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Expédition Lewis et Clark

L’expĂ©dition Lewis et Clark (de 1804 Ă  1806) est la première expĂ©dition terrestre amĂ©ricaine Ă  traverser le futur territoire des États-Unis jusqu'Ă  la cĂ´te pacifique. Thomas Jefferson, troisième prĂ©sident des États-Unis de 1801 Ă  1809, avait convaincu le Congrès d'attribuer 2 500 dollars de l'Ă©poque au projet. Meriwether Lewis et William Clark sont les chefs de l'expĂ©dition et donneront leur nom Ă  celle-ci. Clark et 30 membres partent de Camp Dubois[1], dans l'actuel Illinois, le et rencontrent Lewis et dix autres membres du groupe Ă  Saint-Louis dans le Missouri. L'expĂ©dition atteint l'ocĂ©an Pacifique en 1805. Le voyage de retour commence le et s'achève le de la mĂŞme annĂ©e.

Le trajet de l'expédition.
Le Missouri et ses affluents.

Le succès de l'expédition est dû en grande partie à la présence d'une indienne qui s'appelaient Sacagawea, une guide et interprète shoshone (sioux) et Toussaint Charbonneau, un trappeur canadien-français qui épouse Sacagawea à l'âge de 15 ans. Malgré les dangers encourus durant le voyage (rapides du Missouri, faim, froid, attaques d'ours, hostilité des Amérindiens), il n'y eut qu'un seul mort, le sergent Charles Floyd. Il succomba à une maladie dès le début de l'expédition en .

Préparation et objectifs de l'expédition

Thomas Jefferson, président des États-Unis et initiateur de l'expédition.
Portraits de Meriwether Lewis et de William Clark, vers 1807, par Charles Willson Peale.

La traversée vers l'ouest des États-Unis a été au départ rêvée par Thomas Jefferson. En effet, c'est en 1802 qu'il a pris les premiers contacts avec l'ambassadeur d'Espagne pour connaître la réaction du gouvernement espagnol si une expédition scientifique pour découvrir le cours du Missouri était organisée. L’ambassadeur d'Espagne, Carlos Martínez de Irujo, 1er marquis de Casa Irujo, qui était encore responsable de la Louisiane en attendant le transfert effectif de souveraineté à la France (à la suite du traité de San Ildefonso) répondit que l'Espagne n'accepterait pas cela[2].

La vente de la Louisiane par la France aux États-Unis en 1803 survient dans un contexte d'intĂ©rĂŞt grandissant pour l'exploration vers l'ouest. Quelques semaines auparavant, le prĂ©sident en exercice, Jefferson, obtenait du Congrès une subvention de 2 500 dollars afin d'envoyer des officiers explorer l'Ouest « sauvage ». Ce dernier imaginait qu'on trouverait des mammouths, des volcans et des montagnes de sel. Il recherchait Ă©galement un « passage vers l'Ouest » : une interconnexion des fleuves permettant d'ouvrir une route commerciale vers le Pacifique[3].

L'expédition devait permettre l'étude des tribus amérindiennes, de la flore, de la faune et de la géologie de ces contrées. L'objectif était également d'évaluer la présence des trappeurs et des chasseurs britanniques et canadiens dans ce secteur. La mission assignée à Lewis par Jefferson consistait à trouver des fleuves navigables, en vue de développer le commerce vers l'océan Pacifique. Des témoignages de trappeurs avaient déjà indiqué que le Missouri prenait sa source dans les montagnes Rocheuses, et qu'il existait un autre fleuve plus à l'ouest qui se jetait dans le Pacifique. En 1792, Robert Gray, un marchand américain, avait reconnu l'estuaire d'un fleuve qu'il baptisa « Columbia ».

Alexander MacKenzie avait déjà exploré l'Amérique du Nord en 1793 et atteint le Pacifique en traversant les montagnes Rocheuses canadiennes.

