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Derval (Loire-Atlantique)

Derval est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.


Derval
Derval (Loire-Atlantique)
Mairie de Derval
Blason de Derval
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Pays de la Loire
DĂ©partement Loire-Atlantique
Arrondissement ChĂąteaubriant-Ancenis
Intercommunalité Communauté de communes Chùteaubriant-Derval
Maire
Mandat
Dominique David
2020-2026
Code postal 44590
Code commune 44051
DĂ©mographie
Gentilé Dervalais
Population
municipale
3 511 hab. (2020 en diminution de 0,03 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 55 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 40â€Č 06″ nord, 1° 40â€Č 12″ ouest
Altitude Min. 8 m
Max. 77 m
Superficie 63,51 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Derval
(ville isolée)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Guémené-Penfao
LĂ©gislatives SixiĂšme circonscription
Localisation
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Derval
Liens
Site web www.derval.fr/

    Derval fait partie de la Bretagne historique, en Pays nantais.

    GĂ©ographie

    Situation de la commune de Derval dans le département de la Loire-Atlantique

    Localisation

    La commune de Derval est situĂ©e au nord de la Loire-Atlantique, le long de la voie express Nantes-Rennes (axe des Estuaires), Ă  environ 50 km de Nantes et de Rennes, Ă  25 km de ChĂąteaubriant et 40 km de Redon.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 4,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 13,4 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 2] : 750 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et en service de 1979 Ă  2017 permet de connaĂźtre l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[7]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.

    Statistiques 1981-2010 et records DERVAL (44) - alt : 43 m 47° 41â€Č 30″ N, 1° 41â€Č 12″ O
    Records établis sur la période du 01-01-1979 au 31-08-2017
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,5 2,1 3,8 5,2 8,7 11,3 13,1 12,9 10,7 8,5 5 2,8 7,2
    Température moyenne (°C) 5,6 5,9 8,3 10,3 14 17,1 19,1 19,1 16,5 12,9 8,6 5,9 12
    Température maximale moyenne (°C) 8,8 9,6 12,8 15,5 19,3 23 25,1 25,2 22,2 17,2 12,2 9 16,7
    Record de froid (°C)
    date du record
    −14
    16.01.1985
    −11,5
    25.02.1986
    −10
    01.03.05
    −3,5
    05.04.1979
    −1
    07.05.1979
    2
    05.06.1989
    5,5
    02.07.1979
    4,5
    23.08.1979
    1,6
    26.09.10
    −3
    30.10.1997
    −7,2
    20.11.1985
    −8,8
    29.12.1996
    −14
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    19,1
    27.01.03
    19,9
    04.02.04
    24
    29.03.12
    28,6
    30.04.05
    31,5
    28.05.01
    36,5
    20.06.17
    37,2
    22.07.1990
    40,6
    10.08.03
    33,3
    06.09.06
    30,9
    02.10.11
    20,9
    07.11.15
    17,3
    16.12.1989
    40,6
    2003
    Précipitations (mm) 83,9 58,8 59,7 56,4 71,8 43,3 44,6 37,8 63,7 84,6 78,7 84,5 767,8
    Source : « Fiche 44051002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Derval est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 3] - [8] - [9] - [10]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Derval, une unitĂ© urbaine monocommunale[11] de 3 489 habitants en 2017, constituant une ville isolĂ©e[12] - [13]. La commune est en outre hors attraction des villes[14] - [15].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (88,3 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (90,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (68,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (15,6 %), forĂȘts (5,6 %), prairies (4,5 %), zones urbanisĂ©es (3,3 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (1,3 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (1 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,4 %)[16].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[17].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes in condita Deruualinse en 819, Darual en 864, Derval en 1239, Dervaul en 1245, Dervau en 1258, Derwall en 1334, Dervallum en 1371[18].

    Le nom de Derval semble avoir pour origine un mot gaulois dervos « chĂȘne Â» auquel est associĂ© le suffixe -alis[19]. Dervos est frĂ©quent dans la toponymie française, par exemple dans le nom de la forĂȘt du Der (Haute-Marne, ; in foreste Dervo); Drevant (Cher, Derventum, de *derventon « chĂȘnaie Â»); etc., ainsi que dans l'ancien français dervĂ©e « forĂȘt de chĂȘnes Â». MĂȘme origine proto-celtique que le vieux breton daeru « chĂȘne Â», moyen breton deru « chĂȘne Â»[20].

