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Histoire du hongrois

L'histoire du hongrois est divisée comme suit[1] :

Influence d'autres langues au cours de la migration des Hongrois :

Origine et formation

Le hongrois est dĂ©crit comme un dialecte central plutĂŽt que pĂ©riphĂ©rique du proto-ouralien. Il partage des dĂ©veloppements phonĂ©matiques (dĂ©veloppement des sifflantes) et morphologiques (postpositions communes / suffixes de cas) avec les dialectes ob-ougriens – le mansi et le khanty. Les trois sont traditionnellement dĂ©crits comme faisant partie d'une branche ougrienne. NĂ©anmoins, leur faible lexique partagĂ© et le manque de correspondances sonores rĂ©guliĂšres ne semblent pas justifier une reconstruction d'une langue proto-ougrienne[2].

Parmi les termes réguliers partagés, il existe probablement de nombreux emprunts à des langues de substrat (éteintes) de Sibérie occidentale[3]. Au sein de la branche ougrienne, le mansi (par opposition au khanty) montre une relation particuliÚrement étroite avec le hongrois.

Le proto-hongrois (1000 av. J.-C. – 896 apr. J.-C.)

ConformĂ©ment Ă  l’hypothĂšse acceptĂ©e par la plupart des chercheurs, les Hongrois sont Ă  l’origine un groupe d’Ougriens qui, au dĂ©but du Ier millĂ©naire av. J.-C., sont restĂ©s dans la rĂ©gion du cours supĂ©rieur de l’Ob (Ă  l’est des montagnes de l’Oural), aprĂšs qu’une autre branche de ce peuple a migrĂ© vers le nord[4]. Les dĂ©buts du hongrois sont situĂ©s Ă  la mĂȘme Ă©poque, celle oĂč cette langue se sĂ©pare du groupe des langues ougriennes[5], ce qui fait du hongrois l’une des langues d’Europe dont la sĂ©paration avec les langues apparentĂ©es est la plus ancienne.

On estime que dans cette pĂ©riode, le lexique de la langue se limite Ă  quelque 25 000 mots, mais elle commence Ă  s’enrichir par des emprunts, d’abord aux langues iraniennes et permiennes, puis aux langues turques[6].

Devenant Ă©leveurs nomades, les Hongrois commencent Ă  migrer vers le sud-ouest. Vers la fin du Ier millĂ©naire, ils se trouvent Ă  l’ouest de l’Oural, dans la rĂ©gion de la Volga et de la Kama, sur le territoire de l’actuelle Bachkirie.

Vers l’an 400 apr. J.-C., les Hongrois s’établissent au nord-ouest de la mer Noire, oĂč ils sont fortement influencĂ©s par les Turcs, tant sur le plan gĂ©nĂ©tique que linguistique. Au VIIe siĂšcle, ils tombent sous la coupe du royaume des KöktĂŒrks. C’est probablement Ă  cette Ă©poque qu’ils prennent contact avec l’écriture, sous la forme de l’alphabet de l'Orkhon, connu aussi sous le nom de « runes turques ». À partir de celles-ci, ils crĂ©ent leur propre Ă©criture, les runes hongroises, utilisĂ©es sous forme d’incrustations dans le bois ou dans la pierre jusqu’aux environs de l’an 1850.

À cette Ă©poque, chaque tribu hongroise a son propre dialecte. Le lexique continue Ă  se dĂ©velopper par des emprunts turcs, notamment la terminologie vestimentaire, agricole et viticole.

L’ancien hongrois (896 – 1526)

À la fin du IXe siĂšcle, les Hongrois pĂ©nĂštrent dans le bassin des Carpates, oĂč ils fondent leur premier État[7]. Leur langue commence Ă  ĂȘtre influencĂ©e par les langues de leurs nouveaux voisins, surtout les Slaves[8].

