennell, et datĂ©s de 1,9 million d'annĂ©es[5].

Le site d'Attirampakkam, à 60 km de Chennai, dans le Tamil Nadu, a livré (Robert Bruce Foote (en), 1863) les plus anciens outils lithiques acheuléens connus hors d'Afrique, datés d'environ 1,5 million d'années : culture de Madras (en).

Une culture lithique acheulĂ©enne a Ă©tĂ© dĂ©couverte Ă  Isampur, dans l’État du Karnataka, oĂč des restes fauniques ont Ă©tĂ© datĂ©s en 2001 d’environ un million d’annĂ©es[1].

Au PlĂ©istocĂšne moyen, les industries du PalĂ©olithique infĂ©rieur en Inde du nord-ouest appartiennent Ă  deux cultures lithiques, l'AcheulĂ©en et le Soanien ancien. Dans les Siwaliks du nord-ouest, l'AcheulĂ©en apparait entre 700 et 500 000 ans, tandis que le Soanien est abondant sur les terrasses alluviales postĂ©rieures Ă  400 000 ans[4].

À partir d'environ 400 000 ans, on trouve des vestiges d'outils lithiques dans la vallĂ©e de la Narmada, en Inde centrale. D’autres types d'industries ont Ă©tĂ© dĂ©couverts en Inde du Sud, dans les vallĂ©es de la Godavari et de la Krishna. Les piĂšces les plus anciennes de l’industrie lithique sont des bifaces relativement grossiers.

L'Homme de la Narmada

La dĂ©couverte en 1982 d'une calotte crĂąnienne fossile dans la moyenne vallĂ©e de la Narmada, dans la province de Madhya Pradesh, en Inde centrale, reprĂ©sente le plus ancien fossile humain dĂ©couvert Ă  ce jour sur l'ensemble du sous-continent indien. Il est datĂ© approximativement de 300 000 Ă  150 000 ans et appartiendrait Ă  une femme adulte. Le chercheur indien Arun Sonakia, de l'Institut gĂ©ologique d'Inde, a dĂ©couvert le fossile en surface, sur une Ă©paisse couche de sĂ©diments fluviatiles du PlĂ©istocĂšne, incorporĂ© dans une graviĂšre agglomĂ©rĂ©e riche en fossiles de palĂ©ofaune, sur la rive nord du fleuve. Le site se trouve prĂšs du village d'Hathnora et Ă  environ 40 km Ă  l'est de la ville d'Hoshangabad.

Le fossile comprend presque toute la base du crĂąne, la moitiĂ© gauche de la voute cranienne, et une partie de la face supĂ©rieure, incluant l'orbite et le torus sus-orbitaire gauches. Il manque nĂ©anmoins l'essentiel de la face ainsi que la mandibule, et aucune dent n'a Ă©tĂ© trouvĂ©e. Le fossile n'a pas pu ĂȘtre datĂ© directement. Il Ă©tait cependant associĂ© dans les sĂ©diments avec des vestiges lithiques constituĂ©s principalement de bifaces et de hachereaux, typiques de l'industrie acheulĂ©enne, ce qui lui donne une anciennetĂ© remontant probablement au PlĂ©istocĂšne moyen. Les fossiles de palĂ©ofaune trouvĂ©s avec le crĂąne ont Ă©tĂ© rattachĂ©s au PlĂ©istocĂšne moyen tardif, ce qui explique la datation indiquĂ©e ci-dessus.

En 1997 a Ă©tĂ© annoncĂ©e la dĂ©couverte entre 1983 et 1992 dans les mĂȘmes dĂ©pĂŽts sĂ©dimentaires de la mĂȘme rĂ©gion d'une clavicule humaine droite, correspondant peut-ĂȘtre Ă  la mĂȘme population.

