François-Pierre Blin
François-Pierre Blin ou Pierre-François Blin, nĂ© Ă Rennes le , mort le Ă Chantenay-sur-Loire, est un mĂ©decin et homme politique, dĂ©putĂ© aux Ătats gĂ©nĂ©raux de 1789.
François-Pierre Blin | |
« M. Blin, médecin, député de Nantes », détail du portrait par Charles Toussaint Labadye. | |
Fonctions | |
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Député à l'Assemblée constituante | |
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Groupe politique | Club breton, puis jacobin |
DĂ©putĂ© aux Ătats gĂ©nĂ©raux | |
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Groupe politique | Tiers Ă©tat, puis Club breton |
DĂ©putĂ© aux Ătats de Bretagne | |
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Député en cour | |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Rennes |
Date de décÚs | |
Lieu de décÚs | Chantenay (Loire-Inf.) |
Profession | MĂ©decin |
RĂ©sidence | Nantes |
Liste des députés de la Loire-Atlantique | |
Jeune mĂ©decin diplĂŽmĂ© Ă Montpellier, il lutte avec succĂšs pour faire admettre son droit d'exercer Ă Nantes. En 1788-1789, il est choisi pour prĂ©senter Ă Versailles les revendications du tiers Ă©tat de la rĂ©gion, et participe Ă la rĂ©daction des cahiers de dolĂ©ances. Il est ainsi Ă©lu dĂ©putĂ© de Nantes aux Ătats de Bretagne, puis aux Ătats gĂ©nĂ©raux de 1789 et Ă l'AssemblĂ©e constituante. Il est un des membres fondateurs du club breton qui devient le Club des jacobins.
Jacobin Ă l'origine, Blin intervient vigoureusement Ă l'AssemblĂ©e. Il propose des motions pour la DĂ©claration des droits de l'homme et du citoyen, intervient sur la Constitution et les colonies, et en faveur des hommes de couleur. Il s'oppose Ă Mirabeau en se prononçant pour une vĂ©ritable sĂ©paration des pouvoirs. Il s'Ă©lĂšve contre la dictature et la rĂ©pression. Intervenant contre les Ă©tablissements religieux, il admet cependant ceux pour l'Ă©ducation et les Ćuvres de charitĂ©, et reste favorable Ă l'exercice du culte. Il modĂšre ensuite sa participation, tempĂšre ses opinions.
AprĂšs la session parlementaire, il reprend la mĂ©decine, appartient Ă la faction des girondins. Prisonnier de l'armĂ©e royaliste, libĂ©rĂ© par les rĂ©publicains, il participe l'annĂ©e suivante aux pourparlers de paix entre les VendĂ©ens et la Convention. Plusieurs fois destituĂ© et arrĂȘtĂ©, il est libĂ©rĂ© et rĂ©intĂ©grĂ© en raison du manque de mĂ©decins. Il calque ses idĂ©es sur les changements politiques, devenant partisan du nouveau rĂ©gime sous le Consulat et le Premier Empire puis royaliste rĂ©actionnaire sous la Restauration.
MĂ©decin rĂ©putĂ©, il exerce Ă Nantes oĂč il bĂ©nĂ©ficie d'une bonne clientĂšle. Il devient mĂ©decin en chef aux armĂ©es sous le Consulat et chef de service en hĂŽpital. Il Ă©crit et traduit des ouvrages de mĂ©decine. Il est ensuite professeur puis directeur de l'Ă©cole de mĂ©decine de Nantes, oĂč son passĂ© versatile lui est parfois reprochĂ©.
Biographie
Jeune médecin
François-Pierre Blin, ou Pierre-François-Lazare Blin, est né à Rennes en Bretagne le 8 juin 1756. Fils et petit-fils de chirurgiens, il est un des trois fils de « noble homme » Jacques Blin, maßtre en chirurgie de Rennes et démonstrateur royal en chirurgie, conseiller général d'Ille-et-Vilaine en 1790, et de Françoise-Yvonne Forestier de Villeneuve, fille de l'architecte François Forestier de Villeneuve. Il est le petit-fils du maßtre chirurgien Pierre Blin. Ses deux frÚres sont le futur médecin Jean-Charles Blin et le futur député Joseph Blin (1764-1834). Le pÚre destine François-Pierre à la médecine[1] - [2] - [3] - [4].
