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Kirjuhel

Evgen Kirjuhel (« maison haute » en breton[1]), Jean-FrĂ©dĂ©ric Brossard pour l'Ă©tat civil, nĂ© le Ă  Paris, est un compositeur et poète, joueur de guitare et de harpe mĂ©tallique, chanteur Ă  voix multiples. Troubadour provocateur dans l’Europe de mai 68 (il compose Ah ! le joli mois de mai Ă  Paris), il dĂ©fend alors avec ses chansons les luttes ouvrières et paysannes[2]. Chanteur reprĂ©sentant la chanson bretonne engagĂ©e des annĂ©es 1970, il s'intĂ©resse ensuite aux racines de la musique en Grèce. Harpiste de tradition celtique, Kirjuhel s’inspire aussi du blues, du jazz ou du flamenco, afin de construire un univers limpide aux Ă©vocations musicales plurielles.

Kirjuhel
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Biographie
Naissance
Nom de naissance
Jean-Frédéric Brossard
Nationalité
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Instrument

Biographie

Né à Paris en 1939, Kirjuhel vit par la suite dans le Pays nantais et en Ille-et-Vilaine à Gaël[3]. Enfant, il s'essaye à Georges Brassens et Django Reinhardt. Il fréquente les roulottes manouches de la porte de Clignancourt et adopte des cultures complexes comme le flamenco ou le fado[4]. Adolescent, il rencontre le jazz (Bud Powell, Miles Davis) et le classique, avec la guitare et le piano[5].

Licencié en sciences, il enseigne pendant une courte période avant de travailler dans une petite usine, puis en milieu psychiatrique[6]. Il va y développer une méthode de soins axée sur la musique et le théâtre. Formé au piano et à la guitare, il apprend le théâtre à l'école du TNP, joue avec Vilar, Ariane Mnouchkine, fait de la mise en scène[7]. Le grand mouvement de marque un virage déterminant pour Kirjuhel. Le Nantais prend conscience de l'impact populaire du chant ancré dans les racines du peuple et commence, avec quelques militants, à travailler avec des paysans et des ouvriers de la région de Saint-Nazaire et de Nantes[3]. Ils organisent des veillées, créent des pièces de théâtre ou des chansons, dans les différentes fermes.

La Bretagne des révoltes, la chanson à idées

Après avoir chanté dans la rue avec le Centre d'animation de l'Épée-de-Bois, à Paris, « sur des chansons de l'actualité de la veille », il s'installe en Bretagne, à Fay-de-Bretagne près de Nantes puis dans la région de Redon pendant une dizaine d'années, apprend la langue et participe à de nombreuses expériences qui font de lui l'un des moteurs de la chanson militante des années 1970 à 1972 : années de contestation, la guitare en bandoulière, convaincu par Glenmor de suivre ses convictions bien qu'il ne soit pas Breton ni bretonnant[8]. Il participe notamment à une pièce de théâtre sur le thème des accidents sur les chantiers à Penhoët (histoire vraie d'une mort sur un pétrolier), à l'écriture de Paysan en lutte, pour les Batignolles, les bords de l'Erdre (chanson écrite pour les manifestants), la grève de Pontchateau, La Vacherie (paysans de Blain et Redon)[9]. En vivant les grèves avec les ouvriers il écrit Paris SA. Joint français dans laquelle « les ouvriers bretons disent merde au patron », issues directement des slogans[10]. Dans le même ordre d'idées, il participe en 1971 à l'action pour la libération d'un responsable syndicaliste agricole incarcéré en vertu de la loi anti-casseurs.

En 1972, il sort un premier 45 tours chez Kelenn : Breizh Kozh ha Yaouank, sur une mĂ©lodie grave et lente dont l'accompagnement Ă  la guitare a des sonoritĂ©s espagnoles, est pour Kirjuhel son « premier texte breton ; première attirance, Ă©norme attirance » et Chanson pour Jean Carel, sur une musique traditionnelle du Morbihan, est un Ă©pisode de la guerre du lait, chanson Ă©crite dans le but de « sensibilitĂ© les agriculteurs pour faire une manif afin de sortir Jean de prison »[11]. Le label n'Ă©tant pas intĂ©ressĂ© par la rĂ©alisation de son album, il commence son parcours discographique Ă  travers le collectif indĂ©pendant Droug (« Colère Â»), crĂ©Ă©e Ă  son initiative en 1972 Ă  Fay-de-Bretagne, consĂ©quences directes du manifeste de Plessala[12]. En , il sort un 33 tours, distribuĂ© par l'association chez les disquaires et libraires bretons ou vendu par correspondance.

