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L'Affaire du siĂšcle (campagne associative)

L'Affaire du siĂšcle est une campagne de justice climatique en France initiĂ©e par quatre associations (Fondation pour la nature et l'homme, Greenpeace France, Notre affaire Ă  tous et Oxfam France) le visant Ă  poursuivre en justice l'État pour inaction en matiĂšre de lutte contre le rĂ©chauffement climatique.

Logo de « L'affaire du siÚcle »

La pétition associée devient la plus signée en France en moins d'une semaine, collectant deux millions de signatures en un mois.

Les rĂ©ponses du gouvernement Ă©tant jugĂ©es insuffisantes, un recours contre l'État est dĂ©posĂ© auprĂšs du tribunal administratif de Paris le .

Le , dans une dĂ©cision que les associations considĂšrent comme « une victoire historique pour le climat », le tribunal administratif reconnaĂźt la faute de l'État, et ordonne un complĂ©ment d'information avant de se prononcer sur l'injonction Ă  agir. En octobre de la mĂȘme annĂ©e, le tribunal ordonne au Premier ministre de prendre d'ici au « toutes les mesures utiles » pour rĂ©parer le prĂ©judice.

Précédents

En 2013, aux Pays-Bas, la Fondation Urgenda a intentĂ© au nom de 886 citoyens un procĂšs contre le gouvernement des Pays-Bas « pour ne pas avoir pris des mesures suffisantes pour rĂ©duire les Ă©missions de gaz Ă  effet de serre qui sont Ă  l'origine de changements climatiques dangereux ». En 2015, le tribunal de district de La Haye a statuĂ© que le gouvernement des Pays-Bas devait faire davantage pour rĂ©duire les Ă©missions de gaz Ă  effet de serre afin de protĂ©ger ses citoyens des changements climatiques. Cette dĂ©cision a Ă©tĂ© dĂ©crite comme un « jugement Ă©tablissant un prĂ©cĂ©dent » et comme « le premier procĂšs en responsabilitĂ© climatique » au monde. Le , la cour d'appel de La Haye confirme le jugement de 2015 en consĂ©quence de quoi, en septembre 2020, la Chambre des reprĂ©sentants nĂ©erlandaise adopte une motion de la CDA, du VVD, du PVV et du SGP, demandant au gouvernement d’étudier comment les Pays-Bas peuvent encourager les entreprises Ă  investir Ă  nouveau dans l’énergie nuclĂ©aire[1] - [2].

Au Pakistan, en 2015, un conseil climatique est mis en place, pour contraindre le gouvernement Ă  agir[3].

En 2015 Ă©galement, une plainte de 21 enfants donne lieu Ă  une affaire surnommĂ©e « la jeunesse contre les États-Unis » visant le gouvernement amĂ©ricain pour inaction face au rĂ©chauffement climatique. Le procĂšs devait dĂ©buter le , mais le , la Cour suprĂȘme amĂ©ricaine gĂšle la procĂ©dure[4].

Le , la Cour suprĂȘme de Colombie ordonne au gouvernement de mettre fin Ă  la dĂ©forestation de la forĂȘt amazonienne[5].

En , un rapport du Programme des Nations unies pour l'environnement recensait neuf cents procĂšs climatiques[6].

Principe d'action

Le principe juridique consiste tout d’abord en une demande prĂ©alable indemnitaire sous la forme d'une lettre prĂ©cisant les griefs et Ă©mise par les quatre associations d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral[7].

Puis un recours devant le tribunal administratif de Paris demandant Ă  ce que l’État soit contraint au respect de ses engagements en termes de diminution des Ă©missions de gaz Ă  effet de serre françaises, aprĂšs que soit reconnue l'existence d'un prĂ©judice Ă©cologique[8].