Le jeune Blin part faire ses Ă©tudes Ă l'universitĂ© de Montpellier, oĂč les droits d'inscription universitaires sont moins chers ; il publie sa thĂšse en 1778 et y est reçu docteur en mĂ©decine le 8 mars 1779. Il veut ensuite s'installer Ă Nantes. Mais l'universitĂ© de Nantes veut l'obliger, comme deux de ses condisciples, Ă y repasser leurs Ă©preuves pour ĂȘtre admis Ă y exercer la mĂ©decine. Les deux condisciples dans le mĂȘme cas que Blin sont Guillaume François LaĂ«nnec, l'oncle de l'inventeur du stĂ©thoscope, et Lefebvre de la ChauviĂšre. Les trois jeunes se lancent dans un long procĂšs pour faire valoir leurs droits. Le Parlement de Bretagne, Ă Rennes, donne raison aux jeunes mĂ©decins qui sont admis Ă Nantes Ă condition de soutenir une thĂšse probatoire aux Ă©coles de Rennes[2] - [5] - [6]. Le Parlement de Bretagne profite de cette occasion pour « humilier la facultĂ© de Nantes »[7].
Le condisciple de Blin, Guillaume Laënnec, soutient donc une thÚse devant le collÚge des médecins de Rennes, réuni au Parlement de Bretagne sous la présidence d'un conseiller au parlement[8]. à sa suite, François-Pierre Blin publie en 1782[9] et soutient à Rennes une nouvelle version de sa thÚse. Il est agrégé en 1784, et exerce comme médecin ordinaire de l'HÎtel-Dieu de Nantes[10] - [11]. Il se lie avec le savant américain Benjamin Franklin[12]. Avec Cottin, Laënnec, Baco et d'autres, il fait partie de l'intelligentsia nantaise qui se réunit dans les loges maçonniques[13].
DĂ©putĂ© en cour et aux Ătats de Bretagne, cahiers de dolĂ©ances
François-Pierre Blin est élu « député en cour » le 6 novembre 1788. Il a mission notamment de demander une représentation du tiers état équivalente à celle des deux autres ordres, une répartition égale des impÎts, la liberté de réunion[1] - [14]. Il reçoit un mandat spécial pour la défense des droits du tiers état[15].
Il est un des deux médecins qui dans la région prennent le plus de part à la rédaction des cahiers de doléances[16]. Selon Michel Dupont et Gaston Blandin, il est de plus un des auteurs, ou l'auteur unique[10] - [16], des Charges d'un bon citoyen de campagne, ouvrage d'origine citadine, publié anonymement, qui a influencé la rédaction de 163 cahiers de doléances de la région[17].
Blin est ensuite Ă©lu dĂ©putĂ© de Nantes aux Ătats de Bretagne qui se tiennent Ă Rennes de dĂ©cembre 1788 Ă janvier 1789. Entre les sessions des Ătats de Bretagne, il est rĂ©Ă©lu « dĂ©putĂ© en cour ». Blin va ainsi plusieurs fois Ă Versailles transmettre les rĂ©clamations du tiers Ă©tat[15]. En fĂ©vrier 1789, il Ă©crit que « la rĂ©volution aura certainement lieu en Bretagne », avec ou sans troubles, selon l'attitude du gouvernement[1] - [18]. Pendant cette pĂ©riode de six mois, de novembre 1788 Ă avril 1789, oĂč il est tour Ă tour dĂ©putĂ© aux Ătats et en cour, il est le principal fer de lance des revendications bretonnes auprĂšs du ministĂšre[15].