En l’an 1000, les Hongrois sont christianisĂ©s dans le rite catholique et le royaume de Hongrie est fondĂ©. C’est le dĂ©but de la culture Ă©crite, en latin, mais le premier texte — la charte de fondation du couvent des religieuses de VeszprĂ©mvölgy[9], datant d’avant 1002 — oĂč des mots hongrois (des toponymes) font leur apparition, est en grec[10]. Le premier document en latin contenant trois phrases, 58 mots et 33 suffixes hongrois est la charte de fondation de l’abbaye de Tihany (1055).

La plus longue des trois phrases en hongrois contenues dans la charte de fondation de l’abbaye de Tihany (1055) : feheruuaru rea meneh hodu utu rea (lieu-dit « en montant jusqu'Ă  la grand-route de FehĂ©rvĂĄr »).

Le premier texte entiĂšrement Ă©crit en hongrois est un discours funĂšbre suivi d’une priĂšre (en hongrois, Halotti beszĂ©d Ă©s könyörgĂ©s) datĂ© approximativement des annĂ©es 1192-1195, conservĂ© dans le Codex Pray, un livre Ă  caractĂšre religieux en latin, dont le discours funĂšbre est traduit. C’est en mĂȘme temps le premier texte Ă©crit dans une langue finno-ougrienne.

La littĂ©rature artistique en hongrois commence aux environs de l’an 1300 avec un poĂšme connu sous le titre de Ómagyar MĂĄria-siralom (Lamentations de la Vierge Marie en ancien hongrois), librement traduit du latin, oĂč la crucifixion de JĂ©sus est vue du point de vue de la Vierge.

Le premier livre entier en hongrois est Ă©crit vers 1350. Il en reste ce qu’on appelle le Fragment de Königsberg, trouvĂ© dans la reliure d’un livre latin de la fin du XIVe siĂšcle. Un autre livre important datant de cette Ă©poque est une vie de Saint-François d'Assise parue en 1372, dont l’original s’est perdu, mais le texte est conservĂ© dans le Codex JĂłkay, une copie du XVe siĂšcle.

Toujours au XVe siĂšcle on Ă©tablit quelques listes de mots latins avec leurs traductions en hongrois, et l'on rĂ©dige quelques textes brefs ; mais l’ouvrage le plus important de cette Ă©poque est la premiĂšre traduction de la Bible, appelĂ©e la Bible hussite (1430), rĂ©alisĂ©e par les prĂȘtres TamĂĄs PĂ©csi et BĂĄlint Újlaki. Bien que la traduction ait Ă©tĂ© confisquĂ©e aux traducteurs par l’Inquisition, il s’en est conservĂ© quelques copies.

La Bible hussite, copie du Codex de Munich (1466).

On Ă©crit de plus en plus en hongrois, et non seulement des livres religieux. Une Ɠuvre laĂŻque importante de cette Ă©poque est SzabĂĄcs viadala (La bataille de Ć abac) (1476), poĂšme Ă©pique Ă©voquant la victoire de Matthias Ier de Hongrie sur les Ottomans dans cette bataille.

Durant la pĂ©riode de l’ancien hongrois, la langue se dĂ©veloppe par des emprunts aux langues slaves, Ă  l’allemand et au latin. Ils concernent surtout la vie politique et religieuse, mais il y a aussi des noms d’animaux exotiques, des termes techniques, etc. Dans le mĂȘme temps, la langue s’enrichit par la dĂ©rivation, les suffixes lexicaux Ă©tant plus nombreux que dans la langue actuelle, ainsi que par la composition.

Le moyen hongrois (1526 – 1772)

Cette pĂ©riode commence par la bataille de MohĂĄcs, Ă  la suite de laquelle la Hongrie perd son indĂ©pendance[11]. D’importants mouvements de populations ont lieu, et les dialectes s’influencent mutuellement[12]. La langue de cette Ă©poque ne diffĂšre plus essentiellement de celle d’aujourd’hui.

Au XVIe siÚcle, la littérature en langue hongroise est déjà trÚs riche. Les premiers poÚtes importants apparaissent, tels que Sebestyén Tinódi Lantos et Bålint Balassi.

