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Oryx

Les oryx forment un genre (Oryx) d'antilopes de la famille des Bovidae. Ils sont rĂ©pandus en Afrique surtout dans la savane, ainsi que dans la pĂ©ninsule arabique, oĂč ils ont disparu avant d'ĂȘtre rĂ©introduits. Les oryx portent typiquement des cornes longues et droites, pointant vers l'arriĂšre.

Description

Les oryx se reconnaissent Ă  leurs cornes longues, minces et droites, Ă  leur criniĂšre relativement courte, Ă  leur bosse sur l’épaule et Ă  leurs gros sabots. Leur robe est fine, blanche et porte des marques noires, grises et/ou brunes. Les deux sexes portent des cornes. Ils ont une hauteur au garrot de 81 Ă  120 cm et une masse corporelle de 65 Ă  200 kg. Leurs cornes mesurent entre 38 et 127 cm.

Systématique

Étymologie

Le substantif[1] masculin[2] « oryx » est un emprunt[1] — par l'intermĂ©diaire du latin oryx[1], « gazelle »[3] — au grec ancien[1] - [2] ᜄρυΟ[3] / Ăłrux, de mĂȘme sens. Le nom du genre, Oryx, remonte probablement Ă  HĂ©rodote, qui dĂ©crit une antilope de Libye en l’appelant « Oryx »[4]. Ce nom semble un dĂ©rivĂ© du verbe oryssoo ou oryttoo qui signifie creuser. L’oryx d’Arabie creuse des fosses dans le sable pour se reposer plus au frais. L’« Oryx » libyen dont parle HĂ©rodote Ă©tait peut-ĂȘtre un oryx algazelle, mais il pouvait s’agir aussi d’addax de la mĂȘme rĂ©gion.

Liste des espĂšces

Quatre espĂšces sont actuellement reconnues[5] :

  • Oryx gazella (Linnaeus, 1758) — Oryx gazelle ou Gemsbok ;
  • Oryx leucoryx (Pallas, 1777) — Oryx d'Arabie ou Oryx blanc ;
  • Oryx dammah (Cretzschmar, 1827) — Oryx algazelle ou Oryx de Libye ;
  • Oryx beisa (RĂŒppell, 1835) — Oryx beĂŻsa ou Oryx d'Afrique de l'Est.

Biologie

Bien adaptĂ©s Ă  la vie dans le dĂ©sert, les oryx sont capables de se passer d’eau pendant une assez longue pĂ©riode de temps et peuvent supporter une forte augmentation de leur tempĂ©rature corporelle. Aux moments les plus chauds de la journĂ©e, ils cherchent Ă  s’abriter dans les rares coins Ă  l’ombre.

Menaces et conservation

En déclin à la fin du xxe siÚcle, l'animal n'est plus menacé. Au contraire, les efforts de préservation ont si bien porté leurs fruits que l'oryx entre désormais en concurrence avec le bétail domestique pour l'accÚs aux pùturages et aux points d'eau[6].

Notes et références

  1. « Oryx », dans le Dictionnaire de l'Académie française, sur Centre national de ressources textuelles et lexicales [consulté le 19 novembre 2016].
  2. Entrée « oryx », sur Dictionnaires de français en ligne, Larousse [consulté le 19 novembre 2016].
  3. EntrĂ©e « Əryx », dans FĂ©lix Gaffiot, Dictionnaire illustrĂ© latin-français, Paris, Hachette, 1934 (paru le ), 1re Ă©d., 1702-XVIII p., in-8o (26 cm) (OCLC 798807606, BNF 32138560), p. 1095 [consultĂ© le 19 novembre 2016].
  4. dr. J.H. Thiel, Beknopt Grieks-Nederlands Woordenboek, 4Ăšme Ă©d. page 502
  5. Kingdon 2013, p. 571.
  6. GEO, no 403, , p. 30

Annexes

Bibliographie

  • (en) Jonathan Kingdon, « Genus Oryx Oryxes », dans Jonathan Kingdon et al., Mammals of Africa, vol. VI : Pigs, Hippopotamuses, Chevrotain, Giraffes, Deer, and Bovids, Londres, Bloomsbury Publishing, (ISBN 978-1-4081-2251-8, lire en ligne), p. 571-592.

Liens externes

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