Ălu le mandataire Ă l'AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de la sĂ©nĂ©chaussĂ©e de Nantes[15], il est Ă©lu le dĂ©putĂ© aux Ătats gĂ©nĂ©raux[2] - [1].
Fondateur du Club breton, jacobin, orateur actif
Aux Ătats gĂ©nĂ©raux rĂ©unis Ă Versailles, Blin dĂ©fend ardemment les idĂ©es nouvelles. Il est l'un des principaux fondateurs du Club breton[2] - [19] - [15] qui devient ensuite la SociĂ©tĂ© des amis de la Constitution et le club dit des jacobins. Il intervient avec une forte violence verbale[10]. Le 20 juin, il signe le serment du Jeu de paume pour l'Ă©laboration d'une constitution[1].
à l'Assemblée constituante, il manifeste ses idées avancées ; trÚs actif, il est un des 96 principaux orateurs[1] - [19]. Il s'oppose au projet de constitution dont Mounier est le rapporteur. Il publie une brochure sur le sujet[20], et y écrit notamment que « presque toujours la monarchie s'est convertie en despotisme, et rarement, pour ne pas dire jamais, en démocratie »[15].
Il participe activement aux débats sur la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, et dépose le 20 août plusieurs motions pour cette Déclaration, avec Boisgelin, Target, Mounier et Salle. Il réclame le 1er septembre une définition précise de la monarchie. Il intervient aussi sur les impÎts et sur des questions d'éligibilité[2] - [21]. Le 15 octobre, il préconise un conseil du roi suffisamment puissant pour contrer les parlements régionaux[1].
Blin contredit Mirabeau le 6 novembre Ă propos de la sĂ©paration des pouvoirs, et le met en contradiction avec lui-mĂȘme, rappelant qu'en aoĂ»t prĂ©cĂ©dent, celui-ci avait rĂ©clamĂ© le dĂ©part des ministres de l'AssemblĂ©e pour dĂ©battre[22]. Blin ajoute :
« On s'est appuyĂ© sur l'exemple de l'Angleterre... La prĂ©sence du Lord chancelier dans le parlement a toujours Ă©tĂ© plus nuisible Ă la libertĂ©, qu'utile Ă l'administration publique (...) En admettant les ministres, la libertĂ© devient une chimĂšre (...) Ainsi, ni d'aprĂšs l'exemple de l'Angleterre, ni d'aprĂšs nos principes, les ministres ne peuvent ĂȘtre admis[23]. »
Par ce discours il fait dĂ©crĂ©ter que les ministres ne pourront pas siĂ©ger Ă l'AssemblĂ©e ni ĂȘtre choisis parmi ses membres[2] - [24].
Il intervient sur diffĂ©rentes questions en dĂ©bat, dĂ©pose le 24 novembre 1789 un amendement Ă propos des Ă©vĂ©nements de Cambrai. Le 26 novembre il fait un long discours sur Saint-Domingue. Il s'oppose le 1er dĂ©cembre Ă la crĂ©ation d'un comitĂ© colonial, conteste les droits donnĂ©s aux colonies et leur droit d'avoir des dĂ©putĂ©s. Selon lui, les « colonies doivent ĂȘtre pour la France une bonne ferme pour un riche propriĂ©taire et rien au-delà »[2] - [25] ; se basant sur le principe de la libertĂ© civile, il Ă©met l'avis que les colonies doivent avoir leur propre constitution, et ne pas intervenir sur la constitution française[1] - [26]. Ses boutades ont du succĂšs ; le 8 dĂ©cembre, lorsqu'il est question en cas d'Ă©galitĂ© de suffrages aux Ă©lections, de donner la prĂ©fĂ©rence aux hommes mariĂ©s non sĂ©parĂ©s de leur femme, Blin fait rire l'AssemblĂ©e en demandant que les hommes mariĂ©s se retirent pendant que la question est dĂ©battue[24].
