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Henri Duhem

Henri Duhem[2], né à Douai le et mort à Juan-les-Pins le , est un peintre et écrivain français.

Henri Duhem
Henri Duhem, Autoportrait (1915), aquarelle,
musée de la Chartreuse de Douai.
Naissance
Décès
Nom de naissance
Henri Aimé Duhem
Nationalité
Activités
Autres activités
Maître
Mouvement
Conjoint
Enfant
Distinction
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 3586-3588, 3 pièces, -)[1]

Biographie

Portrait de Marie Duhem (1898), aquarelle, musée de la Chartreuse de Douai.

Descendant d'une vieille famille flamande, Henri Duhem naît à Douai le . Avocat au barreau de la Cour de Douai à partir de 1883, il s’adonne parallèlement à sa passion pour le dessin et l’aquarelle. En 1887, il s’inscrit au cours de dessin d'Henri Harpignies à Paris et, à la même période, se lie d’amitié avec le peintre Émile Breton qui l’initie à la peinture à l’huile. C’est chez la nièce de ce dernier, Virginie Demont-Breton, fille du peintre Jules Breton, et elle-même artiste peintre installée à Wissant, qu’il rencontre, en 1889, une jeune femme peintre, Marie Sergeant[3] (1871-1918), qu'il épouse l'année suivante[4]. De leur union naît un garçon, Rémy Duhem (1891-1915). C'est l'époque du groupe de Wissant (encore appelé École de Wissant) : autour des Demont-Breton, chaque été pendant plusieurs années, les Duhem, installés dans leur maison de campagne à Camiers, retrouvent tout un groupe d’amis venus peindre, sur le motif, la campagne du boulonnais et le littoral de la Côte d’Opale. Parmi les plus assidus, l’on compte Georges Maroniez, Francis Tattegrain, Fernand Stiévenart ou encore Félix Planquette[5].

Désormais artiste reconnu, Henri Duhem abandonne sa carrière d’avocat en 1893 pour se consacrer uniquement à son art. Compagnon des postimpressionnistes, critique d’art auteur d’ouvrages sur l'art[6] et ami personnel[7] d'Auguste Rodin, de Camille Pissarro et d'Henri Le Sidaner, Henri Duhem est aussi, comme Gustave Caillebotte, un collectionneur d'art passionné. Il acquiert de nombreuses œuvres de ses contemporains et de leurs précurseurs immédiats, et réussit à former un ensemble représentatif comprenant des peintures et des sculptures d'Eugène Boudin, Eugène Carrière, Camille Corot, Paul Gauguin, Armand Guillaumin, Constantin Meunier, Claude Monet, Camille Pissarro, Auguste Renoir, Auguste Rodin, Albert Lebourg, Henri Le Sidaner et Alfred Sisley[8].

Avec son épouse, il effectue de nombreux voyages en Italie, en Hollande, en Belgique, en Angleterre, en Afrique du Nord et se rend régulièrement à Paris à l’occasion des Salons. Chaque été, il séjourne à Camiers, dans sa maison de campagne, où il aime à planter son chevalet en compagnie de son épouse. Il expose de plus en plus à l’étranger, notamment Chicago, Prague ou encore Madrid, encouragé et soutenu par Camille Pissarro. Ainsi, en , Camille Pissarro écrit à Henri Duhem : « Je suis allé une deuxième fois au salon. J'ai pu voir à mon aise votre beau tableau de moutons parqués dans la plaine. J'ai été heureux de voir que vous aimez la nature simple et harmonieuse, contrairement aux fracas de vos voisins, que vous ne cherchez pas à éblouir par une exécution fulgurante si attirante au gros public »[9].

Durant la Première Guerre mondiale, il perd son fils Rémy, peintre lui aussi, tué à l’assaut des Éparges, le . Marie Duhem, très affectée par la mort de son fils, meurt à Douai, en 1918, pendant l'occupation allemande. Henri Duhem, resté seul, s'occupe d'abord de l'administration de la ville de Douai lors de sa libération au sein de la Délégation Spéciale. Il veille aussi à la reconstitution des collections du musée de Douai. Ses souvenirs douloureux, liés à la perte de son fils et de sa femme, sont consignés dans un récit intitulé La Mort du foyer (Éditions Figuière, 1922). En 1924, le critique d’art Camille Mauclair publie un ouvrage évoquant l’œuvre des deux disparus.

