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Plerguer

Plerguer est une commune française et rurale située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne et peuplée de 2 826 habitants[Note 1].

Plerguer
Plerguer
La mairie.
Blason de Plerguer
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Saint-Malo
Intercommunalité Saint-Malo Agglomération
Maire
Mandat
Jean-Luc Beaudoin
2020-2026
Code postal 35540
Code commune 35224
Démographie
Population
municipale
2 826 hab. (2020 en augmentation de 11,79 % par rapport à 2014en augmentation de 11,79 % par rapport à 2014)
Densité 140 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 31′ 36″ nord, 1° 50′ 50″ ouest
Altitude Min. 2 m
Max. 78 m
Superficie 20,19 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Plerguer
(ville isolée)
Aire d'attraction Saint-Malo
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Dol-de-Bretagne
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Plerguer
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Plerguer
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Plerguer
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Plerguer
Liens
Site web www.plerguer.fr

    Géographie

    La route de Dol à Dinan traverse d'est en ouest la commune, tout comme la ligne de chemin de fer. Il existe d'ailleurs une ancienne gare et plusieurs maisons de garde-barrière sur le territoire communal.

    Géologie

    La partie sud du territoire est composée de bois et d'étangs et la partie nord de zones marécageuses. La nature du sous-sol est pour la plus grande partie granitique. À Saint-Pétreux par exemple, au sud-est de la commune, le granite est bleu.

    Faune et flore

    Du point de vue de la richesse de la flore, Plerguer compte parmi les communes du département possédant dans leurs différents biotopes un nombre notable de taxons, soit 459 pour une moyenne communale de 348 taxons et un total départemental de 1 373 taxons (118 familles). Plus que ce nombre, il faut considérer 38 taxons à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; 21 taxons protégés et 22 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237)[1].

    Hydrographie

    • Le Biez Jean : d'une longueur de 29,8 km, il traverse 14 communes. En 1420, le duc Jean V, fait réaliser des travaux de canalisation des eaux des marais de la partie nord du territoire et dont le canal principal reçoit son nom en hommage. La responsabilité de l'entretien des canaux incombe au seigneur de l'Aumône, qui est Pierre Franchet au XVIe siècle. Ce marais de la Rosière était des terres communes que se disputèrent les cinq communes avoisinantes. Les terres furent déclarées à la commune de Plerguer par décision de justice. Elles furent louées pour faire paître du bétail et l'argent permit de faire réparer l'église et l'école. Des travaux furent réalisés en 1911-1912, divisant l'ensemble en parcelles, avec des petits fossés et canaux, dont les bords furent plantés de peupliers.
    • Le Meleuc.
    • Étang de Mireloup, d'une capacité de 1 300 000 m3 d'eau.
    • Étang de Beaufort, d'une superficie de 33 hectares, il a une retenue d'eau de 1 300 000 m3.
    Ces deux étangs étaient reliés par une canalisation directe à l'usine de traitement de Beaufort et le sont maintenant séparément pour des raisons de sécurité. La sécheresse de l'année 2011 a fait qu'au mois de novembre de cette année, les deux étangs ne représentaient qu'une réserve d'eau de 300 000 m3 à eux deux, ce qui attira les curieux[2]. C'est un lieu de pêche où l'on trouve anguilles, brochets, carpes, gardons, perches et sandres.

    Villages, hameaux, écarts, lieux-dits

    Liste non exhaustive :

    • l'Aumône
    • la Barre
    • Bas-Courtil
    • Beaufort
    • Bellêtre
    • le Bignon
    • le Boussou
    • le Calvaire
    • le Casseret
    • le Cas Rouge
    • la Chapelle
    • le Champ Coupé
    • le Chauchix
    • le Chenot
    • les Coignets
    • la Croix du Frêne
    • le Désert
    • le Domaine
    • l'Épine
    • la Folettrie
    • la Lande au Chat
    • la Lande aux Guibets
    • la Landelle
    • Lantrichet
    • Launette
    • Lessard
    • Loriette
    • Loumas
    • Lycastel
    • la Gare
    • le Grand-Clos
    • Haut-Éclair
    • Maison-Neuve
    • Matagou
    • le Mesnil des Aulnays
    • Mezeray
    • Mireloup
    • la Moignerie
    • la Motte
    • Painfour
    • le Pas Pecé
    • la Planche
    • le Perray
    • le Pont Allain
    • Rohéard
    • la Prioté
    • le Puits Saliou
    • la Rosière
    • Saint-Pétreuc
    • Sevin
    • la Soulière
    • Sous la Haie
    • la Touesse
    • la Touche
    • les Trois Cornières
    • Tuly
    • Vallet
    • Vildé-Bidon
    • la Ville Artay
    • la Ville Boulay
    • la Ville Buisson
    • la Ville Jean
    • la Ville Gorioux
    • la Ville Hamerie
    • la Ville Morin
    • la Ville-Neuve

