Accueil🇫🇷Chercher

Lafitte (Tarn-et-Garonne)

Lafitte est une commune française située dans l'ouest du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Lomagne, une ancienne circonscription de la province de Gascogne ayant titre de vicomté, surnommée « Toscane française ».

Lafitte
Lafitte (Tarn-et-Garonne)
Commune de Lafitte.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn-et-Garonne
Arrondissement Castelsarrasin
Intercommunalité Communauté de communes Terres des Confluences
Maire
Mandat
Jean Fégné
2020-2026
Code postal 82100
Code commune 82086
Démographie
Population
municipale
225 hab. (2020 en diminution de 4,26 % par rapport à 2014)
Densité 47 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 58′ 20″ nord, 1° 07′ 13″ est
Altitude 87 m
Min. 76 m
Max. 159 m
Superficie 4,74 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Beaumont-de-Lomagne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Lafitte
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Lafitte
Géolocalisation sur la carte : Tarn-et-Garonne
Voir sur la carte topographique de Tarn-et-Garonne
Lafitte
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Voir sur la carte administrative d'Occitanie
Lafitte
Liens
Site web lafitte82.fr

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Gimone et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Lafitte est une commune rurale qui compte 225 habitants en 2020, après avoir connu un pic de population de 582 habitants en 1806. Ses habitants sont appelés les Lafittois ou Lafittoises.

    Géographie

    Localisation

    Commune située sur la départementale 14 entre Castelsarrasin et Beaumont-de-Lomagne, sur la Gimone.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Cordes-Tolosannes, Garganvillar et Labourgade.

    Communes limitrophes de Lafitte[1]
    Garganvillar
    Lafitte Cordes-Tolosannes
    Labourgade

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Lafitte.

    La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par la Gimone, le ruisseau de Cadours, le ruisseau de Catuzats, le ruisseau de la Branette, le ruisseau de Lafont, le ruisseau gaillard et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de km de longueur totale[3] - [Carte 1].

    La Gimone, d'une longueur totale de 136 km, prend sa source dans la commune de Saint-Loup-en-Comminges et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Castelferrus, après avoir traversé 54 communes[4].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de température : 13,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 731 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Castelsarrasin », sur la commune de Castelsarrasin, mise en service en 1990[11] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[12] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 691 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à 20 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour 1981-2010[15] à 14 °C pour 1991-2020[16].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 5] est recensée sur la commune[17] : le « cours de la Gimone et de la Marcaoue » (3 085 ha), couvrant 60 communes dont cinq dans la Haute-Garonne, 37 dans le Gers, une dans les Hautes-Pyrénées et 17 dans le Tarn-et-Garonne[18].

    Urbanisme

    Typologie

    Lafitte est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [19] - [I 1] - [20]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,5 %), zones agricoles hétérogènes (29,6 %), forêts (23,9 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Lafitte est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Gimone. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[24]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993 et 1999[25] - [22].

    Lafitte est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 7] - [26].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lafitte.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[27].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 105 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 105 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[22].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[30].

    La commune est en outre située en aval du barrage de la Gimone, un ouvrage de classe A[Note 8] situé dans les départements de Haute-Garonne et du Gers sur la rivière Gimone et disposant d'une retenue de 25 millions de mètres cubes[32]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[33].

    Toponymie

    Le nom de la commune évoque une de ces pierres « fichée en terre », ou pierres levées, monuments de l’époque préhistorique, dont la signification religieuse est peu connue. Y eut-il en ce lieu un menhir christianisé par la suite, pour donner naissance à un oratoire dédié à saint Jean le Baptiste[34] ?

    Histoire

    Église.

    La paroisse est mentionnée dès la fin du XIIe siècle sous le nom de Saint-Jean de Montanhac, et elle fut comme ses voisines attribuée au XIIIe siècle par l’évêque de Toulouse au monastère de Belleperche ; l’abbé garda jusqu’à la Révolution le droit de patronage et partagea les dîmes avec le curé qui recevait une pension congrue. Elle fut parfois unie à celle de Cordes-Tolosannes, notamment au XVIe siècle. Supprimée par le concordat de 1801 et rattachée alors à Labourgade, elle fut rétablie par un décret impérial en 1812 après une pétition des habitants. Sa population n'a cessé de décroître, comme ailleurs en milieu rural, depuis le milieu du siècle dernier ; il y a eu cependant un curé résidant jusqu’en 1967 : l'abbé Lalliès fut alors nommé à Vazerac.

    L’église s’élevait autrefois dans le cimetière, à peu près à égale distance des divers hameaux de la commune. Ruinée aux guerres de religion et pauvrement rebâtie en terre battue au XVIIe siècle, elle était en 1856 dans un tel état de délabrement que le conseil municipal décida à l'unanimité de la reconstruire. Le choix de l’emplacement se porta sur le hameau de Laffitte, plus important que les autres et possédant déjà l’école ; mais les rivalités des différentes sections empêchèrent, malgré l’urgence, la réalisation du projet.