Pendant l’entre-deux-guerres, Henri Duhem reste actif sur le plan artistique : il participe notamment à la création du salon des Tuileries en 1923. Il partage dès lors sa vie entre Douai et Paris, où il réside dans le XVIe arrondissement, et fait la connaissance d’Anatole de Monzie, homme politique et amateur d’art, qui l’encourage à poursuivre son œuvre dessinée et peinte. En 1925, il est nommé Rosati d'honneur[10].

Sa santé se dégradant, et face à la menace d’une Seconde Guerre mondiale, Henri Duhem quitte définitivement le Nord en 1937 pour s’installer à Juan-les-Pins, à la villa « Mont Riant ». Il y meurt le , pendant l’Occupation allemande. Il lègue sa collection de tableaux à sa fille adoptive, Nelly Sergeant-Duhem, qui, répondant aux vœux de son père, donne l’ensemble de cette collection à l'Académie des beaux-arts en 1985. Elle est ainsi conservée au musée Marmottan à Paris. On peut y découvrir des œuvres comme la Promenade près d'Argenteuil peinte en 1875 par Claude Monet ou Bouquet de fleurs peint en 1897 à Tahiti par Paul Gauguin.

Son Å“uvre

Profondément attaché aux thèmes artésiens et du Boulonnais, très lié aux peintres de l’École d’Étaples, Henri Duhem n’en mène pas moins une carrière parisienne remarquée. Jusqu’en 1914, il présente régulièrement des œuvres au Salon de la Société nationale des beaux-arts dont il est sociétaire et où il obtient une mention honorable en 1893[11]. Il remporte une médaille de bronze à l'Exposition universelle de 1900[11]. En , il rejoint la Société nouvelle de peintres et de sculpteurs, avec une première exposition collective à la galerie Georges Petit à Paris en mars 1900[12]. Deux expositions personnelles lui sont consacrées à Paris, sous le patronage du critique d'art Roger Marx : une en 1904, à la galerie Druet, une autre en 1908, à la galerie Georges Petit. En , une nouvelle exposition personnelle lui est consacrée, toujours à la galerie Georges Petit, comprenant 82 aquarelles dédiées à la Grande Guerre dans le Nord occupé[13]. Chevalier de la Légion d'honneur (1910), puis officier du même ordre (1924)[11], en 1926, il est élu membre correspondant de l’Académie des beaux-arts et, en 1932, il est promu au grade de commandeur de la Légion d'honneur.

Son art est à rapprocher de l'intimisme de son ami Henri Le Sidaner. D’une facture postimpressionniste, ses œuvres expriment la poésie latente des choses, à travers des thèmes simples : troupeaux de moutons, bords de cours d'eau et canaux, moulins, paysages de neige, meules et travaux des champs, avec un jeu sur la sensibilité des effets dus aux modifications de la lumière ; effets de l'aube ou du soir.

Ses nombreuses aquarelles permettent également de reconstituer le Douai d'avant le démantèlement et d'avant les bouleversements dus à la guerre : il a notamment illustré l’ouvrage Douai, son histoire militaire, ses fortifications[14].

Publications

  • En canot de Douai au Helder : çà et là, en collaboration avec Jules Cavrois, Éditions Marpon et Flammarion, 1881.
  • Renaissances, Éditions Clerget, 1897.
  • Impressions d’Art Contemporain, Éditions Figuière, 1913.
  • La Mort du foyer, Éditions Figuière, 1922.
  • Ève ou l'épicier, Éditions de la Flandre, 1935.

