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Le Vintrou

Le Vintrou est une commune française située dans le sud-est du département du Tarn en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Montagne Noire, un massif montagneux constituant le rebord méridional du Massif central.

Le Vintrou
Le Vintrou
Blason de Le Vintrou
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Tarn
Arrondissement Castres
Intercommunalité Communauté de communes Thoré Montagne Noire
Maire
Mandat
GĂ©rard Cauquil
2020-2026
Code postal 81240
Code commune 81321
DĂ©mographie
Population
municipale
91 hab. (2020 en augmentation de 13,75 % par rapport Ă  2014)
Densité hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 31â€Č 32″ nord, 2° 27â€Č 47″ est
Altitude 575 m
Min. 396 m
Max. 742 m
Superficie 11,38 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Castres
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mazamet-2 Vallée du Thoré
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Le Vintrou
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Le Vintrou
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Le Vintrou
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Le Vintrou
Liens
Site web Le Site officiel

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par l'Arn, le ruisseau de Rieugrand, le ruisseau du Bouyssou et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel rĂ©gional du Haut-Languedoc, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de quatre zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Le Vintrou est une commune rurale qui compte 91 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 695 habitants en 1931. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Castres. Ses habitants sont appelĂ©s les Vintrounais ou Vintrounaises.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Commune située dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc sur l'Arn et le lac des Saints-Peyres

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Lasfaillades, Pont-de-Larn, Le Rialet et Saint-Amans-Valtoret.

    Au sud-ouest, la commune de Bout-du-Pont-de-Larn n'est qu'Ă  150 mĂštres du territoire communal[1].

    Hydrographie

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainĂ©e par l'Arn, le ruisseau de Rieugrand, le ruisseau du Bouyssou, le ruisseau de Fonteminal, le ruisseau de la mouliĂšre et par divers petits cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 17 km de longueur totale[3] - [Carte 1].

    L'Arn, d'une longueur totale de 55,7 km, prend sa source dans la commune de Fraisse-sur-Agout et s'Ă©coule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le ThorĂ© Ă  Bout-du-Pont-de-Larn, aprĂšs avoir traversĂ© 9 communes[4].

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier duVintrou.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[5]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer[6].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[5].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 3,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 272 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,6 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Rouairoux », sur la commune de Rouairoux, mise en service en 1992[10] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[11] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 561,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[12]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, dans le dĂ©partement de l'Aude, mise en service en 1948 et Ă  36 km[13], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[14], Ă  14,1 °C pour 1981-2010[15], puis Ă  14,5 °C pour 1991-2020[16].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[17] - [18].

    La commune fait partie du parc naturel rĂ©gional du Haut-Languedoc, crĂ©Ă© en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'Ă©tend sur 118 communes et deux dĂ©partements[19]. ImplantĂ© de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre OcĂ©an Atlantique et mer MĂ©diterranĂ©e, ce territoire est un vĂ©ritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les Ă©tendues cĂ©rĂ©aliĂšres du Lauragais[20] -

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensĂ©es sur la commune[21] :

    • les « gorges du Banquet » (396 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[22] ;
    • les « sagnes du Bouyssou et sagne Crozes » (30 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[23] ;
    • les « sagnes du Rieu Grand » (54 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[24] ;

    et une ZNIEFF de type 2[Note 5] - [21] : les « sagnes du plateau d'AnglĂšs et bassin versant de l'Arn » (9 725 ha), couvrant 10 communes dont deux dans l'HĂ©rault et huit dans le Tarn[25].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 au Vintrou.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Le Vintrou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [26] - [I 1] - [27].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Castres, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 55 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (83,7 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (88,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (77,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (9,5 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (5,8 %), prairies (3,5 %), eaux continentales[Note 8] (3,4 %)[28].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune du Vintrou est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[29]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[30].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Arn. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[31]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982 et 1999[32] - [29].

    Le Vintrou est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt du fait de la prĂ©sence sur son territoire . En 2022, il n'existe pas de Plan de PrĂ©vention des Risques incendie de forĂȘt (PPRif). Le dĂ©broussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 9] - [33].

    La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains[34]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[35].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[36].

    La commune est en outre situĂ©e en aval d'un barrage de classe A[Note 10]. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[38].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune du Vintrou est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[39].

    Histoire

    La commune du Vintrou, situĂ©e dans le Parc naturel rĂ©gional du Haut-Languedoc a une superficie de 1 138 hectares et une population de 85 habitants au dernier recensement. L'altitude moyenne est de 575 mĂštres. La riviĂšre l'Arn a permis la construction du barrage des Saints-Peyres en 1930 en vue de la production d'Ă©lectricitĂ©.

    Actuellement, cette retenue reprĂ©sente Ă  la fois un potentiel d'Ă©nergie important et un lieu de villĂ©giature (tourisme, pĂȘche, promenade).

    Il y a soixante-dix ans, il n'y avait en Montagne Noire que deux lacs historiques (barrage des Cammazes et Saint-FerrĂ©ol, alimentĂ©s par le Sor et le Lampy) pour l'alimentation du canal du Midi. En 1930, l'oubli de la nature Ă©tait rĂ©parĂ© aux environs immĂ©diats de Mazamet avec le lac des MontagnĂšs, encadrĂ© du pic de Montaud et la chaĂźne de Nore. C'est Ă  15 kilomĂštres que le lac des Saints-Peyres s'Ă©tend sur plus de 200 hectares.