Blin s'oppose à la suppression de l'impÎt des aides demandée par l'abbé Maury en janvier 1790. Il prend fortement parti en février pour la suppression des établissements religieux[2] - [27], mais à l'exception des établissements d'éducation ou de charité qui pourront rester ouverts[28] ; il estime que le clergé n'est pas un « ordre séparé », mais une « profession publique », le culte pouvant « devenir l'objet de la sollicitude générale »[1].
Le 22 février, lorsqu'il est question de déclarer la dictature et d'envoyer des représentants en province pour la répression des troubles, il refuse, proteste vivement et s'écrie qu'on veut envoyer « des assassins pour réprimer des assassinats », ce qui choque l'Assemblée[29] - [30]. Rappelé à l'ordre, il doit s'excuser de sa violence verbale[30]. Il se justifie par le souvenir de meurtres effectués par les gardes nationaux dans sa province[28].
Les chansons satiriques de l'époque brocardent ses apostrophes et sa voix nasillarde, un refrain clame : « Blin le nason hurle du nez ! »[30]. De son cÎté, le pamphlétaire Rivarol affirme de Blin que « son éloquence a guéri beaucoup de monde de la liberté[31] ».
Modération de ses idées, moindre participation
Blin adopte ensuite des idées plus modérées et abandonne le parti des intransigeants. Il participe notamment à la rédaction de l'Ami des patriotes, le journal de Regnaud de Saint-Jean d'Angély financé par la liste civile[2] - [32] - [30]. En mars 1790 il présente une délégation de la fédération de Pontivy et doit la défendre devant l'Assemblée en expliquant leur projet de « pacte fédératif ». En juillet, il demande d'accorder aux savants, aux artistes et aux écrivains un traitement digne d'une nation célÚbre sur ce plan[33]. Lorsqu'un comité de santé est créé par la Constituante en septembre 1790, il est un des médecins qui y sont commissaires[34].
Pendant plusieurs mois, il continue Ă Ă©crire dans les journaux mais participe peu aux dĂ©bats de l'AssemblĂ©e. Il y intervient de nouveau pour dĂ©fendre la cause des noirs contre Malouet le 11 mai 1791, et continue Ă prendre la dĂ©fense des hommes de couleur aux diffĂ©rentes sĂ©ances oĂč il en est question. Le 16 aoĂ»t, il approuve le projet d'organisation de la marine prĂ©sentĂ© par Champagny. Il prĂ©sente une adresse de Nantes contre le dĂ©cret sur les colonies, et dĂ©pose le 24 septembre un projet pour remplacer ce dĂ©cret. Le mĂȘme jour, il prend la dĂ©fense des journaliers, pour leur assurer les « moyens d'exister ». Il vote pour les assignats, mais il s'oppose Ă l'annexion d'Avignon[2] - [28] - [35]. Par ailleurs membre du ComitĂ© de salubritĂ© publique, il s'oppose Ă la peine de mort[10].
MĂ©decin girondin
La session parlementaire se termine le 30 septembre 1791. François-Pierre Blin reprend à Nantes l'exercice de la médecine, sans faire parler de lui pendant deux ans[36]. Il compte parmi les médecins modérés[37].
Devant les excÚs de la Terreur, il prend énergiquement parti en 1793 contre la radicalisation de la République[29] et se range du cÎté des modérés, les « girondins », contre les « montagnards ». AprÚs la proscription des girondins, il doit fuir le représentant en mission Carrier, et se réfugie en septembre à Noirmoutier[36] - [29].
D'aprÚs Mercier, Blin agit plutÎt sur ordre en se rendant à Noirmoutier : il est incorporé le 9 mai 1793 dans les hÎpitaux de l'armée républicaine, et le 14 août il est envoyé dans l'ßle pour y créer un hÎpital, par ordre du général en chef de l'armée de l'Ouest[11]. Il y organise un hÎpital[10], et il y est encore lorsque le chef royaliste Charette s'empare de l'ßle en octobre 1793[36]. Il est prisonnier de Charette[10], qui le fait conduire à l'ßle de Bouin, alors appelée l'ßle Marat, avec les autres prisonniers, dont 180 sont exécutés[11] - [38].