Å’uvres dans les collections publiques

  • Arras, musée des beaux-arts : Le moulin d'Arras, le soir, aquarelle ;
  • Bailleul, musée Benoît-De-Puydt : Dixmuide - Le vieux moulin, huile sur toile ;
  • Blackburn, Blackburn Museum and Art Gallery : Scène avec rivière (Å“uvre dédicacée à Thomas Ingham), huile sur panneau ;
  • Cambrai, musée de Cambrai : Un peuplier à l'aurore près des lacs du Bourget, huile sur toile ;
  • Douai, musée de la Chartreuse :
    • Le retour du berger, huile sur toile ;
    • Pavillon soir d'hiver, huile sur toile ;
    • La Place Saint-Amé à Douai, huile sur toile ;
    • Marie Duhem peignant, 1893, huile sur bois ;
    • Devanture de café avec deux personnages, 1905, huile sur bois ;
    • La famille Duhem peignant dans un champ, aquarelle ;
    • Portrait de Marie Duhem, 1898, aquarelle ;
    • Le Barlet, départ pour le front, 1914, aquarelle
    • Autoportrait, 1915, aquarelle ;
    • (Douai), aquarelle ;
    • L'hôtel du Grand Cerf, , aquarelle ;
    • La Paix - Hôtel de Ville de Douai, 1919, aquarelle ;
    • Ruines de l'Arsenal, , aquarelle ;
  • Étaples-sur-Mer, Musée Quentovic d'Étaples-sur-Mer : Paysage de pâturage, huile sur toile ;
  • Le Touquet-Paris-Plage, musée du Touquet-Paris-Plage :
    • Moulin du Boulonnais au soleil couchant, huile sur toile ;
    • Moutons sortant de l'enclos sous le clair de lune, 1905, huile sur toile ;
  • Lille, palais des beaux-arts :
    • Paix de la nuit, huile sur toile ;
    • Paysage, vue d’un marais, aquarelle ;
    • Paysage de sologne, aquarelle ;
  • Lyon, Musée des beaux-arts de Lyon : Haleur (midi, l'hiver), huile sur toile ;
  • Paris :
    • musée Marmottan :
      • Scène de rue, 1912, huile sur toile ;
      • La chapelle des pêcheurs sous la neige, huile sur panneau ;
      • Un pêcheur au bord de l'eau, huile sur toile ;
      • Bergère avec ses moutons, huile sur toile ;
      • Mont Riant sur Vevey, huile sur bois ;
      • Canal avec péniche, huile sur bois ;
      • En allant voir Albert Besnard, aquarelle ;
    • musée d'Orsay :
      • Canal flamand, huile sur toile[15] ;
      • Le retour du berger, huile sur toile[16].

