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Mer des Salish

La mer des Salish est une zone maritime du Nord de l'océan Pacifique qui associe trois grands plans d'eau limitrophes et/ou intérieurs de territoires de la région du Nord-Ouest Pacifique de l'Amérique du Nord[1], qui sont principalement des détroits : le détroit de Géorgie, le détroit de Juan de Fuca et celui de Puget Sound.

La mer des Salish (avec « bloom planctonique » visible

Une partie des routes maritimes de la mer des Salish est sĂ©parĂ©e de l'ocĂ©an Pacifique par la grande Ăźle de Vancouver et la pĂ©ninsule Olympique, qui protĂšgent (dans une certaine mesure) les navires des tempĂȘtes sur l'ocĂ©an Pacifique.

Ce nom fait référence aux Salish, Amérindiens des premiÚres nations qui vivaient ou vivent encore le long de ces cÎtes.

Histoire

Ce nom « mer des Salish » (Salish Sea pour les anglophones) a fait l'objet d'une reconnaissance officielle rĂ©cente; en 2008 aux États-Unis et l'annĂ©e suivante (2010) au Canada.

L'expression « mer des Salish » (parfois aussi nommée et écrite « mer de Salish ») a d'abord été utilisée par les marins pour désigner un ensemble complexe de routes maritimes navigables cÎtiÚres empruntées dans cette région par des navires plus ou moins lourds, dont pour desservir les principales villes portuaires de cette région qui sont Seattle, Vancouver, Tacoma, Bellingham, et Victoria.
Ces routes maritimes sont situĂ©es entre la pointe sud-ouest de la province canadienne de Colombie-Britannique, et la pointe nord-ouest de l'État amĂ©ricain de Washington.

La mer des Salish vue depuis l'Ăźle Quadra

Territorialités

Cette « mer » s'Ă©tend de Desolation Sound Ă  l'extrĂ©mitĂ© nord du dĂ©troit de GĂ©orgie Ă  Budd Inlet (en) Ă  l'extrĂ©mitĂ© sud de la Puget Sound. La partie nord de la mer des Salish est situĂ©e dans la province canadienne de Colombie-Britannique. Sa partie sud est dans l'État amĂ©ricain de Washington.

Écologie

C’est une zone de grande importance Ă©cologique pour de nombreuses espĂšces (crustacĂ©s, poissons, pinnipĂšdes et cĂ©tacĂ©s[2] notamment, et donc d’importance Ă©galement halieutique.
Comme c'est aussi la zone de nourrissage et de grossissement des saumons sauvages qui vont pondre dans les bassins versants locaux, en particulier du (Saumon rouge[3]) durant sa phase de vie marine, elle a une grande importance pour ces bassins, car ces saumons qui remontaient autrefois par millions millions vers les sources, étaient dans certaines tribus la principale source de protéines, et une source secondaire importante pour les autres. De plus en venant mourir prÚs des sources, les géniteurs y apportaient une quantité importante de nutriments et oligoéléments rares dans le haut des bassins versants (iode, phosphore et magnésium d'origine marine notamment).

Le hareng du Pacifique qui y Ă©taient trĂšs abondant (l'une des trois grandes populations mondiales) est considĂ©rĂ© comme un chainon trĂšs important du rĂ©seau trophique, or le nombre de ces harengs a fortement diminuĂ©, malgrĂ© une diminution de l'effort de pĂȘche, et le poids moyen des individus au mĂȘme Ăąge diminue Ă©galement, ce qui laisse Ă©voquer un dĂ©sĂ©quilibre Ă©cologique important. AprĂšs une diminution rĂ©guliĂšre des populations, un effondrement (collapsus populationnel) a Ă©tĂ© constatĂ© en 2005 et 2009[4], qui pourrait expliquer la rĂ©gression d'autres espĂšces qui s'en alimentaient (oiseaux[5], saumons de mer, etc. )[4].