Ensuite libĂ©rĂ© en dĂ©cembre suivant par les rĂ©publicains aprĂšs la bataille de Bouin[10], il rĂ©side jusqu'en mai 1794 Ă Croix-de-Vie, alors appelĂ©e Havre-de-Vie, adhĂšre Ă la SociĂ©tĂ© populaire locale, soigne les malades et les blessĂ©s. Il prend Ă sa charge l'achat et l'acheminement des remĂšdes[11]. Revenu Ă Nantes, il exerce Ă l'hĂŽpital de la FraternitĂ©, se dĂ©voue pour combattre une Ă©pidĂ©mie de typhus, et attrape lui-mĂȘme la maladie[10] - [11].
MĂ©diateur auprĂšs des chefs royalistes, puis suspect
Blin est l'un des deux émissaires républicains choisis pour entamer les pourparlers de pacification de la Vendée : il accompagne le 24 décembre 1794 Bureau de la BatardiÚre au quartier général de la Roberie qui les conduit dans le bocage auprÚs de Charette[39]. Leurs pourparlers permettent les négociations et le traité de La Jaunaye, signé le 12 février 1795 entre les chefs vendéens et chouans, et les représentants de la Convention. Le 28 février, Charette projette d'envoyer Blin et Bureau porter ses drapeaux en hommage à la Convention[39]. Mais le traité reste sans lendemain[10].
SoupçonnĂ© de fĂ©dĂ©ralisme, Blin est emprisonnĂ© pendant plusieurs mois, puis libĂ©rĂ© par manque de mĂ©decins[10] - [39]. AprĂšs le coup d'Ătat du 9 thermidor, il favorise la rĂ©action thermidorienne[40]. Il fait partie du premier jury de santĂ© Ă Nantes en l'an IV (1795)[41].
En 1795, souffrant alors de problÚmes de santé, le général Jean-Baptiste-Camille de Canclaux, commandant en chef de l'Armée de l'Ouest, se fait soigner par Blin[42]. Cela lui est reproché par le représentant en mission Joseph-Marie Gaudin, qui le 13 juin 1795, dans une lettre au Comité de salut public, qualifie Blin de « médecin le plus royaliste de France »[42].
Sous le Directoire, Blin est surveillĂ© par le ministĂšre de la Police gĂ©nĂ©rale dont un rapport le 11 germinal an V, assorti d'une lettre de plusieurs dĂ©putĂ©s, provoque son remplacement une semaine aprĂšs, le 18 germinal (7 avril 1797), pour avoir favorisĂ© les VendĂ©ens en leur octroyant des dĂ©lais[43]. AprĂšs le coup d'Ătat du 18 fructidor an V (4 septembre 1797), Blin est de nouveau arrĂȘtĂ©, Ă la suite d'une « vague dĂ©nonciation », puis rĂ©intĂ©grĂ©[39].
à la création de la Société académique de la Loire-Inférieure en 1798, il en est l'un des premiers membres[29]. Il est également correspondant de la Société de médecine de Paris, qui rend compte de ses travaux qu'elle publie parfois[44]. Il fait paraßtre ainsi en 1799 Quelques remarques sur l'épidémie varioleuse qui a régné à Nantes ; l'année suivante, il publie le Rapport sur la maladie épidémique de Cadix[32].
Consulat et Empire
Sous le Consulat, médecin réputé pour son habileté, il possÚde en 1800 la « plus belle clientÚle de Nantes »[38] - [45]. Il est connu également pour sa culture, et considéré comme un disciple de Brillat-Savarin[38]. Il est nommé en nivÎse an X (1801) médecin en chef de l'armée de l'Ouest[1] - [29]. En décembre, il est aussi nommé responsable du service médical de l'hÎpital militaire de la Visitation, à Nantes[46].