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 11,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 12 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 693 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Méloir », sur la commune de Saint-Méloir-des-Ondes, mise en service en 1989[9] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[10] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de précipitations de 751,9 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, mise en service en 1950 et à 17 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,4 °C pour la période 1971-2000[13], à 11,6 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,9 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Plerguer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [16] - [17] - [18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Plerguer, une unité urbaine monocommunale[19] de 2 722 habitants en 2017, constituant une ville isolée[20] - [21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Malo, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[22] - [23].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (38,9 %), prairies (23,6 %), zones agricoles hétérogènes (19,8 %), forêts (9,3 %), zones urbanisées (6,8 %), eaux continentales[Note 8] (1,7 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Plebem Arcar au VIIIe siècle, Ploargar en 1383, Plouarguer en 1181, Plerguer en 1516.

    Du vieux-breton ploe (d'un plus ancien ploiv / ploev) > breton plou, issu du latin plebs et d’un nom de personne Arcar du vieux breton aer- (« fort, vigoureux ») et de -car (« ami, parent »). « La paroisse d’Arcar ».

    Histoire

    La paroisse de Plerguer faisait partie du doyenné de Dol relevant de l'évêché de Dol et était sous le vocable de Saint-Sauveur puis Saint-Augustin. Il semble qu'elle existait déjà au IXe siècle puisque mentionnée par l'évêque Bili dans un manuscrit de cette époque, consacré à la vie de saint Malo. Maclou passant en effet par ce lieu au VIIe siècle appelé Arcar. Au XVIIe siècle, la paroisse fait partie de l'archidiaconé de Dol.

    Préhistoire

    Des pétroglyphes furent découverts par le R.P. Barbotin, à proximité du château de Beaufort à Saint-Pétreux[26].

    Antiquité

    Des gisements gallo-romains furent mis au jour en différents points du territoire : Bellêtre, au Désert, à Painfour, Vallet, la Chapelle, au Tuly, à Lessard et Mezeray. La voie romaine de Corseul à Avranches passait par la commune par les écarts de la Barre, la Chapelle, la Touche.

    Du XIIe au XIVe siècle

    En 1181, l'enquête des droits temporels de l'archevêché de Dol, désigne la paroisse de Ploagar dans ses textes. Les trois cinquièmes des terres de cette paroisse relèvent du régaire, territoire temporel non enclavé de l'évêché de Dol. Le reste du territoire dépend des seigneuries de Combourg et de Châteauneuf.

    Puis l'archevêque détachera de son régaire un territoire qu'il remettra à son frère Rivallon, avec mission de défendre l'archevêché de Dol, et la frontière nord-est de Bretagne. Territoire qui formera par la suite le comté de Combourg. Le fief de Beaufort est alors rattaché à ce comté.

    En 1222, Jean, évêque de Dol, ratifie une donation faite à l'abbaye Notre-Dame du Tronchet des dîmes possédées à Plerguer par Guillaume Bienaimé, en route pour la Palestine[27]. Alain de Beaufort fait en 1222, don des dîmes de Taden aux moines du prieuré Saint-Malo de Dinan, acte scellé de son sceau. Il reconnaît en 1226 et 1247, qu'il devait fournir pour l'armée de l'évêque de Dol, un chevalier pour sa terre de Beaufort. Puis le fief de Beaufort appartient à Briand Ier de Châteaubriant (+ après 1301, il est le fils cadet de Geoffroy V, baron de Châteaubriant. Il a épousé en 1251, Jeanne de Beaufort, seule et unique héritière du fief. Leur fils Guy de Châteaubriant-Beaufort sera conseiller du duc de Bretagne. Geoffroy VII de Châteaubriant est, baron de Châteaubriant, mais aussi seigneur du Désert et autres lieux[28]. En 1314, Guillaume de Joyeux, son épouse Stacie et leur fils Théobald, cèdent toutes les dîmes qu'ils possèdent dans la paroisse, à l'abbaye du Tronchet[29]

