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Histoire des Juifs en Écosse

Les premières traces de Juifs en Écosse datent de la fin du XVIIe siècle, mais il est possible que des Juifs y soient arrivĂ©s Ă  l'Ă©poque de la conquĂŞte romaine de la Grande-Bretagne, bien qu'il n'existe aucune preuve Ă  cela. La grande majoritĂ© des Juifs Ă©cossais d'aujourd'hui sont d'origine ashkĂ©naze, installĂ©s pour la plupart Ă  Ă‰dimbourg et Ă  Glasgow, Ă  partir du milieu du XIXe siècle. La plupart des histoires mentionnant des Juifs Ă©cossais sont l’œuvre de narrateurs britanniques, nĂ©gligeant quelque peu leur dimension proprement Ă©cossaise.

Histoire des Juifs en Écosse

Populations importantes par région
Autres
Garnethill Synagogue dans la ville de Glasgow.

Du Moyen Ă‚ge Ă  l'union avec l'Angleterre

Vitraux de la Langside Synagogue, Glasgow

Les preuves de l’existence de Juifs dans l'Écosse médiévale sont rares. En 1180, l'évêque de Glasgow interdit aux ecclésiastiques de « verser les bénéfices de l'argent emprunté aux Juifs »[1]. À l’époque, des émeutes anti-juives sévissaient en Angleterre. Il est donc possible que l’interdit ait été prononcé à l'encontre de Juifs anglais réfugiés en Écosse. Mais il peut s'agir également de Juifs domiciliés en Angleterre auxquels les Écossais auraient emprunté de l'argent.

Il n'y a jamais eu en Écosse d'expulsion de Juifs similaire à celle vécue par les Juifs en Angleterre en 1290 (Édit d'Expulsion), lors de laquelle des Juifs pourraient avoir fui vers l'Écosse[2]. Cela peut signifier soit une plus grande tolérance religieuse soit le simple fait qu'il n'y avait pas de présence juive. Dans son autobiographie Two Worlds: An Edinburgh Jewish Childhood, l'éminent historien écossais David Daiches, également d'origine juive, affirme qu'il y a des preuves pouvant indiquer que l’Écosse est le seul pays européen n'ayant pas fait subir de persécutions d’État aux Juifs.

Au Moyen Âge, la majeure partie du commerce écossais se faisait avec l'Europe continentale, la laine des Border abbeys étant la principale ressource exportée du pays vers la Flandre et les Pays-Bas. Les marchands écossais d'Aberdeen et de Dundee entretenaient des liens commerciaux étroits avec les ports de la baltique polonais et lituaniens. Il est donc possible que des Juifs soient venus en Écosse faire des affaires avec leurs homologues écossais, bien qu'il n'en existe aucune preuve directe[3].

L'auteur de la fin du XVIIIe siècle, Henry Mackenzie, a émis l’hypothèse que les nombreux endroits portant des noms bibliques aux alentours du village de Morningside, près d’Édimbourg, pouvaient indiquer une présence juive dans la région durant le Moyen Âge. Cependant, cette croyance s'est révélée être fausse[4].

Le premier Juif recensé à Édimbourg était un certain David Brown, qui avait demandé à résider et à commercer dans la ville en 1691. Sa demande avait été acceptée[5] - [6].

Après l'Union de 1707

Intérieur de la synagogue de Garnethill à Glasgow

La majeure partie de l'immigration des Juifs semble avoir eu lieu après l'industrialisation, et après 1707, ce qui signifie que les Juifs en Écosse ont Ă©tĂ© soumis Ă  des lois anti-juives appliquĂ©e Ă  la Grande-Bretagne dans son ensemble. Les Juifs furent rĂ©admis dans le Commonwealth d'Angleterre en 1656 par Oliver Cromwell, ce qui aurait eu une influence sur le fait qu'ils puissent rĂ©sider au nord de la frontière. L’Écosse Ă©tait sous la juridiction du projet de loi pour les Juifs, promulguĂ© en 1753, mais abandonnĂ© l'annĂ©e suivante.

En 1787, le premier diplômé de l'Université de Glasgow, Levi Myers, était ouvertement juif. À cette époque, contrairement aux Anglais, les étudiants écossais, n'étaient pas obligés de prêter un serment religieux.