En juin 1801, il Ă©crit au prĂ©fet sur la nĂ©cessitĂ© d'encourager la vaccination « dans un tems oĂč toutes les vues de bien public demandent Ă€ ĂȘtre encouragĂ©es, afin de rĂ©parer les maux qui ont affligĂ© le dĂ©partement de la Loire-InfĂ©rieure » ; un comitĂ© de vaccine est formĂ©, oĂč neuf mĂ©decins nantais se relayent pour vacciner gratuitement les dĂ©munis[47]. En 1803, Ă la demande du prĂ©fet, il publie une Instruction sur la vaccine[46], qui est diffusĂ©e par l'autoritĂ© dĂ©partementale Ă tous les curĂ©s[45], mais avec un succĂšs mitigĂ©[47].
Sous le Premier Empire, il devient un ardent partisan du nouveau rĂ©gime[3]. Pour rĂ©pondre Ă un concours lancĂ© par NapolĂ©on Ă la mort de son neveu le prince NapolĂ©on-Charles de Hollande, il Ă©crit en 1807 un mĂ©moire sur le croup[45]. Il est nommĂ© en 1808 professeur d'hygiĂšne et de thĂ©rapeutique Ă l'Ăcole de mĂ©decine de Nantes[10] - [48]. Il est chargĂ© en 1810 de prononcer le discours de rentrĂ©e de l'Ă©cole ; il l'intitule Compte rendu des cours d'instruction mĂ©dicale de l'HĂŽtel-Dieu de Nantes[49]. Il est aussi administrateur des hĂŽpitaux[32].
Royaliste, directeur de l'Ăcole de mĂ©decine
Sous la Restauration, Blin devient royaliste militant et conserve son poste de professeur jusqu'en 1822[40] - [3]. Il devient directeur de l'Ăcole de mĂ©decine de 1816 Ă 1820[50]. Il cumule ces emplois avec celui de conseiller de prĂ©fecture, de 1815 Ă 1830[51] - [3].
Il prend part Ă des mesures jugĂ©es rĂ©actionnaires. Il insiste ainsi personnellement pour la fermeture de l'institut dĂ©partemental des sciences et arts de la Loire-InfĂ©rieure, bien qu'Ă©tant lui-mĂȘme membre de cet institut depuis son origine ; il agit ainsi parce qu'il trouve cet institut trop libĂ©ral. Son ancien condisciple Guillaume François LaĂ«nnec qu'il avait Ă©vincĂ© de son poste de directeur, lui reproche alors d'avoir retournĂ© son bonnet rouge de rĂ©volutionnaire ; Blin reconnaĂźt que c'est vrai et ajoute en riant qu'il aurait « bien mĂ©ritĂ© d'ĂȘtre pendu »[29] - [48] - [52].
Familier du latin, de l'italien, de l'anglais et de l'espagnol, Blin traduit des ouvrages de médecine[10] ; il traduit aussi Horace[53]. Il reçoit la Légion d'honneur en 1821[54].
DécÚs, postérité
Blin se retire Ă Chantenay en 1830. ĂgĂ©, il tĂ©moigne « d'un aimable scepticisme ». Il meurt de la dysenterie Ă Chantenay le 4 novembre 1834[51] - [35] - [29]. Ă cette Ă©poque, ses revenus sont estimĂ©s Ă 800 livres[32].
Il avait Ă©pousĂ© Françoise-PĂ©lagie Roysard, dont il a eu cinq enfants : trois filles restĂ©es Ă Nantes, et deux fils partis pour l'Inde française. L'aĂźnĂ© des deux fils, ThĂ©ophile Blin (1797-1847), devient nĂ©gociant Ă PondichĂ©ry. Il y Ă©pouse en 1819 ĂlĂ©onore-JosĂ©phine-ThĂ©rĂšse Bartro (1797-1859). Ils ont deux enfants, en 1820 et 1827, chacun n'ayant vĂ©cu que quelques heures, et un fils adoptif[55] - [56], Henri Blin, nĂ© Edwin Joseph Andrew[57].