    Parmi les usages et obligations des moines nous noterons que le Jeudi Saint, ils lavaient les pieds à treize pauvres et donnaient à chacun d'eux un pain de trois livres, un hareng blanc et trois sols de monnaie. À Noël, ils fournissaient une charretée de paille pour étendre dans l'église de Plerguer pour la messe de minuit. À Pâques, ils donnaient une buce de vin breton que l'on distribuait aux fidèles après la communion[30]. À la Trinité, ils faisaient partager 60 boisseaux de seigle entre les pauvres de la paroisse. Ils étaient à la fois les seigneurs et les bienfaiteurs de la paroisse[31]

    Vers 1380, Briand II ou Bertrand de Châteaubriant-Beaufort, épouse Tiphaine du Guesclin, fille de Pierre II.

    Du XVe au XVIIIe siècle

    Briand III de Châteaubriand-Beaufort qui décéda le était seigneur de Beaufort et du Plessis-Bertrand, amiral de Bretagne qui battit les Anglais au Mont-Saint-Michel le , chambellan du roi Charles VII et chambellan du duc de Bretagne, François Ier de Bretagne, depuis 1439. Le duc accorda à son chambellan en 1446, le droit de tenir une foire annuelle au bourg de Plerguer. Briand était fondateur de l'église de Plerguer.

    La dernière héritière de Beaufort fut Renée de Châteaubriant-Beaufort, mariée à plusieurs reprises sans postérité et qui décéda en son manoir de Gardisseul à Plestan, le . En 1675, Gouyon II, le seigneur de Touraude à Baguer-Morvan, achète la terre de Beaufort, à Maurille de Fordanz[32]. En 1723, toutes les messes fondées dans la chapelle du manoir de Touraude furent célébrées à partir de cette date dans celle du château de Beaufort[33].

    Les dîmes de la paroisse sont au bénéfice de l'abbaye Notre-Dame du Tronchet[34]. L'abbaye possède sur cette paroisse le prieuré Saint-Lunaire de La Barre de Plerguer et le prieuré Saint-Pétreuc de Plerguer, ce dernier tenu par frère Maurice de Chasné (1556) et dom Claude Turmenie (1687)[35]. L'abbaye possède les grands bailliages du Tronchet en Plerguer, le Petit-Bailliage et le bailliage de Rohiart en Plerguer.

    En 1480 on compte parmi les fondataires de la paroisse, dix-huit nobles de Plerguer : François Cadiou: défaillant ; François de Guyte dit Aumesnil (1 000 livres de revenu), comparaît comme homme d'armes ; Rolland de la Bouëxière de Lupus ; Gilles de la Chapelle du Tertre (12 livres de revenu : porteur d'une brigandine, comparaît comme archer ; Pierre de la Chapelle : défaillant ; Raoul de la Moutelière de Ville Gouriou : porteur d'une brigandine, comparaît comme archer ; Olivier de Launay : défaillant ; Les héritiers : Geoffroy de Parthenay: défaillants ; les héritiers Geoffroy de Pensou : défaillants ; Maître Bertrand de Porçon : défaillant ; Antoine de Vaucler : porteur d'une brigandine, comparaît armé comme jusarme ; Guillaume de Vauclair de Chapel Vaucler : porteur d'une brigandine, comparaît comme archer ; Dame veuve de Vaucler de la Chapelle : défaillante ; Alain Foulgeroy de Belestre (20 livres) de revenu remplacé par son fils Bonnabès : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une jusarme ; Rolland Genest (25 livres) de revenu : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une jusarme ; Jehan Lourel (7 livres de revenu) : défaillant ; Geoffroy Saliou de la Touche : porteur d'une brignadine, comparaît armé d'une jusarme ; Guillaume Saliou de Villmorin : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une jusarme.

    Au XVIIe siècle, l'abbé du Tronchet, discuta les prééminences dans l'église paroissiale, au seigneur de Beaufort. Mais en 1542, François de Châteaubriant-Beaufort avait obtenu de l'évêque de Dol confirmation de ses privilèges.

