Festival de cinéma africain de Cordoue 2012
Le Festival de cinĂ©ma africain de Cordoue 2012 est la 9e Ă©dition du Festival de cinĂ©ma africain de Cordoue qui sâest dĂ©roulĂ©e du 13 au . AprĂšs huit Ă©ditions dĂ©roulĂ©es Ă Tarifa, le Festival se dĂ©place cette annĂ©e Ă Cordoue, situĂ©e en Andalousie en Espagne. Huit jours dĂ©diĂ©s aux cinĂ©matographies de 28 pays d'Afrique et du Moyen-Orient.
Festival de Cinéma Africain de Cordue
Le RĂȘve Africain
- 678, de Mohamed Diab (Ăgypte/Rwanda, 2011, 100 min)
Ce film est basĂ© sur lâhistoire vraie de trois femmes et de leur dĂ©termination Ă se dĂ©fendre du harcĂšlement sexuel dont souffrent les femmes en Ăgypte. Quand lâune dâelles dĂ©cide de rĂ©agir et dâenfoncer un couteau dans lâaine dâun de ses offenseurs, elle devient une hĂ©roĂŻne anonyme qui rĂ©volutionne la ville.
- MatiĂšre grise, de Kivu Ruhorahoza (Afrique du Sud, 2011, 100 min)
Le film, situĂ© dans la capitale rwandaise de Kigali, suit les vaines tentatives dâun rĂ©alisateur opiniĂątre pour financer sa premiĂšre fiction, Le Cycle du cafard, un drame obsĂ©dant sur un frĂšre et une sĆur aux lendemains du gĂ©nocide. Le gouvernement refuse de financer son film mais le rĂ©alisateur, Balthazar, cache cette mauvaise nouvelle Ă son Ă©quipe et continue les prĂ©paratifs. Ce film pourrait-il nâexister que dans ses rĂȘves ? MatiĂšre grise est lâun des premiers longs mĂ©trages de fiction du Rwanda.
- Beauty, de Oliver Hermanus (Afrique du Sud, 2011, 99 min)
François van Heerden, la quarantaine, mĂšne une vie bien rangĂ©e Ă Bloemfontein, en Afrique du Sud. PĂšre de deux enfants et mari dĂ©vouĂ©, il est pris de court quand une rencontre fortuite bouleverse son existence sans vague, parfaitement ordonnĂ©e. Tout se passe le jour du mariage de sa fille, il ne parvient plus Ă quitter des yeux le fils dâun de ses vieux amis. Lâattirance tourne bientĂŽt Ă lâobsession.
- Sur la planche, de Leila Kilani (Maroc, 2001, 110 min)
« Je ne vole pas, je me rembourse. Je ne trafique pas, je commerce. Je ne mens pas, je suis dĂ©jĂ ce que je serai. Je suis juste en avance sur la vĂ©ritĂ©, la mienne ». A Tanger, Badia lutte pour se sortir de lâusine de crevettes oĂč elle travaille. Avec Imane, Nawal et Asma, ses compagnes dâinfortune, elle vit Ă une cadence effrĂ©nĂ©e, travaillant le jour, cherchant les bonnes combines la nuit. Avec une libertĂ© rare et lâĂ©nergie de ceux qui refusent de capituler.
- El Taaib, de Merzak Allouache (Algérie, 2012, 110 min)
AlgĂ©rie rĂ©gion des hauts plateaux. Alors que des groupes dâirrĂ©ductibles islamistes continuent Ă semer la terreur, Rachid, un jeune djihadiste quitte la montagne et regagne son village. Selon la loi de «pardon et de concorde nationale», il doit se rendre Ă la police et restituer son arme. Il bĂ©nĂ©ficie alors dâune amnistie et devient «repenti». Mais la loi ne peut effacer les crimes et pour Rachid commence un voyage sans issue oĂč sâenchevĂȘtrent la violence, le secret, la manipulation.