Pour l'avocat de Greenpeace France, le recours « n’est pas une « plainte contre le gouvernement » ». Il explique que le tribunal administratif ici saisi est « la juridiction administrative chargĂ©e de juger au quotidien les activitĂ©s de l’administration française, donc de l’État ». En effet selon lui, celui-ci « est tenu par une obligation gĂ©nĂ©rale de lutte contre le changement climatique qui suppose, notamment, de prendre des mesures destinĂ©es Ă  protĂ©ger les milieux naturels et, plus largement, de limiter, et si possible, Ă©liminer, les dangers liĂ©s au changement climatique ». Le recours demande donc que l’État soit contraint Ă  prendre des mesures qui permettent de rĂ©duire les Ă©missions de gaz Ă  effets de serre (GES) Ă  un « niveau compatible avec l’objectif de contenir l’élĂ©vation de la tempĂ©rature moyenne de la planĂšte sous le seuil de 1,5 °C par rapport aux niveaux prĂ©industriels » et, plus largement, toutes les dispositions nĂ©cessaires pour remplir les objectifs concernant les GES, les Ă©nergies renouvelables, l’adaptation au changement climatique, et les mesures indispensables pour « assurer la protection de la vie et de la santĂ© des citoyens » face aux risques connus liĂ©s au changement climatique[9].

Chronologie

PĂ©tition

Le , quatre associations (la Fondation pour la nature et l'homme, Greenpeace France, Notre affaire Ă  tous et Oxfam France) adressent un courrier d'une quarantaine de pages au prĂ©sident de la RĂ©publique Emmanuel Macron, au premier ministre Édouard Philippe ainsi qu'Ă  une dizaine de membres de son gouvernement en vue d'enclencher un recours devant le tribunal administratif de Paris visant Ă  faire sanctionner l’État pour « carence fautive »[10] - [11] - [12] - [13].

Le , le ministre de la transition écologique François de Rugy invite les quatre organisations à participer au grand débat national annoncé par Emmanuel Macron en réaction au mouvement des Gilets jaunes[14] - [15].

Le , aprĂšs le succĂšs de la pĂ©tition de soutien, devenue la pĂ©tition la plus signĂ©e en France en moins d'une semaine, François de Rugy dĂ©clare « J'ai Ă©tĂ© agrĂ©ablement surpris. Je suis heureux que les citoyens s’expriment pour lutter contre le dĂ©rĂšglement climatique [
] Mais ce n’est pas Ă  des juges de forcer le gouvernement Ă  prendre une loi »[8] - [16]. Il dĂ©clare Ă©galement que la pĂ©tition peut-ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme « une rĂ©plique au mouvement des Gilets jaunes qui parlent parfois de l’écologie comme un problĂšme »[17].

Le , François de Rugy appelle les signataires de la pétition de soutien à l'Affaire du siÚcle à dialoguer avec lui dans un communiqué sur Facebook[18] ; il recevra les cent premiers à répondre à son invitation[19].

Cinq jours aprĂšs son communiquĂ©, le , François de Rugy reçoit, avec le Premier ministre Édouard Philippe, les quatre associations Ă  l’origine du recours et leur indiquent qu'il leur sera adressĂ©e une rĂ©ponse Ă©crite d'ici au [20]. La rĂ©ponse de François de Rugy arrive le , celui-ci publiant Ă©galement une lettre de dix pages intitulĂ©e L’Action en faveur du climat de l’État français dans laquelle il dĂ©taille les actions effectuĂ©es par la France dans le cadre de la prĂ©servation de l'environnement et de la lutte contre le rĂ©chauffement climatique[21]. Cependant, insatisfaites des rĂ©ponses gouvernementales, les quatre associations confirment le , qu'elles dĂ©poseront un recours contre l'État le [22] - [23].

Le , François de Rugy reçoit les cent premiers citoyens ayant rĂ©pondu Ă  son invitation Facebook du (cinq-mille avaient rĂ©pondu) et leur demande d'exprimer leurs opinions, analyses, et propositions[24]. La rĂ©union, d'une durĂ©e de 3 heures, est diffusĂ©e pendant 2 h 40 en direct sur le compte Facebook du MinistĂšre de la transition Ă©cologique[25].

Le , une rĂ©union sur la Transition Ă©cologique est organisĂ©e Ă  GrĂ©oux-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence) dans le cadre du Grand dĂ©bat national, d'une durĂ©e de prĂšs de 5 heures. Le prĂ©sident Emmanuel Macron rĂ©pond aux questions de citoyens et apporte des explications sur les actions du gouvernement[26] - [27] - [28].

Recours

Le , les quatre associations dĂ©posent un recours devant le tribunal administratif de Paris, demandant Ă  ce que l’État soit contraint au respect de l'Accord de Paris sur le climat en termes de diminution des Ă©missions de gaz Ă  effet de serre, et que soit reconnue la notion de prĂ©judice Ă©cologique[29] - [30].