Ses premiers enregistrements sont porteurs d’une contestation radicale, crie son désespoir, sa haine de ce que l'on fait aujourd'hui de l'homme. Avec Glenmor, Kirjuhel est le leader de la nouvelle chanson bretonne[13]. En ouverture de son premier 33 tours, Kemperlé-Médréac se souvient d'un fait divers, déjà chanté par Gilles Servat, à propos d'une institutrice que l'on voulait renvoyer d'une école privée de Quimperlé parce qu'elle avait épousé un divorcé. Tout proche de là, une institutrice de Médréac, dans une école laïque cette fois, était enceinte mais ne voulait pas se marier. On voulut aussi faire pression sur elle. L'Éloge de la folie appel à Nerval, Artaud, Hölderlin, Kleist, Van Gogh, la chanson Les Mâles dénonce « un des principaux problèmes bretons, les hommes crispés sur leurs privilèges patriarcaux. À déboulonner avant qu'ils ne fassent toute la loi dans le mouvement ».

Évolution musicale

Son répertoire est constitué de chansons en français mais aussi en breton. Avec une vibration poétique, il est l'un des chanteurs bretons dont le langage se rapproche le plus de celui des travailleurs. Il lui arrive aussi de réutiliser des mélodies et même des refrains de chansons paysannes traditionnelles. Pourtant, il tient à préciser : « J'ai horreur du folklore. Je pense qu'il faut, quand on prend une chanson traditionnelle adapter et les paroles et la musique. »[14]

Deux autres albums suivent chez Droug : Les Questions en 1974 et Les Arrivistes en 1975. Ce dernier est plus difficile d'écoute du fait du choix d'expression lancinante de Kiruhel permettant mal la compréhension des compositions selon André-Georges Hamon[15]. Pourtant, on y retrouve des chansons politiques braquées sur l'actualité immédiate. Il tire de cas, apparemment « isolés » (comme Argentré-du-Mépris), des observations critiques au niveau plus général de cette société. En outre, il accompagne ou entrecoupe ses chansons d'un travail de plus en plus élaboré à la guitare classique. Il commence également, avec des textes comme Nous ne tenons rien dans nos mains (qui clôt Les Arrivistes), à épancher un lyrisme saisissant, une richesse poétique qui va culminer dans l'album suivant, L'Enfance du monde[16]. Délaissant Droug, Kirjuhel signe un enregistrement chez Barclay, aidé du célèbre contrebassiste français François Rabbath, marqué par une interprétation toute en finesse[17]. Il réaffirme en conclusion la nécessité de réinventer la révolution à tout instant.

La mode de la musique bretonne ayant vidé le mouvement d'origine de son contenu militant et surtout rebelle, Kirjuhel s'éloigne de la Bretagne[18]. Il voyage beaucoup en Europe et s'engage dans ses chansons « contre la chasse aux sorcières » en RFA ; il réalise notamment en 1979 une série d'émissions pour France Culture, « Chansons d'idées dans les Allemagnes »[19]. De la lutte pour la réhabilitation des cultures minoritaires et pour la défense des libertés individuelles et collectives, Kirjuhel est passé à la quête de la liberté intérieure. La sortie d'un nouveau disque en 1979 témoigne de cet « exil intérieur » pour une vision d'une terre sans frontières, basée sur l'Humanité[20]. En effet, L'Exil intérieur fait la transition avec le commencement de l'écriture poétique des Fragments Épiques. En allant en Afrique, il se nourrit de la musique africaine (rythmique, kora) et participe au Sénégal à toute une recherche musicologique avec un conservateur d'instruments[21]. Passionné par une quantité de formes musicales, du flamenco au jazz modal et diverses musiques traditionnelles (grecque, indienne, tibétaine...), il passe par le théâtre Jean-Vilar et rencontre la harpe en 1974, une harpe celtique offerte par Camac qu'il va apprendre à connaître.