    Derval possĂšde aussi un nom en gallo, la langue d'oĂŻl locale : Derva (graphie ABCD[21], prononcĂ© [dɛʁva])[22]. La forme bretonne proposĂ©e par l'Office public de la langue bretonne est Derwal[18], ce toponyme n'Ă©tant cependant pas historiquement attestĂ© car Derval est situĂ© hors de la zone de pratique traditionnelle du breton.

    Durant la Révolution française, la commune porte le nom de Montagne-sur-Kurel[23].

    Ses habitants sont appelés les Dervalais[24].

    Histoire

    La baronnie de Derval

    La paroisse de Derval est plusieurs fois mentionnĂ©e au IXe siĂšcle dans les chartes du cartulaire de Redon, mais ce n’est qu’au XIIe siĂšcle qu’apparaissent les sires de Derval. À cette Ă©poque vivait Bonabes Ier de Derval. Puis se succĂ©dĂšrent de 1203 Ă  1274, Guillaume Ier, II, III de Derval. Guillaume Ier est prĂ©sent aux États de Bretagne Ă  Vannes en 1203. On connaĂźt les sceaux de Bonabes II (qui Ă©tait seigneur de Derval en 1275) et de son fils ainĂ© : ils sont reproduits dans les Preuves de l’Histoire de Bretagne de dom Morice.

    Bonabes II ayant perdu son fils laissa la seigneurie de Derval, Ă  sa mort, Ă  son petit-fils Olivier IV, sire de RougĂ©. Celui-ci hĂ©rita Ă  la fois des seigneuries de RougĂ© et de Derval. Ses descendants s’appelant tour Ă  tour Bonabes et Jean, furent seigneurs de Derval pendant le XIVe siĂšcle. Ils prirent le parti de Charles de Blois (et non le parti de la France comme il est souvent dit) au cours de la guerre de Succession de Bretagne : le duc de Bretagne, Jean de Montfort, confisqua en consĂ©quence le chĂąteau de Derval et le donna au chevalier anglais Robert Knolles qui conserva cette place jusqu’en 1380, date Ă  laquelle il dut la rendre Ă  Jean de RougĂ©. La seigneurie de Derval passe par alliance, en 1427, dans la maison de Malestroit : Jean de Malestroit obtint en 1435 l’érection de Derval en baronnie et prit le nom de Jean de Derval. Ce fut sa petite niĂšce, Françoise de Rieux, Ă©pouse de François de Laval, baron de ChĂąteaubriant, qui en hĂ©rita en 1482. À partir de cette Ă©poque, Derval suivit la fortune de ChĂąteaubriant et fit partie de la donation faite, en 1539, par Jean de Laval, baron de ChĂąteaubriant, au connĂ©table Anne de Montmorency. En avril 1554, ce dernier obtint du roi l’union de la seigneurie de Derval Ă  la baronnie de ChĂąteaubriant. DĂšs lors il n’y eut plus de baron de Derval, mais la terre seigneuriale de ce nom devint la propriĂ©tĂ© des ducs de Montmorency, puis des princes de CondĂ©, successivement barons de ChĂąteaubriant[25].

    Le chĂąteau

    La Tour Saint-Clair, vestige du donjon de l'ancien chĂąteau de Derval

    « L’histoire fait assez souvent mention de Derval, surtout de son chĂąteau, qui fut une des plus fortes places de Bretagne : il Ă©tait situĂ© Ă  une demi-lieue au nord du bourg, flanquĂ© de neuf tours, tant grosses que petites, et entourĂ© de fossĂ©s et d’un Ă©tang rempli d’une eau courante, qu’on retenait ou qu’on laissait couler par de petites Ă©cluses. Il avait en outre deux murs qui le cachaient : le premier Ă©tait peu de choses ; mais le second Ă©tait formĂ© par des bĂątiments qu’il fallait traverser pour arriver au troisiĂšme pont, oĂč se trouvait la principale entrĂ©e. Il appartenait en 1373 Ă  Robert Knolles qui y fut assiĂ©gĂ© par le connĂ©table Bertrand du Guesclin, et Bonabes IV de RougĂ© de Derval, Ă  la tĂȘte de quatre cents gentilshommes bretons. (Il faut seulement rappeler que Du Guesclin, chargĂ© de rĂ©duire tous les chĂąteaux forts de Bretagne, rĂ©ussit Ă  peu prĂšs. Deux seules forteresses lui rĂ©sistĂšrent, Brest et...Derval). Les assiĂ©gĂ©s se dĂ©fendirent fortement pendant quelque temps, mais enfin ils capitulĂšrent, obtinrent un dĂ©lai, et donnĂšrent des otages pour gages de leur parole. Le terme expirĂ©, le duc d’Anjou se rendit lui-mĂȘme devant le chĂąteau, et envoya un hĂ©raut pour sommer la garnison de se rendre. Knolles, qui avait eu le temps de rĂ©parer ses fortifications et de se mettre en dĂ©fense, rĂ©pondit qu’il n’avait consenti que malgrĂ© lui au traitĂ©, et qu’il ne rendrait sa place que par la force des armes.

