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French Connection (film)

French Connection (The French Connection) est un film policier américain réalisé par William Friedkin et sorti en 1971. Il met en vedette Gene Hackman, Fernando Rey et Roy Scheider.

French Connection
Description de l'image The French Connection movie black logo.png.
Titre québécois La filiÚre française
Titre original The French Connection
RĂ©alisation William Friedkin
Scénario Ernest Tidyman
Musique Don Ellis
Acteurs principaux
Sociétés de production D'Antoni Productions
Schine-Moore Prod.
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre policier
Durée 104 minutes
Sortie 1971

SĂ©rie

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Le scĂ©nario s'inspire de l'enquĂȘte de policiers du New York City Police Department nommĂ©s « Popeye Â» Doyle et Buddy « Cloudy Â» Russo, qui sont en fait, dans la rĂ©alitĂ©, Eddie Egan (en) et Sonny Grosso. Ils ont enquĂȘtĂ© sur les rĂ©seaux de la French Connection, organisation criminelle qui importait depuis la France la majeure partie de l'hĂ©roĂŻne consommĂ©e aux États-Unis Ă  l'Ă©poque du film. Par ailleurs, Egan et Grosso ont des rĂŽles dans le film.

Il est, depuis l'introduction de la classification de la Motion Picture Association of America, le premier film classé R (interdiction aux moins de 17 ans) de l'histoire du cinéma américain à avoir gagné l'Oscar du meilleur film.

Premier grand succÚs de son réalisateur, il remporta en tout cinq Oscars, dont, outre celui du meilleur film, aussi du meilleur acteur pour Gene Hackman, du meilleur réalisateur, du meilleur montage et du meilleur scénario adapté pour Ernest Tidyman. Roy Scheider fut nommé pour l'Oscar du meilleur acteur dans un second rÎle et le film pour l'Oscar de la meilleure photographie et l'Oscar du meilleur mixage de son. Par ailleurs, Tidyman reçut pour son scénario le prix Edgar-Allan-Poe et une nomination pour le Golden Globe. Le film est classé à la 70e place des meilleurs films du cinéma américain par l'American Film Institute[1].

En 2005, le film est sĂ©lectionnĂ© par le National Film Registry pour ĂȘtre conservĂ© Ă  la bibliothĂšque du CongrĂšs aux États-Unis pour son « importance culturelle, historique ou esthĂ©tique »[2].

Synopsis

À Marseille, un policier est en train de surveiller Alain Charnier (Fernando Rey), un riche criminel français soupçonnĂ© de diriger la plus grosse organisation de trafic d'hĂ©roĂŻne du monde. Le policier est tuĂ© par le bras droit de Charnier, Pierre Nicoli (Marcel Bozzuffi). Pendant ce temps Ă  New York, deux flics des narcotiques, Jimmy « Popeye » Doyle (Gene Hackman) et Buddy « Cloudy » Russo (Roy Scheider), sont en train de conduire une enquĂȘte sous couverture dans Bedford-Stuyvesant Ă  Brooklyn. AprĂšs avoir assistĂ© Ă  une transaction de drogue dans un bar, Cloudy procĂšde Ă  l’interpellation, mais le suspect rĂ©siste et lui entaille le bras avec un couteau. AprĂšs que celui-ci a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© et sĂ©vĂšrement battu, les policiers l'interrogent et il leur rĂ©vĂšle qu'il fait partie d'un rĂ©seau de trafic de stupĂ©fiants bien plus important. Pendant ce temps lĂ , Charnier prĂ©voit, par ailleurs, de passer en contrebande 32 millions de dollars d'hĂ©roĂŻne aux États-Unis dans une voiture, une Lincoln Continental Mark III conduite par un de leurs amis au-dessus de tout soupçon, un prĂ©sentateur de tĂ©lĂ©vision français trĂšs cĂ©lĂšbre, un certain, Henri Devereaux (FrĂ©dĂ©ric de Pasquale).

