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Lantosque

Lantosque (Lantosca en occitan) est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Lantosque
Lantosque
Vue du village en arrivant par les gorges de la VĂ©subie.
Blason de Lantosque
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
DĂ©partement Alpes-Maritimes
Arrondissement Nice
Intercommunalité Métropole Nice Côte d'Azur
Maire
Mandat
Jean Thaon
2020-2026
Code postal 06450
Code commune 06074
DĂ©mographie
Gentilé Lantosquois
Population
municipale
1 206 hab. (2020 en diminution de 8,36 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 27 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 58′ 28″ nord, 7° 18′ 47″ est
Altitude 512 m
Min. 335 m
Max. 2 000 m
Superficie 44,76 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Nice
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Tourrette-Levens
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Lantosque
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Lantosque
Liens
Site web mairiedelantosque.fr

    Ses habitants sont appelés les Lantosquois.

    Jusqu'en 1860, le nom officiel Ă©tait en italien: Lantosca.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Lantosque est située dans la partie centrale de la vallée de la Vésubie. La Vésubie est une des cinq vallées principales des Alpes-Maritimes, creusées par l'érosion de la fonte des glaciers alpins pendant plusieurs centaines de milliers d'années.

    L'altitude varie d'environ 300 mètres (plaine du Suquet) Ă  1 900 mètres (granges de la Brasque).

    GĂ©ologie et relief

    Le village a été édifié au bord de la rivière sur un agglomérat de sédiments amassés contre un verrou glaciaire, dont l'instabilité chronique a provoqué des mouvements de terrains, causant des dégâts à nombre d'habitations.

    La commune comporte plusieurs hameaux comme Pélasque, Loda, Camari, Saint-Colomban, ainsi que des quartiers sur les hauteurs : les Clapières, la Vilette, les Tabalons, les Brucs, les Quinsons, le Seuil, le Terron, Saint-Georges, Campaouri, la Serisière entre autres.

    Le quartier de Saint-Georges a historiquement été considéré comme une partie de Pélasque et comme une limite avec Lantosque, mais cela tend à disparaître avec l'installation massive de nouveaux habitants.

    Catastrophes naturelles - Sismicité

    Le 2 octobre 2020, de nombreux villages des diverses vallées des Alpes-Maritimes (Breil-sur-Roya, Fontan, Roquebillière, St-Martin-Vésubie, Tende...) sont fortement impactés par un "épisode méditerranéen" de grande ampleur[1]. Certains hameaux sont restés inaccessibles jusqu'à plus d'une semaine après la catastrophe et l'électricité n'a été rétablie que vers le 20 octobre. L'Arrêté du 7 octobre 2020 portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle a identifié 55 communes, dont Lantosque, au titre des "Inondations et coulées de boue du 2 au 3 octobre 2020"[2].

    Commune située dans une zone de sismicité moyenne[3].

    Hydrographie et les eaux souterraines

    Cours d'eau sur la commune ou Ă  son aval[4] :

    • rivière la VĂ©subie,
    • riou de la bollène, riou de lantosque,
    • vallon de saint-colomban,
    • ruisseaux des lonas, de barra rossa.

    Lantosque dispose de deux stations d'Ă©puration :

    Climat

    Climat classé Csb dans la classification de Köppen et Geiger[7].

    Voies routières

    Commune accessible par la route nationale 202 puis la départementale 2565 par Levens[8].

    Transports en commun

    • Transport en Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur
    • Commune desservie par le rĂ©seau Lignes d'Azur[9].

    Communes limitrophes

    Toponymie

    La légende attribue la fondation de Lantosque à un guerrier étrusque, ou plutôt osque. À une époque qu’on ne peut préciser, celui-ci aurait envahi le pays à la tête d’une bande d’aventuriers. Il s’y serait installé malgré la résistance des peuplades ligures qui l’habitaient. Après les avoir vaincues sur le plateau du « Camp d’Aule » il aurait planté sa lance sur le lieu du combat en signe de prise de possession et il y aurait bâti un village qui, en mémoire de ce fait, prit le nom de « Lancia d’osca », puis de « Lan d’osca » et de « Lantosca ».