En 1795, Herman Lyon, dentiste et pĂ©dicure, acheta une parcelle d'un cimetière Ă  Édimbourg. Originaire de Mogendorf, en Allemagne, il en est parti vers 1764 et a passĂ© quelque temps en Hollande avant d'arriver Ă  Londres. Il a dĂ©mĂ©nagĂ© en Écosse en 1788. La prĂ©sence de la parcelle sur Calton Hill n'est plus Ă©vidente aujourd'hui, mais elle est inscrite sur la carte de l'Ordnance Survey de 1852 sous le nom de « chapelle funĂ©raire des Juifs ».

La première congrégation juive à Édimbourg a été fondée en 1817, et à Glasgow en 1821. Celle d'Aberdeen a été fondée en 1893. Le cimetière juif de Dundee indique qu'il existait une congrégation juive dans cette ville depuis le XIXe siècle.

Le , Isaac Cohen, un chapelier rĂ©sidant Ă  Glasgow, fut admis au poste de "bourgeois" de la ville. Le premier enterrement Ă  la nĂ©cropole de Glasgow fut celui de Joseph Levi, marchand de plumes et victime du cholĂ©ra, qui y fut enterrĂ© le . L'annĂ©e prĂ©cĂ©dant l'ouverture officielle du cimetière, une partie avait Ă©tĂ© vendue auparavant Ă  la communautĂ© juive pour cent guinĂ©es. NĂ© Ă  Glasgow, Asher Asher (1837-1889) fut le premier juif Ă©cossais Ă  entrer dans la profession mĂ©dicale. Il Ă©tait l'auteur de The Jewish Rite of Circumcision (1873).

En 1878, les Juifs se sont liés à l'aristocratie écossaise quand Hannah de Rothschild, née en Angleterre, s'est mariée avec Archibald Primrose, 5e comte de Rosebery. Elle est morte à Dalmeny. Son fils, Harry, deviendra secrétaire d'État pour l'Écosse en 1945, lors du gouvernement intérimaire d'après-guerre de Winston Churchill.

La Synagogue d’Édimbourg dans le quartier Newington

Fuyant les persĂ©cutions dans l'Empire russe, les Juifs s'installent dans les grandes villes de Grande-Bretagne, y compris en Écosse, et notamment Ă  Glasgow (en particulier dans la partie la plus pauvre de la ville aux cĂ´tĂ©s des immigrĂ©s irlandais et italiens). Une plus petite communautĂ© existait dĂ©jĂ  Ă  Édimbourg ainsi que des plus petits groupes Ă  Dundee, Aberdeen, Greenock et Ayr. Les Juifs russes avaient tendance Ă  venir de l'ouest de l'empire, en particulier de la Lituanie et de la Pologne, dans l'espoir de sĂ©journer en Écosse avant de partir pour l'AmĂ©rique du Nord. Cela explique pourquoi beaucoup ont choisi d'arriver Ă  Glasgow, bien que ceux qui n'avaient pas les moyens de se permettre le voyage transatlantique se soient finalement installĂ©s dans la ville[7].

XXe et XXIe siècles

Mémorial à Édimbourg commémorant les Juifs morts au combat dans les guerres mondiales

L'immigration a continuĂ© durant le XXe siècle. Plus de 9 000 Juifs en 1901 et environ 12 000 en 1911 ont Ă©tĂ© recensĂ©s. Fuyant d'abord les pogroms puis le nazisme et la Seconde Guerre mondiale, d'autres Juifs se sont rĂ©fugiĂ©s en Écosse et ainsi, la communautĂ© juive Ă©tait estimĂ©e Ă  plus de 20 000 personnes au milieu du XXe siècle. La population juive dans le Royaume-Uni a atteint un sommet de 500 000 personnes, mais elle a diminuĂ© de presque la moitiĂ©[8].