Jefferson choisit le capitaine Meriwether Lewis pour mener l'expédition. Lewis choisit quant à lui William Clark comme partenaire dans cette aventure. Ce dernier avait des compétences en navigation fluviale et en géographie. Bien que Clark n'ait été, au regard de l'armée américaine, que lieutenant en second, Lewis le considéra toujours comme son égal et partagea avec lui le commandement de l'expédition.

Dès 1803, Lewis Ă©tudia Ă  Philadelphie les informations consignĂ©es dans les journaux des trappeurs et des marchands qui avaient visitĂ© l'Ouest, notamment le Journal de voyage sur le Haut Missouri, rĂ©digĂ© par l'explorateur et trappeur Jean-Baptiste Truteau. Le , il quitte Washington D.C., rassemble des armes, construit un grand bateau puis descend l'Ohio. Clark le rejoint Ă  Clarksville dans l'Indiana. En , 45 hommes[4] sont rassemblĂ©s Ă  Saint-Louis : neuf viennent du Kentucky, 21 hommes appartiennent Ă  l'armĂ©e, il y a aussi deux Français (Cruzatte et Labiche) et neuf bateliers. On apporte quelques cadeaux pour les AmĂ©rindiens (des hameçons, des miroirs de poche, des rouleaux de toile, de la pacotille, du tabac, des couteaux, des boutons de cuivre, de l'alcool et du matĂ©riel d'artisanat)[2]. Lewis achète et embarque un fusil Girandoni Ă  air comprimĂ© Ă  rĂ©pĂ©tition qui peut tirer 30 coups Ă  100 m en 30 secondes. Il en fera la dĂ©monstration Ă  chaque rencontre avec de nouveaux groupes AmĂ©rindiens et ce fusil est crĂ©ditĂ© comme ayant grandement participĂ© Ă  ce que l'expĂ©dition ne soit jamais attaquĂ©e sĂ©rieusement par les AmĂ©rindiens. Trois embarcations partent de Saint-Louis : la principale mesure environ 16 m. Les deux autres sont de petits canots.

Une aventure difficile

Quillard, tel qu'il est utilisé sur les rivières Ohio et Missouri au XIXe siècle, croquis à partir des notes de terrain de William Clark, du .

Voir la chronologie de l’expédition de Lewis et Clark à travers le continent nord-américain (1803-1806)[5] - [6].

Le voyage aller

Le corps expéditionnaire comptait 33 membres au départ de Camp Dubois, situé aujourd'hui à côté de Hartford, dans l'Illinois. Il se mit en route le [7], sans publicité, et rejoint Lewis à Saint-Charles dans le Missouri le . L'expédition continua son chemin en passant par les sites des futures Kansas City et Omaha, traversa les montagnes Rocheuses et descendit la Clearwater, la Snake et la Columbia. Elle passa par les chutes de Celilo et l'emplacement de Portland. Elle atteint l'océan Pacifique en . Lewis put observer le mont Hood. Clark grava sur un tronc de pin les mots suivants : William Clark December 3rd 1805. By land from the U.States in 1804 & 1805 c'est-à-dire « William Clark, , arrivé des États-Unis par le continent en 1804-1805 ». L'expédition décida de passer l'hiver sur la rive sud de la Columbia et construisit le fort Clatsop près de l'actuelle Astoria dans l'Oregon.