Parmi les rĂ©percussions de ce dĂ©sĂ©quilibre Ă  d'autres niveaux trophiques de biodiversitĂ©, cette rĂ©gression des harengs pourrait contribuer Ă  expliquer la rĂ©gression importante de certaines espĂšces d'oiseaux marins constatĂ©e par les ornithologues depuis plusieurs dĂ©cennies. Les explications de ce phĂ©nomĂšne sont cependant multifactorielles et sont encore mal cernĂ©es (certaines espĂšces herbivores telles que Branta bernicla[6] ou benthivores, telles que Melanitta nigra[6] rĂ©gressent fortement, de mĂȘme que des oiseaux planctonivores (ex : Larus philadelphia[6]) alors que quelques espĂšces comme les cormorans, le pigeon guillemot (Cepphus columba[6]) ou le canard Anas acuta[6] ont dans cette rĂ©gion significativement progressĂ©[6]. Des phĂ©nomĂšnes de pollution, microbes, intoxications (dont par saturnisme aviaire), destruction d'habitats, dĂ©rangement, etc. sont aussi en cause. Une espĂšce semble reconstituer ses populations et poursuivre en mer des Salish une forte augmentation dĂ©mographique, c'est la bernache cravant (Branta bernicla), pour laquelle il a Ă©tĂ© constatĂ© dans d'autres rĂ©gions du monde qu'elle avait modifiĂ© son rĂ©gime alimentaire, en se nourrissant moins de zoostĂšres (en rĂ©gressions) et en se reportant sur les Ulvaceae (en augmentation, Ă  cause semble-t-il d'une pollution gĂ©nĂ©ralisĂ©e par les nitrates) ou en mangeant sur les herbus de prĂ©s-salĂ©s[7]

Gestion halieutique, projet de mesures de protection

Pour permettre Ă  la faune sauvage, et en particulier aux stocks de poissons (saumon notamment) de se reconstituer, le Canada a envisagĂ© de crĂ©er en mer des Salish un rĂ©seau national de zones de protection marines (ZPM), dans les eaux de Colombie-Britannique[8]. Mais des aires marines protĂ©gĂ©es oĂč la pĂȘche serait interdite sont Ă  ce jour refusĂ©es par une majoritĂ© des reprĂ©sentants des PremiĂšres Nations qui souhaitent conserver tous leurs droits de pĂȘche (Hul’qumi’num notamment)[8].

Alors que des problĂšmes similaires et des besoins de gestion restauratoire Ă©mergent sur le proche continent (pour restaurer les populations de saumons ou de certaines espĂšces-gibier surexploitĂ©s ou victimes des pesticides, de l’artificialisation des forĂȘts et des paysages ainsi que de collisions routiĂšres), faisant Ă©cho Ă  des problĂšmes similaires partout dans le monde, y compris dans les zones dites sauvages ou les forĂȘts tropicales[9], divers acteurs souhaitent sauver les saumons nord-amĂ©ricain sauvages, qui partout sont en forte rĂ©gression (dans le fleuve Fraser notamment[3]), ou ont disparu d'une partie importante de leur aire naturelle de disparition. Or ces saumons dĂ©pendent totalement de la qualitĂ© de l'eau de la mer des Salish et de la quantitĂ© et qualitĂ© de la nourriture qu'ils y trouveront durant leur phase de vie marine.

Une Ă©tude exploratoire a donc Ă©tĂ© lancĂ©e, publiĂ©e en 2012[8]. Elle Ă©tait basĂ©e sur un travail de rĂ©flexion et discussions individuelles et collectives avec les Hul’qumi’num, peuples autochtones « Salish de la cĂŽte Â». Dans ce cadre, des enquĂȘtes sur le terrain, des entretiens et des groupes de discussion, ont montrĂ© que les Salish des premiĂšres nations vivant dans cette rĂ©gion souhaitent contribuer Ă  l’élaboration de plans de gestion pour les ressources halieutiques[8] ; ils veulent aussi participer aux plans de conservation marine et ils reconnaissent leur dĂ©pendance aux ressources naturelles halieutiques pour se nourrir, mais aussi pour des besoins sociaux, cĂ©rĂ©moniaux et Ă©conomiques[8]. NĂ©anmoins, au moment de l’étude, 35 % des participants s’opposaient encore Ă  l’établissement de quelques zones de non-pĂȘche au motif qu'elles impliquaient une atteinte aux droits des autochtones, alors que seuls 48 % des interrogĂ©s souhaitaient de telles zones protĂ©gĂ©es de toute pĂȘche[8]. 85 % des Salish de la cĂŽte interrogĂ©s estimaient nĂ©anmoins que ce serait une mesure efficace pour rĂ©duire la surpĂȘche[8].