Les poètes et la Grèce

Dans les années 1980, Kirjuhel écrit ses textes majeurs de poésie[22], explore les musiques traditionnelles et chante Rimbaud, Mallarmé, Novalis, Antonin Artaud, Hölderlin et même Homère (L'Odyssée) en grec ancien ou le poète mystique turc du XIIIe siècle Yunus Emre. Kirjuhel devient alors musicothérapeute[23]. Installé en Grèce depuis 1978, il s’aperçoit qu'il y a peu de différences entre leur pensée et leur musique[24] et en étudiant la Grèce ancienne, il se rend compte qu'il y a « une grande similitude entre la musique celtique et les supposés chants primitifs qui remontent à l'Odyssée d'Homère »[25]. Il publie trois ouvrages : Le chant et le non-chant (essai philosophique sur la musique), Les Brefs (poèmes dans l'esprit du haïku) et Le Ka (réflexion poétique sur le surgissement personnel)[26].

Il invente la harpe « nuclĂ©aire », dont les cordes sont en mĂ©tal pour tisser des climats « de chaos et de plĂ©nitude ». Entre 1980 et 1995, il rĂ©alise l’épopĂ©e musicale Fragments Ă©piques, synthèse de ses conceptions artistiques et espace de sons nouveaux mis en images par Solveigh Kaehler (rencontrĂ©e Ă  Berlin dans les annĂ©es 1970) avec laquelle il crĂ©e des cycles de travail, mĂŞlant photographie, musique et poĂ©sie. La reprĂ©sentation scĂ©nique de cet « oratorio cosmique Â» a Ă©galement abouti Ă  trois disques, dont les rĂ©sonances contemporaines sont soulignĂ©es par l’usage de basses tonales et de structures Ă©lectroacoustiques[27]. Il invente une musique modale dont les sources s’inspirent de la Grèce ancienne, de la Bretagne, de l’Inde, des chants traditionnels et de la musique contemporaine. Il compose des Ĺ“uvres pour guitare, groupe d’instruments et voix.

Il rĂ©alise une importante discographie et bibliographie avec Revoe Productions (rĂŞve, rĂ©volution, rĂ©vĂ©lation en grec ancien), sa propre maison d'Ă©dition qu'il fonde en 1996 en Grèce avec sa complice photographe Solveigh Kaehler. Ensemble ils rĂ©alisent des crĂ©ations mĂŞlant la musique et les images, rendant hommage au site mĂ©galithique de Carnac (Ana Words of Stone), au Mont Saint-Michel (Echo of Mont Saint-Michel), Ă  Chambord, dans des sites grecs, Hydra, l’ancienne citĂ© de Corinthe, et produisent pendant dix ans concerts, expositions, disques, livres. Kirjuhel compose « Les Chants Nocturnes de Hölderlin Â» en 16 tableaux, et reprend ensuite 12 poèmes en langue française dans un album qui reçoit la distinction « fff Â» par TĂ©lĂ©rama[28].

C'est dans l'improvisation qu'il trouve le moteur essentiel de son renouvellement, Ă  travers l'onirisme de sa harpe mĂ©tallique, qui bĂ©nĂ©ficie dĂ©sormais d'un nouveau procĂ©dĂ© sonore pour donner plus d'ampleur et de densitĂ© (octaves modifiĂ©s, polyrythmies, polyphonies) Ă  ses Ă©vocations aux rĂ©sonances intimes et universelles[29]. Pour les Jeux olympiques d'Ă©tĂ© de 2004 en Grèce, il rĂ©alise une Ĺ“uvre sur le chant des sirènes[29]. Dans son quatorzième opus Firescan (pour la première fois entièrement instrumental), prĂ©sentĂ© en dĂ©cembre 2004 lors d'une semaine de concert au CafĂ© de la Danse Ă  Paris, le harpiste-improvisateur partage l'espace sonore avec le percussionniste marocain Khalid Kouhen, avec lequel il cultive une similaire exigence de libertĂ© artistique[30].

Kirjuhel a donné de nombreux récitals à travers l'Europe : en France, en Allemagne et en Grèce, pays auquel il voue une véritable passion. À partir de 2014, il se produit en duo avec la guitariste classique Mariapina Roberti.