    Il s'agit d'une légende. Plus sérieusement et selon les auteurs, Lantosque viendrait de « Lan », racine celtique signifiant : endroit consacré au village à laquelle s'ajoute le suffixe ligure « usca » que l'on trouve ailleurs en ascu, oscq, ascq. Ou bien il s'agirait d'une racine d'origine ligure « Osc » ou « Asc » indiquant une hauteur.

    Cette cité se serait dressée au-dessous d’un petit lac où le torrent du « Riol » prenait sa source. À la suite d’un tremblement de terre le lit du lac s’entrouvrit, produisant d’énormes éboulements. La bourgade osque primitive fut détruite et ses habitants s’installèrent sur un rocher de la rive droite. Lantosque était au Moyen Âge, le village le plus important de la vallée et la capitale de la Vésubie, qui portait alors son nom. Il était un fief de la famille des Tournefort, Pierre de Tournefort en a été investi le . Le fief tombé en déshérence est racheté comme beaucoup d’autres par Jean Ribotti le , qui le revend à Lazare Riccardi d’Oneglia le , vente confirmée par le Roi le suivant qui lui octroie le titre de comte de Lantosque.

    Histoire

    Lantosque compte actuellement 1 231 habitants. En 1848, la commune en avait 2 573. Quatre hameaux : Saint-Colomban, Loda, Camari et PĂ©lasque, groupent avec le bourg la population lantosquoise. Saint-Colomban (Ă  rapprocher de Sanctus Colombanus) est crĂ©Ă© au dĂ©but du VIIe siècle. Après les invasions sarrasines (IXe – Xe siècles) le pouvoir des comtes de Provence s'Ă©tablit sur la vallĂ©e, et le château de Loda est dĂ©truit par RomĂ©e de Villeneuve. Au IXe siècle, Charlemagne donne le fief Ă  l’abbaye de Saint-Pons.

    Lantosque voit naître au début du XIIIe siècle deux confréries de pénitents[10] qui dureront jusqu'au XXe siècle. La plus importante fut celle des pénitents noirs dont le siège était la chapelle actuellement en face de la mairie, mais les pénitents blancs « archicon fraternita didisciplinanti del presenze luogo di lantusca » seront très agissants. Lantosque s'administre en vraie république, son autonomie a été concédée par les comtes de Provence. Chaque année, les hommes élisent le Baylo, chef de la commune assisté des Sindici et des Consiglieri, des Arbitri, Abbati, etc.

    Les notabilités de la commune forment le conseil mineur qui désigne les hommes de troupe demandés par les ducs de Savoie en cas de besoin et les députés chargés de s'entretenir avec les fonctionnaires sardes. Le commerce du sel par Levens, Utelle, Lantosque et le col de Fenestre vers le Piémont est florissant et Lantosque profite du passage des caravanes de mulets.

    En 1271, la seigneurie est inféodée aux Tournefort qui relèvent le château. À partir du XIVe siècle, la communauté s’est étendue sur toute la crête, en dehors des limites du castrum médiéval. En 1388, le val de Lantosque est une des vigueries du comté de Nice qui devient savoyarde. En 1518, c’est André de Tournefort qui est investi du fief ; ses descendants vont le conserver jusqu’en 1699, date de son rachat par Jean Ribotti. En 1701, ce dernier le revend à Lazare Riccardi d’Oneille (actuelle Imperia). Peu après, Victor Amédée II de Savoie confère à ce feudataire le titre de comte. En 1542, pendant la guerre que se livrèrent le duc de Savoie, Charles III et le roi de France, François Ier, le village fut incendié par le seigneur d’Ascros. Il subit de nombreux tremblements de terre aux XVe, XVIe et XVIIe siècles.