Galerie

Iconographie

Notes et références

  1. « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom DUHEM Henri (consulté le )
  2. Né Henri Aimé Duhem.
  3. Née Sergeant.
  4. La rencontre de Henri et Marie Duhem l'été 1889 est racontée par Adrien Demont, dans son ouvrage Souvenances, page 314 et suivantes (éditions de la Nouvelle Société Anonyme du Pas-de-Calais, 1927). Ainsi, selon Adrien Demont : « Ce fut par une après-midi d'été que Mademoiselle Marie Sergeant arriva. Nous étions tous en train de peindre sur la route de Marquise quand passa le petit omnibus de Duval qui l'amenait accompagnée de Madame Sergeant, sa mère. Nous leur fîmes un salut amical de la main et ce rapide instant suffit à Henri Duhem pour être frappé de la beauté et du charme de Mademoiselle Marie ».
  5. Ce groupe de Wissant est évoqué par Adrien Demont, dans son ouvrage Souvenances, au chapitre XVI intitulé « Wissant - La mer - Le Typhonium » (page 310 et suivantes).
  6. Renaissances, éditions Fernand Clerget, 1897 ; Impressions d’art contemporain, éditions Figuière, 1913.
  7. Ces amitiés sont préciséments évoquées par Jacqueline Chœur, à travers la correspondance de Henri Duhem conservée aux Archives Duhem du musée de la Chartreuse de Douai, dans son article intitulé Les correspondants des Duhem, in les Mémoires de la Société d'Agriculture, Sciences et Arts de Douai, 1992-1995, 5e série (1996), p. 81 à 86.
  8. On retrouve un catalogue précis des œuvres collectionnées par les Duhem dans l'ouvrage de Marianne Delafond, La Donation Duhem ; Musée Marmottan ; Paris, éditions du Musée Marmottan, Paris, 1987.
  9. Cette lettre de Camille Pissarro, datée du 27 avril 1902, est citée par Jacqueline Chœur dans son article Rencontre avec les Duhem, in les Mémoires de la Société d'Agriculture, Sciences et Arts de Douai, 1992-1995, 5e série (1996), p. 75 et 76. Elle est conservée dans les Archives Duhem du musée de la Chartreuse de Douai.
  10. Archives de la ville de Fontenay-aux-Roses. À la suite de cette distinction, Henri Duhem publie "Discours" in La Revue Septentrionale, Bulletin des Rosati, janvier 1926, p.286 à 290.
  11. René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 442
  12. « Choses du jour : Un nouveau salon », par Étienne Charles, in: La Liberté, Paris, 6 juillet 1899, p. 1 — sur Gallica.
  13. Cette exposition d'aquarelles, qui s'est tenue du 16 juin 1919 au 30 juin 1919, a fait l'objet d'un catalogue publié par la galerie Georges Petit, avec un propos introductif par le peintre lui-même.
  14. Éditions Dechristé, 1892.
  15. Notice sur le site du musée d'Orsay.
  16. Notice sur le site du musée d'Orsay.
  17. Œuvre présentée à l'exposition Last Impressionists - Time of Intimacy se déroulant du 5 septembre 2015 au 11 décembre 2016 dans 8 musées du Japon, dont le Tokyo Sompo Japan Museum of Art et le Hiroshima Museum of Art : l'huile sur toile est reproduite, avec notice, à la page 57 du catalogue édité par "Brain Trust Inc. Tokyo" (2015), sous le numéro 31.
  18. Œuvre vendue lors de la vente publique du 3 décembre 2012 à l'Hôtel des Ventes de Douai (Etude de Maître Declerck), sous le numéro 277 du catalogue de la vente.
  19. Œuvre présentée au musée du Touquet-Paris-Plage lors de l'exposition Henri Le Sidaner et ses amitiés artistiques, du 5 avril 2014 au 28 septembre 2014. Œuvre également présentée à l'exposition Last Impressionists - Time of Intimacy se déroulant du 5 septembre 2015 au 11 décembre 2016 dans 8 musées du Japon, dont le Tokyo Sompo Japan Museum of Art et le Hiroshima Museum of Art : l'aquarelle est reproduite, avec notice, à la page 55 du catalogue édité par "Brain Trust Inc. Tokyo" (2015), sous le numéro 32. Œuvre également présentée à l'exposition Derniers impressionnistes : Le temps de l'intimité se déroulant au Palais Lumière d'Évian du 16 mars au 2 juin 2019 et à Quimper sur deux sites (Musée des Beaux-Arts et Musée Départemental Breton) du 21 juin au 29 septembre 2019 (l'aquarelle est reproduite dans le catalogue de l'exposition).
  20. Œuvre exposée à Paris, du 17 au 30 juin 1919, à la Galerie Georges Petit (sous le numéro 41 du catalogue) dans le cadre de l'exposition personnelle, que Henri Duhem organise, consacrée à la Grande Guerre dans le Nord occupé. Œuvre également présentée à l'exposition Derniers impressionnistes : Le temps de l'intimité se déroulant au Palais Lumière d'Évian du 16 mars au 2 juin 2019 et à Quimper sur deux sites (Musée des Beaux-Arts et Musée Départemental Breton) du 21 juin au 29 septembre 2019 (l'aquarelle est reproduite dans le catalogue de l'exposition).
  21. Œuvre présentée à l'exposition Derniers impressionnistes : Le temps de l'intimité se déroulant au Palais Lumière d'Évian du 16 mars au 2 juin 2019 et à Quimper sur deux sites (Musée des Beaux-Arts et Musée Départemental Breton) du 21 juin au 29 septembre 2019 (l'aquarelle est reproduite dans le catalogue de l'exposition).
  22. Une épreuve de cette photographie est conservée aux Archives municipales de Douai sous la cote Fi 1578.
  23. Cette photographie a été prise le 13 octobre 1932, à l’accasion de la remise des insignes de commandeur de la Légion d’honneur à Henri Duhem. Cette photographie est reproduite, dans l’article de Charles Warusfel intitulé La famille Duhem, paru dans la revue Les amis de Douai de 1956, à la page 53.