    SiĂšge du ChĂąteau de Derval en 1373, vous pouvez apercevoir Bertrand du Guesclin au premier plan de l'enluminure reconnaissable Ă  ses armoiries

    Le duc informĂ© de la rĂ©ponse des assiĂ©gĂ©s, leur fit dire que, si le chĂąteau ne lui Ă©tait pas rendu Ă  l’instant, il allait faire couper la tĂȘte aux otages qu’on lui avait donnĂ©s, Knolles, transportĂ© de colĂšre, rĂ©pliqua que ces menaces ne pouvaient l’intimider, mais que, si on les exĂ©cutait, il userait de reprĂ©sailles. On ignorait les moyens de vengeance qu’il pouvait avoir, et les otages furent amenĂ©s Ă  la vue du chĂąteau, oĂč on leur trancha la tĂȘte. C’étaient deux chevaliers et un Ă©cuyer. Knolles aperçu cette exĂ©cution et se vengea comme il l’avait dit. Il fit placer une espĂšce d’échafaud sur la fenĂȘtre la plus Ă©levĂ©e du chĂąteau, et y fit Ă  son tour dĂ©coller trois chevaliers et un Ă©cuyer qu’il tenait prisonniers ; leurs tĂȘtes tombĂšrent dans les fossĂ©s. À ce sanglant spectacle le duc et le connĂ©table levĂšrent le siĂšge.

    L’an 1590, les troupes du duc de MercƓur assiĂ©gĂšrent et prirent le chĂąteau de Derval ; et, en 1593, il fut assiĂ©gĂ© et pris, pour la derniĂšre fois par les troupes d’Henri IV, qui en fit dĂ©molir toutes les fortifications, dont on ne voit plus aujourd’hui que les ruines »[26].

    Une célÚbre enluminure de la premiÚre grande histoire de Bretagne de Pierre Le Baud[27] représente le chùteau de Derval. Cette enluminure est dans un manuscrit consultable en ligne de la BNF[28].

    Les seigneurs de Derval

    C’est au XIIe siĂšcle qu’apparaissent les seigneurs portant le nom de Derval. La notoriĂ©tĂ© de Derval apparaĂźt principalement avec l’arrivĂ©e des sires de RougĂ©, de la Maison de RougĂ©, successivement hommes d’armes et ambassadeurs de haut rang.

    En 1341, Ă©clate la guerre pour la succession au DuchĂ© de Bretagne. Les seigneurs de Derval et de RougĂ© choisissent le camp de Charles de Blois contre celui de l’autre prĂ©tendant Jean de Montfort alliĂ© aux Anglais.

    • 1356 - Bonabes de RougĂ© et de Derval s’allie au roi de France Jean le Bon et il est fait prisonnier avec lui par le Prince Noir.
    • 1364 - Charles de Blois est tuĂ© Ă  la bataille d’Auray. Bonabes de Derval, vaincu, est dĂ©possĂ©dĂ© de son chĂąteau par le traitĂ© de GuĂ©rande. Jean de Montfort devient duc de Bretagne et fait don du chĂąteau de Derval Ă  son alliĂ© et ami Robert Knolles, qui en fait une vĂ©ritable forteresse.
    • 1373 - Du Guesclin vient mettre le siĂšge au chĂąteau de Derval. Les assauts furent si violents et si forts que le commandant de la place fut contraint de signer un accord : « Si dans 40 jours la place n’était pas secourue de l’intĂ©rieur, elle devait ĂȘtre rendue ». Trois otages furent donnĂ©s comme gage. Mais Knolles, instruit de cela, vint se renfermer dans son chĂąteau et dĂ©savoua le traitĂ©. Du Guesclin fit alors dĂ©capiter les trois otages. Ce que voyant, Knolles fit trancher la tĂȘte Ă  quatre prisonniers qu’il dĂ©tenait, Du Guesclin fut contraint de lever le siĂšge.
    • 1427 - Geoffroy de Malestroit Ă©pouse Valence de ChĂąteaugiron-Derval seule hĂ©ritiĂšre des possessions de sa famille.
    • 1435 - Jean de Derval hĂ©rite de la seigneurerie de Derval aprĂšs le dĂ©cĂšs de sa mĂšre Valence de Derval, il perpĂ©tuera les titres et les armoiries de Derval (la maison maternelle) dans les annĂ©es qui suivirent.
    • 1450 - Jean de Derval Ă©pousa HĂ©lĂšne de Laval, petite-fille du duc de Bretagne Jean V. Il est fait baron en 1451. C’est Ă  lui que l’on doit la toute premiĂšre Histoire de Bretagne commandĂ©e Ă  Pierre Le Baud.
    • 1482 - Mort de Jean de Derval, la baronnie Ă©choit Ă  sa petite niĂšce Françoise de Rieux, qui Ă©pousa François de Laval, baron de Chateaubriant. Leur fils, Jean de Laval devient le seul hĂ©ritier des baronnies de Derval et Chateaubriant.