Chant et musique

FascinĂ© par la culture bretonne, marquĂ© par dix annĂ©es de chanteur de toutes les luttes en terre d'Armorique, Kirjuhel est tout autant captivĂ© par le pays d'Homère. Tout comme il a chantĂ© des gwerzioĂą du Barzaz Breizh et la lĂ©gende La Korrigane en breton, il aime s'approprier le grec ancien, en chantant par exemple L'OdyssĂ©e : « L'Ĺ“uvre d'Homère nĂ©cessite d'entrer, de pĂ©nĂ©trer dans la langue et la culture, on est au centre des mots. La musique est inscrite Ă  l'intĂ©rieur. Les poètes organisaient la langue, la musique et le monde. Le grec ancien est aussi l'arme de rĂ©sistance contre l'occupation turc. »[4]. Il aime que ses compositions ne fassent qu'un bloc de poĂ©sie et de musique assemblĂ©es[1]. Ă€ l'Ă©poque de Renaissance de la harpe celtique de Stivell, le chanteur s'est vu offrir une harpe celtique[31]. La mise au point de sa harpe a nĂ©cessitĂ© pas moins de dix ans, pour adapter et renforcer la structure de l'instrument Ă  une redistribution totale et personnelle des cordes : une alliĂ©e pour exprimer toutes les rĂ©sonances de la musique de la vie, somptueux concerto cosmique qui vibre de chaque note Ă©mise par les ĂŞtres humains : « La harpe me fascinait. Depuis un long moment, je cherchais un instrument qui pouvait ĂŞtre intemporel et très futuriste. Quand j'ai commencĂ© Ă  en jouer, j'ai dĂ» inventer tous les doigtĂ©s. Je l'ai ramenĂ©e Ă  la lyre grecque. Elle me permettait de mettre une corde par note, un peu comme le piano. J'aime beaucoup ce rapport très fort avec la musique »[32]. Sa lyre l’entraĂ®na en Turquie (la poĂ©sie de Yunus EmrĂ©) en Orient, se confond quasiment avec un koto japonais dans Flamenco for S (album Concert). Sa voix s’est de mĂŞme trouvĂ©e d’autres reliefs en empruntant notamment Ă  la technique de chant tibĂ©taine (Heol Du).

Discographie

  • 1972 : Breizh Kozh ha Yaouank (45 tours Kelenn)
  • 1972 : Evgen Kirjuhel - KemperlĂ©-MĂ©drĂ©ac (Droug)
  • 1974 : Les Questions (Droug, 1978 Trikont Allemagne)
  • 1975 : Les Arrivistes (Droug)
  • 1976 : Enfance du monde (Barclay)
  • 1979 : L'Exil intĂ©rieur (Droug)
  • 1986 : 12 Poèmes en langue française (Revoe, CD 2004) [ffff de TĂ©lĂ©rama]
  • 1989 : Chante Yunus Emre (Revoe / Socadisc)
  • 1996 : Le Voyage de psychĂ© (Revoe / Socadisc)
  • 1997 : ANA words of stone (Revoe)
  • 1999 : Echo of Mont-Saint-Michel (Revoe)
  • 1999 : Portrait (Revoe)
  • 2000 : Concert (Revoe) - "Bravo Trad Mag"
  • 2004 : Firescan (Revoe)

Participations

  • 2004 : Pierre de Ronsard (EPM)
  • 2005 : GĂ©rard de Nerval (EPM)