    En 1867, les habitants du quartier choisi firent seuls par souscription les frais d’une église neuve, où la messe fut célébrée pour la première fois en , le dimanche de l’Épiphanie. Ce fut pendant plusieurs années la cause d’une grande agitation dans la paroisse, dont une fraction notable se refusa longtemps à reconnaître leur nouvelle église et à fréquenter les offices. Finalement, la vieille église de Montanhac, frappée d’abord d’un interdit, puis ayant perdu son titre paroissial, fut démolie par ordre préfectoral en 1882, et celle de Laffitte acceptée en 1885 comme propriété communale. En 1899, lorsque les divisions s’apaisèrent, fut construit le clocher. Cette église, comme l’ancienne, a pour vocable la Décollation-de-Saint-Jean-Baptiste. Elle est de style néogothique, le clocher carré s’amortit par une flèche en charpente couverte d’ardoises. D’un ancien retable en bois doré, du XVIIIe siècle, il ne reste que deux statues de grandeur naturelle : sainte Hélène (mère de Constantin) et saint François de Sales.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1852 1865 Antoine Tache
    1865 1880 Arnaud Boe
    1880 1884 Jean Dambrin
    1884 1888 François Domerc
    1888 1900 François Laparre
    1900 1904 Antoine Marrou
    1904 1936 Étienne Baudonnet
    1936 1944 J.Marie Salesses
    1944 1945 René Toumazet
    1945 1971 Pierre Dupuy
    1971 2001 André Montagnac
    2001 2008 Didier Saucez
    2008 2014 Pascal Granie Assureur
    2014 En cours Jean Fégné Professeur

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[36].

    En 2020, la commune comptait 225 habitants[Note 9], en diminution de 4,26 % par rapport à 2014 (Tarn-et-Garonne : +3,86 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    564380582577525556557557499
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    526475500451446424420427411
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    412402384313302286290266263
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    244249231245202200226232231
    2020 - - - - - - - -
    225--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 99 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 230 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 900 â‚¬[I 4] (20 140 â‚¬ dans le département[I 5]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 6]10,9 %9,5 %14,2 %
    Département[I 7]8,4 %10,2 %10,3 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 130 personnes, parmi lesquelles on compte 73,1 % d'actifs (59 % ayant un emploi et 14,2 % de chômeurs) et 26,9 % d'inactifs[Note 11] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 19 emplois en 2018, contre 34 en 2013 et 17 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 77, soit un indicateur de concentration d'emploi de 24,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49 %[I 10].

    Sur ces 77 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 13 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 83,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,1 % les transports en commun, 2,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Activités hors agriculture

    11 établissements[Note 12] sont implantés à Lafitte au [I 13]. Le secteur des autres activités de services est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,3 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 11 entreprises implantées à Lafitte), contre 9,3 % au niveau départemental[I 14].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations251476
    SAU[Note 13] (ha)554496268171

    La commune est dans les « Vallées et Terrasses », une petite région agricole occupant le centre et une bande d'est en ouest du département de Tarn-et-Garonne[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5]. Six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (25 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 171 ha[41] - [Carte 6] - [Carte 7].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Les Estraquès.

    Lieu-dit les Estraquès.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
    8. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[31].
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[40].
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Lafitte » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Lafitte » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Lafitte » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Lafitte » (consulté le ).
    11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Lafitte » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
    3. « Fiche communale de Lafitte », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    4. Sandre, « la Gimone »
    5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    6. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    7. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    8. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    9. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    10. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    11. « Station Météo-France Castelsarrasin - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    12. « Orthodromie entre Lafitte et Castelsarrasin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station Météo-France Castelsarrasin - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    14. « Orthodromie entre Lafitte et Montauban », sur fr.distance.to (consulté le ).
    15. « Station météorologique de Montauban - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Montauban - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Liste des ZNIEFF de la commune de Lafitte », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    18. « ZNIEFF le « cours de la Gimone et de la Marcaoue » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    19. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. « Les risques près de chez moi - commune de Lafitte », sur Géorisques (consulté le )
    23. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    24. DREAL Occitanie, « CIZI », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    25. « Les risques majeurs en Tarn-et-Garonne », sur www.tarn-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    26. « Les risques majeurs en Tarn-et-Garonne », sur www.tarn-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
    27. « Les risques majeurs en Tarn-et-Garonne », sur www.tarn-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    28. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    29. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Lafitte », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    30. « Les risques majeurs en Tarn-et-Garonne », sur www.tarn-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
    31. Article R214-112 du code de l’environnement
    32. « Barrage de la Gimone », sur www.barrages-cfbr.eu (consulté le )
    33. « Les risques majeurs en Tarn-et-Garonne », sur www.tarn-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
    34. Pierre Gayne, Dictionnaire des paroisses, 1978.
    35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    37. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    39. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    40. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
    41. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Lafitte - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.