    Langues

    Le breton a Ă©tĂ© parlĂ© dans la commune jusqu'au XIIe siĂšcle. Il y a 14,50 % de toponymes bretons dans la commune. Le gallo aurait ainsi succĂ©dĂ© au breton dans la commune aux alentours du XIe – XIIe siĂšcle, la population y Ă©tait probablement en partie bilingue.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1945 Théophile Pigrée[Note 4]
    (1895-1988)
    Notaire
    Démissionnaire pour raisons de santé
    [29] Henry Hay de Slade[Note 5]
    (1893-1979)
    Propriétaire-exploitant, ancien militaire
    DĂ©missionnaire
    [30] Marie Tardivel[31] - [Note 6]
    (1922-2016)
    SE Agricultrice
    Michel Hunault[Note 7] RPR Avocat
    DĂ©putĂ© de la Loire-Atlantique (6e circ.) (1993 → 2012)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de Derval (1985 → 1998)
    Jean Louër[Note 8] DVD Directeur régional retraité
    PrĂ©sident de la CC du secteur de Derval (2008 → 2016)
    [32] En cours Dominique David Cadre bancaire retraité
    Vice-prĂ©sident de la CC ChĂąteaubriant-Derval (2020 → )

    Population et société

    DĂ©mographie

    Selon le classement établi par l'Insee, Derval est une commune multipolarisée. Elle est le centre d'un bassin de vie. Elle fait partie de la zone d'emploi de Nantes et n'est intégrée dans aucune unité urbaine[33]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 87 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 13 % dans des zones « trÚs peu denses »[34].

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[36].

    En 2020, la commune comptait 3 511 habitants[Note 9], en diminution de 0,03 % par rapport Ă  2014 (Loire-Atlantique : +7,32 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 7501 5531 7041 9362 0632 1322 1852 3092 482
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 5202 6772 8512 9682 9933 1063 2753 2573 321
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 3293 1733 2292 8653 2263 2452 7122 8592 653
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    2 7022 6752 5912 5582 5582 4892 8812 9193 422
    2017 2020 - - - - - - -
    3 4893 511-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee Ă  partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  38,7 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 23,2 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 23,8 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 1 779 hommes pour 1 717 femmes, soit un taux de 50,89 % d'hommes, largement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (48,58 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[38]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,8
    90 ou +
    2,0
    7,4
    75-89 ans
    10,2
    12,5
    60-74 ans
    13,5
    18,8
    45-59 ans
    18,4
    19,0
    30-44 ans
    20,0
    18,1
    15-29 ans
    13,4
    23,3
    0-14 ans
    22,5
    Pyramide des ùges du département de la Loire-Atlantique en 2018 en pourcentage[39]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,7
    5,8
    75-89 ans
    8,6
    14,7
    60-74 ans
    16
    19,6
    45-59 ans
    18,9
    20,1
    30-44 ans
    19,2
    19,2
    15-29 ans
    17,5
    20
    0-14 ans
    18

    Économie

    Deux des Ă©oliennes du parc Ă©olien de Derval-Lusanger

    Entre 2006 et 2007, les communes de Lusanger et Derval ont fait construire 8 Ă©oliennes d'une hauteur de 100 m (140 avec les pales).