L’esprit de la Renaissance, qui pĂ©nĂštre en Hongrie Ă  l’époque de Matthias Corvin, en mĂȘme temps que l’imprimerie, fait paraĂźtre les traductions appelĂ©es « humanistes » de la Bible :

  • Les Ă©pĂźtres de Saint-Paul en hongrois (1533), dans la traduction de Benedek KomjĂĄthy, est le premier livre imprimĂ© dans cette langue.
  • Le Nouveau Testament en hongrois (1536), traduit par GĂĄbor Pesti ne comprend en fait que les quatre Évangiles. Le traducteur, le premier lettrĂ© hongrois qui se soucie consciemment de cultiver la langue, rĂ©ussit Ă  produire un texte expressif, dĂ©pourvu des tournures lourdes influencĂ©es par la syntaxe du latin, qui caractĂ©risaient les traductions antĂ©rieures.
  • Le Nouveau Testament complet (1541) est traduit par JĂĄnos Sylvester Ă  partir de l’édition scientifique en grec publiĂ©e par Érasme. De plus, le traducteur a rĂ©sumĂ© chaque Ă©vangile en vers (distiques).

Dans la premiÚre moitié du XVIe siÚcle paraissent les premiers ouvrages linguistiques :

  • MĂĄtyĂĄs DĂ©vai BĂ­rĂł publie Ortographica Hungarica (1538), le premier guide hongrois d’orthographe.
  • JĂĄnos Sylvester est le premier Ă  avoir systĂ©matisĂ© la grammaire du hongrois, dans son ouvrage Grammatica Hungarolatina (1539).

Un rÎle important dans le développement de la langue est joué par la Réforme, grùce à son principe visant à propager la foi dans la langue vernaculaire. Le luthéranisme, mais surtout le calvinisme gagnent du terrain. Des théologiens protestants reprennent la traduction de la Bible dans leur propre esprit :

  • IstvĂĄn BenszĂ©dy SzĂ©kely traduit les Psaumes, en 1548.
  • Presque toute la Bible paraĂźt dans la traduction de GĂĄspĂĄr Heltai, en 1565, mais ne se rĂ©pand pas.
  • La traduction du Nouveau Testament par TamĂĄs FĂ©legyhĂĄzi (1586) est connue dans tout le pays.
  • La traduction de toute la Bible (la Bible de Vizsoly – 1590), la plus connue, utilisĂ©e encore au XXIe siĂšcle, est celle de GĂĄspĂĄr KĂĄroli. Il n’a traduit en fait que l'Ancien Testament, reprenant, avec de petites modifications, la traduction du Nouveau Testament par TamĂĄs FĂ©legyhĂĄzi.

Les codes de lois Compillatae Constitutiones Regni Transylvaniae (1671) et Approbatae Constitutiones Regni Transylvaniae (1677), rĂ©digĂ©s en hongrois, attestent le fait que dans la PrincipautĂ© de Transylvanie, le hongrois devient pour la premiĂšre fois langue de l’État[13].

L’influence Ă©trangĂšre la plus importante qui s’exerce sur la langue dans la pĂ©riode du moyen hongrois est celle de l’allemand.

Le hongrois moderne (1772 – 1920)

Cette pĂ©riode commence avec l’époque des LumiĂšres en Hongrie, au moment de la parution de la piĂšce en vers Ágis tragĂ©diĂĄja (La tragĂ©die d’Agis) de György Bessenyei, en 1772[14].