En dĂ©cembre 2019, les ONGs lancent un appel Ă  tĂ©moins pour construire la carte de France des changements climatiques. De plus, ces Ă©lĂ©ments envoyĂ©s par les citoyens pourront ĂȘtre versĂ©s au dossier juridique[31].

Le , le ministĂšre de la transition Ă©cologique a remis son mĂ©moire en dĂ©fense au nom de l’État et a demandĂ© le rejet de la requĂȘte des quatre associations l'accusant d’inaction. Un mĂ©moire en rĂ©plique est alors produit par les associations requĂ©rantes (Notre affaire Ă  tous, Fondation pour la nature et l’homme, Greenpeace France et Oxfam France) avant la clĂŽture de l’instruction, prononcĂ©e le 4 septembre 2020[32].

Le , dans le dossier - parallĂšle - de la pollution de l'air, l’État est condamnĂ© Ă  une astreinte de 10 millions d’euros par semestre pour son inaction, « une dĂ©cision historique en la matiĂšre » selon le journal Le Monde[33].

DĂ©cisions

Manifestation en attente du jugement, le 14 janvier 2021 Ă  Paris.

Le , l'audience du recours se tient au tribunal administratif de Paris[34]. La rapporteuse publique reconnaĂźt la « carence de l'État », qui n'a pas respectĂ© le budget carbone, en particulier entre 2015 et 2018. Elle recommande d'accorder un euro symbolique pour prĂ©judice moral Ă  trois des associations, excluant Notre affaire Ă  tous, qu'elle considĂšre comme crĂ©Ă©e trop rĂ©cemment[35].

Le , le tribunal administratif rend une premiĂšre dĂ©cision dans laquelle il reconnait que l'État n'a pas respectĂ© ses engagements sur la rĂ©duction des gaz Ă  effet de serre et a donc commis une « faute » :

« À hauteur des engagements qu'il avait pris et qu'il n'a pas respectĂ©s dans le cadre du premier budget carbone, l'État doit ĂȘtre regardĂ© comme responsable [...] d'une partie du prĂ©judice Ă©cologique constatĂ© »[36]

Le tribunal alloue un euro symbolique pour prĂ©judice moral aux quatre associations concernĂ©es. Le tribunal n'accorde pas l'euro symbolique demandĂ© au titre du « prĂ©judice Ă©cologique », considĂ©rant que les associations concernĂ©es n'ont pas dĂ©montrĂ© que celui-ci ne pouvait ĂȘtre rĂ©parĂ© en nature, mais considĂšre qu'elles sont fondĂ©es Ă  demander cette rĂ©paration en nature. Les juges ordonnent Ă©galement un supplĂ©ment d'instruction de deux mois avant de se prononcer sur l'injonction Ă  agir demandĂ©e, ouvrant la voie Ă  d'Ă©ventuelles mesures contraignantes pour le gouvernement dans un deuxiĂšme jugement. Les associations saluent une « victoire historique »[37] - [38].

Le , le tribunal administratif rend une deuxiĂšme dĂ©cision dans laquelle il ordonne au gouvernement de prendre « toutes les mesures utiles » pour « rĂ©parer le prĂ©judice Ă©cologique » au plus tard le . Il considĂšre que la diminution d'Ă©missions de gaz Ă  effet de serre observĂ©e en 2020, bien que due principalement Ă  la pandĂ©mie de Covid-19 et non Ă  une action de l'État, doit ĂȘtre prise en compte pour l'Ă©valuation du prĂ©judice, qui se fait Ă  la date de la dĂ©cision. Le tribunal chiffre ainsi le prĂ©judice restant Ă  rĂ©parer Ă  quinze millions de tonnes Ă©quivalent CO2, sur les soixante-deux demandĂ©es par les associations[39] - [40].

Réactions citoyennes, médiatiques et politiques

PĂ©tition

La dĂ©marche est Ă©galement soutenue par une pĂ©tition de soutien, lancĂ©e le , qui rassemble plus de 100 000 signatures au bout de cinq heures[41]. Moins de 48 heures plus tard, la pĂ©tition dĂ©passe le million de signatures[42]. D'une ampleur sans prĂ©cĂ©dent en France, la pĂ©tition atteint 2,1 millions le [43].