- Tey, de Alain Gomis (Sénégal, 2011, 86 min)
Aujourdâhui, câest la derniĂšre journĂ©e de SatchĂ©, il sait quâil va mourir ce soir. SatchĂ© sait que cela va arriver, mĂȘme sâil est en parfaite santĂ©. Mais il lâaccepte. Il parcourt les rues de sa ville, passe aux endroits stratĂ©giques de son passĂ© : la maison de ses parents, son premier amour, ses amis dâadolescence⊠Une maniĂšre pour lâexilĂ© revenu au pays de faire Ă nouveau connaissance avec son pays dâorigine.
- Virgem Margarida, de LicĂnio Azevedo (Mozambique, 2012, 90 min)
Le Mozambique, 1975. Le gouvernement rĂ©volutionnaire tient Ă Ă©liminer toutes traces du colonialisme au plus vite, y compris la prostitution. Toutes les prostituĂ©es des villes sont arrĂȘtĂ©es et enfermĂ©es dans un camp isolĂ©. Elles y sont ensuite rĂ©Ă©duquĂ©es, changĂ©es en femmes nouvelles et surveillĂ©es par des femmes soldats. Margarida est lâune des cinq cents prostituĂ©es du camp. Jeune campagnarde de 14 ans, elle Ă©tait en ville pour acheter son trousseau et, se trouvant sans papiers dâidentitĂ©, elle sâest fait arrĂȘter. Une rĂ©vĂ©lation inattendue va changer son sort : Margarida est vierge. Les prostituĂ©es non seulement lâadoptent et la protĂšgent, mais elles finissent mĂȘme par la vĂ©nĂ©rer comme une sainte.
De l'Autre CÎté du Détroit
- « BĂźr dâEau », a Walkmovie, de Djamil Beloucif (AlgĂ©rie, 2012, 77 min)
« BĂźr dâEau », a Walkmovie montre une journĂ©e dans une rue dâAlger oĂč un film se fait et se dĂ©fait sous le regard dâune camĂ©ra. Le rĂ©alisateur donne la parole aux habitants de la rue BĂźr dâEau, dans le quartier de Telemly
- The education of Auma Obama, de Branwen Okpako (Kenya, 2011, 79 min)
The Education of Auma Obama est un documentaire sur la vie et sur lâĂ©poque de la demi-sĆur de Barack Obama, filmĂ©e sur ses terres, au Kenya, durant la campagne des Ă©lections amĂ©ricaines de 2008. Auma incarne une identitĂ© postcoloniale et fĂ©ministe dans son Kenya natal. Le film montre Ă©galement une gĂ©nĂ©ration dâAfricains engagĂ©s politiquement et socialement, dont les aspirations sont fondĂ©es sur les expĂ©riences de leurs parents et qui ont lâambition de crĂ©er un meilleur avenir Ă partir de rien.
- Espoir-Voyage, de Michel K. Zongo (Burkina Faso, 2012, 81 min)
Michel K. Zongo quitte le Burkina sur les traces de son frĂšre aĂźnĂ© qui a Ă©migrĂ© en CĂŽte dâIvoire alors que le rĂ©alisateur nâavait que 5 ans. Ce frĂšre est mort lĂ -bas en 1994, aprĂšs 18 annĂ©es dâabsence. La route sur les traces de ce frĂšre disparu est longue, les tĂ©moins incertains, leurs souvenirs dĂ©jĂ lointains. Mais son parcours rĂ©sonne dans les discours dâautres candidats Ă lâexil aujourdâhui.
- Gangster Project, de Teboho Edkins (Afrique du Sud, 2011, 55 min)
Au Cap, lâune des villes les plus violentes et inĂ©gales du monde, un jeune Ă©tudiant blanc en cinĂ©ma veut faire un film de gangsters, avec de vrais gangsters. AprĂšs une longue quĂȘte pour trouver des personnages cinĂ©gĂ©niques, il trouve le gang parfait et commence Ă les suivre quotidiennement. Mais la rĂ©alitĂ© le rattrape rapidement : la peur, le deuil, lâennui et les petits trafics sont loin des personnages hauts en couleur attendus. Un film entre fiction et rĂ©alitĂ©, oĂč la rĂ©alitĂ© est montrĂ©e telle quelle et la fiction cesse dâĂȘtre de la fiction.