Annexes

Bibliographie

  • Collectif, Douai, son histoire militaire, ses fortifications, Éditions Dechristé, ill. Duhem, 1892.
  • Albert Croquez, Les peintres flamands d'aujourd'hui, Paris La Nouvelle Librairie Nationale, 1910 (portrait consacré à Henri Duhem pages 33 à 37).
  • Camille Mauclair, Marie Duhem, Rémy Duhem : hommage, Éditions Jacomet, 1924.
  • Adrien Demont, Souvenances, Éditions de la Nouvelle Société Anonyme du Pas-de-Calais, 1927.
  • Charles Warusfel, La famille Duhem, in Les Amis de Douai, 1956, p. 53 à 55.
  • Marianne Delafond, La Donation Duhem ; Musée Marmottan ; Paris, Éditions du musée Marmottan, Paris, 1987.
  • Jacqueline ChÅ“ur, « La Maison Duhem », in Les Amis de Douai, 1986, p. 57 à 61.
  • Jacqueline ChÅ“ur, « Rencontre avec les Duhem », in Mémoires de la Société d'Agriculture, Sciences et Arts de Douai, 1992-1995, 5e série, 1996, p. 71 à 79.
  • Jacqueline ChÅ“ur, « Les correspondants des Duhem », in Mémoires de la Société d'Agriculture, Sciences et Arts de Douai, 1992-1995, 5e série, 1996, p. 81 à 86.
  • Sylvie Carlier, « Le couple Henri et Marie Duhem à Douai au 10 rue d'Arras », in Les Amis de Douai, 2001, p. 22 à 24.
  • Sylvie Carlier, « Henri Le Sidaner - Henri Duhem : témoignage d'une amitié à travers leur correspondance », in Henri Le Sidaner en son jardin de Gerberoy 1901-1939, [ouvrage collectif], Éditions Monelle Hayot, 2001, p. 27 à 35.
  • Collectif, 60 figures douaisiennes du XXe siècle, Éditions des Archives communales de Douai, 2006.
  • Gérald Schurr et Pierre Cabanne, Dictionnaire des Petits Maîtres de la Peinture : 1820-1920, Les Éditions de l’Amateur, 2008.
  • Jean-Marie Ball, Annette Bourrut Lacouture et Philippe Gallois, L'École de Wissant et ses Peintres, Association Art et Histoire de Wissant, 2012.
  • Collectif, Visages de Terre et de Mer - Regards de peintres à Wissant à la fin du 19e siècle, Michèle Moyne-Charlet, Anne Esnault, Annette Bourrut Lacouture, Yann Gobert-Sergent, Jean-Marie Ball, Philippe Gallois, Édition du Pas-de-Calais, Silvana Editoriale, août 2014, 135 pages (ISBN 9788836629299).
  • Yann Farinaux-Le Sidaner, Last Impressionists - Time of Intimacy, Editions "Brain Trust Inc. Tokyo", édition franco-japonaise du catalogue de l'exposition se déroulant du au dans 8 musées du Japon, dont le Tokyo Sompo Japan Museum of Art et le Hiroshima Museum of Art, trois Å“uvres d'Henri Duhem y sont présentées (biographie et notices pages 54 à 57 du catalogue), 2015.
  • Yann Farinaux-Le Sidaner, Derniers impressionnistes : Le temps de l'intimité, Editions Monelle Hayot, 2018 ; ouvrage contenant le catalogue de l'exposition éponyme se déroulant au Musée Singer Laren aux Pays-Bas du au , au Palais Lumière d'Évian du au et à Quimper sur deux sites (Musée des Beaux-Arts et Musée Départemental Breton) du au ; l'exposition comporte huit Å“uvres d'Henri Duhem, reproduites dans le catalogue.
  • Collectif, Intimité(s) : les peintres de la Côte d’Opale, Anne Moitel, Yann Gobert-Sergent, Éditions Invenit, 2020, 96 pages.
  • Julien Deloffre, « De la souffrance au renouveau : Douai vu par le peintre Henri Duhem au sortir de la Grande Guerre », in Les Amis de Douai, juin 2021, p. 12 à 19.

liens externes

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