Le second fils de François-Pierre, Amédée ou Henri Blin, né en 1799, part à Pondichéry comme son frÚre. Il y est officier de cipahis, puis capitaine d'infanterie de marine. Il épouse à Pondichéry en 1824 Marie-Louise Blin de La Mairie, fille d'un magistrat. Ils ont trois filles[55] - [56].
Iconographie
Blin est un des seuls dĂ©putĂ©s des Ătats gĂ©nĂ©raux qui n'aient pas Ă©tĂ© reprĂ©sentĂ©s au physionotrace[58].
Mais son portrait existe, avec un dessin exĂ©cutĂ© en 1789 ou 1790 par Charles Toussaint Labadye (1771-1798), un des peintres ayant reprĂ©sentĂ© le plus de dĂ©putĂ©s de l'AssemblĂ©e. Blin est figurĂ© en buste et de profil. Le dessin est au crayon noir, inscrit dans un cercle de 7,5 cm de diamĂštre, et accompagnĂ© de la lĂ©gende manuscrite « M. Blin mĂ©decin â dĂ©putĂ© de Nantes â nĂ© Ă Rennes le 8 juin 1756 »[59] - [60]. Ce dessin fait partie des originaux rĂ©alisĂ©s pour la collection de portraits de dĂ©putĂ©s Ă©ditĂ©e par Dejabin[59].
Hommages
Distinctions
Blin est fait chevalier de la LĂ©gion d'honneur en 1821[54].
Autres hommages
La « Rue des FrÚres Blin », à Rennes, est nommée en 1923 en l'honneur de François-Pierre Blin et de ses frÚres, le médecin Jean-Charles Blin et le député Joseph Blin[61].
L'exposition « Médecine et médecins à Nantes », qui s'est tenue à la bibliothÚque de l'Université de Nantes, du 12 septembre au 12 octobre 1998, a rappelé « le souvenir de ces médecins du XVIIIe siÚcle qui se sont battus pour défendre la liberté et la tolérance tels François-Pierre Blin ou Guillaume François Laënnec »[62].
Ćuvres
Livres et brochures
Les Ă©crits de Blin sont surtout des libelles politiques et des Ćuvres mĂ©dicales. Les articles qu'il a publiĂ©s dans la presse ne sont pas indiquĂ©s individuellement, sauf s'ils ont fait l'objet d'un tirage Ă part. Ces ouvrages sont prĂ©sentĂ©s ici par ordre chronologique de publication.
- Dissertatio obstetricio-medica, De sectione symphyseos ossium pubis, Avignon, Joseph Guichard, 1778, 21 p., in-4°, thÚse soutenue à Montpellier.
- Cours de matiÚre médicale extrait des leçons de Mr Barthez..., avec Paul-Joseph Barthez, Jean-Charles Blin et Sylvestre, s.d. (vers 1781).
- Dissertatio obstetricio-medica, Questio physiologica pro baccalaureatu discutienda. An in animalibus vivis calor causa motus ?, Nantes, Querro, 1782, in-4°, 10 p. ThĂšse dĂ©diĂ©e Ă Pierre LĂ©vĂȘque, devenu ensuite membre de l'AcadĂ©mie des sciences.
- Mémoire contre la Faculté de Médecine de l'Université de Nantes, avec Guillaume François Laënnec, Nantes, Malassis, 1784.
- Charges d'un bon citoyen de campagne, 1789, anonyme, attribué à Blin[10] - [16].
- à messieurs les généraux des paroisses, projet d'adresse au roi, avec Giraud du Plessis et Varsavaux, s.l.n.d. [Nantes, 1789], in-8°, 8 p.
- Lettre à M. Mounier, député du Dauphiné, sur l'ouvrage intitulé : « Considérations sur les gouvernemens, et principalement sur celui qui convient à la France », par M. Blin, député de Nantes, Paris, Baudouin, 1789, in-18, 46 p.