    XVIIIe siècle, La Révolution

    En 1715, trois jeunes femmes fondent une école de filles sur la paroisse. Il s'agit de : Julienne Tardivet, Renée Lecorvaisier et Jeanne Guinguené et deux ans plus tard, elles se donnèrent entre elles tous leurs biens afin de pouvoir continuer à faire fonctionner leur école après leur mort, assurant des rentes et souhaitant que les autorités religieuses fassent mettre en place des maîtresses après leur disparition. Car elles assumaient les cours toute seule[36]. Verra au château de Beaufort, l'arrestation en son château de Beaufort, de Luc Jean Joseph Gouyon de Beauvais-Tourade et Beaufort, comte de Beaufort, compromis dans la Conjuration de l'Association bretonne, commandée par de Armand Tuffin de La Rouërie. Déféré au Tribunal révolutionnaire par Le Carpentier, il fut guillotiné avec le groupe de Malouins désigné sous le nom de : l'échantillon le 2 messidor an II, soit le , il était âgé de 69 ans et sera inhumé au cimetière de Picpus, ou quelque temps auparavant fut inhumé son gendre également guillotiné : Locquet de Granville[37].

    Du XIXe au XXIe siècle

    Luc Jean Joseph Gouyon de Beauvais, (1725-1794) est comte de Beaufort et père de Félix Alexandre Victor, maire de Plerguer et père du comte Gustave Marie Gouyon de Beaufort, (1813-1890) qui fut également maire de Plerguer pendant quarante-et-un ans et qui eut deux fils : Xavier Louis Marie Félix, marquis de Beaufort (1854-1945), décédé à Beaufort à l'âge de 90 ans et Louis Florian Marie Auguste Gouyon de Beaufort, comte de Beaufort (1856-1934)[38].

    Pendant la guerre 1939-1945, le château servit de refuge en août 1943 au maquis de Saint-Yvieux, qui n'étant plus en sûreté dans cet abri provisoire, trouva refuge dans une bergerie en forêt de Mesnil. Les maquisards furent remplacés en octobre 1943, par les élèves les plus jeunes du collège de Saint-Malo avec quelques prêtres pour l'encadrement et quelques jeunes séminaristes planqués là pour échapper au STO en Allemagne.

    Héraldique

    L'héraldique de la commune rappelle par le cheval cabré la dépendance aux haras d'Hennebont, les productions de pommes de terre et de cerises appelées les « badious ».

    Armes de Plerguer

    Le cheval cabré, les bouquets de trois cerises et les feuilles d'aulne symbolisent le blason de Plerguer.

    Politique et administration

    Administration de l'Ancien Régime

    Bailliages
    • Bailliage de Rohiart, en Plesguer
    • Grand Bailliage du Tronchet, en Plesguer
    • Petit Bailliage du Tronchet, en Plesguer
    Curés
    • 1509 - Etienne Grognez (rendit aveu à cette date à Guillaume de Châteaubriand, seigneur de Beaufort, pour le presbytère de Plerguer qu'il tenait de lui « à debvoir de foy, hommages, prières et oraisons »
    • 1559 - G. Guéhéneuc, résigna à cette date
    • 1559 - André Brouessin, pourvu à cette date
    • 1588 - N... Le Roy
    • 1590 - Guillaume Robidou, décédé en 1605
    • 1605 - Pierre Boutevilain, pourvu cette année-là, il rendit aveu au sire de Beaufort en 1631
    • 1645 - Charles Boutevilain, il fit de même à cette date
    • 1651 - Bertrand Le Roy, rendit aveu en 1651 et assista en 1659, à la bénédiction de la première pierre de la nouvelle église de l'abbaye Notre-Dame du Tronchet.
    • 1679 - Melchior de Pugnaire, décédé en 1686
    • 1686 - Pierre Fanlou
    • 1698 - N..., il fit enregistrer ses armoiries à cette date:« d'or à deux pals de sable »
    • 1699 - Jean Orgery, rendit aveu cette année là au seigneur de Beaufort.
    • 1710 - Marc Labouret, prêtre de Vannes, pourvu en cour de Rome, prit possession le et , décédé en 1729
    • 1729 - Dominique Havard, prêtre de Nantes, pourvu en cour de Rome, prend possession le , décédé en 1735
    • 1735 - Jean Douineau, prêtre de Nantes, pourvu en cour de Rome, prit possession le , décédé en 1762
    • 1762 - François-Jean de Beauvais, prêtre de Saint-Malo, pourvu le , il prit possession le 14, décédé en 1767.
    • 1767 - Alexis Yvert, prêtre de Dol, pourvu en cour de Rome, prit possession le , il restera en poste jusqu'à la Révolution. Il déclara un revenu brut de sa cure pour une somme de 1 065 livres, avec 595 livres de charges, ce qui lui laisse un revenu net de 470 livres.
    • 1803 - Pierre-Julien Levrel, décédé en 1806
    • 1806 - Augustin Delalande, décédé en 1834
    • 1834 - François Bertré
    • 1853 - Pierre Moulin, décédé en 1868
    • 1868 - Pierre Brault
    • 1875 - Henri Durant
    • 1878 - Charles Havouis.