Notes et références

  1. Laurence Postic, Kirjuhel aux doigts magiques, Le Télégramme, 12 décembre 2001. Son nom d'artiste est inspiré d'un petit village du Morbihan dominant une colline. Kirjuhel : une harpe, une voix, Le Télégramme, 28 janvier 2002
  2. « Les cultures sont là pour qu'on s'en empare, pas pour végéter », ladepeche.fr
  3. Cousin 2002, p. 8
  4. Ludovic Faramus, Kirjuhel ou « la vibration des cordes de mémoire », Le Télégramme, 16 mai 2001
  5. Daoudi Bouzian. Kirjuhel, harpe en folie, Libération, 1er décembre 2004
  6. La musique et la chanson bretonnes : de la tradition à la modernité, p. 296
  7. Hamon 1981, p. 314
  8. Henri Leclerc, Un combat pour la justice, La DĂ©couverte, 2013
  9. Bretagne révolutionnaire, n°19, août 1973, p. 3
  10. Tudi Kernalegenn, « 1972 : Le réveil de la Bretagne », ArMen n°191, nov-dec 2012 lire en ligne
  11. Vassal 1980, p. 134-135
  12. Valérie Rouvière, Le mouvement folk en France (1964-1981), FAMDT, document de travail dans le cadre d’une maîtrise d'Histoire culturelle contemporaine, (lire en ligne), p. 44
  13. Valérie Rouvière, Le mouvement folk en France (1964-1981), FAMDT, document de travail dans le cadre d’une maîtrise d'Histoire culturelle contemporaine, (lire en ligne)
  14. Vassal 1980, p. 136
  15. Hamon 1981, p. 316
  16. Vassal 1980, p. 138
  17. L'enfance du monde, qui occupe toute la face 2, est un récitatif aux implications - politiques, éthiques, philosophiques - multiples : après un rappel de quelques morts, symboles d'une jeunesse assoiffée de justice et de liberté, un peu partout dans le monde (Jan Palach, George Jackson, Pierre Overnez...), il nous interpelle sur la question de l'oubli des idéaux, qu'une société s'enfonce chaque jour un peu plus dans la résignation.
  18. « Lorsque cette façon lyrique de vivre n'a plus été possible, car l'action politique ne s'y prêtait plus, j'ai décidé d'arrêter la scène. », commente-t-il en 2002, Cousin 2002, p. 9
  19. Hamon 1981, p. 317
  20. Hamon 1981, p. 318
  21. Cousin 2002, p. 9
  22. amicentre.biz
  23. Stéphane Fougère, Kirjuhel : La harpe à la pulsion de feu, Ethnotempos
  24. Jigourel 2004, p. 88
  25. Kirjuhel : une harpe, une voix, Le Télégramme, 28 janvier 2002
  26. Dominique Le Guichaoua, « Kirjuhel, Ana words of stones », Trad Magazine, no 58,‎ , p. 73
  27. Concert (Revoe) sur le site Ethnotempos
  28. Kirjuhel prĂ©sente : 12 poèmes en langue française : A l’occasion du 160e anniversaire de la naissance d’Arthur Rimbaud, La locomotive des arts
  29. Jigourel 2004, p. 90
  30. Firescan présenté sur mondomix.com
  31. Catherine Lozac'h, Kirjuhel : harpiste musicien de l'âme, Le Télégramme, 16 mars 2001
  32. Delphine Tanguy, Kirjuhel au théâtre Max-Jacob : une harpe aux accents du monde, Le Télégramme, 21 novembre 2001

Voir aussi

Bibliographie

  • Thierry Jigourel (prĂ©f. Myrdhin, photogr. Manuel Clauzier, Korantin KĂ©o), Harpe celtique : Le temps des enchanteurs, Binic, Celtics Chadenn, , 143 p. (ISBN 2-84722-058-5), « Kirjuhel, barde et aède », p. 86-90
  • Jacques Vassal, La Chanson bretonne, Albin Michel, coll. « Rock & Folk »,
  • Jacques Vassal, Français, si vous chantiez : Ă  la patrie, la chanson reconnaissante, Albin Michel,
  • AndrĂ©-Georges Hamon, Chantre de toutes les Bretagnes, Jean Picollec, , 314-318 p.
  • Bretagne RĂ©volutionnaire, n°19, , p. 3
  • Patrice Elegoet et Francis Favereau (dir.), La musique et la chanson bretonnes : de la tradition Ă  la modernitĂ©, ANRT, thèse en Ă©tudes celtiques Ă  l'universitĂ© Rennes 2, , 468 p. (ISBN 2-7295-6987-1), « Evgen Kirjuhel », p. 296-299
  • Nicolas Michel, Histoire de la revendication bretonne, ou la revanche de la dĂ©mocratie locale sur le « dĂ©mocratisme Â» (des origines jusqu'aux annĂ©es 1980), Coop Breizh, 2007, 391 p.
  • Philippe Cousin, « Un jour avec… Kirjuhel, le magicien de la harpe », Le Peuple breton, n°451 juillet-
  • Philippe Cousin, « Kirjuhel : Harpe celtique, sonoritĂ©s contemporaines », Trad Magazine, no 81,‎ , p. 8-11
  • Yvon Le Vaillant, « La bourlingue de Kiduhel », Le Nouvel Observateur, , p. 48-49, lire en ligne : p. 48 - p. 49

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