- Ici on noie les Algériens, de Yasmina Adi (Algérie, 2011, 90 min)
Ă lâappel du Front de libĂ©ration nationale (FLN), des milliers dâAlgĂ©riens venus de Paris et de toute la rĂ©gion parisienne, dĂ©filent, le , contre le couvre-feu qui leur est imposĂ©. 50 ans aprĂšs, la cinĂ©aste met en lumiĂšre les Ă©vĂ©-nements de cette journĂ©e. MĂȘlant tĂ©moignages et archives inĂ©dites, le film retrace les diffĂ©rentes Ă©tapes de ces Ă©vĂ©-nements, et rĂ©vĂšle la stratĂ©gie et les mĂ©thodes intolĂ©rables mises en place au plus haut niveau de lâĂtat français.
- Laïcité, Inch'Allah !, de Nadia El Fani (Tunisie, 2011, 72 min)
, en plein Ramadan sous le rĂ©gime de Ben Ali et malgrĂ© la chape de plomb de la censure, Nadia El Fani filme une Tunisie qui semble ouverte au principe de libertĂ© de conscience et Ă son rapport Ă lâIslamâŠTrois mois plus tard, la RĂ©-volution Tunisienne Ă©clate, Nadia est sur le terrain. Tandis que le monde arabe aborde une phase de changement radical, la Tunisie, ayant insufflĂ© le vent de rĂ©volte, est Ă nouveau le pays laboratoire quant Ă sa vision de la religion. Et si pour une fois, par la volontĂ© du peuple, un pays musulman optait pour une constitution laĂŻque ? Alors, les Tunisiens auraient vraiment fait « La RĂ©volution ».
- La Vierge, les Coptes et moi, de Namir Abdel Messeeh (Ăgypte, 2011, 85 min)
Un jour, Namir Abdel Messeeh, un rĂ©alisateur dâorigine Ă©gyptienne, regarde avec sa mĂšre une vidĂ©o montrant lâapparition de la Vierge Marie en Ăgypte. Comme des millions dâautres Coptes, sa mĂšre voit la Vierge sur lâĂ©cran alors que lui ne voit rien. Sceptique Ă propos de la cassette, Namir retourne en Ăgypte pour faire un film sur ces apparitions mais il rencontre bientĂŽt de multiples obstacles. Il en ressort un docu-fiction plein dâhumour et un affrontement familial et culturel Ă propos de la religion au sein de la diaspora, le 7e art et la crĂ©ativitĂ© infinie des rĂ©alisateurs.
L'Afrique en Court
- As they say, de Hicham Ayouch (Maroc, 2011, 14 min)
Un pĂšre et son fils passe un week-end Ă pĂȘcher au bord dâun splendide lac dans une forĂȘt luxuriante du Rif. Le fils est un jeune homme moderne de 25 ans. Il souhaite profiter de ces moments dâintimitĂ© et de contemplation pour avouer Ă son pĂšre son secret. Le pĂšre est un ancien militaire de 60 ans aux mĆurs traditionnelles. Il ne soupçonne pas la nature du secret de son fils. Sa rĂ©vĂ©lation fera Ă©clater leur relation.
- Brûleurs, de Farid Bentoumi (Algérie, 2011, 15 min)
Amine, un jeune algĂ©rois, achĂšte un camĂ©scope dans une boutique dâOran. Il filme des souvenirs de sa ville, de son appartement et, une derniĂšre fois, des images de sa fiancĂ©e et de sa mĂšre. Avec Malik, Lofti, Mohammed et Khalil, ils embarquent sur un bateau de fortune pour traverser la MĂ©diterranĂ©e. CamĂ©ra au poing, Amine filme les traces de leur voyage.
- Demain Alger ? , de Amini Sidi-BoumediÚne (Algérie, 2011, 20 min)
Trois jeunes discutent en bas dâun immeuble. Le dĂ©part imminent de leur meilleur ami est au centre de leurs discussions qui virent trĂšs vite Ă la dispute. Dans un appartement au-dessus, Fouad fait sa valise dans le silence sous le regard plein de larmes de sa mĂšre. Il hĂ©site Ă dire au revoir Ă ses amis. Dans le parking de la citĂ©, les trois jeunes attendent. Fouad discute alors avec son pĂšre dâun Ă©ventuel retour « demain » dans une AlgĂ©rie quâil ne reconnaĂźtra certainement plus.
