Huby-Saint-Leu
Huby-Saint-Leu est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Huby-Saint-Leu | |||||
L'église Saint-Leu, classée monument historique. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Montreuil | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des 7 Vallées | ||||
Maire Mandat |
Serge Roussel 2020-2026 |
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Code postal | 62140 | ||||
Code commune | 62461 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Loupois | ||||
Population municipale |
869 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 70 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 22′ 59″ nord, 2° 02′ 17″ est | ||||
Altitude | Min. 21 m Max. 118 m |
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Superficie | 12,44 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Hesdin (banlieue) |
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Aire d'attraction | Hesdin (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Auxi-le-Château | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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La commune fait partie de la communauté de communes des 7 Vallées qui regroupe 69 communes et compte 29 602 habitants en 2019.
Géographie
Localisation
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de dix communes :
Hydrographie
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
La Ternoise, un cours d'eau naturel non navigable de 41,43 km, qui prend sa source dans la commune d'Ostreville, conflue dans la Canche au niveau de la commune d'Huby-Saint-Leu[1]. La Canche, un cours d'eau naturel de 100,22 km, qui prend sa source dans la commune de Gouy-en-Ternois et se jette dans la Manche entre Étaples et Le Touquet-Paris-Plage[2].
Paysages
La commune est située dans le « paysage montreuillois » tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1] - [3]. Ce paysage, qui concerne 98 communes, se délimite : à l’Ouest par des falaises qui, avec le recul de la mer, ont donné naissance aux bas-champs ourlées de dunes ; au Nord par la boutonnière du Boulonnais ; au sud par le vaste plateau formé par la vallée de l’Authie, et à l’Est par les paysages du Ternois et de Haut-Artois. Ce paysage régional, avec, dans son axe central, la vallée de la Canche et ses nombreux affluents comme la Course, la Créquoise, la Planquette…, offre une alternance de vallées et de plateaux, appelée « ondulations montreuilloises ». Dans ce paysage, et plus particulièrement sur les plateaux, on cultive la betterave sucrière, le blé et le maïs, et les plateaux entre la Ternoise et la Créquoise sont couverts de vastes massifs forestiers comme la forêt d'Hesdin, les bois de Fressin, Sains-lès-Fressin, Créquy… [4].
Espaces protégés et gérés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[5].
Dans ce cadre, on trouve sur le territoire de la commune un terrain géré par le conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France : les cavités de La Loge, d'une superficie de 38,019 hectares[6]
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] : la forêt domaniale d'Hesdin et ses lisières. Elle est située dans le Ternois et s’étend sur le plateau de l’Aa et sur le rebord sud d’un glacis incliné vers la dépression synclinale de la Canche[7].
et une ZNIEFF de type 2[Note 3] : la basse vallée de la Canche et ses versants en aval d’Hesdin. Cette zone humide recelant des marais tourbeux, s'étend d'Étaples à Hesdin sur une superficie de 12 059 hectares[8].
Urbanisme
Typologie
Huby-Saint-Leu est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [9] - [10] - [11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Hesdin, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[12] et 6 799 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[13] - [14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Hesdin, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 28 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15] - [16].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (82,4 %), terres arables (9,2 %), zones urbanisées (4,7 %), prairies (3,6 %)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Hubi en 1077 (D. Bét., cart. d’Auchy, p. 18), Huby en 1112 (Miræus, t. I, p. 170), Hupi en 1157 (Gall. christ., t. X, instr., col. 316), Hubui au XIIe siècle (abb. de Cercamp), Huppi en 1477 (terr. de l’hôtel-Dieu de Montreuil), Hubby en 1512 (Tassart, pouillé, f° 206 v°)[19].
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Mont-Blanc en 1793 (loi de brum. an II)[20].
Le Petit-Saint-Leu est un écart de la commune[19].
Saint-Leu est un hagiotoponyme.
Ses habitants sont appelés les Saint-Loupois.
Histoire
Avant la Révolution française, Huby est le siège d'une seigneurie[21].
Politique et administration
→ Conseils pour la rédaction de cette section.
Projet de création d'une commune nouvelle
Un projet de commune nouvelle, regroupant cinq communes associées que sont Hesdin, Huby-Saint-Leu, Marconne, Marconnelle et Sainte-Austreberthe, est à l'étude pour une mise en place prévue au . Les conseils municipaux de quatre communes ont, par un vote symbolique, affichés leur détermination à la concrétisation du projet, seul celui de la commune de Marconnelle s'est opposé à rejoindre ce projet. Il reste, pour les quatre communes restantes à répondre aux questions de la population, des associations et des institutions[22].
Liste des maires
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30].
En 2020, la commune comptait 869 habitants[Note 6], en diminution de 5,34 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 39,0 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 416 hommes pour 470 femmes, soit un taux de 53,05 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Seigneurs d'Huby
- Jean-Baptiste de Bassecourt est créé marquis de Grigny par lettres patentes du roi d'Espagne Charles II du 22 (27) , avant que le titre ne soit reconnu en France, en par ses héritiers (lettres patentes, enregistrées le à Fontainebleau[36] - [37],). Jean-Baptiste de Bassecourt est en 1690 chevalier de l'ordre de Saint-Jacques, seigneur d'Huby, de Grigny, général des armées d'Espagne, issu d'une ancienne famille de l'Artois, au service depuis 1655[21].
Héraldique
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Les armes de la ville se blasonnent ainsi : Écartelé, au premier d'or au créquier arraché de gueules, au deuxième de sinople à la mitre d'argent, au troisième de sinople au canon sur son affût d'argent, au quatrième d'or au cerf de gueules. |
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Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Page d'Huby-Saint-Leu sur le site de la communauté de communes de l'Hesdinois
Notes et références
Notes
- La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Ternoise (E5400650 ) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Canche (E54-003-) » (consulté le )
- DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages montreuillois », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
- « espace protégé FR4505941 - cavités de la Loge », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310007265 - Forêt domaniale d'Hesdin et ses lisières », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310013699 - La basse Vallée de la Canche et ses versants en aval d’Hesdin », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Hesdin », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Hesdin », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 208.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 56, lire en ligne
- Philippe Lambert, « La création du «grand Hesdin» se fera, mais sans Marconnelle », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Huby-Saint-Leu : confiance renouvelée à l’unanimité pour le maire Serge Roussel : Vendredi, à la salle des mariages de la mairie d’Huby-Saint-Leu, à l’issue du premier tour des élections municipales du 23 mars, a eu lieu l’élection du maire et des adjoints de la commune. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- « Projets des maires : Serge Roussel veut « faire le maximum pour conserver nos quatre classes » : Serge Roussel, 69 ans, sans étiquette, est retraité de la banque. Il est entré au conseil municipal en mars 1977. Il est devenu maire le 18 novembre 1982 et n’a plus jamais quitté son fauteuil. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- https://reader.cafeyn.co/fr/1926576/21598579
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Huby-Saint-Leu (62461) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
- Notice no PA00108321.
- « Huby-Saint-Leu : le toit et le clocher de l’église ont toujours besoin d’être réparés : Depuis le 6 mars 1992, l’ARE (Association restauration de l’église) veille jalousement sur l’église Saint-Leu. Présidée par Chantal Pandélis, elle a pour but de collecter des fonds pour maintenir en bon état ce monument historique. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Félix-Victor Goethals, Miroir des notabilités nobiliaires de Belgique, des Pays-Bas et du Nord de la France, vol. 2, Bruxelles, Polack-Duvivier, (lire en ligne), p. 411.
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 68, lire en ligne