    Administration contemporaine

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 juin 1972 Pierre Romé Vétérinaire
    1972 juin 1995 Pierre Fagot RPR Vétérinaire
    juin 1995[39] mars 2001 René Tiercelin Retraité de la SNCF
    mars 2001 mars 2008 Maryvonne Caillaud Retraitée Infirmier Libérale
    mars 2008[40] avril 2014 Henri Ruellan Retraité de la Sécurité sociale
    avril 2014[41] En cours Jean-Luc Beaudouin DVG Directeur territorial
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[43].

    En 2020, la commune comptait 2 826 habitants[Note 9], en augmentation de 11,79 % par rapport à 2014 (Ille-et-Vilaine : +5,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %). En 1700, la population était de 2900 habitants

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 1002 5042 5882 8072 8562 8062 8443 0572 965
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 0263 1233 0042 9052 9092 9512 8752 9852 931
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 8522 9112 9152 5832 4612 5552 4512 4311 514
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 5811 5521 6821 7491 8531 7722 1252 1752 412
    2017 2020 - - - - - - -
    2 7222 826-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Activités commerciales

    Autrefois, l'activité dominante était l'agriculture. Il n'existait que peu de tissage de toiles, bien que le village produisait du fil de chanvre. Les marins n'étaient pas non plus très nombreux. Aujourd'hui, les ressources sont les pommes de terre et les cerises Badious.

    Personnages illustres

    B. Robidou est né au Bas-Courtil à Plerguer (Ille-et-Vilaine) le comme Fils de cultivateur. Il entre à 12 ans à l'institut des Frères de l'instruction chrétienne à Ploërmel où il se fait remarquer par sa vive intelligence. De 1845 à 1849 il fut instituteur communal à Saint-Benoit-des –Ondes ; mais, en 1849, sous le ministère Falloux, ses idées républicaines l'opposèrent aux cléricaux, l'obligeant à poursuivre sa carrière dans une école privée jusqu'en 1851, date à laquelle il donna sa démission de l'Education nationale. Pendant cette période il fut conseiller municipal de cette commune et s'adonna librement à son goût pour la littérature. On lui doit entre autres : - "Histoire et Panorama d'un beau pays ou St Malo, St Servan, Dinan, Dol et ses environs « (1853-1856), - "La République de Platon comparée aux idées et aux Etats Modernes " (1869),des poèmes, et de nombreux romans historiques et pièces de théâtre. Il est membre de la Société des Gens de Lettres. En 1851, il se tourne vers le journalisme, collabore à L'Union Malouine et Dinannaise, puis devient directeur fondateur de " L'Union-des-Deux-Villes " (St Malo et St Servan) en 1858. Le , il fonde " L'Avenir de Rennes ", journal militant républicain et libéral, quotidien de tendance catholique, dont il est le rédacteur en chef jusqu'en 1890. L' « Avenir » sera un outil destiné à diffuser ses idées politiques et soutenir le parti républicain d'Ille-et-Vilaine en créant un certain nombre de comités d'action. Il combat avec énergie les empiétements du clergé sans attaquer les croyances religieuses. Son influence en Bretagne est considérable, et c'est en partie grâce à sa propagande active que la République doit les succès électoraux qu'elle a obtenus en Ille-et-Vilaine, et les progrès qu'elle y a fait.

