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Houri

Les houris (masc. arabe Ű­ÙˆŰ±, áž„Ć«r, fĂ©m. arabe Ű­ÙˆŰ±ÙŠŰ©, áž„Ć«rÄ«ya, pl. áž„Ć«rÄ«yāt) sont, selon la foi musulmane, des vierges dans le paradis, qui seront la rĂ©compense des bienheureux[Note 1]. Ce sont des personnages cĂ©lestes[1].

Houris chevauchant des chameaux dans le paradis.

Étymologie

L'adjectif arabe est dérivé de la racine ង-w-r qui dénote la blancheur[2]. Il est employé pour qualifier les yeux d'une gazelle ou d'un oryx, dont la blancheur résulte du contraste de la sclÚre avec la noirceur de la pupille et de l'iris[2]. L'adjectif substantivé désigne, par extension, une femme dont les grands yeux noirs contrastent avec le blanc de ses yeux et la blancheur de sa peau[2].

Des auteurs anciens ont suggéré une influence du mot pehlevi hurust, qui évoque de jeunes femmes du Paradis. Néanmoins, des différences avec leurs fonctions coraniques apparaissent[3]. Ce terme serait arrivé à Mahomet via des communautés chrétiennes araméophones. A l'inverse, Tor Andrae, dans les années 1930, voyait une influence davantage chrétienne que zoroastrienne[4].

Les houris dans le Coran

Le singulier áž„awrāʟ (« houri Â») n'est pas attestĂ© dans le Coran[5] mais le pluriel áž„Ć«r (« houris Â») y compte quatre occurrences[5] - [6] - [7], Ă  savoir, selon l'ordre chronologique traditionnel des sourates[6] : les versets 52:20, 56:22, 55:72 et 44:54[5] - [6] - [8]. Ces quatre occurrences sont complĂ©tĂ©es par trois mentions de personnes "aux chastes regards"[9]. D'autres versets peuvent ĂȘtre associĂ©s aux houris, Ă  savoir : 2:25, 3:15, 4:57, 36:56, 37:44, 37:48-49, 38:52, 55:56, 55:58, 55:70-71, 55:73-74, 56:16, 56:23-24 ; 56:35-38, 78:33 et 88:13[10] - [8]. Les sourates qui se rapportent aux houris sont des sourates mecquoises, antĂ©rieures Ă  l'hĂ©gire ()[6]. Toutes ces mentions du terme, comme dans Q 55:73, ne correspondent pourtant pas au sens classique de "vierge du Paradis"[11].

La vĂ©ritable signification et le sens du mot dans le contexte du Coran est inconnue, mais le sens le plus souvent donnĂ© est celui de vierge. En particulier, la sourate 55 parle au verset 56[Note 2] d'ĂȘtres fĂ©minins qui « n'ont Ă©tĂ© touchĂ©s ni par des hommes ni par des djinns ». Le texte coranique dĂ©crit les houris comme ayant des grand yeux noirs, des seins arrondis.... Elles sont parfaites et d'Ă©gale jeunesse[Note 3] - [12]. Les descriptions correspondent aux codes de beautĂ© physique et morale de la poĂ©sie classique et prĂ©islamique[12]. Ainsi, le Coran dĂ©crit le paradis comme un monde "Ă©ternellement jeune" figĂ© avant la vieillesse[12]. Ce sont des adolescentes aux regards chastes, d'Ă©gal jeunesse, vierges vivant retirĂ©es sous leurs tentes, Ă©pouses pures que ni les hommes ni les djinns n'auront touchĂ©es, et semblables au rubis, au corail et Ă  des perles en coquilles[13].

L'assertion selon laquelle elles n'ont été touchées ni par des hommes, ni par des djinn attribue "indirectement" aux houris une dimension sexuelle. Cette description du paradis est donc une description avant tout pour des jouissances masculines. Des sourates plus tardives ou des interpolations dans des sourates plus anciennes permettent au texte de nuancer cette vision et d'inclure les familles et les épouses dans le paradis musulman[11].

Interprétation traditionnelle

L'interprétation de la tradition islamique en fait, a posteriori, des vierges destinées au plaisir sexuel des hommes au paradis[13]. Pour Cook, « il est impossible de trouver un exégÚte musulman classique qui comprenne les versets concernant les houris comme autre chose que des références à des femmes dont le but serait de procurer du plaisir sexuel aux bienheureux du paradis. »[14].