    Cette bourgade a abrité deux cents personnes depuis ses origines qui remontent, peu avant l'an mille, jusqu'au milieu du XXe siÚcle. Une explosion démographique cependant, qui a fait doubler le nombre des habitants entre 1930 et 1935 : c'était lors de l'épopée de la construction du barrage des Saints-Peyres.

    Longtemps, la commune a Ă©tĂ© situĂ©e dans l'Ă©vĂȘchĂ© de Castres Ă  la limite avec celui de Saint-Pons. En effet, une voie antique traversait l'Arn Ă  la limite ouest et elle permettait aux gens du Sud Aveyron de se rendre dans le pays bas audois pour y faire des affaires.

    Cet axe rejoignait la via Domitia. Une situation géographique qui a favorisé l'installation d'un seigneur : « Il avait implanté un pont fortifié pour prélever de l'argent aux voyageurs. Jusqu'en 1800, on se rendait à dos de mulet au Vintrou!» raconte Jean Benoit, le responsable du centre de recherche sur le patrimoine et la mémoire.

    Un diacre cathare en 1300

    Comme toute la rĂ©gion, l'endroit a Ă©tĂ© marquĂ© par les luttes religieuses. En 1300, on y recense un diacre cathare, Arnaud Bosc. Vers 1740, il y a eu des rĂ©unions du dĂ©sert, en particulier au « Trou du Grand » et pendant la RĂ©forme. Autour de 1790, des prĂȘtres rĂ©fractaires y ont trouvĂ© refuge.

    Pendant longtemps, les paysans ont cultivé les terres du Vintrou faisant usage de vieux outils et l'élevage dominait. De 1850 à 1950, les industriels mazamétains s'intéressent au territoire communal. Ces lainiers, comme Gaston Cormouls Houles, passionné d'agriculture, achÚtent des domaines fermiers qu'ils développent dans les parties les plus accessibles. BientÎt, ils investissent dans les plantations. C'est une évolution générale qui transforme le paysage en zone boisée.

    Le barrage construit, la centrale hydroélectrique est mise en service. Douze familles compléteront ainsi la population. Des agents de l'EDF qui resteront le plus longtemps possible et qui alimenteront en effectif l'école communale. Ses portes sont désormais fermées ! L'association des Amis du Vintrou y abrite une exposition « Outils et savoir-faire de nos anciens ».

    De nos jours l'ancien presbytÚre de l'église a été rénové en gßte communal, classé gßte de France[40].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    avant 1981 ? Jean Benoit DVG
    mars 2001 mars 2014 RĂ©my Fortanier
    mars 2014 En cours GĂ©rard Cauquil
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[42]. En 2020, la commune comptait 91 habitants[Note 11], en augmentation de 13,75 % par rapport Ă  2014 (Tarn : +1,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    406312363403417444456463461
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    382399381380339334295291267
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    241237222139116695144124113
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    13410662858570818380
    2017 2020 - - - - - - -
    8591-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee Ă  partir de 2006[44].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 4]9,3 %5,6 %5,5 %
    DĂ©partement[I 5]8,2 %9,9 %10 %
    France entiĂšre[I 6]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  57 personnes, parmi lesquelles on compte 70,9 % d'actifs (65,5 % ayant un emploi et 5,5 % de chĂŽmeurs) et 29,1 % d'inactifs[Note 12] - [I 4]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement, alors qu'en 2008 la situation Ă©tait inverse.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Castres, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 3] - [I 7]. Elle compte emplois en 2018, contre 6 en 2013 et 4 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 38, soit un indicateur de concentration d'emploi de 16,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58 %[I 8].

    Sur ces 38 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 6 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 97,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues et 2,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied[I 10].

    Activités

    Un seul Ă©tablissement[Note 13] relevant d’une activitĂ© hors champ de l’agriculture est implantĂ© au Le Vintrou au [I 11]. Aucune exploitation agricole ayant son siĂšge dans la commune n'est recensĂ©e lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (neuf en 1988)[47] - [Carte 4].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    HĂ©raldique

    Le Vintrou

    Son blasonnement est : De gueules Ă  la bordure d'argent.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[7].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Le principe d’un dĂ©broussaillement efficace consiste Ă  couper et Ă©liminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sĂšches 50 mĂštres autour des habitations et 2 mĂštres de part et d’autre des voies, Ă©laguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situĂ©s dans la zone Ă  dĂ©broussailler pour Ă©viter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, Ă©liminer les arbustes sous les grands arbres pour Ă©viter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se dĂ©barrasser des vĂ©gĂ©taux coupĂ©s par compostage, par Ă©vacuation en dĂ©charge autorisĂ©e ou par incinĂ©ration en respectant la rĂ©glementation sur le brĂ»lage et entretenir rĂ©guliĂšrement la zone dĂ©broussaillĂ©e, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans Ă  proximitĂ© de l’habitation
    10. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[37].
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    13. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[46]
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique du Vintrou » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Carte IGN sous GĂ©oportail
    2. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
    3. « Fiche communale du Vintrou », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    4. Sandre, « l'Arn »
    5. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
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