    Waldeck-Rousseau s'inscrit au barreau des avocats de Rennes en 1873 et participe alors à la rédaction du journal ; il va devenir un des fervents amis de Robidou et va plaider en faveur des associations pourchassées. Très proche de la politique, en 1879 il est élu sur la liste de L'Union Républicaine à la chambre des députés. En , Waldeck-Rousseau est nommé ministre de l'Intérieur du cabinet Gambetta, et le , il décore de la croix de la Légion d'Honneur Bertrand Robidou à Rennes, pour service rendu à la République. A l'occasion du centenaire de la Révolution Française, Bertrand Robidou publie 'Une histoire du clergé sous la Révolution' et se montre partisan de la 'Séparation de l'Eglise et de l'Etat' ('Future Loi de 1905'). Bertrand Robidou meurt à Rennes en 1897 et est enterré au Cimetière du Nord. Le , Waldeck-Rousseau devient Président du Conseil et fait aboutir la grande Loi de liberté dont ils rêvaient ensemble. Le projet de loi relatif au contrat d'association est déposé en et, la loi 1901 dite des « 'Associations' » sera promulguée le . Waldeck-Rousseau, malade, décède en 1904 avant l'inauguration du buste de B. Robidou qui avait été commandé par tous ses amis en 1897.

    A Plerguer, le , M. Caillaux, Ministre des Finances sous le gouvernement de G. Clémenceau, a inauguré le monument élevé au journaliste républicain Bertrand Robidou. Extraits d’allocutions : M. Berthaut, Président du comité du monument, va retracer la vie de Bertrand Robidou, en insistant sur l'attitude incorruptible de cet instituteur devenu journaliste, pionnier de l'idée républicaine dans le département d'Ille-et-Vilaine, en particulier partisan de la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Puis il fait l'éloge de l'écrivain et rend un hommage au républicain que fut Robidou.
    M. Robert H. Surcouf, Député-Maire de Plerguer, « C'est dans le beau pays qu'il a chanté et glorifié, c'est dans la commune qui l'a vu naître qu'il convenait d'édifier un monument qui perpétue le souvenir de Bertrand Robidou. Son esprit indépendant, sa haute conscience, sa tendance au libéralisme, devaient vite lui rappeler qu'enfant du peuple, il se devait avant tout au peuple et, par voie de logique, à la République, qui détient toutes ses espérances et qui suivant la forte expression de M. Clemenceau à Rennes ne vient pas d'en haut mais d'en bas. Aujourd'hui, le bronze et le granit, le beau granit des tertres du Tronchet, lèguent à la postérité son nom et sa réputation de penseur et de républicain. Il était profondément patriote, parce qu'il était vraiment républicain… ». M. Caillaux, Ministre des Finances, « Bertrand Robidou était avant tout et par-dessus tout une conscience. » Il m'est apparu que toutes les grandes idées, il les a obstinément défendues. Ce qui le préoccupait par-dessus tout, c'est la formule :
    Faire «l'éducation du peuple par le peuple». Robidou avait compris qu'on ne peut organiser une démocratie qu'en grandissant les hommes, qu'en leur apprenant leurs droits, leurs devoirs. Il comprenait que la République qui est un gouvernement du peuple par le peuple, ne vaut que par ce que vaut ce peuple lui-même. Il affirmait que c'est au peuple qu'il appartient de faire son avenir, de faire le régime, de faire les lois, et que pour arriver aux lois de progrès, progrès moral et progrès social, il faut d'abord pétrir des intelligences, des cerveaux, faire des hommes dans le sens élevé du mot… ».

    Lieux et monuments

    Bâtiments religieux

    L'église paroissiale de Plerguer.
    • L'église paroissiale Sainte-Trinité-et-Saint-Augustin édifiée au XIXe siècle par l'architecte Bézier-Lafosse.
    • Monastère Notre-Dame de Beaufort, abrite depuis 1963, une communauté de moniales dominicaines affiliée à la Fédération Notre-Dame des Prêcheurs, dans un ancien château du XVIIe siècle qu'elles ont entièrement restauré.
    • Prieuré de Saint-Pétreuc, au village de ce nom, dépendait du Tronchet.
    • Prieuré Saint-Lunaire de la Barre, aujourd'hui disparu, appartenait à l'abbaye Notre-Dame du Tronchet.
    • Chapelle Saint-Lunaire, ancienne chapelle, dépendance du prieuré de la Barre, elle se trouvait au village de la Barre et relevait de l'abbaye Notre-Dame du Tronchet.
    • Chapelle Le Désert, ancienne chapelle sur la route de Baguer-Morvan à Miniac-Morvan.
    • Chapelle de Vauclair, ancienne chapelle dépendant du manoir de Vauclair. Les épousailles de Jean Guéhéneuc, seigneur de La Barre y furent célébrées en 1578, avec Jeanne du Breil[33].
    • Chapelle du Haut-Mesnil (1875), construite par Adolphe Surcouf, maire de Plerguer de 1865 à 1871, de style ogival, elle est octogonale. Elle fait partie du château du Haut-Mesnil (Malouinière).
    • Abbaye Notre-Dame du Tronchet, jadis de cette paroisse.
    • Croix de chemin, rue du Champ-Jouan.
    • Croix de chemin, rue de Saint-Malo.
    • Croix de chemin à Beaufort.
    • Croix du château de Beaufort, du XVIe siècle, sur la face antérieure, le Christ crucifié et sur la face postérieure une pietà. Elle se trouvait autrefois au cimetière de Roz-Landrieux et fut donné par le curé de ce lieu au seigneur de Beaufort pour le remercier de ses dons pour la réfection de la toiture de l'église.
    • Croix de chemin, au Coignets.
    • Croix de chemin, à la Croix du Frêne ou Fresne, croix de Malte du Moyen Âge.
    • Croix de chemin, au Désert.
    • Croix de chemin, au Domaine.
    • Croix de chemin, à Lycastel.