Dans sa publication de 1984, Arun Sonakia attribuait le fossile Ă  l'espĂšce Homo erectus, la seule connue Ă  l'Ă©poque pour cette pĂ©riode en Asie[6]. Au cours des annĂ©es suivantes, le fossile a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ© par Marie-Antoinette de Lumley, du Laboratoire de palĂ©ontologie humaine et de prĂ©histoire de Marseille, et par Kenneth A. R. Kennedy, du Laboratoire de biologie humaine de l'universitĂ© Cornell, Ă  Ithaca, aux États-Unis. Marie-Antoinette de Lumley a constatĂ© que la morphologie du crĂąne n'Ă©tait pas typique des formes d'Homo erectus connues en Chine et en IndonĂ©sie. Par exemple, la capacitĂ© crĂąnienne des fossiles asiatiques du PlĂ©istocĂšne moyen est d'environ 1 000 cm3, mais ses estimations du crĂąne de la Narmada sont comprises entre 1 155 et 1 421 cm3, ce qui se rapproche de l'espĂšce Homo sapiens. Elle a qualifiĂ© Ă  l'Ă©poque le fossile d'Homo erectus Ă©voluĂ©[7]. Kenneth A. R. Kennedy a effectuĂ© des mesures morphologiques plus poussĂ©es et a procĂ©dĂ© Ă  des analyses statistiques qui soutiendraient une attribution du fossile Ă  une forme archaĂŻque d'Homo sapiens[8].

Depuis 2010, une nouvelle espÚce humaine est apparue sur la scÚne asiatique, qui correspondrait mieux aux descriptions du fossile faites lors des études précédentes, à savoir l'Homme de Denisova.

Paléolithique moyen

Le Paléolithique moyen, dans les Siwaliks, reste riche en outils sur galets, si bien qu'il est généralement appelé Soanien récent[4].

À Attirampakkam, prĂšs de Chennai, dans le Tamil Nadu, on a trouvĂ© une industrie lithique du PalĂ©olithique moyen, avec mĂ©thode Levallois attestĂ©e, datĂ©e de 385 000 Ă  172 000 ans[9]. Ce sont les plus anciens vestiges du PalĂ©olithique moyen connus hors d'Afrique.

On a trouvĂ© dans le sud de l'Inde, Ă  Jwalapuram, des vestiges d'outils lithiques dans des couches stratigraphiques prĂ©cĂ©dant et suivant de peu la catastrophe de Toba, datĂ©e de 74 000 ans avant le prĂ©sent (AP), montrant que cette Ă©ruption volcanique cataclysmique aurait peut-ĂȘtre eu des consĂ©quences moindres qu'estimĂ© initialement[10].

Paléolithique supérieur

Les plus anciens fossiles d'homme moderne trouvĂ©s en Inde sont datĂ©s d'environ 30 000 ans, mais les analyses gĂ©nĂ©tiques rĂ©alisĂ©es sur les populations indiennes actuelles indiquent que l'homme moderne serait arrivĂ© en Inde il y a environ 55 000 ans[11].

NĂ©olithique

L'agriculture apparait pour la premiĂšre fois Ă  Mehrgarh, au Baloutchistan pakistanais, vers 6 500 av. J.-C., puis s'Ă©tend peu aprĂšs Ă  la vallĂ©e de l'Indus[11].

Selon une Ă©tude gĂ©nĂ©tique publiĂ©e en 2019, portant sur le gĂ©nome d'un individu ancien appartenant Ă  la civilisation de la vallĂ©e de l'Indus, le sĂ©quençage de son ADN montre un mĂ©lange entre une origine iranienne prĂ©-nĂ©olithique (la plus grande composante) et une origine correspondant aux chasseurs-cueilleurs d'Asie du Sud-Est (pour une part trĂšs minoritaire). D'autres spĂ©cimens anciens analysĂ©s prĂ©cĂ©demment, provenant d'Iran et du TurkmĂ©nistan et antĂ©rieurs Ă  la vague indo-europĂ©enne, montrent cette mĂȘme origine iranienne prĂ©-nĂ©olithique, aussi bien chez les chasseurs-cueilleurs que chez les Ă©leveurs ou les cultivateurs du plateau iranien. Ces rĂ©sultats semblent indiquer qu'il n'y aurait pas eu dans cette rĂ©gion de vague de peuplement nĂ©olithique comparable Ă  celle qu'a connue l'Europe en provenance d'Anatolie, mais que l'adoption de l'agriculture aurait largement Ă©tĂ© le fait de groupes locaux. Le remplacement des populations de chasseurs-cueilleurs issus de la premiĂšre vague de peuplement venue d'Afrique il y a environ 55 000 ans serait donc, entre les monts Zagros et l'Indus, antĂ©rieure au NĂ©olithique[12].

