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Forces armées royales (Maroc)

ensemble des forces armées du Royaume du Maroc

Pour les articles homonymes, voir Forces armées royales et FAR.

Force armées royales
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Fanion des Forces armées royales
Fanion des Forces armées royales
Fondation 1088
Branches Logo Armée de terre marocaine Armée de terre
Logo de la Force aérienne royale marocaine Forces royales air

Logo de la Marine royale marocaine Marine royale (Maroc)
Logo de la Garde royale marocaine Garde royale marocaine
Logo de la Gendarmerie royale marocaine Gendarmerie royale marocaine
Force Auxiliaires

Commandement
Chef suprĂȘme et chef d'Ă©tat-major gĂ©nĂ©ral des FAR Mohammed VI
(depuis juillet 1999)
Ministre délégué auprÚs du Premier ministre chargé de l'Administration de la Défense nationale Abdellatif Loudiyi
(depuis décembre 2010)
Inspecteur général Général de corps d'armée Belkhir El Farouk (depuis le )
Main-d'Ɠuvre
Actifs 309 000 (18e)
Réservistes 200 000
Paramilitaires 75 000
Budgets
Budget 6,0 milliards de dollars (2021)
Industrie
Fournisseurs Ă©trangers Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau de la France France
Drapeau d’IsraĂ«l IsraĂ«l
Drapeau de la Russie Russie
Drapeau de l'Italie Italie
Drapeau de la RĂ©publique populaire de Chine Chine
Drapeau de la Turquie Turquie
Articles annexes
Histoire Histoire militaire du Maroc (en)
Grades Grades des forces armées royales du Maroc

Les Forces armĂ©es royales (FAR) constituent la force militaire du royaume du Maroc chargĂ©e de la dĂ©fense du pays et de la protection de ses intĂ©rĂȘts nationaux.

HĂ©licoptĂšre AS.565M Panther de la marine marocaine faisant un exercice de sauvetage en 2006

Le roi du Maroc en est, selon la Constitution, le chef suprĂȘme et le chef d'État-major gĂ©nĂ©ral.

Histoire

Les Forces armĂ©es royales marocaines, crĂ©Ă©e en 1088 par le sultan almoravide Youssef Ibn Tachfinee, ont Ă©tĂ© instituĂ©es en 1956, peu aprĂšs l'indĂ©pendance retrouvĂ©e de l'État qui ne s'appelait pas encore « Royaume du Maroc » mais toujours « Empire chĂ©rifien » (la Marine royale ayant Ă©tĂ© fondĂ©e en 1960[1]). Officiellement, leur institution a Ă©tĂ© fixĂ©e par un dahir du 25 juin 1956[2], complĂ©tĂ© par un dahir du 8 septembre suivant lui faisant prendre effet Ă  compter du 12 mai prĂ©cĂ©dent[3].

Elles ont combattu lors de la bataille des Trois Rois contre le Portugal en , pendant la bataille d'Isly contre la France en , lors de la deuxiÚme guerre du Maroc contre l'Espagne en , lors de la troisiÚme guerre du Maroc contre la France (1917-1932), contre l'Espagne au Sahara en -, pendant la guerre des Sables en , contre l'Algérie ; puis sur le front du Golan en contre Israël lors de la guerre du Kippour. C'est en 1960 au Congo(Kinshasa) l'armée marocaine sous le commandement du général Kettani avait créée un état-major et 3 bataillons. Elles ont aussi contribué à sauver le régime zaïrois en 1977 lors des guerres du Shaba et affronté le Polisario pour le contrÎle du Sahara occidental, construisant et surveillant le mur des Sables. Elles sont également intervenues en Somalie en 1993 et au Kosovo en 1999.

Le , elles ont dĂ©filĂ© sur l'avenue des Champs-ÉlysĂ©es Ă  Paris (France), ce qui Ă©tait alors exceptionnel pour une armĂ©e non française, Ă  l'invitation de Jacques Chirac, le prĂ©sident de la RĂ©publique française de l'Ă©poque[4].

Aujourd'hui, elles participent aux missions de paix (MONUC, ONUCI, EUFOR, KFOR)

Structures

L'armée marocaine est composée de cinq branches[5] qui totalisent 235 000 hommes et 250 000 réservistes.