Chronologie du voyage aller

Lewis et Clark sur la rivière Columbia pourchassé par des indiens, peint par Charles Marion Russell.
Paul Kane, Assiniboine hunting buffalo, huile sur toile, 46Ă—73,7 cm, (1851-1856).
  • - : camp d'hiver Ă  Camp Dubois, qui Ă©tait situĂ© près de l'actuelle Hartford dans l'Illinois, près de l'embouchure de la rivière Missouri.
  • : dĂ©part de l'expĂ©dition Lewis et Clark[8] Ă  partir de Camp Dubois.
  • : La Charrette, le dernier Ă©tablissement blanc sur le cours d'eau. Le groupe passait ses nuits sur des sites protĂ©gĂ©s d'Ă©ventuelles attaques indiennes. Des hommes Ă©taient chargĂ©s de monter la garde.
Sioux : Long Time Dog, portrait en pied, portant une coiffure, une chemise en peau de daim, vers 1908, photo d'Edward Sheriff Curtis.
  • : rencontre avec des Sioux et un Canadien français du nom de Dorion qui rejoint l'expĂ©dition avec ses fils.
  • : rivière Kansas.
  • : les hommes souffrent de la dysenterie et de furoncles.
  • : rivière Platte.
  • - : rencontre avec les Otos et les Missouris. Les deux groupes s'Ă©changent des cadeaux. Conseil Ă  Council Bluffs, en face de l'actuelle Omaha.
  • : dĂ©couverte de trois cents cabanes incendiĂ©es par les Mahas (Omahas) qui ont massacrĂ© les leurs Ă  cause d'une Ă©pidĂ©mie de petite vĂ©role et de l'alcoolisme.
  • : le sergent Charles Floyd meurt, sans doute d'une appendicite. On baptise une rivière de son nom. Ce sera l'unique mort de l'expĂ©dition.
  • : le sergent Pryor est envoyĂ© en Ă©claireur chez les Sioux Yanktons qui lui offrent du chien et avertissent les explorateurs de la menace des Sioux Tetons.
  • : menaces des Sioux Tetons. L'un de leurs chefs rĂ©clame un bateau en guise de droit de passage.
  • : John Newman est fouettĂ© pour paroles sĂ©ditieuses.
  • : l'expĂ©dition passe l'hiver Ă  Fort Mandan (dans l’actuel Dakota du Nord), situĂ© Ă  cĂ´tĂ© de l'actuelle Washburn. Les hommes rĂ©parent leur Ă©quipement, commercent avec les Indiens et chassent. Lewis et Clark recueillent des informations sur les Mandans et leurs voisins les Hidatsas. C'est ici que l'AmĂ©rindienne Sacagawea, qui avait Ă©tĂ© enlevĂ©e par les Hidatsas (ou Minnetarees), et son Ă©poux canadien-français Toussaint Charbonneau rejoignent le groupe et le guident vers l'ouest. Lewis observe les mĹ“urs des Indiens et leur façon de chasser les bisons : il constate qu'ils mettent le feu Ă  la prairie pour les effrayer.
  • : Sacagawea met au monde difficilement un garçon prĂ©nommĂ© Jean-Baptiste. Pour faciliter l'accouchement, Jesseau lui donne deux anneaux de grelot de serpent Ă  sonnette rĂ©duit en poudre dans un peu d'eau.
  • : vol de chevaux par les Sioux.
  • : construction de petits canots.
  • : après la fonte des glaces, l'expĂ©dition quitte Fort Mandan[7]. Lewis renvoie une partie de ses hommes vers Saint-Louis, sur la grande embarcation. Ils sont chargĂ©s de rapporter 108 spĂ©cimens botaniques, 68 minĂ©raux et des cartes. Le reste de l'expĂ©dition continue de remonter le Missouri, composĂ©e de 32 personnes.
  • : Petit Missouri.
  • : rivière Yellowstone.
  • : deux grizzlis attaquent l'expĂ©dition. L'un est blessĂ© mais rĂ©ussit Ă  s'enfuir. L'autre prend en chasse Meriwether Lewis avant qu'on ne l'abatte. Au dĂ©but du mois de , l'une des pirogues chavire et Sacagewea rĂ©ussit Ă  sauver de justesse le journal de l'expĂ©dition.
  • : Meriwether Lewis aperçoit les montagnes Rocheuses pour la première fois.
  • : l'expĂ©dition doit choisir entre deux cours d'eau : alors les capitaines pensent qu'il faut prendre celui du sud, le reste des hommes prĂ©fèrent celui du nord. Meriwether Lewis dĂ©cida alors de partir avec trois hommes pour reconnaĂ®tre les chutes du Missouri.
  • : grandes chutes du Missouri (Great Falls, Montana) ; le spectacle est grandiose mais la navigation est difficile car la rivière devient peu profonde et les rochers sont nombreux. Le franchissement des chutes une semaine plus tard, fut un des passages les plus difficiles du voyage.
Alfred Jacob Miller Passage Ă  guĂ© de la rivière, indiens Shoshones, entre 1858-1860, aquarelle sur papier, 24,1 Ă— 31,4 cm, Walters Art Museum, Baltimore.
  • : territoire des Shoshones.
  • : rencontre avec le premier Shoshone. Le chef Cameahwait, qui s'avère ĂŞtre le frère de Sacagawea, fournit des chevaux et une mule sans lesquels l'expĂ©dition n'aurait pas pu continuer.
  • : premières neiges.
  • : la faim se fait sentir dans la chaĂ®ne des Bitterroots : Meriwether Lewis est obligĂ© d'abattre un cheval.
  • : les AmĂ©rindiens Nez-PercĂ©s offrent du poisson et des racines aux membres de l’expĂ©dition.
  • : rivière Kooskooskee (Clearwater River).
  • : Snake River.
  • : arrivĂ©e sur le Columbia et rencontre avec les AmĂ©rindiens Wanapums qui consomment du saumon.
  • : l'ocĂ©an Pacifique est en vue, mais la descente se rĂ©vèle difficile.

