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Masclat

Masclat est une commune française, située dans le nord-ouest du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans le causse de Gramat, le plus vaste et le plus sauvage des quatre causses du Quercy.

Masclat
Masclat
Le chĂąteau de Masclat
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Lot
Arrondissement Gourdon
Intercommunalité Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne
Maire
Mandat
Monique Boutinaud
2020-2026
Code postal 46350
Code commune 46186
DĂ©mographie
Population
municipale
360 hab. (2020 en augmentation de 2,56 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 36 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 50â€Č 10″ nord, 1° 23â€Č 33″ est
Altitude 183 m
Min. 112 m
Max. 206 m
Superficie 10,02 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Souillac
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Masclat
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Masclat
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Masclat
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Masclat

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau de Tournefeuille et par un autre cours d'eau. Elle est incluse dans le bassin de la Dordogne.

    Masclat est une commune rurale qui compte 360 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 1 311 habitants en 1836. Ses habitants sont appelĂ©s les Mascladais ou Mascladaises.

    GĂ©ographie

    Masclat est une commune du Lot limitrophe du dĂ©partement de la Dordogne. Petite commune du canton de Souillac, elle s’étire le long de plusieurs routes qui permettent de se rendre en diffĂ©rents lieux : Gourdon, Lamothe-FĂ©nelon, Saint-Julien-de-Lampon, Mareuil, Fajoles. Le village est campĂ© sur une colline dominant au nord-est la vallĂ©e du Tournefeuille et le plateau oĂč s’étend la commune de Nadaillac-de-Rouge.

    Communes limitrophes

    Masclat est limitrophe de quatre communes dont deux situées dans le département de la Dordogne.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[1]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,6 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 8,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 907 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[4] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[5] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Prats de Carlux », sur la commune de Prats-de-Carlux, mise en service en 1984[6] et qui se trouve Ă  10 km Ă  vol d'oiseau[7] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 908,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[8]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et Ă  11 km[9], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10], Ă  12,7 °C pour 1981-2010[11], puis Ă  13,1 °C pour 1991-2020[12].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[13] - [14].

    La commune fait partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en juillet 2012[15] - [16].

    Urbanisme

    Typologie

    Masclat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [17] - [I 1] - [18]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (51,7 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (51,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (49,1 %), forĂȘts (45,1 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (3,2 %), prairies (2,6 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Masclat est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[20]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[21].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Tournefeuille. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[22]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982 et 1999[23] - [20].

    Masclat est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2015-2025. Les propriĂ©taires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mĂštres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situĂ©es Ă  moins de 200 mĂštres de terrains en nature de bois, forĂȘts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brĂ»lage des dĂ©chets issus de l’entretien des parcs et jardins des mĂ©nages et des collectivitĂ©s est interdit. L’écobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă  l’exception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[24].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Masclat.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines), des Ă©boulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements diffĂ©rentiels[25]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[26].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 96,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,7 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 226 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 223 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 99 %, Ă  comparer aux 72 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[26].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999[20].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une infrastructure ferroviaire. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[28].

    Toponymie

    Le toponyme Masclat est basĂ© sur le gallo-romain Masclac. La terminaison -at pourrait ĂȘtre une altĂ©ration de -ac issue du suffixe gaulois -acon (lui-mĂȘme du celtique commun *-āko-), souvent latinisĂ© en -acum dans les textes. Ce toponyme Masclacum ferait rĂ©fĂ©rence au domaine de Masclac. En Quercy, les noms en -at peuvent provenir aussi du nom d'un nouveau propriĂ©taire venu du nord du territoire occitan et installĂ© aprĂšs la guerre de Cent Ans ou la Peste noire[29].

    Histoire

    L’origine de Masclat pourrait remonter, selon certaines indications, Ă  l’époque mĂ©rovingienne.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[30]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1795 1800 François Chausse
    1801 1814 GĂ©raud
    1815 03.1821 Bertrand Grangié
    04.1821 02.1832 Armand Linol
    03.1832 08.1837 Bertrand Grangié
    09.1837 03.1848 Étienne Jbroc
    04.1848 03.1855 François Julie
    04.1855 1852 François Lalande
    12.1858 05.1884 François Planchou
    06.1884 05.1892 François Pezet
    06.1892 11.1919 Calixte Pebeyre
    12.1919 03.1925 Pierre Escalmel
    04.1925 05.1926 Calixte Pebeyre
    05.1926 04.1929 Pierre Escalmel
    05.1929 09.1933 Jean Boyer
    10.1933 04.1943 Édouard Guy
    05.1943 10.1944 Élie Veril
    10.1944 05.1945 Fernand Arenes
    05.1945 04.1964 Élie Veril
    05.1964 03.1965 Georges Cros Arteil
    04.1965 04.1971 Charles Bardou
    mars 1971 mars 2001 LĂ©once Lafon PCF
    mars 2001 mars 2008 Serge Combroux
    mars 2008
    (réélue en mai 2020)
    En cours Monique Boutinaud LREM ConseillÚre départementale (2015-2021)

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[32].

    En 2020, la commune comptait 360 habitants[Note 5], en augmentation de 2,56 % par rapport Ă  2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6146439151 1841 2651 311682690644
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    708672651640666636627640625
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    586551552485477446428400341
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    373326296282287292319351357
    2020 - - - - - - - -
    360--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee Ă  partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 159 mĂ©nages fiscaux[Note 6], regroupant 337 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 18 580 â‚Ź[I 4] (20 740 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]9,1 %11,2 %14,2 %
    DĂ©partement[I 7]7,3 %8,9 %9,6 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  199 personnes, parmi lesquelles on compte 77,2 % d'actifs (63 % ayant un emploi et 14,2 % de chĂŽmeurs) et 22,8 % d'inactifs[Note 7] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 57 emplois en 2018, contre 77 en 2013 et 50 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 130, soit un indicateur de concentration d'emploi de 43,7 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 52,4 %[I 10].