l'Anthropologue Baptiste Gille (en 2012) souligne dans un article[10] paru dans la revue de sciences humaines TracĂ©s que les nĂ©gociations de ce type sont rendues plus complexes par le fait que la culture et la cosmogonie amĂ©rindiennes ne distinguent pas comme le font les cultures d’origine europĂ©ennes l’humain et le non humain, la nature et la culture. Ceci fait que la notion de « responsabilitĂ© Â» Ă  l’égard de la faune sauvage peut ĂȘtre comprise diffĂ©remment dans les cultures occidentale, gouvernementale et scientifique, et dans les cultures autochtones amĂ©rindiennes.

Origine de l'expression Mer des Salish

La premiĂšre utilisation connue de l'expression Salish Sea date de 1988, quand le biologiste (biologie marine) Bert Webber de Bellingham l'a inventĂ© pour dĂ©signer une zone Ă©cologiquement cohĂ©rente constituĂ©e de plusieurs grands plans d'eau, en complĂ©ment des dĂ©nominations Georgia Strait, Puget Sound et Strait of Juan de Fuca (et non pour les remplacer)[11]. Il pensait que l'adoption de cette expression faciliterait une prise de conscience de la vulnĂ©rabilitĂ© Ă©cologique et des mesures de gestion restauratoire ou de protection des ressources naturelles, des habitats et paysages cĂŽtiers ainsi que des bassins versants. Les efforts de Webber semblent avoir Ă©tĂ© au moins en partie rĂ©compensĂ©s par la reconnaissance de cette nouvelle dĂ©nomination maritime par les États-Unis et le Canada.

Autres noms

D'autres noms ont été utilisés pour désigner tout ou partie de cette zone, qui selon les cas désignaient sa partie maritime ou englobait aussi les bassins versants et l'ßle de Vancouver :

  • Georgia–Puget
  • Puget–Georgia Basin,
  • Georgia Depression,
  • Georgia Basin
  • Puget Sound et al.

La moitié canadienne de cette zone a aussi été dénommée golfe de Géorgie par George Vancouver en 1792[12]

Reconnaissance officielle

Il est devenu rare que de nouveaux noms soient donnés à des zones géographiques depuis longtemps bien explorées.

En , le « British Columbia Geographical Names Office » a approuvĂ© une rĂ©solution recommandant que le « Geographical Names Board of Canada Â» adopte l'expression Salish Sea comme se prĂ©parait Ă  le faire le United States Board on Geographic Names aux États-Unis[13] - [14].

Ce nom a été reconnu par les Américains (Washington State Board on Geographic Names) fin [15] puis par l'United States Board on Geographic Names le [16].

Le nom mer de Salish a été validé par le BCGNIS (British Columbia Geographical Names Office) en , devenant officiel au Canada[17]

Oppositions

Il y a eu deux types d'opposants à la dénomination Salish Sea :

  • Les premiers considĂ©raient que les dĂ©troits et zones associĂ©es en question ne formaient pas une entitĂ© unique[18] ;
  • les seconds estimaient que le mot « Salish Â» ne convenait pas [18].

Les peuples Salish de la cĂŽte

La mer des Salish a Ă©tĂ© une source nourriciĂšre pour les Salish de la cĂŽte, qui sont un groupe de peuples autochtones partageant un fond linguistique et culturel commun. Ils vivent ou vivaient dans le Sud-Ouest de la Colombie-Britannique et au Nord-Ouest de l'État de Washington, le long des cĂŽtes de ce qui est aujourd'hui appelĂ© la mer des Salish. Il est considĂ©rĂ© comme la branche principale d'un groupe linguistique plus large dit Salish.