    Le , un « horrible tremblement de terre »[11] bouleverse les villages de Roquebillière et de Lantosque. Le , un tremblement de terre détruit totalement Loda et quelques maisons à Lantosque. Le , un tremblement de terre détruit le village et l'église. Emmanuel Philibert fera remise des impôts à la population durement éprouvée.

    En 1621, les pénitents blancs créent un hôpital afin de recueillir les nombreux pauvres du village et les passants démunis. En 1630, épidémie de peste. En 1668, consécration de l'église Saint-Sulpice. En 1698, création, vraisemblablement par les pénitents blancs d'un " monte granatico " qui va fonctionner à Saint-Colomban. C'est une sorte de mont-de-piété du grain. Son but est de prêter aux paysans qui n'en ont plus, du blé, du seigle, de l'orge, avec lors de la restitution, la prise d'un petit intérêt en poids de grain. À noter que les vins de Lantosque sont très appréciés par toute la vallée.

    En 1705, le village est pillé par la soldatesque de Louis XIV avec une nouvelle occupation en 1707 jusqu'en 1713. Pendant la guerre de Succession d'Autriche où la France et l'Espagne sont opposées à l'Autriche et la Savoie, les troupes franco-espagnoles occupent en 1744 et 1747 le comté, Lantosque n'échappe pas à cette occupation. En 1792–1793 sous la Révolution en sous l'Empire, les troupes françaises seront à nouveau à Lantosque où la lutte contre les Barbets sera chaude.

    Passage du tramway sur le Pont du Martinet, Conçu par le bureau d'études d'Armand Considère et Henry Lossier, en 1908

    Le général Garnier note qu'il existe à l'époque, deux voies de communication, de Lantosque à Nice, l'une par la vallée de l'Infernet-Lucéram-l'Escarène-Drap, l'autre par le Figaret, le pont de Saint-Jean, Duranus, Levens, Aspremont. Il faut à cheval onze heures par la première et douze par la seconde pour relier Nice à Lantosque. On va également à Saorge, toujours à cheval en cinq heures par le col de Raus, en deux heures à Moulinet et en trois heures au col de Fenestre.

    Dès 1860, date de l'annexion du comté de Nice à la France, le quartier du Rivet connaît une grande activité. Là se trouvaient le relais des diligences avec les écuries, les entrepôts de fourrage, de paille et les hôtels « de la poste » et « Raibaut-Andréani ». La gendarmerie siégeait également au Rivet. Son déclin date de la construction de la ligne de tramways qui desservit la Vésubie de 1909 à 1928. La première véritable route passant par Levens et Duranus atteint Lantosque en 1863[12]. En 1894 sera ouverte la route entre Saint-Jean-La-Rivière et Plan-Du-Var. De 1920 à 1940, la présence de la troupe dans la commune, avec la construction de casernes militaires sera la cause d'une relative prospérité du village. Ces casernes furent aussi utilisées comme Quartier Général en pour le 74e BAF(Bataillon Alpin de Forteresse). À ce jour, elles ne sont plus utilisées par l’armée française.

    Actuellement le village connaît un regain de populations venues du littoral.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Maires de Lantosque depuis 1860
    Période Identité Étiquette Qualité
    1860 1861 Dominique Torrin
    1861 1863 Benjamin Roubaudi
    1863 1865 Philippe Otho
    1865 1892 Joseph Passeron
    1892 1898 Louis Borriglione
    1898 1904 Joseph Passeron
    1904 1919 Louis Cristini
    1919 1925 Camille Thaon
    1925 1929 Antoine Cristini
    1929 1944 Dr Charles Passeron
    1944 1945 Thomas Otho (Comité de Libération)
    1945 1953 François Barberis
    1953 1977 Robert Martel
    1977 1983 Michel Cardix
    1983 En cours Jean Thaon UMP-LR Retraité
    Maire de Lantosque
    et ancien vice-président
    du conseil général des Alpes-Maritimes

    Budget et fiscalité 2019

    Mairie

    En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[13] :