Certains membres de la British Union of Fascists Ă©taient antisĂ©mites, et Alexander Raven Thomson, l'un de ses principaux idĂ©ologues, Ă©tait Ă©cossais. Les Blackshirts Ă©taient physiquement agressĂ©s lors de leurs rĂ©unions Ă  Édimbourg par les communistes et les membres du parti Protestant Action Society, qui considĂ©raient le groupe comme une intrusion italienne (c'est-Ă -dire catholique romaine)[9]. William Kenefick de l'UniversitĂ© de Dundee a affirmĂ© que les Juifs n’étaient plus la cible principale du fanatisme et de l’intolĂ©rance des anti-catholiques, l'agitation visant principalement les catholiques irlandais, en particulier Ă  Glasgow[10]. Archibald Maule Ramsay, membre unioniste du Parlement Ă©cossais, a affirmĂ© que la Seconde Guerre mondiale est une « guerre des Juifs » et a Ă©tĂ© le seul dĂ©putĂ© au Royaume-Uni Ă  avoir Ă©tĂ© internĂ© car suspectĂ© d’être sympathisant nazi (voir Defense Regulation 18B). En revanche, dans le quartier des Gorbals, Louise Sless et Woolf Silver ne parlent pas de sentiment antisĂ©mite[11].

Proportion des Juifs Ă  Glasgow, 2011

Selon le recensement de 2001, 6 448 Juifs vivent en Écosse[12], la plupart Ă  Édimbourg (environ 934), Glasgow (4 249) et dans une moindre mesure Ă  Dundee[13]. La population juive d’Écosse reste principalement urbaine. Au tournant du XXe siècle, la SSPCA (pour la protection des animaux) est entrĂ©e en conflit avec la congrĂ©gation d'Aberdeen au sujet des mĂ©thodes d'abattage rituel. La population juive pratiquante en Écosse continue de diminuer car de nombreux jeunes Juifs deviennent laĂŻcs ou se marient avec des non-juifs. De nombreux Juifs Ă©cossais ont Ă©galement Ă©migrĂ© vers l'Angleterre, les États-Unis, le Canada, l'Australie et la Nouvelle-ZĂ©lande pour des raisons Ă©conomiques, comme un nombre important d'autres Ă©cossais.

Tartan juif

En , un tartan juif a Ă©tĂ© conçu par Brian Wilton[14] pour le rabbin Habad Mendel Jacobs de Glasgow et acceptĂ© par l’AutoritĂ© des Tartans Écossais[15]. Les couleurs sont le bleu, le blanc, l'argent, le rouge et l'or. Selon Jacobs : « le bleu et le blanc reprĂ©sentent les couleurs des drapeaux Ă©cossais et israĂ©lien, la ligne d'or au centre reprĂ©sentant l'or du Tabernacle dans la Bible, de l'Arche d'Alliance et de nombreux instruments de culte... l'argent reprĂ©sente les dĂ©corations qui ornent les rouleaux de la Loi et le rouge reprĂ©sente le traditionnel vin rouge du Kiddouch[16] »[17].

Communauté juive aujourd'hui

Selon le recensement de 2011, 5 887 Juifs vivent en Écosse, soit une baisse de 8,7 % par rapport Ă  2001.

Aujourd'hui, toutes les communautés juives connues en Écosse sont représentées par le Conseil écossais des communautés juives.

Environ 25 % de la population juive d'Écosse réside dans la banlieue de Newton Mearns au sud de Glasgow[18].

Antisémitisme en Écosse

Les rabbins juifs se soucient de la loi de Dieu et les docteurs écossais se soucient des pauvres de Dieu... Avec un appel au public... concernant le métier d'enseignant arminien à Greenock. Par un sympathisant des pauvres et des assemblées publiques du culte de Dieu. Glasgow, 1818.

En , le Conseil Ă©cossais des communautĂ©s juives a publiĂ© le projet « ĂŠtre Juif en Écosse ». Le projet a Ă©tudiĂ© la situation du peuple juif en Écosse au moyen d'entrevues et d'un groupe de discussion auquel ont participĂ© environ 180 participants de la communautĂ© juive d'Écosse. Les rĂ©sultats de l'enquĂŞte ont rĂ©vĂ©lĂ© qu'en 2011, il y a eu 10 incidents antisĂ©mites de comportement abusif, 9 incidents de dommages et de profanation Ă  la propriĂ©tĂ© juive et une agression. Certains participants ont dĂ©crit des expĂ©riences d'antisĂ©mitisme sur leur lieu de travail, sur le campus et mĂŞme Ă  l'Ă©cole[19]. En consĂ©quence, en octobre de la mĂŞme annĂ©e, un enseignant d'une Ă©cole secondaire a Ă©tĂ© convoquĂ© Ă  une audience disciplinaire pour avoir tenu des propos selon lesquels « Hitler n'Ă©tait pas tout Ă  fait mauvais - il a tuĂ© les Juifs »[20]. Par ailleurs, en 2012, le conseil des communautĂ©s juives d’Écosse et l’aumĂ´nerie des Ă©tudiants Juifs d’Écosse ont signalĂ© une « atmosphère toxique » Ă  l'UniversitĂ© d’Édimbourg, Ă  cause de laquelle ils sont contraints de cacher leur identitĂ©[21].