La tradition musulmane possÚde ainsi de nombreux textes, comme ceux d'Ibn Habib, Muhasibi, Ibn Kathir... décrivant le paradis et ses plaisirs de maniÚre sensuelle et fantaisiste, chaque croyant recevant soit 2, soit 72, soit 500, soit 8000 houris[9] et ajoutant des détails au texte coranique[15]. Selon certains théologiens médiévaux, comme Al-Tirmidhß[Note 4] - [16], 72 houris sont promises à chaque musulman au paradis[17]. Cette évocation des 72 houris est absente des autres grands recueils canoniques de hadiths[18]. Cette interprétation se retrouve dans de nombreuses civilisations de l'aire islamique, ce qui confirme, pour Toelle, sa compatibilité avec la logique interne du texte[12]. Cette interprétation des houris comme "sextoys humains du paradis", se retrouve non seulement dans la littérature classique mais aujourd'hui encore chez des auteurs musulmans[19]. Certaines exagérations sensuelles de la littérature populaire ont fait l'objet de critiques[15].

DĂšs le VIIIe siĂšcle, ces vierges sont utilisĂ©es pour motiver les combattants pour la guerre sainte[9]. Le genre littĂ©raire des MĂ©rites du Jihad apparait, en effet, au VIIIe siĂšcle pour connaĂźtre une pĂ©riode florissante au XIIe – XIIIe siĂšcle, Ă  l'Ă©poque des croisades. La mort est alors dĂ©crite comme un rite de passage vers un mariage Ă©ternel[20]. Pour Jarrar, "le motif des vierges paradisiaques associĂ© avec le martyre pendant la guerre sainte ou jihād apparaĂźt aussi bien dans des rĂ©cits historiques mĂ©diĂ©vaux que dans la littĂ©rature islamique moderne sur le jihād, en particulier dans des pamphlets de propagande, dans les tĂ©moignages des martyrs et dans les commĂ©morations de l'Iran et la bande de Gaza en Palestine"[9]. Pour Brague, citant Avicenne, « le paradis promis aux chrĂ©tiens – la vision de Dieu – pourrait certes convenir Ă  un peuple de philosophes, mais il est trop pĂąle pour motiver des guerriers et il faut au peuple du tangible »[21].

Si l'interprĂ©tation charnelle et littĂ©rale de ces descriptions est « de loin la plus rĂ©pandue parmi les croyants musulmans jusqu'Ă  nos jours »[20], certains auteurs ont rejetĂ© l'interprĂ©tation traditionnelle des houris. C'est le cas d'auteurs modernistes qui rejettent une vision sexuelle du Paradis et de ceux qui critiquent l'usage de cette interprĂ©tation dans le recrutement des kamikazes. Un autre groupe d'auteurs rejetant cette interprĂ©tation sont des apologistes de l'islam non-musulmans qui souhaitent retrouver le sens original des textes[19]. Chez certains auteurs mystiques, comme Ibn Arabi, les houris font l'objet d'une interprĂ©tation symbolique ou allĂ©gorique[22] - [9]. L'interprĂ©tation soufie a tentĂ© de dĂ©passer l'aspect littĂ©ral et sensuel du texte coranique pour en faire une lecture allĂ©gorique, les houris devenant des images des Ăąmes cĂ©lestes[20]. Pour Gobillot, Ă  l’exception d'al-MuhĂąsibĂź, les mystiques ont peu Ă©crit sur les houris[23].

Sources textuelles

Le terme Houri pose question aux chercheurs puisque la comprĂ©hension classique « a quelque chose de saugrenu »[24]. Sous le pseudonyme de Christoph Luxenberg, un spĂ©cialiste allemand du Coran publie en 2000 un livre intitulĂ© Lecture syro-aramĂ©enne du Coran : une contribution pour dĂ©coder la langue du Coran dans lequel une lecture syro-aramĂ©enne du Coran le conduit Ă  penser Ă  une utilisation erronĂ©e du mot houri. Le texte original ferait, selon cette lecture, rĂ©fĂ©rence Ă  des « raisins blancs » plutĂŽt qu'Ă  des « vierges » en guise de rĂ©compenses cĂ©lestes[25]. Les recherches de ce chercheur[26] - [27] - [Note 5] et, en particulier, cette thĂšse a fait dĂ©bat parmi les islamologues[4]. El Badawi trouve l’interprĂ©tation de Luxenberg problĂ©matique et pense que le terme Houri dĂ©signe bien des femmes[24].

