Olaf Van Cleef

Néerlandais, Olaf Van Cleef a longtemps résidé à Paris puis à Pondichéry. Il a commencé à peindre dès son plus jeune âge, avec Annette Norgeu[4], la seconde épouse de son père[5]. Dans les années 1990, il travaille sur le pointillisme, le tachisme et l'art informel[6]. Ses œuvres reflètent l'amour de son auteur pour l'Inde en général[7] et pour Calcutta en particulier (depuis 1989, il réside tous les ans à l'hôtel Taj Bengal de Calcutta[8]).

À partir de 2002, il crée essentiellement des compositions précieuses avec des collages de papiers métalliques de différentes couleurs et des cristaux de Swarovski[9] - [10]. Souvent inspiré par le peintre Ravi Varmâ[11], ses sujets sont des dessins d'inspiration indienne[12] qui sont aquarellés et surlignés à l'encre de Chine. Ces peintures sont de couleurs pastel et une grande attention est donnée aux détails[13]. Les thèmes de la plupart de ces tableaux sont des dieux et déesses hindous ainsi que des scènes de la mythologie hindoue.

En 2012, il met son atelier « Van Cleef Hall »[14] à Pondichéry, à la disposition d'artistes d'ici et d'ailleurs dans un but non lucratif[15].

À la suite d'un voyage au Bhoutan en février 2014, il oriente son travail sur le bouddhisme bhoutanais et a préparé pendant deux ans une exposition[8] pour le musée de l'Académie royale du textile à Thimphu[16]. L'exposition est inaugurée le 13 septembre 2015 par Sangay Choden Wangchuck[17] - [18]. En 2016, il décide de soutenir financièrement une école d'art pour enfants (Vast : Visual Artists Studio) dans la ville de Trashiyangtse au Bhoutan[19]

À la demande de la Rajah Ravi Varmâ Foundation Heritage (Bangalore, Inde), il embellit et enrichit d'éléments Swarovski quatre rééditions de gravures du peintre Ravi Varmâ dans le but de « crystaliser pour l'éternité » quatre œuvres maîtresses de l'artiste décédé en 1906[20] - [21].

Le 3 septembre 2016 à Chennai, il expose une collection de couvertures de téléphones portables, embellies d'éléments en cristal Swarovski appelées « Be Cleef in Yourself » en association avec l'hôtel Taj Coromandel, Swarovski India et la Galerie Artworld India[22].

Tombe d'Olaf Van Cleef au cimetière des Batignolles (division 32).

Durant le puja de Jagaddhatri (en) de Chandernagor en novembre 2017 au Bengale-Occidental en Inde, il crēe un temple ēphemère pandalpandal avec huit peintures représentant Ganesh, Parvati, Krishna, Vishnou, Râdhâ, Shiva, Kali et Kâma. Le temple recevra 4 300 pèlerins durant les 27, 28 et 29 novembre 2017[23].

Décorateur chez Mercier Frères Décoration puis conseiller de vente[24] - [25] - [26] dans une société française[27] de haute joaillerie[28] - [29] Cartier SA pendant 33 ans, c'est un connaisseur de l'Inde[30]. Il a publié un essai intitulé De Darjeeling à Pondichéry.

Olaf Van Cleef est inhumé à Paris dans le cimetière des Batignolles (32^e division). Sa sépulture est surmontée d'une impressionnante tête de cheval et d'une épitaphe de Paul Valéry.

• De Darjeeling à Pondichéry, ou, L'Art de la séduction, Paris, Le Sémaphore, 1998 (lire ligne) (ISBN 978-2-912283-07-8)
• (en) White and Black: A Journey to the Centre of Calcutta - Textes de Soumita Das[31], photographies de Chrytopher Taylor[32] et préface d'Olaf Van Cleef - (Calcutta, Niyogi Books, 2009) (ISBN 978-81-89738-37-2)[33]
• (en) Notes of the nights, Auroville, Prisma, 2012

• Royal Textile Academy Museum Bhutan Textile Museum (en) - Thimphou (Bhoutan).
• Ahuja Art Museum, Calcutta (Bengale-Occidental, Inde)
• DakshinaChitra (en) Museum de Chennai (Inde)