Le voyage retour

Les explorateurs se mirent en route le pour le voyage retour[7] : l'expédition remonta la Columbia au prix d'efforts importants. Elle fut harcelée par les Chinookans. Un mois après leur départ, les hommes décidèrent d'abandonner l'idée de remonter le fleuve à l'aide de canots et préférèrent aller à cheval. Ils passèrent le mois de chez les Nez-Percés à Camp Choppunish. Incapables de traverser les monts Bitterroot enneigés, ils retournèrent chercher l'aide d'un guide chez les Nez-Percés. Le , l’expédition se scinda en deux groupes : Lewis accompagné de neuf hommes explorèrent la Marias River vers le nord, alors que Clark et les autres se dirigèrent vers le sud en suivant la rivière Yellowstone. Le , Lewis rencontra les indiens Blackfeet. Le , lors d'une partie de chasse, Lewis fut blessé à la cuisse. Les deux groupes se retrouvèrent pour descendre le Missouri. Le , l’expédition retourne au confluent de la Knife River et du Missouri sur l'actuel site historique national de Knife River Indian Villages[7]. Ils arrivèrent le à Saint-Louis où ils furent accueillis par des centaines de personnes.

Carte dressée par l'expédition Lewis et Clark et publiée en 1814.
Route et zone géographique de l’expédition, d’est en ouest de Lewis et Clark.

Bilan

  • L'expĂ©dition a considĂ©rablement fait progresser la connaissance de la gĂ©ographie de l'Ouest nord-amĂ©ricain (Ă©tablissement de cartes comportant les rivières et les montagnes les plus importantes).
  • Quelque 178 plantes et 122 espèces et sous-espèces d'animaux ont Ă©tĂ© observĂ©es et dĂ©crites.
  • Une cinquantaine de tribus amĂ©rindiennes ont Ă©tĂ© rencontrĂ©es et identifiĂ©es.
  • L'expĂ©dition a favorisĂ© le commerce euro-amĂ©ricain de peaux dans l'Ouest, elle a ouvert des relations diplomatiques avec les AmĂ©rindiens et Ă©tabli un prĂ©cĂ©dent pour l'exploration de l'armĂ©e dans l'Ouest.
  • L'expĂ©dition a renforcĂ© la revendication fĂ©dĂ©rale sur le territoire de l'Oregon, elle a attirĂ© l'attention des mĂ©dias sur l'Ouest.
  • Elle a permis le processus de colonisation par des populations essentiellement d’origine europĂ©enne et le gouvernement des États-Unis, au XIXe siècle, de l'immense territoire qui s'Ă©tend en AmĂ©rique du Nord entre le Mississippi et l'ocĂ©an Pacifique, habitĂ© jusqu'alors par les peuples amĂ©rindiens. L’idĂ©e d’une « terre promise » Ă  l’ouest grandit parmi la population de l’Est. Dans les annĂ©es 1840, la croyance en un droit quasi‑divin du peuple amĂ©ricain de s’approprier les terres de l’Ouest, malgrĂ© les AmĂ©rindiens ou les autres nations, prend le nom de « DestinĂ©e manifeste »[9].