- Opinion de M. Blin, député de Nantes, sur la motion de M. le comte de Mirabeau, relative à l'admission des ministres dans l'Assemblée nationale, 6 novembre 1789, Paris, Baudouin, s.d. [1789], in-8°, 16 p.
- Opinion de M. Blin, sur la proposition, faite par MM. les députés des colonies réunies, d'établir un Comité colonial, etc., 1er décembre 1789, Paris, Baudouin, s.d. [1789], in-8°, 11 p.
- Opinion de M. Blin, député de Nantes, sur les réclamations adressées à l'Assemblée nationale par les députés extraordinaires du commerce et des manufactures de France, relativement aux colonies, 1er mars 1790, s.l.n.d. [Paris, 1790], in-8°, 39 p.
- Réflexions sur les colonies, extrait de L'Ami des patriotes, Paris, Demonville, 1791, in-8°.
- Lettre de M. Blin, suivi de Réflexions sur les colonies, tiré à part de L'Ami des patriotes n° XLIV, 10 septembre 1791, s.l.n.d [Paris, Demonville, 1791], in-8°, 26 p.
- Réflexions sur la nécessité de la discipline militaire, discours à la Société populaire de Nantes le 1er nivÎse an III, Nantes, Hérault, an III [1795], in-8°, 28 p.
- Quelques remarques sur l'épidémie varioleuse qui a régné à Nantes en l'an VI, Recueil périodique de la Société de Médecine de Paris, VI, p. 436 et suivantes, an VII [1799].
- Rapport sur la maladie Ă©pidĂ©mique de Cadix, trad., suivi de Quelques rĂ©flexions sur la nature de cette maladie, et sur les dangers prĂ©sumĂ©s de sa communication, Nantes, HĂ©rault, s.d. [1800 ou 1801], in-8°, ivâ54 p.
- Rapport présenté à la Société des sciences et arts du département de la loire-Inférieure, sur une nouvelle analyse de l'eau minérale de l'Ebeaupin, s.l.n.d. [Nantes, vendémiaire an XI - 1803], in-4°, 16 p.
- Instruction sur la vaccine, rédigée à la demande du préfet de la Loire-Inférieure (...), Nantes, Hérault, frimaire an XII [1803], in-8°, 16 p.
- MĂ©moire sur le croup, 1807[45].
- Compte rendu des cours d'instruction mĂ©dicale de l'HĂŽtel-Dieu de Nantes, discours de rentrĂ©e de l'Ăcole de mĂ©decine, Nantes, Brun, s.d. [1810], in-4°, 19 p.
- (trad.) TraitĂ© complet du cholĂ©ra-morbus de l'Inde (...), par William Scot, Nantes, Merson, 1831, in-8°, xxâ252 p.
Contributions diverses
Divers discours et Ă©crits de Blin sont parus dans les publications suivantes :
- Journal de la correspondance de Nantes, Nantes, 1789 et 1790.
- Journal des Ătats-GĂ©nĂ©raux, Rennes.
- Le Moniteur universel, Paris, 1789 Ă 1791.
- L'Ami des patriotes, publié par Regnaud de Saint-Jean d'Angély, Paris, 1790 et 1791.
- Recueil périodique de la Société de Médecine de Paris.
Notes et références
- Lemay, Constituants, 1991, t. I, p. 103.
- Robert et Cougny, Parlementaires, 1889, t. 1, p. 347.
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Bibliographie
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Catalogues
- Médecine et médecins à Nantes à la fin du XVIIIe siÚcle et au début du XIXe siÚcle : Regards sur le patrimoine écrit, exposition à la bibliothÚque universitaire, 12 septembre - 20 octobre 1998, Nantes, Université de Nantes, , p. 2, 3, 54-61, 95 [PDF] [lire en ligne (page consultée le 28 janvier 2015)].
- BibliothÚque nationale de France, Catalogue général.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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