    Bâtiments civils

    • Pierre du Domaine : menhir à la Soulière, en granit bleu d'une hauteur de 4,50 m. La légende dit:« que la pierre aurait surgi de terre au moment où deux frères se battaient l'un contre l'autre. Ils étaient les seuls survivants d'une bataille et la pierre les arrêta dans leur lutte acharnée »[46]. Classé Monument historique en 1889[47].
    • Château de Beaufort (Plerguer), ancien château seigneurial, aujourd'hui communauté religieuse.
    • Château de Haut-Mesnil, (Malouinière), propriété de la famille Adolphe Surcouf, maire de Plerguer de 1865 - 1871 et de Robert Henri Surcouf, Député-Maire pendant 29 ans. Possède une chapelle octogonale. À proximité de cette demeure, une pierre nommée Château du Diable.
    • Château du Bas-Mesnil, propriété de la famille de Châteaubriant.
    • La chèvrerie du Désert est un parc animalier privé et payant où l'on peut voir des chèvres bien sûr, mais aussi des moutons, des baudets du Poitou et des cochons du Viêt Nam.
    • Ancienne gare de Plerguer, à la gare.
    • Maison de garde-barrière, à la gare.
    • Pont à la Landelle.
    • Pont à la Rosière.
    • Pont à Vildé-Bidon.
    • Pont à la Ville d'Artay.
    • Pont à la Ville Jean.
    • Pont à la Ville Boulay.
    • Four à chaux, à Beaufort.
    • Motte à Beaufort.
    • Manoir de l'Aumône.
    • Manoir de Belestre, route de Dol-de-Bretagne, propriété de la maison de Châteaubriant, en 1513.
    • Manoir du Bignon, sur la route de Lanhélin, au Penneleuc en 1513.
    • Manoir du Lessart, route de Saint-Guinoux, propriété des de Lanvallay en 1513.
    • Manoir de la Motte ou aussi : manoir de la Motte-Choursin, route de Saint-Guinoux, appartenait aux le Sage en 1513.
    • Manoir du Grand-Lantrichet, route de Saint-Guinoux, propriété des Guéhéneuc en 1513.
    • Manoir du Petit-Lantrichet, route de Saint-Guinoux, propriété des le Saicher et des le Sage en 1513.
    • Manoir de la Moignerie, aux Visdegrain, en 1513.
    • Manoir de Sevin (Seven), aux Bouthier en 1513.
    • Manoir de la Poterie, propriété de la famille de la Chapelle, en 1513.
    • Manoir de la Prioté.
    • Manoir du Puis-Salliou, sur la route de Saint-Guinoux, a appartenu en 1513 à la famille de Salliou.
    • Manoir des Rochards, sur la route de Lanhélin, aux Hindré en 1420, puis aux Châteaubriant en 1513.
    • Manoir de la Touche, aux Salliou puis aux le Guen en 1513.
    • Manoir de la Tessonière, route de Lanhélin, aux Cherrueix, seigneurs de la Jugandière en 1513.
    • Manoir du Tertre-Fin, route de Miniac-Morvan, à Lanhélin.
    • Manoir de la Ville Morin, aux Salliou en 1513.
    • Manoir de la Ville Gouron, ou Goriou sur la route de Saint-Guinoux, aux Uguet, seigneur de Larchez, puis à Raoul de la Montelière en 1513, par héritage. Il est porteur d'une brigandine et comparaît en archer[48], il porte: d'argent au frêne de sinople, le tronc chargé d'un lièvre de sable, (armorial de 1696).
    • Buste de Bertrand Robidou, élevé devant la mairie le .