- Kaa el bir, de Moez Ben Hassen (Tunisie, 2011, 20 min)
Lotfi, envahi par le dĂ©sespoir, pense au suicide. Mais soudain il se trouve engouffrĂ© dans un terrible cauchemar dans lequel il voit lâĂȘtre qui lui est le plus cher, sa mĂšre Khadija, subir la consĂ©quence de sa noire dĂ©cision. La souffrance morale et le sentiment de culpabilitĂ© envers sa mĂšre deviennent tellement insupportables quâils dĂ©bordent lâinsondable dĂ©sespoir, et parviennent Ă le faire reculer devant ce quâil croit ĂȘtre sa dĂ©livrance.
- Soubresauts, de Leyla Bouzid (Tunisie, 2011, 22 min)
Quand un Ă©vĂ©nement dramatique a lieu dans les foyers de la bourgeoisie tunisienne, on fait tout pour le cacher. Une jeune fille revient Ă la maison avec le visage ensanglantĂ©, elle a Ă©tĂ© attaquĂ©e. La mĂšre et le frĂšre lâaident tout en la culpabilisant. Le pĂšre ne sait rien. Pourtant la douleur et la compassion forceront la mĂšre Ă dĂ©fendre sa fille.
- Sur la route du paradis, de Uda Benyamina (Maroc, 2012, 43 min)
Leila et ses deux enfants, Sarah et Bilal, ont quittĂ© leur terre natale afin de sâinstaller en France. Sans-papiers, Ă la recherche de son mari rĂ©fugiĂ© en Angleterre, Leila souhaite offrir Ă ses enfants une vie meilleure et tente de survivre en les Ă©levant dans la clandestinitĂ©. Alors quâelle retrouve enfin la trace de son Ă©poux et dispose de lâargent nĂ©cessaire pour le rejoindre, lâĂ©tau se resserre.
- Thato, de Teboho Edkins (Afrique du Sud, 2011, 28 min)
Thato est le portrait dâune femme qui attend son deuxiĂšme enfant en Afrique du Sud. Sa peur de le voir mourir du sida comme son premier-nĂ© se dessine sur son visage Ă travers toute la durĂ©e du film. De lâespoir douloureux aux pleurs rĂ©-dempteurs, ses Ă©motions sont Ă lâimage du paysage qui Ă©volue au fil des saisons - mĂ©taphore du destin dâun continent en pleine mutation.
- Yvette, de Marie Bassolé/Ferdinand Bassono (Burkina Faso, 2011, 21 min)
Yvette ou la rĂ©alitĂ© dâune femme au village de Perkouan (Burkina Faso), dont la condition se rĂ©vĂšle Ă travers les tĂąches quotidiennes, son environnement, et ses rĂ©flexions...
- Who Killed Me, de Amil Shivji (Tanzanie, 2011, 15 min)
Qui mâa tuĂ© nous montre la vie dâun immigrĂ© congolais Ă Toronto avant, pendant et aprĂšs son assassinat devant son lieu de travail. De celle de sa mĂšre Ă celle du policier qui le trouve, nous dĂ©couvrons diffĂ©rentes vies dans la mĂȘme ville.