Une autre étude génétique parue en 2019 propose un schéma plus simple en estimant que la population de l'Inde du IIIe millénaire av. J.-C. est issue d'un mélange génétique entre des agriculteurs originaires d'Iran et des chasseurs-cueilleurs d'Asie du Sud, ce mélange ayant eu lieu entre 4700 et [13].

Âge du bronze

Extension de la civilisation de la vallée de l'Indus (en rose) à partir des zones d'apparition de l'agriculture dans la région (en rouge)

Civilisation de la vallée de l'Indus

À partir du XXVIe siĂšcle av. J.-C., les habitants de la vallĂ©e de l'Indus et de la rĂ©gion cĂŽtiĂšre voisine dĂ©veloppent une culture urbaine fondĂ©e sur l'agriculture, l'artisanat du bronze et le commerce. Des objets sont Ă©changĂ©s avec les contrĂ©es voisines, notamment en Asie centrale, en Iran, et jusqu'en MĂ©sopotamie.
La civilisation de la vallée de l'Indus disparait vers , pour des raisons encore mal comprises. Les brÚves traces d'écriture qu'elle a laissées n'ont pas encore été déchiffrées.

Invasions aryennes

Durant le IIe millénaire av. J.-C., des tribus de pasteurs nomades parlant une langue indo-européenne envahissent le sous-continent indien à partir du nord-ouest. En s'installant dans la vallée de l'Indus et dans la vallée du Gange, elles auraient assimilé les cultures précédentes, probablement dravidiennes. Des études génétiques publiées en 2017 sont venues appuyer cette vision[14] - [15].

Une vaste Ă©tude gĂ©nĂ©tique portant sur la formation gĂ©nomique de l'Asie du Sud et centrale, parue en 2018, avance qu'« il est frappant de constater que la grande majoritĂ© des locuteurs indo-europĂ©ens vivant Ă  la fois en Europe et en Asie du Sud recĂšlent de nombreuses fractions d'ascendance liĂ©es aux pasteurs de la steppe de Yamna, suggĂ©rant que le « proto-indo-europĂ©en tardif », la langue ancestrale de tous les peuples modernes indo-europĂ©ens, Ă©tait la langue de la culture Yamna. Notre documentation sur la pression gĂ©nĂ©tique Ă  grande Ă©chelle exercĂ©e en Inde du Nord par les groupes de la steppe au deuxiĂšme millĂ©naire avant notre Ăšre fournit dĂ©sormais de nouvelles preuves, cohĂ©rentes avec les traces archĂ©ologiques de liens entre la culture matĂ©rielle de l'Âge du bronze moyen Ă  tardif dans la steppe kazakhe et la culture vĂ©dique prĂ©coce en Inde[16]. Â»

Carte de l’Inde vĂ©dique de l’Âge du fer, d'aprĂšs Witzel (1989). Les populations vĂ©diques sont en noir, les autres peuples mentionnĂ©s dans les textes vĂ©diques anciens en violet, et les ƛākhā (Ă©coles religieuses vĂ©diques) en vert. Le dĂ©sert du Thar est en orange.

Période védique

C'est durant cette pĂ©riode que les textes hindouistes canoniques, tels que les quatre Vedas, les Brahmanas, les Aranyakas et les Upanishads sont composĂ©s en sanskrit vĂ©dique, une forme ancienne du sanskrit. La culture associĂ©e Ă  cette pĂ©riode, parfois dĂ©signĂ©e comme la civilisation vĂ©dique, se dĂ©veloppe au nord et au nord-ouest du sous-continent indien. L'Inde antique sera ainsi fĂ©dĂ©rĂ©e par l’usage du sanskrit, employĂ© par les Ă©lites comme langue de culture[17].