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise Saint-Pierre et Saint-Paul (XIXe – XXe siĂšcles)
    • La chapelle Saint-Michel (XIXe siĂšcle)
    • La Tour Saint-Clair - ChĂąteau de Derval
    • Le chĂąteau de la Garrelaye (XIVe – XVIe siĂšcles)
    • Le chĂąteau du Fond-des-Bois
    • Le manoir de Richebourg
    • Le manoir de la Porte
    • Le manoir de Camardin
    • Le manoir du Coudray
    • Le manoir de Guinret
    • Le manoir du Boschet
    • Le manoir Bon-Accueil
    • Le manoir de la Haye
    • Le manoir de Bellevue
    • La chapelle Saint-Michel
      La chapelle Saint-Michel
    • L'Ă©glise de Derval
      L'Ă©glise de Derval

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    ÉcartelĂ© d'hermine et d'argent Ă  deux fasces de gueules.
    Commentaires : Les armoiries de Derval viennent des armes originelles des seigneurs de Derval (d'argent Ă  deux fasces de gueules) (probablement issus d'un fils puĂźnĂ© des ducs de Bretagne). La seconde fasce fut ajoutĂ©e au blason originel de Derval lors de l'entrĂ©e de Jans dans la seigneurie. En 1332, le duc Jean III de Bretagne octroya Ă  Jean Ier de RougĂ©, seigneur de Derval, le droit d'Ă©carteler ses armes avec celles de Bretagne (Ă©cartelĂ© : au premier et au troisiĂšme, d'hermine plain (Bretagne) ; au deuxiĂšme et au quatriĂšme, d'argent, Ă  deux fasces de gueules (Derval ancien). Concession mentionnĂ©e le et ratifiĂ©e en 1341, « sans plus », par le roi. L'hermine Ă©voque le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance passĂ©e de la ville au duchĂ© de Bretagne, ainsi que les liens de parentĂ© entre les seigneurs de Derval (essentiellement issus de la maison de RougĂ© au Moyen Âge) et les princes de Bretagne. Blason rĂ©novĂ© par l'hĂ©raldiste Michel PressensĂ© (dĂ©libĂ©ration municipale du ), enregistrĂ© le .

    Devise

    La devise de Derval est celle des anciens seigneurs de Derval : Sans plus.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Malo LemĂ©e, « Le chĂąteau de Derval : Ă©tat des connaissances et premiers apports de l’archĂ©ologie Ă  l’étude du site castra l», Bulletin de la SociĂ©tĂ© ArchĂ©ologique et Historique de Nantes et de Loire-Atlantique, n° 154, Nantes, 2019, p. 75-106.
    • StĂ©phanie Vincent, L'Ă©nigme de l'enluminure, Derval ou ChĂąteaugiron, Sutton, .

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. RĂ©Ă©lu en 1947, 1953, 1959 et 1965.
    5. RĂ©Ă©lu en 1971.
    6. RĂ©Ă©lue en 1977 et 1983.
    7. RĂ©Ă©lu en 1995.
    8. RĂ©Ă©lu en 2008 et 2014.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « DĂ©finition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consultĂ© le )
    4. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Fiche du Poste 44051002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Unité urbaine 2020 de Derval », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    12. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    17. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    18. Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
    19. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6)..
    20. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Ă©ditions Errance, 2003, p. 140.
    21. RĂ©gis AUFFRAY, Le Petit Matao, Rennes, , 1000 p. (ISBN 2-906064-64-5), p. 662
    22. Chubri, « ChubEndret »
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    24. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr.
    25. Léon Maßtre, Archives départementales de la Loire-Atlantique, série X
    26. Extraits du Dictionnaire de Bretagne de Ogée.
    27. Pierre Le Baud, Compilation des Chroniques et histoires des Bretons, 1480-1482, Paris, BnF, département des Manuscrits, Français 8266 fol. 281
    28. Enluminure de la BNF
    29. « M. Hay de Slade Ă©lu maire de Derval », Presse OcĂ©an (archives du journal),‎ .
    30. « Mlle Tardivel succĂšde comme maire de Derval au Comte de Slade, dĂ©missionnaire pour raison de santĂ© », Ouest-France (archives du journal),‎ .
    31. « L'ancienne maire, Marie Tardivel, est dĂ©cĂ©dĂ©e Ă  94 ans », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
    32. « Municipales Ă  Derval. Dominique David entame son premier mandat de maire : Lundi 25 mai, Dominique David a Ă©tĂ© Ă©lu maire de Derval. Il succĂšde ainsi Ă  Jean LouĂ«r, qui a occupĂ© le fauteuil de maire pendant dix-neuf ans. », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
    33. « Commune de Derval (44051) », Insee (consulté le ).
    34. « La grille communale de densité », Insee (consulté le ), données récupérées dans un fichier téléchargeable sous format Excel.
    35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    38. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Derval (44051) », (consultĂ© le ).
    39. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement de la Loire-Atlantique (44) », (consultĂ© le ).
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