Cette Ă©poque se caractĂ©rise par le mouvement connu sous le nom de « renouveau de la langue », auquel participe la quasi-totalitĂ© des lettrĂ©s, dont Ferenc Kazinczy (1759 – 1831) Ă  leur tĂȘte. C’est une action de magyarisation du langage de la vie spirituelle, ayant pour but d’adapter la langue Ă  la vie moderne, Ă  travers la crĂ©ation des mots hongrois adĂ©quats pour la culture matĂ©rielle et spirituelle de l’époque. On l’accomplit par dĂ©rivation lexicale Ă  l’aide de suffixes, par dĂ©rivation rĂ©gressive, composition, contraction, calque, adoption de mots dialectaux et archaĂŻques. En mĂȘme temps, on impose des critĂšres esthĂ©tiques pour la rĂ©daction des textes, au nom d’un « style soutenu ». Les adeptes du renouveau de la langue, appelĂ©s « nĂ©ologistes », sont combattus par quelques traditionalistes, nommĂ©s « orthologistes ». L’exemple le plus connu de leur polĂ©mique est un manifeste ironique des orthologistes, intitulĂ© Mondolat (1813), auquel les nĂ©ologistes rĂ©pondent en 1815 par Felelet a Mondolatra (RĂ©ponse Ă  Mondolat), de Ferenc Kölcsey et PĂĄl Szemere.

En 1827 prend naissance la SociĂ©tĂ© scientifique hongroise, devenue plus tard l’AcadĂ©mie hongroise des sciences. Elle a pour objectif primordial de cultiver la langue et, Ă  cet effet, publie des ouvrages Ă©tablissant les normes de la langue littĂ©raire et des dictionnaires[15] :

  • A magyar helyesĂ­rĂĄs Ă©s szĂłragasztĂĄs szabĂĄlyai (RĂšgles de l’orthographe et de la formation des mots en hongrois) (1831).
  • Mathematikai mƱszĂłtĂĄr (Dictionnaire des mathĂ©matiques) (1834).
  • Philosophiai mƱszĂłtĂĄr (Dictionnaire de la philosophie) (1834).
  • Magyar–nĂ©met zsebszĂłtĂĄr (Dictionnaire de poche hongrois-allemand) (1838).
  • Magyar TĂĄjszĂłtĂĄr (Dictionnaire des dialectes hongrois) (1838).
  • NĂ©met–magyar zsebszĂłtĂĄr (Dictionnaire de poche allemand-hongrois) (1843).
  • A magyar szĂłkötĂ©s szabĂĄlyai (RĂšgles de la formation des syntagmes en hongrois), de IstvĂĄn FĂĄbiĂĄn et IstvĂĄn SzilĂĄgyi (1846).
  • A magyar nyelv rendszere (SystĂšme du hongrois) (1847).
  • A Magyar Nyelv SzĂłtĂĄra (Dictionnaire du hongrois), en six volumes, de Gergely Czuczor et JĂĄnos Fogarasi (1862 – 1874).

C’est l’époque de la formation de la langue nationale unitaire et de la langue standard. Le hongrois acquiert le statut de langue officielle en 1844, le perd en 1849, Ă  la suite de la dĂ©faite de la rĂ©volution hongroise de 1848, et la regagne dĂ©finitivement en 1867, au moment de l’établissement de l’Autriche-Hongrie. À la suite de l’introduction de l’enseignement primaire obligatoire, le nombre des illettrĂ©s se rĂ©duit et les variĂ©tĂ©s de la langue convergent de plus en plus.

Le hongrois contemporain (Ă  partir de 1920)

On considĂšre le dĂ©but de cette pĂ©riode comme Ă©tant la date du traitĂ© de paix du Trianon, Ă  la suite duquel l’État hongrois se rĂ©duit Ă  ses dimensions actuelles et la communautĂ© linguistique se divise entre plusieurs États. L’évolution de la langue se caractĂ©rise par la diminution de l’importance des dialectes et par l’extraordinaire Ă©largissement de la communication orale et Ă©crite[16].