    Sur ces 130 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 32 travaillent dans la commune, soit 24 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 90,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Activités hors agriculture

    27 Ă©tablissements[Note 8] sont implantĂ©s Ă  Masclat au [I 13]. Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 29,6 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (8 sur les 27 entreprises implantĂ©es Ă  Masclat), contre 29,9 % au niveau dĂ©partemental[I 14].

    Agriculture

    La commune est dans la « Bourianne », une petite région agricole occupant une partiede l'ouest du territoire du département du Lot[35]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations32231811
    SAU[Note 10] (ha)395456400505

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 32 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] Ă  23 en 2000 puis Ă  18 en 2010[37] et enfin Ă  11 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 66 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 60 % de ses exploitations[38] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune est restĂ©e relativement stable, passant de 395 ha en 1988 Ă  505 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 12 Ă  46 ha[37].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Au cƓur du village : le chĂąteau de Masclat, ancien repaire sous la seigneurie des Cardaillac puis des ThĂ©mines au XIVe siĂšcle, occupĂ© par les Anglais de 1355 Ă  1362, il fut reconstruit au siĂšcle suivant. L’édifice est Ă  l’état de « vieille masure » en 1856. La rĂ©fection des toitures permettra sa sauvegarde.

    De nombreux seigneurs ou co-seigneurs se succĂ©dĂšrent au grĂ© des alliances et transactions. Nous trouverons notamment diverses familles : les DE MASSAUT, les D’AURIOLE, les DE BLANCHEFORT, les DE MAREUIL, les DE FONTANGES. Les DE VERVAIX resteront seigneurs de Masclat du XVe au XVIIe siĂšcle. Viendront ensuite les familles de LANDONS – SAUVAT puis LANTRONS de ST HUBERT et enfin Ă  la veille de la RĂ©volution : les CORNEILHAN. Le chĂąteau sera vendu aux enchĂšres en 1859 et adjugĂ© Ă  M. Planchou, propriĂ©taire et maire de Masclat. Revendu depuis peu, il a longtemps appartenu Ă  la famille PEBEYRE originaire de Masclat. Bel Ă©difice, construit autour d’une haute tour carrĂ©e, le corps de logis principal est flanquĂ© de deux tours rondes (fin XVe siĂšcle) tronquĂ©es mais encore Ă©quipĂ©es de canonniĂšres, la troisiĂšme tour ronde, Ă  l’arriĂšre du bĂątiment, loge l’escalier Ă  vis. À gauche, dans la cour, l’ancien « grenier du chĂąteau » servit d’auberge de 1919 Ă  1960. À proximitĂ©, dans l’encadrement du portail, trĂŽne l’écu Ă  trois bandes des Salignac FĂ©nelon.

    • L'Ă©glise Saint-Hilaire
      AccolĂ©e Ă  la muraille du chĂąteau : l’église Saint-Hilaire. On y pĂ©nĂštre par un porche de la fin du XIIe siĂšcle abritant le portail. Le plan de l’édifice est assez curieux : en forme de croix latine Ă  l’origine, l’adjonction d’une chapelle latĂ©rale de chaque cĂŽtĂ© de la nef, soudĂ©e au bras du transept, a modifiĂ© son plan primitif. Le clocher de type barlong, percĂ© de huit ouvertures campanaires en plein-cintre est assis sur la partie centrale du transept. Dans le chƓur, on aperçoit une trĂšs belle fenĂȘtre romane Ă  ouverture trĂšs Ă©brasĂ©e, en partie murĂ©e vers le bas et un petit placard Ă  burettes de type gothique Ă  arc trilobĂ© en plein-cintre d’environ 80 cm de hauteur. On peut Ă©galement remarquer les traces d’une litre noire. L'Ă©difice est rĂ©fĂ©rencĂ© dans la base MĂ©rimĂ©e et Ă  l'Inventaire gĂ©nĂ©ral de la rĂ©gion Occitanie[39].
    • Autres curiositĂ©s :

    À la sortie du village, au nord, une croix dite « de la guerre de Cent Ans » jouxte une trĂšs ancienne maison : « la maison des Anglais ». On peut y voir, sur la cheminĂ©e, une inscription en cette langue. Elle daterait de l’occupation anglaise durant la guerre de Cent Ans. À proximitĂ©, dans un mur de grange, une sculpture de buste humain Ă  orifice traversant est connue comme « l’étranglement du seigneur ». La tradition orale veut que le forgeron du lieu gĂȘnait le seigneur par son activitĂ© matinale. Ce dernier aurait projetĂ© de la faire disparaĂźtre. Le forgeron en Ă©tant rĂ©chappĂ© s’était fait sculpter son buste dans la pierre. La main gauche portĂ©e sur son cou indique que le seigneur le menaçait de mort. L’architecture rurale est largement reprĂ©sentĂ©e sur un territoire trĂšs morcelĂ©. Outre certaines bĂątisses intĂ©ressantes, il faut noter l’existence de plusieurs croix de pierre ainsi que de trois lavoirs publics, couverts ou non, avec puits ou sources captĂ©es, sans voĂ»te.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    6. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    8. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    10. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[36].
    • Cartes
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    Notes

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        Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.