Afroscope
- Amanar Tamasheq, de LluĂs EscartĂn (Espagne, 2010)
- Dimanche à Brazzaville, de Enric Bach / Adriå Monés (Espagne 2011)
- Ensayo final para utopĂa, de AndrĂ©s Duque (Espagne, 2012)
- LâIdentitĂ© Nationale, de ValĂ©rie Osouf (France, 2012)
- Kinyarwanda, de Alrick Brown (Ătats-Unis, 2010)
- Otra noche en la tierra, de David Muñoz (Espagne, 2010)
- Los pasos dobles, de Isaki Lacuesta (Espagne, 2011)
- TĂ©moignages de lâautre cĂŽtĂ©, de Estrella Sendra (Espagne, 2012)
- Tibayou Garmi, de Octavi Royo (Espagne, 2010)
- Vol spécial, de Fernand Melgar (Suisse, 2011)
LâAfrique en Rythme
- Africa: The beat, de Samaki Wanne (Espagne, 2011)
- Mama Ăfrica, de Mika KaurismĂ€ki (Afrique du Sud, 2011)
- El gusto, de Safinez Bousbia (Algérie, 2011)
Panarabica
- Al-Hayat Al Yawmiyya Fi Qariya Suriyya, de Omar Amiralay (Syrie, 1974)
- Recycle, de Mahmoud al Massad (Jordanie/Pays-Bas, 2007)
- Sector Zero, de Nadim Mishlawi (Ămirats arabes unis/Liban, 2011)
- Tufan Fi Balad Al-Baath, de Omar Amiralay (Syrie/France 2003)
- Yamo, de Rami Nihawi (Liban, 2011)
Animafrique
- Tengers, de Michael J. Rix (Afrique du Sud, 2007)
- El viaje de SaĂŻd, de Coke RiobĂło (Espagne, 2006)
- Give me spray, de Abd El-Gawad (Ăgypte)
- Honayn's Shoe, de Mohamed Ghazala (Ăgypte 2009)
- Humburgun, de Ahmad Salah Belal (Ăgypte, 2009)
- Jâai bu du cafĂ© dans un cafĂ©, de SaĂŻd Bouftass (Maroc, 2005)
- L'Enfant roi, de Mohamed GrayaĂą (Tunisie, 2009)
- L'Ami y'a bon, de Rachid Bouchareb (France, 2004)
- Les aventures de Guéde, de Idrissa Diabaté (CÎte d'Ivoire/France, 1999)
- Madagascar, carnet de voyage, de Bastien Dubois (France, 2010)
- Kokoa, de Moustapha Alassane (Niger/France, 2001)
- Sacou Wala Bouteil, de Ibrahima Niang alias Piniang (Sénégal, 2005)
- The Tale of How, de Blackheart Gang (Afrique du Sud, 2006)
- Trip, de Nisren Abasher/Anne-Lisa Lippolbt (Allemagne/ Soudan 2008)
- Varavarankely, de Sitraka Randriamahaly (Madagascar, 2010)
Algérie, 50 ans d'Histoire et de Cinéma
- Abna al-rih, de Brahim Tsaki (Algérie, 1980)
- Bab El Web, de Merzak Allouache (Algérie/France/Allemagne/Suisse, 1994)
- Les baies d'Alger, de Hassen Ferhani (Algérie/France 2006)
- Barakat! , de Djamila Sahraou (Algérie/France, 2005)
- La Chine est encore loin, de Malek Bensmaïl (Algérie/France, 2008)
- Dans le silence, je sens rouler la terre, de Mohamed Lakhdar Tati (Algérie/France, 2010)
- Omar Gatlato, de Merzak Allouache (Algérie, 1976)
- Rachida, de Yamina Bachir-Chouikh (Algérie/France, 2001)
- Tahia ya Didou, de Mohamed Zinet (Algérie, 1971)
- Youcef ou la légende du septiÚme dormant, de Mohamed Chouikh (Algérie/France, 1993)
Ciné et Cité
- A Karim Na Sala, de Idrissa Ouedraogo (Burkina Faso/France/Suisse, 1991)
- Gare centrale (film), de Youssef Chahine (Ăgypte, 1958)
- Borom Sarret, de Ousmane SembÚne (Sénégal/France, 1963)
- Bye Bye Africa, de Mahamat-Saleh Haroun (France/Tchad, 1999)
- Come Back, Africa, de Lionel Rogosin (Afrique du Sud/Ătats Unis, 1959)
- Contras' City, de Djibril Diop Mambéty (Sénégal, 1968)
- L'Esprit de Mopti, de Moussa Ouane (Mali/France, 1999)
- Hospedes da noite, de LicĂnio Azevedo, 2007)
- Macadam Tribu, de Zeka Laplaine (République démocratique du Congo/Portugal/France, 1996)
- Moi, un noir, de Jean Rouch (France, 1958)
- Na cidade vazia, de Maria JoĂŁo Ganga (Angola/Portugal/France, 2004)