Lincoln Continental Mark III semblable Ă  celle du film

Plus tard, Popeye et Cloudy sortent boire un verre au Copacabana, oĂč chante le groupe The Three Degrees. Popeye y remarque que Salvatore « Sal » Boca (Tony Lo Bianco) et sa jeune femme de 19 ans, Angie (Arlene Farber), sont en train de discuter avec des membres de la mafia impliquĂ©s dans le trafic de drogue. Ils dĂ©cident de suivre le couple. Ils dĂ©couvrent que le couple tient un petit restaurant (luncheonette) et qu'ils ont tous les deux un casier judiciaire : Sal pour vol Ă  main armĂ©e et meurtre et Angie pour vol dans les magasins. Les policiers suspectent les Boca, qui frĂ©quentent les boĂźtes de nuit et conduisent des voitures chĂšres, d'ĂȘtre impliquĂ©s dans des activitĂ©s criminelles. Ils font bientĂŽt le lien entre les Boca et un avocat, Joel Weinstock (Harold Gary), qui est liĂ© avec des trafiquants de drogue.

Peu de temps aprĂšs, Popeye apprend d'un informateur qu'une importante cargaison d'hĂ©roĂŻne arrive Ă  New York. Les policiers parviennent Ă  convaincre leur supĂ©rieur, Walt Simonson (Eddie Egan (en)), de mettre sur Ă©coute les tĂ©lĂ©phones du couple Boca. Par ailleurs, ils utilisent diffĂ©rentes ruses pour obtenir d'autres informations. Popeye et Cloudy sont rejoints dans leur enquĂȘte par deux agents fĂ©dĂ©raux, Klein (Sonny Grosso) et Mulderig (Bill Hickman (en)). Popeye et Mulderig se dĂ©testent cordialement parce qu'ils ont, par le passĂ©, travaillĂ© ensemble et que Mulderig rend Popeye responsable de la mort d'un policier.

AprĂšs que la Lincoln de Devereaux est dĂ©barquĂ©e Ă  New York, le chimiste de Weinstock (Pat McDermott (en)) teste un Ă©chantillon d'hĂ©roĂŻne - il s'avĂšre que celui ci est le plus pur qu'il ait jamais vu - et affirme que la marchandise fera beaucoup plus de 32 millions de dollars Ă  la revente pour seulement 500 000 dollars d'investissement. Boca est impatient de faire affaire avec Charnier, qui est dĂ©sireux de retourner le plus vite possible en France, tandis que Weinstock, plus expĂ©rimentĂ© dans le trafic de stupĂ©fiants, tempĂšre l'impatience de Boca, lui expliquant que son tĂ©lĂ©phone est sur Ă©coute et que la police est en train d'enquĂȘter sur lui.

Charnier réalise qu'il est suivi depuis son arrivée à New York et parvient à semer Popeye dans le métro. Nicoli propose de tuer Popeye, mais Charnier n'est pas d'accord, sachant que Popeye serait remplacé par un autre policier. Nicoli insiste, cependant, expliquant qu'ils seront déjà repartis en France avant qu'il ne soit remplacé.

Peu de temps aprĂšs, Nicoli tente d'assassiner Popeye depuis le toit de l'immeuble oĂč se trouve l'appartement de Doyle. La tentative Ă©choue. Popeye prend en chasse l'assassin. Durant sa fuite, Nicoli s'Ă©chappe par le mĂ©tro aĂ©rien Ă  la station du Bay 50th Street Station (en) Ă  Bensonhurst. Doyle rĂ©quisitionne une voiture et remonte Ă  contresens Stillwell Avenue (en). Dans le mĂ©tro, Nicoli , menace le conducteur avec son arme, tue un policier qui tentait de s'interposer . Le conducteur a une crise cardiaque, quand la rame atteint la fin de la ligne, elle en heurte une autre , projetant Nicoli contre les vitres. Popeye arrive et voit le tueur descendre les escaliers de la plate-forme. Voyant Popeye, Nicoli retourne en arriĂšre mais Popeye l'abat d'un coup de feu dans le dos.