Lors de l'opération Bordure protectrice, en , le conseil des communautés juives d’Écosse a publié un document révélant une augmentation soudaine des incidents antisémites survenus en Écosse. Selon le dossier, durant la première semaine d'août, il y a eu 12 incidents antisémites - presque autant qu'en 2013[22]. Quelques mois plus tard, une jeune fille qui vendait des produits de la marque Kedem (cosmétiques israéliens) au centre St Enoch de Glasgow, a été brûlée par un produit chimique qui lui a été lancé[23].

En 2015, le gouvernement écossais a publié des statistiques sur les incidents aggravées par des motivations religieuses en Écosse. Selon le rapport, il y a eu une augmentation du nombre d'accusations portées sur des actes antisémites (25 accusations, comparativement à 9 accusations un an plus tôt). La plupart des accusations traitaient de « comportements menaçants et abusifs » et d'« insultes »[24].

Scots-yiddish

Le scots-yiddish est le nom donnĂ© Ă  un vernaculaire hybride juif entre l'Ă©cossais des Lowlands (le scots) et le yiddish, qui a Ă©tĂ© brièvement en vigueur dans les Lowlands lors de la première moitiĂ© du XXe siècle. L'historien littĂ©raire Ă©cossais David Daiches le dĂ©crit dans son rĂ©cit autobiographique oĂą il raconte son enfance juive Ă  Édimbourg, Two Worlds[25].

Daiches explore la stratification sociale de la société juive d’Édimbourg pendant l'entre-deux-guerres, notant ce qui est en fait un clivage de classe entre deux parties de la communauté. D'un côté, un groupe hautement éduqué et bien intégré qui recherche une synthèse entre le rabbinisme orthodoxe et le monde moderne, et de l'autre, un groupe parlant le yiddish, maintenant un mode de vie proche de celui des ghettos d'Europe de l'Est. La population yiddish a grandi en Écosse au XIXe siècle, mais à la fin du XXe siècle, elle parlait principalement l'anglais. La créolisation du yiddish avec l'écossais était donc un phénomène du milieu de cette période.

Le poète juif de Glasgow, A. C. Jacobs, se rĂ©fère Ă©galement Ă  sa langue, scots-yiddish[26]. On rapporte mĂŞme un cas d'un immigrant juif qui s'est installĂ© dans les Highlands, qui ne parlait pas l'anglais et ne pouvait parler que le gaĂ©lique et le yiddish[27].

Dans la culture populaire

Carte de la comédie américaine The Cohens and Kellys in Scotland (1930).
  • The Credit Draper – Roman de J. David Simons. Histoire fictive d'un jeune rĂ©fugiĂ© juif russe, Avram Escovitz, qui grandit dans les Gorbals Ă  Glasgow, avant d'aller travailler dans les Highlands. Du mĂŞme auteur, The Liberation of Celia Kahn, un roman racontant l'histoire d'une jeune fille juive des Gorbals au dĂ©but du XXe siècle, qui devient militante socialiste et fĂ©ministe.
  • The Fabulous Bagel Boys – Drame tĂ©lĂ©visĂ© de la chaĂ®ne BBC se dĂ©roulant dans la communautĂ© juive de Glasgow. Il devait s'agir au dĂ©part d'une sĂ©rie mais elle a Ă©tĂ© arrĂŞtĂ©e Ă  la suite d'un accueil tiède[29].
  • Rooms – ComĂ©die musicale racontant l'histoire d'un groupe de musique de Glasgow et de ses deux membres : une fille juive et son amant catholique[30].