Les linguistes reconnaissent aujourd'hui cinq subdivisions de la famille linguistique Salish dont les deux plus anciennes sont le Salish de la cĂŽte et le Salish de l'intĂ©rieur. La famille linguistique Salish comportant en tout 23 langues diffĂ©rentes[19]. Les explorateurs euroamĂ©ricains ont d'abord rencontrĂ© les Salish qui vivaient sur les littoraux de l'Est du Pacifique Nord, Ă  la fin du XVIIIe siĂšcle seulement. La premiĂšre information dĂ©taillĂ©e Ă  leur sujet a Ă©tĂ© fournie par l'expĂ©dition Lewis et Clark (1804-1806)[20]. Le mot « Salish Â» a cependant d'abord Ă©tĂ© appliquĂ© aux seuls Salish de l'intĂ©rieur, les tribus TĂȘtes-Plates qui vivaient dans la rĂ©gion du lac Flathead, dans le Montana[20] - [21] puis a Ă©tĂ© au milieu du XXe siĂšcle Ă©tendue aux peuples parlant des langages proches[22]. La nation des « TĂȘtes-Plates » continue d'ailleurs Ă  utiliser le mot Salish pour dĂ©signer leur langue et leur culture [23] - [24], et un variant du nom « Flathead lake » est « Selish Lake »[25]. L'expression « Salish Sea » n'a Ă©tĂ© forgĂ©e qu'en toute fin du XXe siĂšcle, et il n'y avait pas de dĂ©nomination pour cette partie du Pacifique, ni dans les langues des colons, ni dans celles des Salish.

Les cours d'eau et les routes maritimes de cette région ont joué un rÎle commercial important, pour les peuples Salish de la cÎte d'abord, puis pour certains colons car ce bassin était trÚs giboyeux et riche en poissons (ressources essentielles pour les Wakashan du Nord (Kwakwaka'wakw) et les Wakashan du Sud (Nuu-chah-nulth, Makah et Ditidaht) et autrefois les Chimakum qui étaient apparentés aux tribus Quileute, qui n'existent plus en tant que groupe culturel, éliminés par les Suquamish et d'autres au XIXe siÚcle[26].

Connaissances scientifiques

La mer des Salish est un territoire physiquement (ex. : phĂ©nomĂšnes temporaires de renverse des courants de surface en Ă©tĂ©, l'eau semblant remonter vers les terres), historiquement et Ă©cologiquement complexe, oĂč en raison des apports de fleuves et de la prĂ©sence de zones marines presque « intĂ©rieures ») les variations saisonniĂšre et interannuelles de tempĂ©rature et de salinitĂ© ainsi que les phĂ©nomĂšnes de turbulences[27] peuvent ĂȘtre plus marquĂ©es que dans le reste du Pacifique nord [28].

Ce territoire littoral et marin fait l’objet depuis les annĂ©es 1980 d'Ă©tudes et de travaux de modĂ©lisation mathĂ©matique et informatique des courants, par exemple par Sutherland & al. (2011)[29] ou Frisch et al (1981)[30] - [31].

Le « temps de rĂ©sidence » de certains polluants peut aussi ĂȘtre plus long avant leur dilution que dans le reste du Pacifique, et certains phĂ©nomĂšnes de sĂ©dimentation peuvent y ĂȘtre plus accentuĂ©s, avec de possibles impacts en termes de bioconcentration voire de biomagnification[32].

On cherche aussi Ă  mieux comprendre l’influence croisĂ©e des courants locaux et du vent sur la rĂ©partition du « panache de dĂ©charge » des estuaires (souvent polluĂ©s)[33] ainsi que les interactions entre eaux douces et marines dans les estuaires (bouchon vaseux, risques d’anoxie, etc.)[34]. Les panaches de grands fleuves (Columbia par exemple[35] - [36]) font l’objet d’une attention particuliĂšre, et de modĂ©lisation afin de mieux comprendre leurs influences sur les Ă©cosystĂšmes.