AprĂšs avoir suivi Devereaux, Popeye saisit sa voiture Lincoln et la dĂ©monte piĂšce par piĂšce, cherchant la drogue. Il ne la trouve pas jusqu'au moment oĂč Cloudy remarque que la voiture pĂšse 60 kilos de plus que le poids donnĂ© par le constructeur, ils sont donc persuadĂ©s que celle ci se trouve Ă  l'intĂ©rieur. Ils continuent leurs recherches et la dĂ©couvrent finalement dans les marchepieds du vĂ©hicule. La police la remet dans la voiture, restaure le vĂ©hicule Ă  l'identique et le rend Ă  Devereaux, qui s'empresse de livrer la voiture Ă  Charnier.

Charnier arrive avec le véhicule dans une vieille usine désaffectée sur Ward's Island et réalise la transaction. AprÚs qu'il a enlevé les marchepieds de la Lincoln, le chimiste de Weinstock teste un des sachets et confirme la qualité du produit. Charnier remplace les sachets de drogue par l'argent de la transaction dans les marchepieds de la Lincoln qu'il compte rapatrier en France. Tandis que la transaction est terminée, lui et Sal quittent l'endroit à bord de la Lincoln mais les forces de police interviennent, menées par Popeye. L'intervention oblige la Lincoln à revenir vers la vieille usine. Sal est tué durant une fusillade avec la police, et les autres hommes de main se rendent.

Charnier s'échappe dans la vieille usine, Popeye le poursuit et Cloudy le rejoint dans la traque. Alors que Popeye voit une ombre au loin, il tire aprÚs sommation. L'homme qu'il a abattu n'est par Charnier mais Mulderig. Décontenancé par l'erreur commise, Popeye dit à Cloudy qu'il aura Charnier. AprÚs avoir rechargé son pistolet, Popeye repart à sa poursuite et quelques secondes plus tard, un autre coup de feu retentit.

En toute fin du film, un petit générique informe du devenir des personnages principaux : les deux policiers Doyle et Russo sont expulsés de la brigade des stupéfiants et transférés dans une autre, Joël Weinstock n'a jamais été condamné, Angie Boca a obtenu une peine avec sursis, son frÚre Lou une réduction de peine, Henri Devereaux fera quatre ans de prison et Alain Charnier n'a jamais été interpellé et continuerait à vivre tranquillement dans le sud de la France.

Fiche technique

Distribution

Production

GenĂšse du film

Le scĂ©nario s'inspire de faits rĂ©els, ceux du trafic de drogue des annĂ©es 1960 jusqu'au dĂ©but des annĂ©es 1970 appelĂ© French Connection. À cette pĂ©riode, 80 % de l'hĂ©roĂŻne arrivant illĂ©galement sur la cĂŽte est des États-Unis provient du sud de la France. En plus des deux personnages principaux, plusieurs personnages du film s'inspirent de personnages rĂ©els. Le personnage d'Alain Charnier est basĂ© sur Jean Jehan qui a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© Ă  Paris pour trafic de stupĂ©fiants. MalgrĂ© cela, il ne sera jamais extradĂ© vers les États-Unis, la France n'extradant pas ses citoyens[5]. Le rĂ©alisateur explique le laxisme supposĂ© de la police française par le fait qu'il aurait effectuĂ© son service militaire sous les ordres de Charles de Gaulle.