Les membres de l'expédition

Pièce commémorative de l'expédition.
Reproduction de Sacagawea, Lewis et Clark. Congress of Arts and Science (1904), université Washington de Saint-Louis.
Représentation de Sacagawea portant sur le dos son fils Jean-Baptiste Charbonneau né pendant l'expédition, statue du sculpteur Leonard Crunelle (1872-1944), Bismarck (Dakota du Nord).
  1. Capitaine Meriwether Lewis (1774-1809), secrétaire privé du président des États-Unis Thomas Jefferson, est chef de l'expédition. Durant l'expédition, il passa la plupart de son temps sur les rives pour étudier les roches, les sols, les animaux et les plantes.
  2. Capitaine William Clark (1770-1838), partage le commandement de l'expédition, bien qu'il fût le second de Lewis. Il restait le plus souvent dans le bateau et réalisa de nombreuses cartes.
  3. York (né vers 1770-1832), était l'esclave de Clark.
  4. Sergent Charles Floyd (1782-1804), quartier-maître, il meurt de maladie rapidement au début du voyage.
  5. Sergent Patrick Gass (1771-1870), premier charpentier, promu sergent après la mort de Floyd.
  6. Sergent John Ordway (vers 1775-vers 1817), était responsable des provisions et du récit du voyage.
  7. Sergent Nathaniel Hale Pryor (1772-1831), chef de la première escouade.
  8. Caporal Richard Warfington (1777-?), a conduit le retour vers Saint-Louis en 1805.
  9. Soldat John Boley (dates inconnues).
  10. Soldat William E. Bratton (1778-1841), servit comme chasseur et forgeron.
  11. Soldat John Collins (mort en 1823), eut des problèmes de discipline (vol de whisky).
  12. Soldat John Colter (né vers 1775-1813), aida à la chasse du gibier.
  13. Soldat Pierre Cruzatte (dates inconnues), Français borgne, habile à la navigation et joueur de violon.
  14. Soldat John Dame (1784-?), tue un pélican.
  15. Soldat Joseph Field (vers 1772-1807), frère de Reubin Field, coureur de jupons et chasseur.
  16. Soldat Reubin Field (vers 1771-1823 ?), frère de Joseph, coureur des bois et chasseur comme lui.
  17. Soldat Robert Frazer (?-1837), tint un journal de l'expédition qui ne fut jamais publié.
  18. Soldat George Gibson (?-1809), joueur de violon et bon chasseur ; il servit également d'interprète.
  19. Soldat Silas Goodrich (dates inconnues), le principal pêcheur de l'expédition.
  20. Soldat Hugh Hall (vers 1772-?), jugé par la cour martiale avec John Collins pour avoir volé du whisky.
  21. Soldat Thomas Proctor Howard (1779-?), également jugé en cour martiale pour avoir montré aux Indiens comment prendre Fort Mandan.
  22. Soldat François Labiche (dates inconnues), trafiquant français de fourrures, il servit comme interprète.
  23. Soldat Hugh McNeal (dates inconnues), fut le premier sur les sources du Missouri.
  24. Soldat John Newman (vers 1785-1838), jugé en cour martiale pour des propos incitant à la mutinerie.
  25. Soldat John Potts (1776-1808 ?), immigrant allemand et meunier.
  26. Soldat Moses B. Reed (dates inconnues), déserteur en et exclu de l'expédition.
  27. Soldat John Robertson (vers 1780-?), ne participa pas longtemps à l'expédition.
  28. Soldat George Shannon (1785-1836).
  29. Soldat John Shields (1769-1809), était forgeron, armurier et charpentier. Il fut jugé par la cour martiale avec John Colter, pour mutinerie.
  30. Soldat John B. Thompson (dates inconnues), semble avoir été topographe.
  31. Soldat Ebenezer Tuttle (1773-?).
  32. Soldat Peter M. Weiser (1781-?).
  33. Soldat William Werner (dates inconnues).
  34. Soldat Isaac White (vers 1774-?).
  35. Soldat Joseph Whitehouse (vers 1775-?), servit de tailleur à plusieurs reprises. Il tint également un journal de l'expédition.
  36. Soldat Alexander Hamilton Willard (1778-1865), Ă©tait forgeron et seconda John Shields.
  37. Soldat Richard Windsor (dates inconnues), chasseur.
  38. Interprète Toussaint Charbonneau (1767-1843), trappeur canadien-français, époux de Sacagawea, prépara aussi les repas.
  39. Interprète Sacagawea (1787-1812), Amérindienne, épouse de Charbonneau. La connaissance de Sacagawea sur les peuples et les milieux traversés assure pour une grande partie le succès de l’expédition. Elle sauve au moins par deux fois l'expédition d'un échec.
  40. Jean-Baptiste Charbonneau (1805-1866), fils de Charbonneau et Sacagawea, né pendant l'expédition.
  41. Interprète George Drouillard (vers 1775-1810), expert dans les signes indiens et meilleur chasseur de l'expédition. Lewis n'entreprend jamais une action importante sans être accompagné de Georges Drouillard qui « mérite la plus haute recommandation », notera-t-il dans son journal au retour de l'expédition.
  • Le chien Seaman, Terre-Neuve de Lewis.
  • Le chien de Clark.