    • total des produits de fonctionnement : 1 086 000 â‚¬, soit 821 â‚¬ par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 899 000 â‚¬, soit 679 â‚¬ par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 939 000 â‚¬, soit 710 â‚¬ par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 906 000 â‚¬, soit 685 â‚¬ par habitant ;
    • endettement : 2 335 000 â‚¬, soit 1 765 â‚¬ par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 9,49 % ;
    • taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s bâties : 7,56 % ;
    • taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s non bâties : 30,26 % ;
    • taxe additionnelle Ă  la taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clĂ©s Revenus et pauvretĂ© des mĂ©nages en 2017 : mĂ©diane en 2017 du revenu disponible, par unitĂ© de consommation : 18 710 â‚¬[14].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].

    En 2020, la commune comptait 1 206 habitants[Note 1], en diminution de 8,36 % par rapport Ă  2014 (Alpes-Maritimes : +1,3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
    1 6751 4581 6151 9982 2452 3802 5732 4172 232
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    2 1302 1451 9031 8901 9741 9621 9942 0082 021
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    1 7171 7201 6862 1401 3701 2061 1461 057884
    1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015 2020 -
    7729721 0191 2071 2241 3431 3141 206-
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee Ă  partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Établissements d'enseignements[19] :

    • Écoles maternelle et primaire[20],
    • Collège Ă  Roquebillière,
    • LycĂ©e Ă  Valdeblore.

    Santé

    Professionnels et établissements de santé[21] :

    • MĂ©decins Ă  Lantosque, Roquebillière, Saint-Martin-VĂ©subie,
    • Pharmacies Ă  Lantosque, Roquebillière, Saint-Martin-VĂ©subie,
    • HĂ´pitaux Ă  Roquebillière.

    Cultes

    Intercommunalité

    Commune membre de la MĂ©tropole Nice CĂ´te d'Azur.

    Urbanisme

    L'urbanisme de la commune relevait du Règlement national d'urbanisme[23], et est maintenant couvert par le PLUm de l'intercommunalité Métropole Nice Côte d'Azur[24].

    Typologie

    Lantosque est une commune rurale[Note 2] - [25]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[26] - [27].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[28] - [29].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (89,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (23,7 %), zones agricoles hétérogènes (6,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5,1 %), cultures permanentes (2,8 %), mines, décharges et chantiers (0,6 %), prairies (0,2 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[31].

    Économie

    Agriculture

    • Lantosque est rĂ©putĂ©e pour ses châtaignes et chaque annĂ©e une fĂŞte leur est consacrĂ©e.
    • Le village a conservĂ© une politique traditionnelle d'Ă©levage de bovins et d'ovins sur les hauteurs du village, ainsi que les traditionnelles transhumances estivales. Les Ă©leveurs produisent du fromage de montagne. On y produit encore du plâtre en petites quantitĂ©s.

    Tourisme

    • Camping.
    • restaurants, hĂ´tels, bars,

    Commerces et services

    • Banque-Postale, service postal, Gendarmerie Nationale, pompiers, services Ă  la personne, boucheries, Ă©picerie, fleuriste, coiffure, plomberie...

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Retour de la Procession de Notre Dame de la Balma.
    Loggias datant du XVIIIe siècle
    Grande passerelle de la via ferrata perchée à une centaine de mètres de haut.

    Tout d'abord, l'architecture sacrée est très présente dans le village et ses environs. Ainsi on y trouve une dizaine de chapelles et une majestueuse église, l'église Saint-Pons[32], trônant au sommet du village[33]. Cette église de 1668, mélange de plusieurs styles (portail de style classique, porte sculptée, plan cruciforme unique dans la vallée de la Vésubie) présente une architecture spécifique (façade relativement basse, large et trapue…) qui a été conçue pour résister aux secousses des tremblements de terre. Elle présente des traces d'un bâtiment plus ancien. À l'intérieur, on peut admirer des représentations du XVIIe siècle (Saint Antoine de Padoue recevant l’enfant et la Glorification du Saint Sacrement), un tableau représentant la Vierge de Miséricorde, un autel du Rosaire datant du XVIIIe siècle, sa frise de tableautin qui retrace les quinze mystères de la vie du Christ, l'autel Saint-Pons (patron de Lantosque) et celui de saint Sulpice dont les reliques données à Lantosque par le Pape lui-même sont le signe de l'influence et du pouvoir des élites locales de l'époque.