Sal Boca est inspirĂ© de Pasquale « Patsy Â» Fuca et de son frĂšre Anthony. Angie Boca est basĂ©e sur la femme de Patsy, Barbara, qui a Ă©crit une autobiographie avec l'aide de Robin Moore dĂ©taillant sa vie avec Patsy. Les frĂšres Fuca et leur oncle faisaient partie d'une Ă©quipe de trafiquant de drogue en lien avec les cinq familles du crime new-yorkaises[6]. Henri Devereaux, qui importe la Lincoln Ă  New York, est inspirĂ© de Jacques Angelvin, acteur puis prĂ©sentateur de tĂ©lĂ©vision qui fut rĂ©ellement arrĂȘtĂ© en 1962 pour importation illĂ©gale de produit stupĂ©fiant. Il a Ă©tĂ© condamnĂ© de 3 Ă  6 ans de prison dans un pĂ©nitencier fĂ©dĂ©ral. Il effectuera 4 ans de dĂ©tention avant d'ĂȘtre expulsĂ© vers la France. Par la suite, il deviendra agent immobilier[7]. Avant la sortie du film, GĂ©rard Oury s'Ă©tait dĂ©jĂ  inspirĂ© de son histoire pour tourner Le Corniaud en 1964. Le personnage de Joel Weinstock est, selon les commentaires du rĂ©alisateur, une composition de plusieurs trafiquants de drogue similaires[8].

French Connection s'attache Ă  dĂ©crire le dĂ©roulement de l'enquĂȘte avec la plus grande authenticitĂ© possible. C'est cette recherche de rĂ©alisme qui fait l'originalitĂ© du film et son aspect documentaire[9]. De nombreuses scĂšnes sont tournĂ©es camĂ©ra Ă  l'Ă©paule, dans des dĂ©cors vĂ©ritables et Ă  la lumiĂšre naturelle.

Distribution

Bien que la distribution se soit rĂ©vĂ©lĂ©e ĂȘtre l'une des grandes forces du film, le rĂ©alisateur William Friedkin eut des problĂšmes avec le choix des acteurs dĂšs le dĂ©part. Fortement opposĂ© au choix de Gene Hackman pour le rĂŽle principal, Popeye Doyle[10], il pressentit Paul Newman, Jackie Gleason et le journaliste new-yorkais Jimmy Breslin, qui n'avait jamais jouĂ© auparavant. Mais le budget du film ne permettait pas d'engager Newman, tandis que la 20th Century Fox ne voulait pas de Gleason en raison de l'Ă©chec commercial de Gigot, le clochard de Belleville, en 1962[11] et Breslin refusa de prendre le volant d'une voiture, nĂ©cessaire pour la scĂšne de poursuite en voiture. James Caan et Peter Boyle furent Ă©galement dans la liste pour incarner Doyle, mais refusĂšrent successivement[12]. Steve McQueen fut un temps envisagĂ©, mais ne voulait pas faire d'autre film policier aprĂšs Bullitt[11], et comme Newman, son cachet aurait dĂ©passĂ© le budget de production du film. Charles Bronson et Rod Taylor furent Ă©galement pressentis pour incarner Doyle, avant que Gene Hackman ne soit finalement engagĂ© pour le rĂŽle.

Le choix de Fernando Rey pour incarner Alain Charnier, l'antagoniste principal du long-métrage, résulte d'une erreur d'identité : William Friedkin avait demandé à son directeur de casting d'engager un acteur espagnol qu'il avait vu dans Belle de jour, de Luis Buñuel, mais dont il ne connaissait pas le nom : Francisco Rabal[10]. Rey, qui avait tourné à plusieurs reprises sous la direction de Buñuel, fut contacté à la place de Rabal. AprÚs que ce dernier a finalement été retrouvé, la production découvre qu'il ne parle ni français ni anglais, et Rey fut donc gardé pour le film[13]. Mais ironie de la situation, lors du montage final, le français de Rey avec son accent espagnol fut considéré comme inadmissible par les producteurs qui décidÚrent de doubler tous ses passages en français tout en conservant ses dialogues en anglais.

À noter l'apparition des Three Degrees, cĂ©lĂšbre trio de chanteuses noires amĂ©ricaines des annĂ©es 1970 dans le cabaret oĂč Doyle et Russo surveillent Bocca.

Tournage

Le tournage de French Connection se déroule du à mars 1971[3] à New York, à Marseille, à Cassis et à Washington[14].

Lieu du tournage (Brooklyn) en 1974.