Dye ne prend pas parti sur l’exactitude de la thĂšse de Luxenberg mais trouve celle de Van Reeth plus convaincante[24]. A la diffĂ©rence de Luxenberg, qui n'avait pas pour but premier de trouver le contexte exact du christianisme ayant pu influencer le Coran, Van Reeth considĂšre que la recherche des sources prĂ©cises permettrait de valider cette thĂ©orie. L’auteur considĂšre que les hymnes d'Ephrem ne sont que partiellement Ă  l'origine des descriptions coraniques paradisiaques mais que celles-ci s'inscrivent dans une longue tradition textuelle (incluant l'apocalypse de Baruch, Papias...). L'auteur apporte plusieurs textes syriaques de comparaison[28]. Pour ce dernier, ce verset Ă©voquerait le banquet eucharistique, avec des rĂ©fĂ©rences au fruit de la vigne, Ă  la Perle cachĂ©e (signifiant une parcelle eucharistique dans le contexte syriaque), dans une conception proche du manichĂ©isme[28]...

Pour Dye, « La possibilitĂ© que les images d’Éphrem [...] aient Ă©tĂ© mal comprises [...] soit par le rĂ©dacteur du texte (les houris seraient alors bien dans le Coran), soit par la tradition musulmane postĂ©rieure, dans la mise en place des points diacritiques et des voyelles, et dans l’interprĂ©tation du texte, me paraĂźt une hypothĂšse plausible. »[24]. Pour G. Gobillot, "Concernant la situation dans l’au-delĂ , les mystiques semblent avoir Ă©tĂ© peu intĂ©ressĂ©s, dans leur ensemble, par la question des Houris, lesquelles pourraient n’ĂȘtre, d’ailleurs, selon un ouvrage rĂ©cent de Christoph Luxenberg, que le rĂ©sultat d’un simple contresens de lecture du texte coranique d’origine, traduit dans l’écriture par certains scribes Ă  une Ă©poque que l’on ne peut, pour l’instant, dĂ©terminer[...] Si l’on admet de prendre en considĂ©ration cette hypothĂšse, il faut constater une fois de plus que la tradition prophĂ©tique s’est dĂ©veloppĂ©e en contrepoint du texte coranique avec les descriptions nombreuses et dĂ©taillĂ©es qu’elle donne de ces vierges du Paradis"[29]

Pour Boisliveau, il est possible de concilier les diffĂ©rentes interprĂ©tations en retrouvant l'histoire du texte coranique. A propos de la description paradisiaque de la sourate 37, une premiĂšre strate Ă©voquerait des dĂ©lices fruitiers, tandis qu'une plus rĂ©cente aurait intĂ©grĂ© des plaisirs sexuels, sous l'influence peut-ĂȘtre de textes zoroastriens[13]. L'origine zoroastrienne de cette vision du paradis se trouvait dĂ©jĂ  dĂ©fendue par Berthels en 1925[30] - [9].

Postérité

Postérité étymologique

Par ailleurs, le mot houri est entrĂ© dans la langue française en 1654[31] avec la signification de femme belle et voluptueuse. Ce transfert sĂ©mantique s'est fait via le perse ou le turc[15]. Il est aussi entrĂ© dans la langue anglaise en 1737. En français, le substantif fĂ©minin[32] - [33] - [34] « houri Â» (prononcĂ© en français : [uʀi][33]) est, selon le Tlfi, un emprunt au persan[32] - [33] - [35] áž„Ć«rÄ«[33] - [35] (« jeune fille du paradis »[32]), dĂ©rivĂ©[32], avec le suffixe d'unitĂ© persan -Ä«[33], de l'adjectif arabe áž„Ć«r, pluriel de áž„awrāʟ, fĂ©minin de aáž„war (« qui a le blanc et le noir des yeux trĂšs prononcĂ©s »)[33].

Postérité religieuse

Les houris sont souvent un argument avancĂ© par les chrĂ©tiens pour critiquer la vision matĂ©rialiste du paradis musulmans[21]. De nombreux auteurs chrĂ©tiens comme Jean de Damas ou mĂȘme Martin Luther ont rejetĂ© cette image du paradis. Pour ce dernier, « comme ce Mahomet est noyĂ© dans la chair de la femme, dans toutes ses pensĂ©es, paroles, Ɠuvres. A cause de sa convoitise, il ne peut ni parler ni agir Ă  cause de sa convoitise, tout doit ĂȘtre chair, chair, chair. »[36].