Notes et références

  1. Cf. SzakĂĄcs 1996.
  2. (en) Tiit-Rein Viitso, « On classifying the Finno-Ugric languages », Congressus Octavus Internationalis Finno-Ugristarum, Pars 1, H. Leskinen et al. (dir.), 1996, p. 261-266.
  3. (hu) Måria Sipos, « Az obi-ugor alapnyelv lexikålis innovåcioi I », Nyelvtudomånyi közlemények, no 99, 2002, p. 7-56.
  4. Cf. SzentpĂ©teri 1993 pour l’information historique de cette section.
  5. Cf. Szakács 1996 pour l’information linguistique de cette section.
  6. Concernant les emprunts au cours de l’histoire, voir plus en dĂ©tail Lexique du hongrois.
  7. Pour l’information historique de cette section, cf. SzentpĂ©teri et Farkas 1996, Zsoldos 1997, Tringli 1997, Tringli 1998.
  8. Pour l’information linguistique de cette section, cf. Szakács 1996, S. Hámori 1997a, S. Hámori 1997b, S. Hámori 1998.
  9. Dans les environs de la ville de Veszprém.
  10. Cf. KristĂł 2005.
  11. Pour l’information historique de cette section, cf. Fodor et al. 1999 et F. Sugar 1994, pp. 100–120 et 138–173.
  12. Pour l’information linguistique de cette section, cf. Haader 2006, pp. 365–384 et Uhl 1999.
  13. Cf. Tamåsné Szabó 2004.
  14. Cf. Dömötör 2006, p. 385-400, pour l’information linguistique de cette section.
  15. Cf. Kiefer 2002.
  16. Cf. LaczkĂł 2006, p. 402.

Sources bibliographiques

  • (en) Encyclopaedia Humana Hungarica, Budapest, Association Encyclopaedia Humana, 1996–1999 (consultĂ© le 25 fĂ©vrier 2017) :
  • (en) F. Sugar, Peter (dir.), A History of Hungary [« Histoire de la Hongrie »], Bloomington, Indiana University Press, 1994, (ISBN 0-253-20867-X)
  • (hu) Kiefer, Ferenc (dir.), Magyar nyelv [« La langue hongroise »], AkadĂ©miai KiadĂł, Budapest, 2006, (ISBN 963-05-8324-0) :
    • Haader, Lea, « A közĂ©pmagyar kor » [« Époque du hongrois moyen »], pp. 365–384
    • Dömötör, Adrienne, « A nyelvĂșjĂ­tĂĄs » [« Le renouveau de la langue »], pp. 385–400
    • LaczkĂł, Krisztina, « Az Ășjmagyar Ă©s az Ășjabb magyar kor » [« Époque du hongrois moderne et du hongrois contemporain »], pp. 401–436
  • (hu) Kiefer, Ferenc, « NyelvtudomĂĄnyi irĂĄnyzatok az AkadĂ©miĂĄn » [« Orientation linguistiques Ă  l’AcadĂ©mie »], Glatz, Ferenc (dir.), KözgyƱlĂ©si elƑadĂĄsok 2000. Az MTA 175 Ă©ve [« Communications Ă  la session de l’an 2000. Les 175 ans de l’AcadĂ©mie hongroise des sciences »], Budapest, MTA, 2002, pp. 11–24.
  • (en) KristĂł, Gyula, « Settlement Name Giving in the Age of the ÁrpĂĄds » [« Toponymie Ă  l’époque de la dinastie des ÁrpĂĄd »], MaticsĂĄk, SĂĄndor (dir.), Settlement Names in the Uralian Languages [« Toponymie dans les langues ouraliennes »], Onomastica Uralica, tome 3, Debrecen–Helsinki, 2005, (ISBN 963-472-690-9), pp. 117–133 (consultĂ© le 25 fĂ©vrier 2017)
  • (hu) TamĂĄsnĂ© SzabĂł, Csilla, « Az ErdĂ©lyi FejedelemsĂ©g korĂĄnak jogi nyelve » [« Le langage juridique de l’époque de la PrincipautĂ© de Transylvanie »], ErdĂ©lyi MĂșzeum, no 3–4, 2004 (consultĂ© le 25 fĂ©vrier 2017)

Voir aussi

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