Dans les commentaires de Friedkin présents pour l'édition DVD de la version Collector du film, Friedkin explique avoir recherché le cÎté film documentaire. Ce réalisme est le résultat direct de l'influence du film Z de Costa-Gavras. De plus, ce fut le premier film à montrer le World Trade Center, la Tour Nord est terminée et la tour sud est partiellement réalisée. On peut les apercevoir dans l'arriÚre-plan d'une scÚne.

Friedkin attribue sa décision de diriger le film à une discussion avec le réalisateur Howard Hawks, dont la fille vivait avec Friedkin à l'époque. Friedkin a demandé à Hawks ce qu'il pensait de ses films, et Hawks lui a carrément répondu qu'il les trouvait « moches ». Hawks lui a recommandé de « faire une bonne course-poursuite en voiture. Faire mieux que tous les autres ».

ScĂšne de la course-poursuite

Le film est souvent citĂ© pour sa scĂšne la plus cĂ©lĂšbre qui est celle de la poursuite en voiture, considĂ©rĂ©e comme l'une des plus grandes scĂšnes de poursuite de l'histoire du cinĂ©ma amĂ©ricain. Dans celle-ci, Popeye rĂ©quisitionne la voiture d'un civil (une Pontiac LeMans de 1971) puis part Ă  la poursuite finale qui met aux prises le hĂ©ros au trafiquant de drogue dans le mĂ©tro aĂ©rien de la BMT West End Line de New York[15]. La scĂšne est filmĂ©e dans Bensonhurst, Ă  Brooklyn, s'Ă©tendant sous la ligne BMT West End Line (actuellement le train D, puis le train B). Cette derniĂšre fonctionne sur une voie surĂ©levĂ©e au-dessus de l'avenue Stitllwell sur la 86th Street et New Utrecht Avenue Ă  Brooklyn et la scĂšne se termine au nord de la 62e rue lorsque la rame de tĂȘte, arrivĂ©e en station, percute une autre rame. Le plan de Friedkin incorpore une conduite avec cinq cascades distinctes :

  • Doyle est pris en Ă©tau par une voiture Ă  une intersection.
  • La voiture de Doyle se voit couper la route par un camion portant un autocollant Drive Carefully (conduisez prudemment).
  • Doyle manque de justesse une femme avec une poussette et s'Ă©crase sur un tas d'ordures.
  • La vision de Doyle est bloquĂ©e par un camion de dĂ©mĂ©nagement qui l'oblige Ă  percuter une clĂŽture d'acier.
  • Doyle doit aller en sens inverse du trafic pour poursuivre sur un chemin parallĂšle le train.

Les scÚnes de voiture sont entrecoupés sous le métro aérien par des images supplémentaires (plans de face de la voiture, plan du point de vue du conducteur). Notamment dans Bushwick, à Brooklyn, lorsque Doyle manque le camion de déménagement et percute une clÎture d'acier.

Lieux de tournage

French Connection est tourné dans les lieux suivants[16] - [17] - [18] :