    D'autres monuments montrent l'omniprésence de l'Église à Lantosque et ses environs au XVIIe siècle, tels que :

    De plus le village regorge de références historiques et culturelles. Ainsi en témoignent les loggias du XVIIIe siècle la fontaine de la place de la mairie (1886), le monument aux morts (devant l'église Saint-Pons) qui évoque les massacres de la Première Guerre mondiale, le fort de Gordolon (vestige de la Ligne Maginot faisant partie des lignes de défenses passant par les communes de Lantosque et Roquebillière), ou encore le sanctuaire de Notre-Dame-de-la-Balma en aval du village (seul exemple de grotte sanctuaire de la Vésubie qui accueillait tous les ans une procession des pénitents blancs suivie par toute la population).

    Plus récent, le pont du Martinet dont le nom vient d'un ancien moulin situé en rive droite, où, tisserand, forgerons, serruriers exerçaient des activités artisanales utilisant l'énergie hydraulique. Ce pont permit le passage du train en premier lieu, puis celui du tramway jusqu'en 1926. Il fut reconstruit en 1932 et 1999.

    D'autres ponts tel que le pont muletier, enjambant le Riou et ses gorges, Ă©taient le lieu de passage du trafic nord-sud.

    En remontant le Riou on peut apercevoir un ancien moulin Ă  eau qui servait Ă  moudre le grain. Actuellement la salle polyvalente accueille de nombreuses manifestations et activitĂ©s culturelles (cinĂ©ma, chorale, expositions…) ou sportives (danse, gymnastique, judo, step, yoga…). Elle est Ă©quipĂ©e d’un matĂ©riel très moderne, et peut recevoir plus de 500 personnes pour des confĂ©rences ou des congrès.

    Dans un tous autre registre la laune de l'éléphant ou la Via ferrata des Canyons de Lantosque[59] sont des lieux de rendez vous appréciés des touristes comme des habitants.

    Monument aux morts

    Le monument aux morts[60] - [61] - [62] : Liste les morts des deux guerres mondiales et des guerres d’Indochine et d’Algérie.

    La Lantosquoise

    Monument aux morts de Lantosque.

    Dominant la VĂ©subie
    À cheval sur son rocher,
    C’est Lantosque la jolie
    Qui dresse son fier clocher

    Refrain :
    Aimons bien ce vieux village,
    Doux pays de nos amours,
    Répétons à tous les âges :
    Lantosquois, Lantosquois toujours.

    À ses pieds le torrent gronde,
    Et serpente entre les prés,
    Dans ce joli coin du monde
    Lantosquois, nous sommes nés.

    Voici notre vieille Ă©glise
    Témoin de notre passé,
    Vieilles rues et maisons grises
    Du Pivol, de Saint André

    Au berceau de notre enfance
    Qui a vu nos premiers jeux,
    Nous gardons tous, l’espérance
    De finir des jours heureux.

    Au déclin de notre vie,
    Attendons le dernier jour
    Dans la petite patrie
    Qui nous donné le jour.

    Refrain :
    O Lantousca, bel villagé
    A tu pènsa cada giou,
    E cantan, plèns dé couragé :
    Lantousquiès, Lantousquiès, tougiou.