Annexes

En français

  • Jean-Pierre Cartier, Explorateurs et explorations, Paris, Larousse, .
  • Michel Chaloult, Les « Canadiens » de l'expĂ©dition Lewis et Clark, Sillery, Septentrion, 2003 (ISBN 2894483481).
  • Pierre-Jacques Charliat, Le temps des grands voiliers, tome III de Histoire Universelle des Explorations publiĂ©e sous la direction de L.-H. Parias, Paris, Nouvelle Librairie de France, 1957, p. 298-301
  • Annick Foucrier, Meriwether Lewis et William Clark : La traversĂ©e d'un continent 1803-1806, Houdiard Michel, 2005, Collection Biographies amĂ©ricaines (ISBN 2912673496).
  • Hugues GĂ©rard, Royot Daniel, Thomas Jefferson et l'Ouest : L'expĂ©dition de Lewis et Clark, Armand Colin, 2005, Collection CAPES-AgrĂ©gation (ISBN 2200345135).
  • Pierre Lagayette, HĂ©lène Christol, FrĂ©dĂ©ric Dorel, François Duban, Thomas Jefferson et l'Ouest : l'expĂ©dition de Lewis and Clark, Ellipses Marketing, 2005, Collection Capes/agregation anglais (ISBN 2729825320).
  • Éric Leblanc, Capitaines de l'Impossible : l'ExpĂ©dition de Lewis et Clark du Missouri au Pacifique (1803-1806), CreateSpace Independent Publishing Platform, , 96 p. (ISBN 978-1-5173-7704-5).
  • Françoise Perriot, Sur les routes de l'Ouest : Sur les traces de l'expĂ©dition Lewis et Clark, Le PrĂ© aux Clercs, 2004 (ISBN 2842281950).
  • Denis Vaugeois, America 1803-1853 : l'expĂ©dition de Lewis et Clark et la naissance d'une nouvelle puissance, Sillery, Septentrion (Ă©ditions du), , 263 p. (ISBN 978-2-89448-342-8, prĂ©sentation en ligne).
  • Tangi Villerbu, Thomas Jefferson et l'Ouest : L'expĂ©dition Lewis et Clark, Atlande, coll. « Clefs concours », (ISBN 978-2-912232-94-6).