  • 50th Street et First Avenue Ă  New York, New York, États-Unis (oĂč Doyle attend en dehors du restaurant)
  • 82nd Street et Fifth Avenue (prĂšs du Metropolitan Museum of Art), New York, New York, États-Unis (hĂŽtel de Weinstock)
  • 86th Street Ă  Brooklyn, New York, New York, États-Unis (la scĂšne de la poursuite en voiture)
  • 91 Wyckoff Avenue Ă  Bushwick dans Brooklyn, New York, New York, États-Unis (cafĂ© de Sal et Angie)
  • 940 2d Avenue, New York, New York, États-Unis (lorsque Charnier et Nicoli achĂštent des fruits et Popeye est en train de les observer)
  • 177 Mulberry Street prĂšs de Broome street dans Little Italy, New York, New York, États-Unis (lorsque Sal fait une chute)
  • Avenue de l'Amiral-Ganteaume Ă  Cassis dans les Bouches-du-RhĂŽne en France (maison de Charnier)
  • ChĂąteau d'If Ă  Marseille dans les Bouches-du-RhĂŽne en France (oĂč Charnier et Nicoli rencontrent Devereaux)
  • Chez Fon Fon, rue du Vallon-des-Auffes Ă  Marseille, Bouches-du-RhĂŽne, France (oĂč Charnier dĂźne)
  • Columbia Heights, Brooklyn, New York, New York, États-Unis (oĂč Sal gare la Lincoln)
  • Le Copain, 891 First Ave, New York, New York, États-Unis (oĂč Charnier dĂźne)
  • Doral Park Avenue Hotel (de nos jours au 70 Park Avenue Hotel), 38th Street and Park Avenue, New York, New York, États-Unis (hĂŽtel de Devereaux)
  • Dover street prĂšs du Brooklyn Bridge, New York, New York, États-Unis (oĂč Sal laisse la Lincoln)
  • Forest Avenue Ă  Ridgewood dans Queens, New York, New York, États-Unis
  • Grand Central Station Shuttle Ă  Manhattan, New York, New York, États-Unis
  • Henry Hudson Parkway Route 9A Ă  Junction 24, New York, New York, États-Unis (l'accident de voiture)
  • Marlboro Housing Project, Avenues V, W, and X off Stillwell Avenue Ă  Brooklyn, New York, États-Unis (oĂč vit Popeye)
  • MontĂ©e des Accoules, Marseille, Bouches-du-RhĂŽne, France
  • Onderdonk Avenue, Ridgewood, Queens, New York, New York, États-Unis
  • Plage du Bestouan, Cassis, Bouches-du-RhĂŽne, France
  • Putnam Avenue, Ridgewood, Queens, New York, New York, États-Unis
  • Randall's Island, East River, New York, New York, États-Unis
  • Ratner's Restaurant, 138 Delancey Street, New York, New York, États-Unis (lorsque Sal et Angie Ă©mergent)
  • Remsen Street, Brooklyn, New York, New York, États-Unis (lorsque Charnier et Nicoli regardent la voiture ĂȘtre dĂ©chargĂ©e du bateau)
  • Rio Piedras (qui est maintenant dĂ©molie), 912 Broadway Ă  Brooklyn, New York, New York, États-Unis (lorsque la filature dĂ©guisĂ© en pĂšre noĂ«l commence)
  • Rapid Park Garage, East 38th Street prĂšs de Park Avenue Ă  New York, New York, États-Unis (lorsque Cloudy suit Sal)
  • Ronaldo Maia Flowers, 27 East 67th Street at Madison Ă  New York, New York, États-Unis (lorsque Charnier donne le coupon)
  • The Roosevelt Hotel, 45th Street & Madison Avenue Ă  Manhattan, New York, New York, États-Unis
  • Rue des Moulins et rue du Panier dans le vieux Marseille, Bouches-du-RhĂŽne, France (lorsque les policiers français marchent avec le pain Ă  la main)
  • La Samaritaine au 2 quai du Port, Marseille, Bouches-du-RhĂŽne, France
  • South Street at Market Street au pied du Manhattan Bridge, New York, New York, États-Unis (oĂč Doyle sort du bar)
  • Triborough Bridge Ă  Randall's Island toll bridge sur east end of 125th Street, New York, New York, États-Unis
  • Wards Island, New York, New York, États-Unis (la scĂšne finale)
  • Washington (district de Columbia), États-Unis (oĂč Charnier et Sal se rencontrent)
  • Westbury Hotel, 15 East 69th Street, Manhattan, New York, New York, États-Unis (hĂŽtel de Charnier)

Accueil

Accueil critique

French Connection a obtenu un accueil critique unanimement favorable, avec 98 % d'avis positifs sur le site Rotten Tomatoes, pour quarante-sept commentaires collectĂ©s et une note moyenne de 8.6⁄10[19] et un score de 96⁄100 sur le site Metacritic pour quatre commentaires collectĂ©s[20].