Ces travaux ont aussi une visée prospective[37].
Ils sont nĂ©cessaires pour mieux anticiper les effets des pollutions terrestres et marines actuelles et passĂ©es, ainsi que les effets de la surpĂȘche combinĂ©s Ă  ceux du dĂ©rĂšglement climatique et de la crise Ă©cologique globale dans le Pacifique Nord-Ouest oĂč par exemple la forte et constante rĂ©gression des saumons (avec une mortalitĂ© anormalement importante en phase de vie marine) pose question.

DĂ©couverte de pieds humains

Depuis 2007, plus d'une dizaine de pieds humains, le plus souvent dans des chaussures de sport, ont été retrouvés sur le rivage de la mer de Salish.

Notes et références

  1. Cummins, P. Studies of the Salish Sea] (résumé, Pdf, 2p)
  2. (2001), A historical ecology of Salish Sea resident killer whales (Orcinus orca): with implications for management.
  3. Johannes, M. R., Hoogendoorn, R., Scott, R. E., & Nikl, L. (2011). Analyse de l’habitat du saumon rouge du fleuve Fraser : bas Fraser et dĂ©troit de Georgia ; Commission Cohen d’enquĂȘte sur le dĂ©clin des populations de saumon rouge du fleuve Fraser, PDF, 155 p
  4. Therriault, T. W., Hay, D. E., & Schweigert, J. F. (2009), « Biological overview and trends in pelagic forage fish abundance in the Salish Sea (Strait of Georgia, British Columbia) Â». Marine Ornithology, 37, 3-8 (PDF, 6 p).
  5. Haegele, C.W (1993) ; Seabird predation of Pacific Herring, Clupea harengus, spawn in British Columbia. Canadian Field- Naturalist 107: 73–82.
  6. Bower, J. L. (2009). Changes in marine bird abundance in the Salish Sea: 1975 to 2007. Marine Ornithology, 37, 9-17 (PDF, 10 p)
  7. Eutrophisation littorale et conservation de l’avifaune aquatique
  8. Ayers, C. A., Dearden, P., & Rollins, R. (2012). « An exploration of Hul’qumi’num Coast Salish peoples’ attitudes towards the establishment of no‐take zones within marine protected areas in the Salish Sea, Canada Â», The Canadian Geographer/Le GĂ©ographe canadien, volume 56, Issue 2, pages 260–274, Ă©tĂ© 2012, en ligne 30 mai 2012, DOI: 10.1111/j.1541-0064.2012.00433.x (rĂ©sumĂ©
  9. Miranda H. Mockrin et Kent H. Redford (2011), « Potential for spatial management of hunted mammal populations in tropical forests Â» ; Conservation Letters ; volume 4, Issue 4, aoĂ»t-septembre 2011, pages 255–263, En ligne 2011-04-01, DOI: 10.1111/j.1755-263X.2011.00173.x
  10. Gille, B. (2012). « De l'Ă©cologie symbolique Ă  l'Ă©cologie politique. Anthropologie des controverses environnementales chez les Salish cĂŽtiers Â», TracĂ©s, (1), 85-103 (rĂ©sumĂ©)
  11. Stefan Freelan (universitĂ© d'État de Washington) (2009), The Salish Sea (& surrounding basin) : « Rather than being a replacement for any of the existing names, the designation Salish Sea is an overlay, which includes and unites the established and familiar names of the various water and land bodies. Â»
  12. John E. Roberts, A Discovery Journal : George Vancouver's First Survey Season - 1792, Trafford Publishing, , 414 p. (ISBN 978-1-4120-7097-3), p. 72.
  13. Washington state adopts “Salish Sea” name for body of water including Strait of Georgia, Carlito Pablo, Georgia Straight, 30 octobre 2009
  14. Smooth Sailing for the Salish Sea?, Knute Berger, Crosscut Blog, 20 octobre 2009
  15. « STATE BOARD ON GEOGRAPHIC NAMES APPROVES ‘SALISH SEA’ »,
  16. Knute Berger, « U.S. approves Salish Sea name », Crosscut.com, (consulté le )
  17. bcgnis 53200 ; Salish Sea