    HĂ©raldique

    Blason de Lantosque Blason
    De sinople au pont alésé d’une arche d’argent, maçonné de sable, soutenant un oiseau éployé d’or surmonté d’une rose aussi d’argent boutonnée aussi d’or[63].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Personnalités liées à la commune

    • AimĂ© Barelli (1917-1995), trompettiste de jazz, y est nĂ©.
    • Jean-Charles Passeroni, nĂ© le aux Condamines. Il est ordonnĂ© prĂŞtre Ă  Nice par Mgr Cantono. Sa vie allait se dĂ©rouler Ă  Milan oĂą habitait son oncle et oĂą il a fait ses Ă©tudes. Il y retourne après son ordination et dĂ©couvre la poĂ©sie. Ses Ă©crits lui ont valu d’être admis Ă  l’AcadĂ©mie des Trasformati qui regroupait l’élite des jeunes milanais. Rousseau publia sur lui un article Ă©logieux. Titulaire de pensions importantes de l’impĂ©ratrice Marie-ThĂ©rèse, il les utilisa Ă  des fins charitables. Il meurt Ă  Milan en 1803.
    • Jean de Tournefort, abbĂ© de Saint-Pons en 1362, de LĂ©rins en 1365, Ă©vĂŞque de Nice en 1382.
    • Famille Thaon de Revel.

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

    Références

    1. Alex : Épisode méditerranéen en Provence en octobre 2020
    2. Communes reconnues en Ă©tat de catastrophe naturelle - Alpes-Maritimes et CĂ´tes-d'Armor
    3. Didacticiel de la règlementation parasismique
    4. L'eau dans la commune
    5. Description de la station LANTOSQUE Le Suquet
    6. Description de la station LANTOSQUE Le Fourcat
    7. Table climatique
    8. Carte situation
    9. Réseau régional de transport
    10. Association Montagne et Patrimoine
    11. SĂ©isme Lantosque
    12. Route du Tram de la VĂ©subie
    13. Les comptes de la commune
    14. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    19. Établissements d'enseignements
    20. École maternelle et élémentaire
    21. Professionnels et établissements de santé
    22. Paroisse de la VĂ©subie
    23. Règlement national d'urbanisme de Lantosque
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    30. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    31. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    32. Association Montagne et Patrimoine : Église Saint-Pons
    33. Église Saint Pons (Saint Sulpice), sur montnice.fr/cartographie/
    34. Le hameau de Loda et l’église Saint-Arnoux, XVIIIe siècle
    35. Loda
    36. Le hameau de Saint-Colomban
    37. L’église de Saint-Colomban, 1844
    38. Association Montagne et Patrimoine : La vallée et l'église Saint Colomban
    39. Saint Colomban
    40. L’église paroissiale Notre-Dame des Anges, Pélasque
    41. Autour de PĂ©lasque
    42. Église Notre Dame des Anges Pélasque
    43. Couvent Saint Pancrace
    44. Le couvent de Saint-Pancrace et la croix de la passion
    45. Chapelle de la Miséricorde, dite des Pénitents noirs
    46. Chapelle Notre Dame de Lourdes
    47. Chapelle Sainte Claire
    48. Chapelle Sainte Croix
    49. Chapelle Sainte-Croix, dite des PĂ©nitents blancs et rue centrale, maison Ă  encorbellement
    50. Chapelle de la Balma
    51. de la Balma, sur archeo-alpi-maritimi.com/
    52. Chapelle Saint André Clua
    53. Chapelle Sainte Croix Condamines
    54. Chapelle Notre-Dame des Victoires, 1932
    55. Chapelle Notre Dame des Victoires Granges de la Brasque
    56. Chapelle Saint Georges Pelasque
    57. Chapelle Saint Roch
    58. L’oratoire ou « pilon » de Saint-Antoine
    59. Via ferrata "les Canyons de Lantosque" - Récits de passionnés (Impressions, conseils, topo et photos)
    60. Monument aux morts : Conflits commémorés : 1914-1918 - 1939-1945 - Indochine (1946-1954) - AFN-Algérie (1954-1962)
    61. Le monument aux morts, 1924
    62. Monument aux morts
    63. Dominique Cureau, « Nice Côte d'Azur. 1 : Lantosque », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

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