Box-office

TournĂ© pour un budget de 1,8 million de dollars, French Connection rencontra un important succĂšs commercial, oĂč il totalisa 51,7 millions de dollars de recettes sur le territoire amĂ©ricain en fin d'exploitation[21] (soit plus de 256 933 300 dollars avec l'inflation en 2014[22]) et 2 154 207 entrĂ©es en France[23]. Les recettes mondiales atteignent entre 75 et 80 millions de dollars de recettes[24] - [25].

Distinctions

En 1972, le film fut rĂ©compensĂ© de cinq Oscars[26] - [27]. La mĂȘme annĂ©e, French Connection fut rĂ©compensĂ© de trois Golden Globes [28].

RĂ©compenses

Award Category Nominee Result
Oscars, 1972[26] - [27] Meilleur film Phillip D'Antoni Lauréat
Meilleur réalisateur William Friedkin Lauréat
Meilleur acteur Gene Hackman Lauréat
Meilleur scénario adapté Ernest Tidyman Lauréat
Meilleur montage Gerald B. Greenberg Lauréat
Meilleur acteur dans un second rĂŽle Roy Scheider Nomination
Meilleure photographie Owen Roizman Nomination
Meilleur mixage de son Theodore Soderberg (en)
Chris Newman
Nomination
American Cinema Editors, 1972[27] Meilleur montage Gerald B. Greenberg Nomination
BAFTA, 1973[27] Meilleur acteur Gene Hackman Lauréat
Meilleur montage Gerald B. Greenberg Lauréat
Meilleur réalisateur William Friedkin Nomination
Meilleur film Philip D'Antoni Nomination
Meilleur bande-son originale Christopher Newman
Theodore Soderberg (en)
Nomination
Prix David di Donatello, 1972[27] Meilleur film étranger Philip D'Antoni Lauréat
Directors Guild of America, 1972[27] Outstanding Directorial Achievement William Friedkin Lauréat
Prix Edgar-Allan-Poe, 1972[27] Meilleur film Ernest Tidyman Lauréat
Golden Globes, 1972[28] Meilleur film dramatique Philip D'Antoni Lauréat
Meilleur réalisateur William Friedkin Lauréat
Meilleur acteur dans un film dramatique Gene Hackman Lauréat
Meilleur scénario Ernest Tidyman Nomination
Kansas City Film Critics Circle, 1972[27] Meilleur acteur Gene Hackman Lauréat
Meilleur film Ernest Tidyman Lauréat
National Society of Film Critics, 1972[27] Meilleur acteur Gene Hackman Nomination
New York Film Critics Circle, 1971[27] Meilleur acteur Gene Hackman Lauréat
Meilleur film Ernest Tidyman Nomination
Writers Guild of America, 1972[27] Meilleur scénario dramatique adapté Ernest Tidyman Nomination

Suites et adaptations

Le film donna lieu à une suite : French Connection 2 réalisée par John Frankenheimer en 1975. Gene Hackman et Fernando Rey y reprirent chacun leur rÎle.

En 1973, Bien que n'étant pas une suite du film, Police Puissance 7 (The Seven-Ups) a un scénario proche de French Connection avec comme acteurs principaux Roy Scheider et Tony Lo Bianco. Il est produit et dirigé par Philip D'Antoni sur un scénario de Sonny Grosso et le film comprend une fameuse scÚne de course de voitures chorégraphié par Bill Hickman (en). La bande originale du film est aussi de Don Ellis.

La scĂšne de French Connection oĂč la Lincoln Continental est dĂ©mantelĂ©e par Popeye, Russo et l'Ă©quipe de mĂ©caniciens de la police pour chercher la drogue a inspirĂ© une scĂšne d'un Ă©pisode de Police Squad, la diffĂ©rence Ă©tant que la drogue ne se trouvait pas seulement Ă  l'intĂ©rieur des marchepieds. Lors de cette scĂšne, l’outil pneumatique qui sert Ă  dessertir les marchepieds de l’auto pour y dĂ©nicher la drogue reprend en fonctionnant le thĂšme musical du film.