    Personnalités liées à la commune

    • Bertrand Robidou, (1818-1897), né au village de Bas-Courtil, écrivain ; journaliste politique, fondateur du journal L'Avenir de Rennes (1871-1890), chevalier de la Légion d'honneur, décédé à Rennes ;
    • Olier Mordrel (1901-1985), nationaliste breton ;
    • Auguste Fouillet de Dol, résistant du maquis de Saint-Yvieux, arrêté sur dénonciation à Plerguer le , déporté à Buchenwald, matricule 43830, puis à Dora, est revenu ;
    • Joseph Aubry, adjoint au maire, résistant du maquis de Saint-Yvieux ;
    • François Guillotel, boucher à Plerguer, résistant du maquis de Saint-Yvieux.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Abbé Amédée Guillotin de Corson, Pouillé historique de l'archevêché de Rennes, Rennes Fougeray, Paris: René Haton, 1884., p. 479-481.
    • Paul Baneat, Le Département d'Ille-et-Vilmaine, Histoire, Archéologie, Monuments, Rennes, J. Larcher, 1929, p. 113-121.
    • Michel Brand'honneur, Les mottes médiévales, d'Ille-et-Vilaine, Institut culturel de Bretagne, Skol-uhel. Ar Vro, Centre régional d'archéologie d'Alet, 1990.
    • Maurice Trévinal, Histoire générale de Plerguer, histoire du site de beaufort, t.I., éd. Maurice Trévinal, Plerguer, 1982, p. 113-121
    • Maurice Trévinal, Histoire générale de Plerguer, Les Plerguerrois, t.II., éd. Maurice Trévinal, Plerguer, 1982.
    • Coll., Le patrimoine des communes d'Ille-et-Vilaine, Paris, éd. Le Flohic, 2000, 2 tomes, Le Patrimoine des communes de France, p. 406-409.

    Liens externes

    Notes

    1. Population municipale 2020, légale en 2023.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Louis Diard, La Flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, carte p. 170.
    2. Ouest-France, éd. St-Malo, du lundi 28 novembre 2011
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Saint-Méloir - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Plerguer et Saint-Méloir-des-Ondes », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Saint-Méloir - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Plerguer et Pleurtuit », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Unité urbaine 2020 de Plerguer », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    20. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    21. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    25. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    26. M.P.R Giot, Bretagne et Pays de Loire, in Gallia préhistoire, 1969, vol. 12, n°12-2. p.439.
    27. Michel Pelé, Les établissements religieux dolois, les Bénédictins du Tronchet, Combourg, Rennes, 1975, 2005, 2009, p.5.
    28. Généalogie de la Famille de Châteaubriant
    29. Michel Pelé, Les établissements religieux dolois, les bénédictins du Tronchet, Combourg, Rennes, 1975-2009, p.8.
    30. Mgr Thoreau supprimera la distribution du vin avant 1692, mais conserva l'usage de la paille
    31. Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 1 H 3, C 1293.
    32. Michel Pelé, Histoire de la Famille de Marcillé et de ses alliances, notes n°39 p. 13. monographie Heredis 11, le tt.04.10. Texte en ligne.
    33. Pouillé de Rennes
    34. Déclarations de 1685 & 1790
    35. A.D. de la Loire-Inférieure (1470-1687) B.841 Liasse, 15 pièces, parchemin.
    36. Notes manuscrites de l'abbé Pâris-Jallobert
    37. Michel Pelé, Histoire et généalogie de la famille de Marcillé et ses alliances, p. 15
    38. généanet: Gouyon de Beaufort
    39. « Trois élus médaillés pour leur engagement citoyen », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    40. « Ils ont été élus maires hier soir », Ouest-France (éd. Rennes), no 19320, 22-23 mars 2008, p. 7 (ISSN 0999-2138).
    41. « L'annuaire des élus 2014 d'Ille-et-Vilaine », Dimanche Ouest-France, 20 avril 2014
    42. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    43. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    44. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    46. Notice touristique de la mairie de Plerguer.
    47. référence PA00090655, cad. E. 325. site archéologique 35224 1AP. 18 14 1914 (J.O)
    48. Réformations et montres de 1478 à 1513, paroisse de Plerguer, évêché de Dol.
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