Branche Personnel Création
drapeau de l'armée royale marocaine Armée royale 250 000 1956
drapeau de l'armée de l'air marocaine Forces royales air 16 000[6] 1956
drapeau de la marine marocaine Marine royale 12 000[6] 1960
drapeau de la gendarmerie royale marocaine Gendarmerie royale 25 000 1956
drapeau de la garde royale marocaine Garde Royale 6 000[6] 1088[7]
* Total 309 000 -

Armée royale

Article détaillé : Armée royale (Maroc).

Elle est la branche des Forces ArmĂ©es Royale Marocaine responsable des opĂ©rations militaires terrestres. L'armĂ©e est d'environ 300 000 hommes, sans compter les 200 000 rĂ©servistes tous opĂ©rationnels, l’armĂ©e peut compter sur les 75 000 forces paramilitaires. L’armĂ©e est Ă©quipĂ©e de chars russes et amĂ©ricains comme les M1A1 ou autres.

Forces royales de l'air

Article détaillé : Forces aériennes royales (Maroc).

Les Forces aĂ©riennes royales marocaines, qui ont Ă©tĂ© fondĂ©es le , emploient 13 000 personnes et sont Ă©quipĂ©es de plus de 300 avions. Au XXIe siĂšcle, elles ont lancĂ© un programme de modernisation progressive de leur flotte vieillissante et de leurs capacitĂ©s opĂ©rationnelles. Il est Ă  noter l’acquisition de F-16C/D Block 52+ de chez Lockheed Martin et de C-27J Spartan de chez Alenia Aeronautica, accompagnĂ©e de la modernisation de 27 de ses Mirage F1 portĂ©s au standard ASTRAC et maintenant qualifiĂ©s de MF-2000, vu leurs capacitĂ©s de Mirage 2000 ; et ce, sans oublier les diffĂ©rents outils allant de pair, Ă  l'image de nouveaux systĂšmes de simulation de vol et de briefing/debriefing.

Marine royale

Article détaillé : Marine royale (Maroc).

La Marine royale est la branche des forces armées marocaines chargée de mener les opérations maritimes. Sa mission comprend la protection des cÎtes et de la zone économique exclusive, ainsi que le maintien de la sécurité du détroit de Gibraltar et la lutte contre la contrebande.

Gendarmerie royale

Article détaillé : Gendarmerie royale marocaine.

La Gendarmerie royale est une force publique chargée de veiller à la sûreté publique et d'assurer le maintien de l'ordre et l'exécution des lois. Elle se compose d'officiers et de sous-officiers ; sa taille totale estimée est de 24 000 hommes.

Garde royale

Article détaillé : Garde royale marocaine.

La Garde royale marocaine fait officiellement partie de l'Armée royale marocaine. Toutefois, elle est sous le contrÎle direct du ministÚre de la Maison royale, du Protocole et de la Chancellerie. Sa mission principale est d'assurer la sécurité et la sûreté du roi et de sa famille.

Budget

La Loi de finances pour 2022 a prévu un budget de 12,8 milliards de dollars pour les Forces armées royales. Les dépenses militaires représentent 4,28 % du PIB et plus de 12 % des dépenses publiques [8]

Grades

Grades des FAR :

  • GĂ©nĂ©ral de corps d'armĂ©e ;
  • GĂ©nĂ©ral de division ;
  • GĂ©nĂ©ral de Brigade ;
  • Colonel Major ;
  • Colonel ;
  • Lieutenant Colonel ;
  • Commandant ;
  • Capitaine ;
  • Lieutenant ;
  • Sous Lieutenant ;
  • Adjudant Chef ;
  • Adjudant ;
  • Sergent Chef ;
  • Sergent ;
  • Caporal Chef ;
  • Caporal ;
  • Soldat.

Organisation des unités

RĂ©giments

Bataillon

Brigade

Forces spéciales

Article détaillé : Forces spéciales marocaines.

Les Forces Spéciales Marocaines (FSM) est un ensemble d'unités militaires spécifiquement formées, instruites et entraßnées pour mener un éventail de missions particuliÚres, allant des « opérations spéciales » dans le cadre d'un conflit classique à celles relevant de la guerre non conventionnelle.

Service militaire

Une loi pour le rétablissement du service militaire obligatoire au Maroc a été adoptée en 2019, 12 ans aprÚs la suppression de la conscription. Le nombre des appelés devrait atteigne 10.000 avant d'atteindre les 15.000 appelés. Les Marocains ùgés entre 19 et 25 ans sont concerné.