La pétition est hébergée par Greenpeace France[44], qui contrÎle la base de données des signataires en vérifiant la validité des adresses de courriel et supprimant les doublons[45]. Selon le site Contrepoints, ces chiffres seraient à prendre avec précaution puisque Greenpeace est juge et partie[46]. Néanmoins cette suspicion n'est partagée ni par le gouvernement visé par l'attaque[47], ni par les médias nationaux[48] qui reprennent les chiffres de la pétition.

Le nombre historique de signatures a Ă©tĂ© en partie permis grĂące au numĂ©rique. Il tĂ©moigne de la transformation et la massification du dĂ©bat public qui « s’appuie dĂ©sormais sur le nouvel espace public ouvert par Internet et les rĂ©seaux sociaux »[49].

En désaccord

  • Pour Marc Fontecave, professeur au CollĂšge de France et membre du conseil scientifique d’EDF, la pĂ©tition est « dĂ©placĂ©e », la France Ă©tant un leader mondial en matiĂšre de limitation des gaz Ă  effet de serre[50].

En accord

  • Jean-Paul Markus, juriste, estime que « le juge administratif influence la loi de maniĂšre indirecte. S’il y a une injonction de sa part, l’État devra se mettre en conformitĂ©[8]. »
  • Marie Toussaint, prĂ©sidente de l'ONG Notre affaire Ă  Tous, demande Ă  l'État de faire plus dans l'Ă©mission Bourdin Direct sur la radio RMC : « Ce qu'on demande Ă  l'État c'est d'agir pour le climat, c'est possible. On voit que dans de trĂšs nombreux domaines, l'État pourrait faire plus, l'État pourrait faire mieux. On a l'impression qu'il parle beaucoup et qu'il n'agit pas. Quand on voit les objectifs dans la loi dans un certain nombre de secteurs, l'État est en retard alors qu'on sait qu'il a les leviers pour le faire »[51].
  • Pour Lucile Schmid, vice-prĂ©sidente du think tank La Fabrique Ă©cologique, le succĂšs de la pĂ©tition « L’Affaire du siĂšcle » montre que la sociĂ©tĂ© française a pris la mesure de l’enjeu[52].
  • Pour Carole-Anne SĂ©nit, politologue, le succĂšs de la pĂ©tition visant Ă  sanctionner l’État français pour inaction climatique confĂšre au pouvoir judiciaire un rĂŽle primordial dans la dĂ©fense de l’environnement[53].

Autres actions

Le débat du siÚcle

En , dans le contexte de l'Ă©lection prĂ©sidentielle, L'Affaire du siĂšcle organise le DĂ©bat du siĂšcle dans le but de permettre aux candidats Ă  la prĂ©sidentielle de prĂ©senter leurs rĂ©ponses Ă  la dĂ©cision judiciaire pour inaction climatique[54]. L'Ă©mission est diffusĂ©e sur la plateforme Twitch, sur la chaine de Jean Massiet et coanimĂ©e par celui-ci et Paloma Moritz[55]. Il ne s'agit pas d'un dĂ©bat entre candidats, mais de « grands oraux », sur les propositions des candidats concernant le climat[56]. Les participants Ă  l'Ă©mission du sont Yannick Jadot, ValĂ©rie PĂ©cresse, Fabien Roussel, Philippe Poutou et Anne Hidalgo[55]. Jean-Luc MĂ©lenchon, qui n'Ă©tait pas disponible, a Ă©tĂ© invitĂ© Ă  un « rattrapage » le [57]. Emmanuel Macron n’a pas d'abord pas rĂ©pondu Ă  l’invitation, avant de dĂ©cliner. Les candidats climatosceptiques ou n'ayant pas formulĂ© de proposition concernant le climat n'ont pas Ă©tĂ© invitĂ©s[56].