Liste des Juifs Ă©cossais cĂ©lèbres 

Cimetières

  • Sciennes House Place, Edimbourg
    Sciennes House Place, Edimbourg
  • Cimetière Piershill, Édingbourg
    Cimetière Piershill, Édingbourg
  • Section juive de l'ancien cimetière Maryhill de Tresta Road Ă  Glasgow
    Section juive de l'ancien cimetière Maryhill de Tresta Road à Glasgow
  • Ancien cimetière juif d'Édimbourg datant de 1813
    Ancien cimetière juif d'Édimbourg datant de 1813

Voir aussi

Notes et références

  1. « Scotland », jewishvirtuallibrary
  2. Elizabeth Caldwell Hirschman et Donald N. Yates, When Scotland Was Jewish, , 258 p. (ISBN 978-0-7864-2800-7, lire en ligne)
  3. « History », electricscotland.com
  4. C J Smith, Historic South Edinburgh, Edimbourg & Londres 1978, p. 205 : « At the distance of less than a mile from Edinburgh there are places with Jewish names—Canaan, the river or brook called Jordan, Egypt—a place called Transylvania, a little to the east of Egypt. There are two traditions of the way in which they got their names: one, that there was a considerable eruption of gypsies into the county of Edinburgh who got a grant of these lands, then chiefly a moor; the other, which I have heard from rather better authority, that some rich Jews happened to migrate into Scotland and got from one of the Kings (James I, I think it was said) a grant of these lands in consideration of a sum of money which they advanced him ».
  5. « Edinburgh Jewish History », Edinburgh Hebrew Congregation
  6. « Jewish history », ehcong.com
  7. R. Glasser, Growing Up in the Gorbals, Chatto & Windus, 1986
  8. Robert Pigott, « Jewish population on the increase », BBC News,‎ (lire en ligne)
  9. Stephen Cullen, Nationalism and sectarianism 'stopped rise of Scots fascists', Herald, (lire en ligne)
  10. Senay Boztas, Why Scotland has never hated Jews ... it was too busy hating Catholics, Sunday Herald, (lire en ligne [archive du ])
  11. Kurt Fleischmann, « The Gorbals and the Jews of Glasgow », European Sephardic Institute
  12. (en) « Analysis of Religion in the 2001 Census », sur www.gov.scot (consulté le )
  13. « Census 2011 »
  14. « Jewish Tartan », Scottish Tartans Authority (consulté le )
  15. Beth Schwartzapfel, « Sound the Bagpipes: Scots Design Jewish Tartan », Forward,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. Tom Hamilton, « Rabbi creates first official Jewish tartan », Daily Record,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. Par JTA, « Un rabbin écossais crée un tartan bleu et blanc “casher” », sur fr.timesofisrael.com, (consulté le )
  18. « 2011 Standard Outputs », Scotland's Census (consulté le )
  19. Leah Granat et Ephraim Borowski, « Being Jewish in Scotland », sur The Scottish Council of Jewish Communities (scojec) (consulté le )
  20. « Scots teacher facing disciplinary hearing over Hitler remarks », Herald Scotland,‎ (lire en ligne, consulté le )
  21. « Jewish students warn of toxic atmosphere at uni », The Scotsman,‎ (lire en ligne, consulté le )
  22. « Large Spike in Antisemitic Incidents in Scotland », sur The Scottish Council of Jewish Communities (consulté le )
  23. « Kedem staff member doused in burning chemical in hate attack », sur Jewish Chronicle (consulté le )
  24. Neil Davidson, « Religiously Aggravated Offending in Scotland in 2014-15 », Justice Analytical Services – The Scottish Government (consulté le )
  25. David Daiches, Two Worlds, 1956, Cannongate edition 1987, (ISBN 0-86241-148-3), p. 119f.
  26. Mario Relich, « The Strange Case of A. C. Jacobs »
  27. « Scotland’s Century » [RealPlayer], BBC Radio Scotland,
  28. « AFI|Catalog », sur catalog.afi.com (consulté le )
  29. (en) Histoire des Juifs en Écosse sur l’Internet Movie Database
  30. Irene Backalenick, « From Glasgow Bat-Mitzvohs to the New York Rock Scene »

Bibliographie

Liens externes

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