Sortie vidéo

Le film connait de nombreuses sorties en format vidĂ©o VHS. En 2009, il est l'objet d'une sortie en Blu-ray. William Friedkin effectua un Ă©talonnage de couleur controversĂ© donnant un aspect visuel avec des couleurs trop « froides Â»[29]. Le directeur de la photographie, Owen Roizman, qui n'avait pas Ă©tĂ© consultĂ© au sujet des changements considĂ©ra le rĂ©sultat comme « atroce Â»[30]. La version Blu-ray avec un Ă©talonnage remaniĂ© supervisĂ© Ă  la fois par Friedkin et Roizman est plus fidĂšle Ă  l'Ɠuvre originale.

Article annexe

Notes et références

Notes

  1. Le R signifie que les mineurs (17 ans ou moins) doivent ĂȘtre accompagnĂ©s pour pouvoir assister Ă  la projection du film.
  2. Eddie Egan est le véritable inspecteur de police, joué par Gene Hackman. Dans le film, il joue le rÎle de son chef.

Références

  1. (en) « AFI’s 100 YEARS
100 MOVIES », sur American Film Institute (consultĂ© le )
  2. « The National Film Registry List – Library of Congress Â», sur loc.gov (consultĂ© le 12 mars 2012).
  3. (en) Box-office/business - « French Connection » sur l’Internet Movie Database
  4. « Visas et Classification », sur cnc.fr (consulté le ).
  5. (en) « Watch TCM », sur Watch TCM (consulté le ).
  6. « Ouvrage inexistant sur Google Books »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
  7. Alain Bauer, Christophe Soullez : La Criminologie pour les nuls ; Éditions GĂ©nĂ©rales First, 2012 (ISBN 2-7540-3162-6)
  8. Commentaire du film
  9. Latil, Lucas, « William Friedkin, entretien avec un exorciste », Le Figaro.fr,‎ (lire en ligne AccĂšs libre, consultĂ© le )
  10. « The French Connection », sur TCM Movie Database (consulté le ).
  11. (en) French Connection sur l’Internet Movie Database.
  12. « (fr) « French Connection » : secrets de tournage », sur Allocine.fr (consulté le ).
  13. Cette anecdote est citĂ©e dans « Making the Connection Â», supra.
  14. (en) Lieux de tournage de « French Connection» sur l’Internet Movie Database.
  15. « The Five Best Car Chase Scenes In Movie Histor », The New York Times,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  16. « movie-locations.com/movies/f/f
 »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
  17. (en) « Film Locations : Documenting the ‘then’ and ‘now’ of movie locations worldwide. », sur reelstreets.com (consultĂ© le ).
  18. « The French Connection (1971) - IMDb » [vidéo], sur IMDb (consulté le ).
  19. « « The French Connection » (1971) », sur Rotten Tomatoes.com (consulté le ).
  20. « The French Connection » [vidéo], sur Metacritic (consulté le ).
  21. « The French Connection », sur Box Office Mojo.com (consulté le ).
  22. « William Friedkin », sur Box Office Mojo.com (consulté le ).
  23. « French Connection », sur Jp's Box-office.com (consulté le ).
  24. Solomon, Aubrey (1989). Twentieth Century Fox: A Corporate and Financial History. Lanham, Maryland: Scarecrow Press, p. 167, (ISBN 978-0-8108-4244-1).
  25. https://catalog.afi.com/Catalog/moviedetails/53919
  26. « The 44th Academy Awards (1972) », oscars.org (consulté le )
  27. (en) French Connection sur l’Internet Movie Database
  28. (en) « 1971 Golden Globe Awards Winners », goldenglobes.org
  29. (en) Dave Kehr, « William Friedkin Returns to the Site of ‘The French Connection’ », The New York Times,‎ (lire en ligne AccĂšs payant, consultĂ© le ).
  30. (en) « "Atrocious...Horrifying" - Hollywood Elsewhere », sur Hollywood Elsewhere, (consulté le ).

Liens externes

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