Notes et références

  1. Anne Dambricourt MalassĂ©, « Le peuplement humain en Eurasie : l’Asie centrale montagneuse et les piĂ©monts sous-himalayens du Plio-PlĂ©istocĂšne Ă  l’HolocĂšne, origines, Ă©volution humaine et migrations », L’Anthropologie, Elsevier Masson, vol. 112, no 3,‎ , p. 370-403 (DOI 10.1016/j.anthro.2008.04.008, lire en ligne)
  2. Jean-Paul Demoule, Dominique Garcia et Alain Schnapp, Une histoire des civilisations : comment l'archĂ©ologie bouleverse nos connaissances, Paris, Éditions La DĂ©couverte, , 601 p. (ISBN 978-2-7071-8878-6, prĂ©sentation en ligne), p. 101
  3. « Ecole doctorale du MNHN », sur UMR 7194,
  4. Claire Gaillard et Anne Dambricourt MalassĂ©, « Les principales Ă©tapes de l'occupation humaine en bordure de l'Himalaya occidental », L'anthropologie, Elsevier Masson, vol. 112, no 3,‎ , p. 404-422 (DOI 10.1016/j.anthro.2008.04.005, lire en ligne)
  5. (en) Rene J. Herrera et Ralph Garcia-Bertrand, Ancestral DNA, Human Origins, and Migrations, Academic Press, (ISBN 978-0-12-804128-4, présentation en ligne)
  6. (en) Arun Sonakia, « The skull-cap of early man and associated mammalian fauna from Narmada valley alluvium, Hoshangabad area, Madhya Pradesh (India) », Records of the Geological Survey of India, no 113(6),‎ , p. 159-172
  7. Marie-Antoinette de Lumley et Arun Sonakia, « PremiĂšre dĂ©couverte d’un Homo erectus sur le continent indien Ă  Hathnora, dans la moyenne vallĂ©e de la Narmada », L'Anthropologie, no 89(1),‎ , p. 13-61
  8. (en) Kennedy K. A. R., Sonakia A., Chiment J. et Verma K. K., « Is the Narmada hominid an Indian Homo erectus ? », American Journal of Physical Anthropology, no 86,‎ , p. 475-496
  9. (en) Kumar Akhilesh et al., « Early Middle Palaeolithic culture in India around 385–172 ka reframes Out of Africa models », Nature, vol. 554, no 7690,‎ , p. 97–101 (ISSN 1476-4687, DOI 10.1038/nature25444, lire en ligne)
  10. Dominique Garcia et Hervé Le Bras, Archéologie des migrations, Paris, La Découverte, , 363 p. (ISBN 978-2-7071-9942-3, présentation en ligne)
  11. (en) Tim Dyson, A population history of India : from the first modern people to the present day, Oxford (GB), Oxford University Press, , 310 p. (ISBN 978-0-19-882905-8, lire en ligne), p. 1
  12. (en) Vasant Shinde et al., « An Ancient Harappan Genome Lacks Ancestry from Steppe Pastoralists or Iranian Farmers », cell.com, vol. 179, no 3,‎ , p. 729-735 (DOI 10.1016/j.cell.2019.08.048, lire en ligne)
  13. (en) Vagheesh M. Narasimhan et al., The Genomic Formation of South and Central Asia, Science, Vol. 365, numéro 6457, 6 septembre 2019
  14. (en) How genetics is settling the Aryan migration debate, thehindu.com, 16 juin 2017
  15. (en) Study led by Prof. Martin P. Richards, A genetic chronology for the Indian Subcontinent points to heavily sex-biased dispersals, BMC Evolutionary Biology, 23 mars 2017
  16. (en) Narasimhan Vagheesh M., Patterson Nick J., Moorjani Priya, et al., « The Genomic Formation of South and Central Asia Â», bioRxiv: 292581, mars 2018
  17. Michel Angot, « L’Inde, une civilisation ignorĂ©e (entretien avec Michel Angot) », La Nouvelle Revue d'histoire, dĂ©cembre 2012

Bibliographie

  • (en) Upinder Singh, A History of Ancient and Early Medieval India : From the Stone Age to the 12th century, New Dehli et Upper Saddle River, Pearson Education,
  • (en) Robin Coningham et Ruth Young, Archaeology of South Asia : From Indus to Asoka, c. 6500 BCE - 200 CE, Cambridge, Cambridge University Press,
  • (en) Katragadda S. Paddayya, « The Palaeolithic of South Asia », dans Colin Renfrew (dir.), The Cambridge World Prehistory, Cambridge, Cambridge University Press, , p. 323-345
  • (en) Dorian Q. Fuller, « Post-Pleistocene South Asia: Food Production in India and Sri Lanka », dans Colin Renfrew (dir.), The Cambridge World Prehistory, Cambridge, Cambridge University Press, , p. 374-388

Articles connexes

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