Des peines allant d'un mois à un an de prison sanctionneront ceux refusant de répondre à l'appel, alors que des exemptions sont prévues en cas d'inaptitude physique et de poursuites d'études universitaires. Pour les femmes et les binationaux, le service militaire est facultatif.[9]

RĂ©partition

Les appelés sont répartis dans 14 centre en 2019/2020[10]

KĂ©nitra

L’opĂ©ration de sĂ©lection et d’incorporation des appelĂ©s au service militaire se dĂ©roule dans la 3e Base aĂ©rienne des FAR Ă  KĂ©nitra. Les candidates retenues seront transfĂ©rĂ©es au centre d’instruction des services sociaux des FAR Ă  TĂ©mara et Ă  la Base aĂ©rienne de Benslimane.

Casablanca

Les appelés sont accueilli à la base aéronavale de Casablanca.

Oujda

Les appelĂ©s sont accueillis dans la caserne du premier Groupe d’escadrons Ă  cheval de Beni Oukil et dans la caserne du 6e Bataillon lĂ©ger d’intervention rapide de Larache

Agadir

Les appelĂ©s issus des prĂ©fectures et provinces du sud sont accueillis au siĂšge de l’État-major de la Zone Sud des FAR Ă  Agadir.

Notes et références

  1. Ministùre de l'Équipement et du Transport du Maroc
  2. « Dahir no  1-56-138 du 16 kaada 1375 (25 juin 1956) portant crĂ©ation des Forces armĂ©es royales », Bulletin officiel de l'Empire chĂ©rifien, no 2282,‎ , p. 765 (lire en ligne [PDF], consultĂ© le )
  3. « Dahir no  1-56-209 du 2 safar 1376 (8 septembre 1956) complĂ©tant le dahir no  1-56-138 du 16 kaada 1375 (25 juin 1956) portant crĂ©ation des Forces armĂ©es royales », Bulletin officiel de l'Empire chĂ©rifien, no 2300,‎ , p. 1340 (lire en ligne [PDF], consultĂ© le )  :

    « Article 4. — Le prĂ©sent dahir prend effet Ă  compter du 12 mai 1956. »

  4. MinistĂšre de la Communication du Maroc.
  5. « RĂ©partition du budget des forces armĂ©es royales » [PDF] (consultĂ© le ) : issu de Samir Achehbar, « EnquĂȘte sur les Forces armĂ©kes royales », Telquel, no 351,‎ (lire en ligne) .
  6. Le Monde, « Bilan géostratégique », 2010, p. 180
  7. « La Garde royale marocaine », sur www.maghreb-observateur.qc.ca
  8. Amine ATER, « Défense : Rabat et Alger boostent leurs budgets militaires », sur L'Opinion Maroc - Actualité et Infos au Maroc et dans le monde. (consulté le )
  9. « Maroc: le service militaire obligatoire officiellement adopté », sur LEFIGARO, (consulté le )
  10. « Photos. Service militaire: la sélection des candidats se poursuit », sur LesEco.ma, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Revue des Forces armĂ©es royales, Rabat, État-major gĂ©nĂ©ral des FAR — Ă©quivalent en arabe : Majallat al-QĆ«wāt al-Musallaáž„ah al-MalakÄ«yah.
  • Thierry Desrues, « L’emprise de la monarchie marocaine entre fin du droit d’inventaire et dĂ©ploiement de la “technocratie palatiale” », L’AnnĂ©e du Maghreb, vol. III,‎ , p. 231-273 (lire en ligne, consultĂ© le ) .
  • Youssef Chmirou (directeur de la publication), « Édito : L'armĂ©e, toute une histoire ! », Zamane, Casablanca, no 41,‎ , p. 3 (lire en ligne, consultĂ© le ) .
  • Hassan Aourid, MaĂąti Monjib (historiens), Sami Lakmahri, Mounir El Figuigui et Reda Mouhsine (journalistes), « Dossier : L'armĂ©e marocaine Ă  travers l'histoire », Zamane, Casablanca, no 41,‎ , p. 34-53 [introduction en ligne (page consultĂ©e le 13 aoĂ»t 2015)] — avec, concernant spĂ©cifiquement les Forces armĂ©es royales :
    • Hassan Aourid, « Un demi-siĂšcle de combat », p. 40-41 ;
    • MaĂąti Monjib, « Une armĂ©e trĂšs royale », p. 42-45 ;
    • Mouni El Figuigui, « Au front, soldats ! », p. 46-49 ;
    • Reda Mouhsine, « Les FAR, bras armĂ© de la diplomatie », p. 50-53.

Liens externes