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Oligocottus maculosus

Oligocottus maculosus est une espĂšce de poissons de la famille des cottidĂ©s, dont l’habitat s’étend de la mer d'Okhotsk au comtĂ© de Los Angeles, en Californie. Les individus peuvent atteindre une taille de cm, et se trouvent habituellement dans les mares rĂ©siduelles[2] - [3].

Description

Oligocottus maculosus peut atteindre une taille de cm, et est dotĂ© d’une grosse tĂȘte, d’un corps allant en s’amincissant, et de nageoires Ă©pineuses. Il dispose d’une seule Ă©pine prĂ©-operculaire et de touffes de cirres au sommet de la tĂȘte, mais pas sur le corps, sous la nageoire dorsale, comme son cousin Oligocottus snyderi[4]. Sa couleur varie considĂ©rablement, et est souvent marbrĂ©e en gris, brun et blanc, mais peut ĂȘtre rouge ou verte, car il peut rapidement changer de couleur pour se camoufler par mimĂ©tisme[5].

RĂ©partition et habitat

O. maculosus se trouve dans la partie nord-est de l’ocĂ©an Pacifique, depuis la mer d'Okhotsk et la mer de Bering jusqu’au comtĂ© de Los Angeles, en Californie. Il vit Ă  des profondeurs s’étendant de la zone intertidale jusqu’à des fonds d‘environ 100 m. Il tolĂšre aussi bien les eaux saumĂątres que l’eau de mer normale[3]. Il se trouve plus haut sur la cĂŽte, et tolĂšre mieux les eaux plus chaudes que les autres espĂšces d’Oligocottus comme O. snyderi[6].

Écologie

O. maculosus est un petit poisson frĂ©quent dans les mares rĂ©siduelles de l’estran des cĂŽtes rocheuses, oĂč on peut le voir ramper d’une cachette Ă  l’autre. Il fait preuve d’un sens de l'orientation dĂ©veloppĂ©, retournant Ă  sa mare habituelle Ă  chaque marĂ©e basse. Sa capacitĂ© Ă  retourner Ă  sa mare habituelle depuis une distance de 102 m a Ă©tĂ© prouvĂ©e, mĂȘme aprĂšs un dĂ©placement ayant durĂ© six mois[4].

C’est un prĂ©dateur se nourrissant de petits invertĂ©brĂ©s comme les isopodes, amphipodes, gastropodes, vers polychĂštes et berniques, ainsi que d’insectes tombant dans l’eau. De petites quantitĂ©s d’algues font aussi partie de son rĂ©gime alimentaire. À son tour, O. maculosus est la proie de prĂ©dateurs comme les oiseaux de mer et de poissons carnivores Ă  marĂ©e haute[7]. Lorsque la mer est mauvaise, il peut monter plus haut sur la cĂŽte. Il peut Ă©galement quitter l’eau et respirer de l’air, Ă©changeant oxygĂšne et dioxyde de carbone, lorsqu’il est cachĂ© dans un endroit humide et lorsqu’il tente d’échapper Ă  ses prĂ©dateurs en se dĂ©battant ou en rampant pour atteindre un emplacement mieux protĂ©gĂ©[6].

Ce poisson devient mature lorsqu’il atteint une taille d’environ 35 mm. Le mĂąle dispose de rayons mous anaux modifiĂ©s qu’il peut utiliser comme ptĂ©rygopodes lors d’une fĂ©condation interne[7], mais il peut Ă©galement s’accrocher Ă  la femelle et fĂ©conder les Ɠufs lors de la ponte[3]. De petits groupes d’Ɠufs sont dĂ©posĂ©s Ă  la fin de l’hiver, le plus souvent dans des anfractuositĂ©s ou des coquilles de berniques vides. Les larves commencent leur vie en mer, de façon planctonique ; dans les baies, elles peuvent former des bancs prĂšs du fond. AprĂšs trente Ă  soixante jours, les larves reviennent vers les mares rĂ©siduelles et se mĂ©tamorphosent en poissons juvĂ©niles. Leur taux de croissance est affectĂ© s’ils sont trop nombreux dans une mĂȘme mare[7].

Références

  1. Bailly, Nicolas, « Oligocottus maculosus Girard, 1856 », World Register of Marine Species, (consulté le )
  2. William N. Eschmeyer et Earl S. Herald, A Field Guide to Pacific Coast Fishes : North America, Boston, Houghton Mifflin, (ISBN 0-618-00212-X), p. 177–178
  3. (fr+en) Référence FishBase : espÚce (+ traduction) (+ noms vernaculaires 1 & 2) (consulté le )
  4. Eschmeyer, William N. et Herald, Earl S., A Field Guide to Pacific Coast Fishes : North America, Houghton Mifflin Harcourt, (ISBN 0-618-00212-X, lire en ligne), p. 178–179
  5. Kruckeberg, Arthur R., The Natural History of Puget Sound Country, University of Washington Press, , 468 p. (ISBN 978-0-295-97477-4, lire en ligne), p. 91–92
  6. Allen, Larry G. et Horn, Michael H., The Ecology of Marine Fishes : California and Adjacent Waters, University of California Press, , 672 p. (ISBN 978-0-520-93247-0, lire en ligne), p. 207–210
  7. (en) Denny, Mark W., Gaines, Steven Dean et Pfister, Catherine A., Encyclopedia of Tidepools and Rocky Shores, Berkeley, University of California Press, , 705 p. (ISBN 978-0-520-25118-2, lire en ligne), p. 485
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