Postérité dans l'art

En , le rappeur et artiste français Médine publie son morceau Houri, une chanson d'amour consacrée, entre autres, à son épouse[37] :

Tes cicatrices j’en fais des fossettes, mon livre de chevet c’est ton livre de recettes
Tous les jaloux me disent que je blasphĂšme, quand je dis que t’es tombĂ©e du ciel
T’es ma houri, je t’aime à mourir
T’es ma houri, je t’aime Ă  mourir en thĂ©orie

Notes et références

Notes

  1. Sourate 44, verset 54, voir la traduction de Kazimirski sur Wikisource.
  2. Voir la traduction de Kazimirski sur Wikisource..
  3. Sourate 38:52 et sourate 78:33.
  4. Muáž„ammad ibn ‘ÄȘsā al-Tirmidhi, Sunan, hadith n° 1669. Pour H. Berg, "une tradition qui mentionne 72 houris apparaĂźt dans le Sunan de Tirmidhi, mais elle a une chaĂźne de transmetteurs faible et n'indique pas que les houris soient des rĂ©compenses pour les martyrs" : Herbert Berg, "The Essence of Essentializing: A Critical Discourse on “Critical Discourse in the Study of Islam”", Method & Theory in the Study of Religion, 24, p. 351.
  5. De nombreux auteurs, comme Griffith en 2017 (Griffith, S. H.. "St. Ephraem the Syrian, the Quran, and the Grapevines of Paradise: An Essay in Comparative Eschatology". In Roads to Paradise. Leiden, 2017.) ont donné leur avis sur l'interprétation des Houri comme étant des raisins blancs ou sur le travail de Luxenberg, voir l'article Luxenberg