  18. The Sound and the Sea, Paolo Pietropaolo, The Current, CBC Radio, 2 novembre 2009
  19. Ewa Czykowsky-Higgins et Marvin Dale Kinkade, Salish Languages and Linguistics : Theoretical and Descriptive Perspectives, Walter de Gruyter, , 575 p. (ISBN 978-3-11-015492-4, lire en ligne), p. 1–4, 59.
  20. Frederick Webb Hodge, Handbook of American Indians north of Mexico, volume 2, Bureau d'impression du gouvernement des États-Unis, (OCLC 1297754, lire en ligne), p. 415–417.
  21. Oxford English Dictionary. « Salish Â». Second Edition 1989 (en ligne). ConsultĂ© le 23 novembre 2009
  22. « Salish », EncyclopÊdia Britannica, Inc (consulté le )
  23. « Tribal Preservation Department », Confederated Salish & Kootenai Tribes (consulté le )
  24. « Salish Culture Committee », Confederated Salish & Kootenai Tribes (consulté le )
  25. (en) « Flathead Lake », Geographic Names Information System
  26. Edward S. Curtis, The North American Indian. Volume 9 : The Salishan tribes of the coast. The Chimakum and the Quilliute. The Willapa. (ISBN 978-0-7426-9809-3, lire en ligne), p. 141–142.
  27. Edwards, K. A., P. MacCready, J. N. Moum, G. Pawlak, J. M. Klymak, et A. Perlin, 2004 : « Form drag and mixing due to tidal flow past a sharp point. Â», J. Phys. Oceanogr., 34, 1297–1312
  28. Babson, A. L., M. Kawase, et P. MacCready, 2006: Seasonal and interannual variability in the circulation of Puget Sound, Washington: A box model study. Atmos.–Ocean, 44, 29–45
  29. Sutherland, D. A., MacCready, P., Banas, N. S., & Smedstad, L. F. (2011). A Model Study of the Salish Sea Estuarine Circulation ; Journal of Physical Oceanography, 41(6), 1125-1143 (PDF, 20 p)
  30. Frisch, A. S., J. Holbrook, et A. B. Ages (1981) Observations of a summertime reversal in circulation in the Strait of Juan de Fuca. J. Geophys. Res., 86, 2044–2048 (rĂ©sumĂ©)
  31. Lavelle, J.W., H. O.Mojfield, E.Lempriere-Doggett, G.A. Cannon, D. J. Pashinski, E. D. Cokelet, L. Lytle, et S. Gill (1988) A multiple connected channel model of tides and tidal currents in Puget Sound, Washington, and a comparison with updated observations. NOAA Tech. Memo. ERL PMEL-84, 108 pp
  32. Cokelet, E. D., R. J. Stewart, et C. C. Ebbesmeyer (1991), Concentrations and ages of conservative pollutants in Puget Sound. Puget Sound Research Proceedings, T. W. Ransom, Ed., Puget Sound Water Quality Authority, 99–108
  33. Garcı́a-Berdeal, I., B. M. Hickey, et M. Kawase, 2002: Influence of wind stress and ambient flow on a high discharge river plume. J. Geophys. Res., 107, 3130, doi:10.1029/2001JC000932.
  34. Griffin, D. A., et P. H. LeBlond, 1990: Estuary/ocean exchange controlled by spring-neap tidal mixing. Estuarine Coastal Shelf Sci., 30, 275–297
  35. Liu, Y., P. MacCready, et B. M. Hickey (2009) : « Columbia River plume patterns in summer 2004 as revealed by a hindcast coastal ocean circulation model Â», Geophys. Res. Lett., 36, L02601, doi:10.1029/2008GL036447
  36. Liu, Y., P. MacCready, B. M. Hickey E. P. Dever, P. M. Kosro, et N. S. Banas (2009) : « Evaluation of coastal ocean circulation model for the Co- lumbia River plume in summer 2004. Â», J. Geophys. Res., 114, C00B04, doi:10.1029/2008JC004929
  37. Mass, C. F. & al. (2003) « Regional environmental prediction over the Pacific Northwest Â»., Bull. Amer. Meteor. Soc., 84, 1353–1366

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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