Notes et références

  1. Patricia Jolly, « Les Pays-Bas sommĂ©s par la justice d’intensifier leur lutte contre le changement climatique », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  2. (en) « Les Pays-Bas songent à construire 10 nouveaux réacteurs nucléaires: 'Objectif 2025 pour le premier coup de pelle' », sur Business AM, (consulté le )
  3. « AprÚs les Pays-Bas, la justice pakistanaise vole au secours du climat », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  4. https://reporterre.net, « Aux États-Unis, la Cour suprĂȘme entrave le procĂšs des jeunes pour le climat », sur reporterre.net, https:reporterre.net (consultĂ© le ).
  5. AgnĂšs SinaĂŻ, « La Cour suprĂȘme de Colombie dĂ©clare l'Amazonie sujet de droit », sur Actu-Environnement.com, (ISSN 2107-6677, consultĂ© le ).
  6. « Jean-Baptiste Fressoz : « La “justice” climatique n’est pas un vain mot » », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consultĂ© le ).
  7. « Climat : des ONG attaquent l’État en justice pour inaction », sur nouvelobs, (consultĂ© le )
  8. Simon Auffret, « PĂ©tition pour le climat : quelles pourraient ĂȘtre les consĂ©quences pour l’Etat ? », sur lemonde.fr, (consultĂ© le )
  9. Patricia Jolly, « Climat : les associations de l’« affaire du siĂšcle » dĂ©posent un recours administratif contre l’Etat », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consultĂ© le ).
  10. « L'État poursuivi par des ONG pour inaction climatique », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  11. Christophe Gueugneau et Jade Lindgaard, « Un recours contre l’Etat pour inaction climatique », sur Mediapart (consultĂ© le )
  12. « Justice. L’État poursuivi pour inertie face au rĂ©chauffement », sur L'HumanitĂ©, (consultĂ© le )
  13. « L'État attaquĂ© en justice pour inaction climatique », sur Reporterre, le quotidien de l'Ă©cologie (consultĂ© le )
  14. « Note aux rédactions : François de Rugy mobilise les parties prenantes de la transition écologique dans le cadre de la préparation du grand débat national », sur MinistÚre de la Transition écologique et solidaire (consulté le ).
  15. « Climat: 1,5 million de soutiens à un recours contre l'Etat français, un record », sur L'Obs (consulté le ).
  16. « PĂ©tition « L’Affaire du siĂšcle » : « Cette mobilisation participe de l’émergence d’une citoyennetĂ© Ă©cologique » », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consultĂ© le ).
  17. PĂ©tition pour le climat : "une rĂ©plique" aux Gilets jaunes pour le ministre François de Rugy, La dĂ©pĂȘche, S. MC., 26 dĂ©cembre 2018
  18. « Appel aux signataires de la pétition pour le climat », sur Facebook, (consulté le ).
  19. Le Point, magazine, « "La voix du climat" se fait entendre devant Rugy », sur Le Point, lepoint.fr, (consulté le ).
  20. « «L’affaire du siĂšcle» : l’état se rĂ©veille », sur LibĂ©ration.fr, LibĂ©ration, (consultĂ© le ).
  21. « 1 L’action en faveur du climat de l’Etat français », sur ecologique-solidaire.gouv.fr, (consultĂ© le ).
  22. « "Affaire du siĂšcle" : les ONG vont dĂ©poser un recours contre l'État le 14 mars », sur RTL.fr (consultĂ© le ).
  23. « Pétition climat: dépÎt d'un recours contre l'Etat le 14 mars (ONG) », sur FIGARO, (ISSN 0182-5852, consulté le ).
  24. Le Point, magazine, « "La voix du climat" se fait entendre devant Rugy », sur Le Point, lepoint.fr, (consulté le ).
  25. « MinistÚre de la Transition écologique et solidaire », sur www.facebook.com (consulté le ).
  26. « Grand débat: à Gréoux-les-Bains, l'écologie se fait une place dans les discussions », sur FIGARO, (ISSN 0182-5852, consulté le ).
  27. « Macron veut aller «plus fort et plus vite» dans la transition écologique », sur Libération.fr, Libération, (consulté le ).
  28. « Grand débat : Emmanuel Macron va jouer les prolongations », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  29. « Climat : les associations de l’« Affaire du siĂšcle » dĂ©posent un recours administratif contre l’Etat », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consultĂ© le ).
  30. « Climat: le recours contre l'Etat déposé (ONG) », sur FIGARO (ISSN 0182-5852, consulté le ).