- Rome plutÎt que vous, de Tariq Teguia (Algérie/France/Allemagne, 2006)
- Sea Point Days, de François Verster (Afrique du Sud, 2009)
- Un transport en commun, de Dyana Gaye (Sénégal/France, 2009)
- Trésors des poubelles, de Samba Félix Ndiaye (Sénégal, 1989)
- Triomf, de Michael Raeburn (Afrique du Sud/France, 2008)
- Les Yeux bleus de Yonta, de Flora Gomes (Guinée-Bissau/Portugal/France, 1992)
- La vie est belle, de Mweze Ngangura/Benoßt Lamy (République démocratique du Congo/France/Bélgica, 1987)
- Viva Riva!, de Djo Tunda Wa Munga (République démocratique du Congo, 2010)
- WWW. What A Wonderful World, de Faouzi BensaĂŻdi (Maroc/France/Allemagne, 2006)
La Petite CinĂ©mathĂšque dâAbderrahmane Sissako
- Tous les autres s'appellent Ali, de Rainer Werner Fassbinder (République fédérale d'Allemagne, 1974)
- L'Enfance d'Ivan, de Andreï Tarkovski (Union soviétique, 1962)
- The Kid, de Charles Chaplin (Ătats-Unis, 1921)
- On l'appelle Trinita, de Enzo Barboni (Italie, 1970)
- Le Retour dâun aventurier, de Moustapha Alassane (Niger, 1966)
Carte Blanche au FICiP
- Fuego sobre el MĂĄrmara, de David Segarra Soler (Venezuela, 2011)
- Les invisibles, de Ishtar Yasin (Costa Rica/HaĂŻti, 2010)
Hommage Ă Chris Marker
- Les statues meurent aussi, de Chris Marker (France, 1953)
Prix
- Griot au meilleur long-métrage de fiction : Tey de Alain Gomis
- Griot à la meilleure réalisation de fiction : MatiÚre grise de Kivu Ruhorahoza
- Griot à la meilleure interprétation féminine : Soufia Issami pour son rÎle dans Sur la planche
- Griot à la meilleure interprétation masculine : Saul Williams pour son rÎle dans Tey
- Griot au meilleur long-métrage documentaire : Gangster Project de Teboho Edkins.
- Mention spĂ©ciale : BĂźr dâeau, a walkmovie de Djamil Beloucif.
- Griot au meilleur court-métrage : Sur la route du paradis de Uda Benyamina.
- Mention spéciale : Brûleurs de Farid Bentoumi.
- Prix Jeune Jury : Kaa El Bir de Moez Ben Hassen.
- Prix du Public : 678 de Mohamed Diab
- Prix SIGNIS (Association catholique mondiale pour la Communication). Prix au meilleur long-métrage de fiction : MatiÚre grise de Kivu Ruhorahoza.
- Mention spéciale : Sur la planche de Leila Kilani.
- Prix honorifique ASFAAN (Association des Festivals Audiovisuels d'Andalousie) à la carriÚre cinématographique d'un réalisateur africain : Merzak Allouache.
- Prix critique honorifique ASECAN (Association des Scénaristes d'Andalousie) au meilleur long-métrage de fiction : Beauty de Oliver Hermanus.
- Prix Cordoue Ville Solidaire : Vol spécial de Fernand Melgar.
- Mention spĂ©ciale : Hospedes da noite de LicĂnio Azevedo.
Le RĂȘve Africain
- Sylvia Perel
- Tanya Valette
- Caroline Kamya
De l'Autre CÎté du Détroit
- Andrés Duque
- Ishtar Yasin Gutiérrez
- Samir Ardjoum
Jurados especiales
- Jury ASECAN (Association des Scénaristes d'Andalousie)
- Guillermo Rojas Rivadulla
- Manuel Ăngel JimĂ©nez ArĂ©valo
- MichĂšle Solle
- Jury SIGNIS (Association catholique mondiale pour la Communication)
- Guido Convents
- Jury Cordoue Ville Solidaire
- Consuelo Serrano (Cruz Roja)
- JesĂșs GarcĂa (AsociaciĂłn Andaluza por la Solidaridad y la Paz)
- José Santofimia (KASUMAY)
- Pablo Blanco (Grupo JAIMA)
- IvĂĄn BarrĂłn (ELMAT)
- Jeune Jury
Referencias Catalogue Festival de Cinéma Africain de Cordoue