Références

  1. Malek Chebel, Dictionnaire des symboles musulmans, Edition Albin Michel, 1995, p.205.
  2. Wensinck.
  3. A.S. Boisliveau, "Sourate 44", Le Coran des historiens, 2019, p. 1449.
  4. P. Neuenkirchen, "Sourate 52", Le Coran des Historiens, 2019, p.1585 et suiv.
  5. Jarrar.
  6. Malcolm Clark (adaptĂ© de l'anglais par Malek Chebel), L'islam (pour les nuls) [« Islam (for dummies) »], Paris, First, coll. « Pour les nuls », , 1re Ă©d., XX-485 p., 24 cm (ISBN 2-7540-0531-5 et 978-2-7540-0531-9, OCLC 300227617, BNF 41225641, prĂ©sentation en ligne), p. 134 : « Les femmes et les houris aux yeux de gazelle » [lire en ligne (page consultĂ©e le 29 aoĂ»t 2016)].
  7. Jacqueline Chabbi, Les trois piliers de l'islam : lecture anthropologique du Coran, Paris, Seuil, , 1re Ă©d., 372 p., 24 cm (ISBN 2-02-123101-1 et 978-2-02-123101-4, OCLC 948108110, BNF 45013606, prĂ©sentation en ligne), p. 280, n. 60 [lire en ligne (page consultĂ©e le 30 aoĂ»t 2016)].
  8. Jacques Berque (trad. de l'arabe, annotĂ© et suivi d'une Ă©tude exĂ©gĂ©tique), Le Coran : essai de traduction, Paris, Albin Michel, coll. « SpiritualitĂ©s vivantes / au format de poche » (no 194), , 2e Ă©d. (1re Ă©d. 1990), 842 p., 18 cm (ISBN 2-226-13488-3 et 978-2-226-13488-2, OCLC 401582074, BNF 38913605, prĂ©sentation en ligne), p. 825 [lire en ligne (page consultĂ©e le 29 aoĂ»t 2016)].
  9. M. Jarrar, "Houris", Encyclopedia of the Qur'an, vol 2, p 456 et suiv.
  10. Malek Chebel, Dictionnaire encyclopĂ©dique du Coran, Paris, ArthĂšme Fayard, , 1re Ă©d., 498 p., 24 cm (ISBN 2-213-63392-4 et 978-2-213-63392-3, OCLC 470832109, BNF 41441672, prĂ©sentation en ligne), p. 34 [lire en ligne (page consultĂ©e le 29 aoĂ»t 2016)].
  11. A.Neuwirth, "Paradise as a Quranic Discourse: Late Antique Foundations and Early Quranic Developments", Roads to Paradise ; Eschatology and Concepts of the Hereafter in Islam, 2017, p. 67 et suiv.
  12. H.Toelle., "Houris, Ă©phĂšbes", Dictionnaire du Coran, 2007, p. 402 et suiv.
  13. A.S. Boisliveau, "Sourate 37, Le Coran des historiens, 2019, Paris, p. 1242 et suiv.
  14. David Cook, Martyrdom in islam, 2007, p. 33.
  15. A. Wensinck, Ch. Pellat, "Hur", Encyclopedia of islam, Brill, p. 581 et suiv.
  16. Piotr Kuberski, « La rĂ©surrection dans l’islam », Revue des sciences religieuses, nos 87/2,‎ , p. 179–200 (ISSN 0035-2217, DOI 10.4000/rsr.1202, lire en ligne, consultĂ© le )
  17. Mathieu GuidĂšre, Sexe et Charia, Editions du Rocher, (ISBN 978-2-268-07739-0, lire en ligne)
  18. J. Halverson, H. Goodall Jr., St.Corman, "Chapter 13 : Seventy-Two Virgins", Master Narratives of Islamist Extremism, p. 165 et suiv.
  19. D. Cook, "Ibn Warraq. Virgins? What Virgins? and Other Essays. Amherst, NY: Prometheus Books, 2010.", Reason Papers Vol. 34, 2, 2012, p. 234 et suiv.
  20. M. Cuypers, G. Gobillot, Idées reçues sur le Coran - entre tradition islamique et lecture moderne, 2014, p. 101 et suiv.
  21. Rémi Brague, "Le Coran : sortir du cercle ?", Critique 2003/4 (n° 671), p.232 et suiv.
  22. M. Chebel, Dictionnaire des symboles musulmans: Rites, mystique et civilisation. Albin Michel, 1995, p. 206..
  23. G.Gobillot, « Les mystiques musulmans entre Coran et tradition prophĂ©tique. À propos de quelques thĂšmes chrĂ©tiens », Revue de l’histoire des religions, 1, 2005, p. 43-87.
  24. M. Azaiez (Ed.), G.S. Reynolds (Ed.), T. Tesei (Ed.), et al. (2016). The Qur'an Seminar Commentary / Le Qur'an Seminar. A Collaborative Study of 50 Qur'anic Passages / Commentaire collaboratif de 50 passages coraniques. Berlin, Boston: De Gruyter. passage QS 36 Q 44:43–57
  25. Christoph Luxenberg, Die syro-aramĂ€ische Lesart des Koran. Ein Beitrag zur EntschlĂŒsselung der Qur’ānsprache, Berlin, Das Arabische Buch, 2000
  26. DĂ©roche, Le Coran, 2017, p. 111 Ă  122
  27. Cl. Gilliot. "L’embarras d’un exĂ©gĂšte musulman face Ă  un palimpseste...." dans. R. Arnzen and J. Thielmann. Words, texts and concepts crusing the Mediterranean area. Studies on the sources, contents and influences of Islamic civilization and Arabic philosophy and science, Peeters, p.33-69
  28. Jan M. F. Van Reeth, « Le vignoble du paradis et le chemin qui y mĂšne: la thĂšse de C. Luxenberg et les sources du Coran », Arabica, vol. 53, no 4,‎ , p. 511–524 (lire en ligne, consultĂ© le )
  29. G. Gobillot, « Les mystiques musulmans entre Coran et tradition prophĂ©tique. À propos de quelques thĂšmes chrĂ©tiens », Revue de l’histoire des religions, 1, 2005, p. 43-87.
  30. E. Berthels, "Die paradiesischen Jungfraun (Hƫrīs),im Islam", Islamica 1, 1925, p. 263-88;
  31. Voir l'article dans le Trésor de la langue française informatisé.
  32. « Houri », dans le Dictionnaire de l'Académie française, sur Centre national de ressources textuelles et lexicales [consulté le 28 août 2016].
  33. Informations lexicographiques et étymologiques de « houri » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales [consulté le 28 août 2016].
  34. Entrée « *houri », sur Dictionnaires de français en ligne, Larousse [consulté le 28 août 2016].
  35. Rippin.
  36. Stefan Wild, "Lost In Philology? The Virgins Of Paradise And The Luxenberg Hypothesis", Qur'an in context, Brill, p. 625 et suiv.
  37. « Médine - Houri (Vidéo Lyrics) » (consulté le )

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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