  31. « "L’affaire du siĂšcle" va faire une cartographie française du rĂ©chauffement climatique », sur Europe 1 (consultĂ© le )
  32. « Changement climatique : l’Etat rĂ©pond aux associations de « L’affaire du siĂšcle » », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consultĂ© le ).
  33. « Pollution de l’air : l’Etat condamnĂ© Ă  une astreinte de 10 millions d’euros par semestre pour son inaction », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consultĂ© le ).
  34. « Climat : «L'Affaire du siÚcle» arrive devant la justice », sur Le Figaro, lefigaro (ISSN 0182-5852, consulté le ).
  35. « « L’Affaire du siĂšcle » : une « carence de l’Etat » dans la lutte contre le changement climatique reconnue », sur L'Obs (consultĂ© le )
  36. « L'État français « responsable » de manquements dans la lutte contre le rĂ©chauffement », RTS Info,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  37. Xavier Demagny, « L'Affaire du siĂšcle : l'État condamnĂ© pour son inaction climatique, dĂ©cision "historique" », sur franceinter.fr, France Inter, (consultĂ© le ).
  38. StĂ©phane Mandard et Audrey Garric, « « L’affaire du siĂšcle » : l’Etat condamnĂ© pour « carences fautives » dans la lutte contre le rĂ©chauffement climatique », Le Monde.fr, (consultĂ© le )
  39. Audrey Garric et StĂ©phane Mandard, « « L’affaire du siĂšcle » : la justice ordonne au gouvernement de « rĂ©parer le prĂ©judice Ă©cologique » dont il est responsable », sur lemonde.fr, Le Monde, (consultĂ© le ).
  40. Reporterre, « Victoire pour l'Affaire du siĂšcle : l'État contraint de « rĂ©parer le prĂ©judice Ă©cologique » », sur reporterre.net, Reporterre, (consultĂ© le )
  41. « Quatre ONG attaquent l’État français pour son inaction climatique - Journal de l'environnement », sur www.journaldelenvironnement.net (consultĂ© le )
  42. « Climat : la pĂ©tition contre l’État dĂ©passe le million », sur LibĂ©ration.fr, (consultĂ© le )
  43. « Marches, chaßnes humaines, agoras : nouvelle journée d'action pour le climat dans toute la France », sur Europe 1 (consulté le ).
  44. (en) « ICANN », sur ICANN WhoIs, (consulté le )
  45. Ingrid Merckx, « Le site de l’Affaire du siĂšcle a Ă©tĂ© vĂ©ritablement pris d’assaut », sur Politis.fr, (consultĂ© le ).
  46. CĂ©dric Moro, « PĂ©tition l’Affaire du siĂšcle : une mystification politique et mĂ©diatique ? », Contrepoints,‎
  47. « Affaire du SiÚcle : le Gouvernement répondra "dans les délais impartis" », sur Gouvernement.fr (consulté le ).
  48. « Climat : les associations de l’« affaire du siĂšcle » dĂ©posent un recours administratif contre l’Etat », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consultĂ© le ).
  49. ClĂ©ment Mabi, « Quel(s) numĂ©rique(s) pour la dĂ©mocratie ? », Cahiers de l'action,‎ (lire en ligne)
  50. « PĂ©tition « L’Affaire du siĂšcle » : « Attaquer la France en justice est Ă  la fois injuste, idiot et inopĂ©rant » », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consultĂ© le ).
  51. RMC, « Plainte contre l’État pour « inaction climatique »: « L’État parle beaucoup et n'agit pas » », sur RMC (consultĂ© le )
  52. « Il existe en France une conscience collective que le dérÚglement climatique est déjà là », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  53. « PĂ©tition « L’Affaire du siĂšcle » : « Cette mobilisation participe de l’émergence d’une citoyennetĂ© Ă©cologique » », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consultĂ© le ).
  54. « Rendez-vous le dimanche 13 mars à 16h sur Twitch pour le Débat du SiÚcle ! », sur laffairedusiecle.net, (consulté le )
  55. « Le «dĂ©bat du siĂšcle» sur le climat : ce qu’il fallait retenir », sur parismatch.com, (consultĂ© le )
  56. Justine Guitton-Boussion et Mathieu Génon, « Présidentielle : sans Mélenchon ni Macron, un premier débat sur le climat », sur reporterre.net, Reporterre, (consulté le ).
  57. Jean Massiet, « LE DÉBAT DU SIÈCLE : le rattrapage pour Jean-Luc MĂ©lenchon - Avec l'Affaire du SiĂšcle », sur youtube.com, (consultĂ© le ).

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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