En anglais

  • (en) Stephen Ambrose, Undaunted Courage: The Pioneering First Mission to Explore America's Wild Frontier, Simon & Schuster Ltd, (ISBN 978-1471160783).
  • (en) John Bakeless et Landon Y. Jones, The Journals of Lewis and Clark, Signet, coll. « Reprint », (ISBN 978-0451531889).
  • (en) Robert B. Betts, In Search of York: The Slave Who Went to the Pacific With Lewis and Clark, University Press of Colorado, coll. « Ă©dition rĂ©visĂ©e par Robert B. Betts (2001-02-02) » (ASIN B01K3N19JY).
  • (en) Meriwether Lewis et William Clark, Les Journaux de Lewis et Clark, Kessinger Publishing, (ISBN 978-1169317666).
  • (en) Gary E. Moulton, Atlas of the Lewis & Clark Expedition, University of Nebraska Press, coll. « The Journals of the Lewis & Clark. Expedition, Vol. 1 by Gary E. Moulton », (ASIN B01JXR6DZ6).
  • (en) Gary E. Moulton, The Journals of the Lewis and Clark Expedition-Volume 10, University of Nebraska Press, coll. « The Journal of Patrick Gass, May 14, 1804-September 23, 1806 by Meriwether Lewis », (ASIN B01K16HGCW).
  • (en) Gary E. Moulton, Lewis et Clark Journals : une Ă©popĂ©e amĂ©ricaine de Discovery, Lincoln, University of Nebraska Press, coll. « 2e Ă©dition rĂ©visĂ©e », , 498 p. (ISBN 978-0-8032-8039-7, lire en ligne).
  • (en) James P. Ronda, Lewis et Clark Parmi les Indiens, University of Nebraska Press, coll. « Éd. Bicentenaire », (ISBN 978-0803289901).
  • (en) Thomas Schmidt, National Geographic Guide to the Lewis & Clark Trail, National Geographic, coll. « Revised », (ISBN 978-0792264712).

Article connexe

  • Le Lewis and Clark Trail (Lewis and Clark National Historic Trail), est un sentier national historique de grande randonnĂ©e situĂ© aux États-Unis et crĂ©Ă© le . Une grande partie du chemin empruntĂ© suit la rivière Missouri et le fleuve Columbia. Certaines portions de ce sentier sont intactes. Avec ses 5 950 km de long, il s'agit du second plus grand sentier historique du pays[10].

Liens externes

Notes et références

  1. (en) « Historique de Camp Dubois », sur campdubois.com (consulté le ).
  2. Meriwether Lewis et William Clark, La Piste de l'Ouest : journée de la première traversée du continent nord-américain, vol. I, Libretto, , 400 p. (ISBN 978-2-85940-569-4).
  3. « Interview de l'historien Gerard Gawalt, autour de la lettre de Jefferson à Meriwether Lewis », sur loc.gov (consulté le ).
  4. Cartier 1975, p. 241.
  5. (en) Jill Jackson, « A Timeline of the Lewis et Clark expédition », Lewis et Clark Trail Heritage Foundation (consulté le ).
  6. (en) Lewis and Clark timeline at PBS,] consulté le .
  7. Brochure Knife River Indian Villages édité par le National Park Service, édition de 2004.
  8. (en) « Historique de Camp Dubois », sur campdubois.com (consulté le ).
  9. Vaugeois 2005, p. À préciser.
  10. Site National Park Service, consulté le .
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