Dispositif de l'OTAN en Méditerranée
Le dispositif de l'OTAN en Méditerranée ou Dialogue méditerranéen est une initiative qui a été lancée en 1994 et dont le but est de mettre en place une coopération entre sept pays de la rive sud de la Méditerranée et l'OTAN en vue d'assurer la sécurité et la stabilité dans la région méditerranéenne (Europe du Sud, Moyen-Orient et Afrique du Nord)[1].
Son objectif déclaré est « de créer de bonnes relations et une meilleure compréhension et confiance mutuelles dans toute la région, promouvoir la sécurité et la stabilité régionale et expliquer les politiques et les objectifs de l'OTAN ». Le Dialogue reflète l'opinion de l'OTAN selon laquelle la sécurité en Europe est liée à la sécurité et à la stabilité en Méditerranée, il renforce et complète également le Partenariat euro-méditerranéen et l'Initiative pour la Méditerranée de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE)[2].
Pays membres
Les pays ayant rejoint l'initiative du dialogue méditerranéen :
- Maroc (adhésion en février 1995)
- Israël (adhésion en février 1995)
- Égypte (adhésion en février 1995)
- Mauritanie (adhésion en février 1995)
- Tunisie (adhésion en février 1995)
- Jordanie (adhésion en novembre 1995)
- Algérie (adhésion en 2000)
Notes et références
- Kassim Bouhou, « L'OTAN et le monde arabe : peur, dialogue et partenariat », Politique étrangère, Institut français des relations internationales (IFRI), vol. Printemps, no 1, , p. 119-130 (ISSN 0032-342X, résumé, lire en ligne).
- Jean-François Coustillière, « Les rapports Europe-Maghreb en matière de sécurité et de défense », L'Année du Maghreb, CNRS Éditions, no IV, , p. 493-503 (ISSN 1952-8108, lire en ligne).