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Lissac-sur-Couze

Lissac-sur-Couze (Lissac en occitan) est une commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine.

Lissac-sur-Couze
Lissac-sur-Couze
Le château et l'église Saint-Pierre.
Blason de Lissac-sur-Couze
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Corrèze
Arrondissement Brive-la-Gaillarde
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Bassin de Brive
Maire
Mandat
Noël Crouzel
2020-2026
Code postal 19600
Code commune 19117
Démographie
Gentilé Lissacois, Lissacoises[1]
Population
municipale
682 hab. (2020 en diminution de 10,73 % par rapport à 2014)
Densité 54 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 06′ 17″ nord, 1° 27′ 43″ est
Altitude Min. 110 m
Max. 353 m
Superficie 12,62 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Brive-la-Gaillarde
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Pantaléon-de-Larche
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Lissac-sur-Couze
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Lissac-sur-Couze
Liens
Site web http://www.lissacsurcouze.fr/

    Géographie

    La Couze en limite de la commune au lieu-dit la Forge.

    Commune située dans l'aire urbaine de Brive-la-Gaillarde. Comme son nom l'indique, la commune est arrosée par la Couze, un affluent de la Vézère. En bordure sud de la commune, elle est retenue artificiellement au lac du Causse.

    Localisation

    Carte de Lissac-sur-Couze et des communes avoisinantes.

    Lissac-sur-Couze est limitrophe de cinq autres communes, dont Saint-Pantaléon-de-Larche au nord sur 500 mètres.

    À l'est, le territoire communal est distant de moins de 600 mètres de celui de Noailles.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 12,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 999 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, mise en service en 1987[8] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9] - [Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 12,7 °C pour la période 1971-2000[10], à 12,7 °C pour 1981-2010[11], puis à 13,0 °C pour 1991-2020[12].

    Urbanisme

    Typologie

    Lissac-sur-Couze est une commune rurale[Note 5] - [13]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[14] - [15].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brive-la-Gaillarde, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16] - [17].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (56,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53 %), prairies (20,6 %), zones agricoles hétérogènes (16,9 %), zones urbanisées (5 %), eaux continentales[Note 7] (4,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Lissac-sur-Couze est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].

    Risques naturels

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lissac-sur-Couze.

    La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[21]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 77,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 469 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 307 sont en en aléa moyen ou fort, soit 65 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2001. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[19].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Lissac-sur-Couze est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[24].

    Histoire

    Héraldique

    Blason de Lissac-sur-Couze Blason
    D'argent aux trois pals de gueules alésés en pointe mouvant d'une divise du même soutenant un chef d'azur chargé de trois étoiles d'or.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Le blason appartient aux descendants de la famille de Laporte de Lissac

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1793 Jean Goursat
    1793 1795 François Lajugie
    1795 1798 Jean Reilhac
    1798 1799 Martial Chauzut
    1799 1808 Jean Reilhac
    1808 1822 Louis Ernault des Brusly
    1822 1826 Jean-Baptiste Ségéral
    1826 1854 Nicolas Godin de Lépinay
    1854 1870 Louis Laporte de Lissac
    1870 1871 Jean-Baptiste Guary
    1871 1873 Gaston Godin de Lépinay
    1873 1876 Pierre Gervais
    1876 1884 Gaston Godin de Lépinay
    1884 1891 Pierre Deviers
    1891 1892 Jean Goursat
    1892 1912 Louis de Liniers
    1912 1919 Jean de Chauveron
    1919 1921 Louis de Liniers
    1921 1945 Alphonse Laville
    1945 1977 Léon Pestourie
    1977 1982 Léon Rhodde
    1982 2006 Maurice Gramond
    mars 2006 mars 2008 Jean-Baptiste Nauche
    mars 2008 (réélu en mars 2014) En cours Noël Crouzel Professeur

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].

    En 2020, la commune comptait 682 habitants[Note 8], en diminution de 10,73 % par rapport à 2014 (Corrèze : −0,89 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    624770731676787803781769735
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    691662671684708673646663614
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    599526516414408433447432417
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    403439401402475527664702754
    2018 2020 - - - - - - -
    712682-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Monuments historiques

    Autres sites

    • La base nautique et de loisirs du lac du Causse est implantée sur la commune.
    • Émetteur de radio FM et de télévision du Grandmont.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    1. « Services publics Lissac-sur-Couze », sur habitants.fr (consulté le ).
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station météofrance Brive - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Lissac-sur-Couze et Brive-la-Gaillarde », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    19. « Les risques près de chez moi - commune de Lissac-sur-Couze », sur Géorisques (consulté le )
    20. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    21. « Dossier départemental des risques majeurs de la Corrèze », sur www.correze.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    22. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    23. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Lissac-sur-Couze », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    24. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le )
    25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    29. « Grotte du moulin de Laguenay », notice no PA00132884, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 25 avril 2012.
    30. « Château de Lissac », notice no PA19000002, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 25 avril 2012.
    31. « Château de Mauriolles », notice no PA19000016, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 25 avril 2012.
    32. « Église Saint-Pierre », notice no PA00099792, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 25 avril 2012.
    33. Jean Pierre Delarge: Dictionnaire des arts Plastiques modernes et contemporains.

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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