Derval (Loire-Atlantique)
Derval est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.
Derval | |||||
Mairie de Derval | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Pays de la Loire | ||||
DĂ©partement | Loire-Atlantique | ||||
Arrondissement | ChĂąteaubriant-Ancenis | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Chùteaubriant-Derval | ||||
Maire Mandat |
Dominique David 2020-2026 |
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Code postal | 44590 | ||||
Code commune | 44051 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Dervalais | ||||
Population municipale |
3 511 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 55 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 47° 40âČ 06âł nord, 1° 40âČ 12âł ouest | ||||
Altitude | Min. 8 m Max. 77 m |
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Superficie | 63,51 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Derval (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
Départementales | Canton de Guémené-Penfao | ||||
LĂ©gislatives | SixiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
GĂ©olocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Liens | |||||
Site web | www.derval.fr/ | ||||
Derval fait partie de la Bretagne historique, en Pays nantais.
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Derval est située au nord de la Loire-Atlantique, le long de la voie express Nantes-Rennes (axe des Estuaires), à environ 50 km de Nantes et de Rennes, à 25 km de Chùteaubriant et 40 km de Redon.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et en service de 1979 Ă 2017 permet de connaĂźtre l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[7]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,5 | 2,1 | 3,8 | 5,2 | 8,7 | 11,3 | 13,1 | 12,9 | 10,7 | 8,5 | 5 | 2,8 | 7,2 |
Température moyenne (°C) | 5,6 | 5,9 | 8,3 | 10,3 | 14 | 17,1 | 19,1 | 19,1 | 16,5 | 12,9 | 8,6 | 5,9 | 12 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,8 | 9,6 | 12,8 | 15,5 | 19,3 | 23 | 25,1 | 25,2 | 22,2 | 17,2 | 12,2 | 9 | 16,7 |
Record de froid (°C) date du record |
â14 16.01.1985 |
â11,5 25.02.1986 |
â10 01.03.05 |
â3,5 05.04.1979 |
â1 07.05.1979 |
2 05.06.1989 |
5,5 02.07.1979 |
4,5 23.08.1979 |
1,6 26.09.10 |
â3 30.10.1997 |
â7,2 20.11.1985 |
â8,8 29.12.1996 |
â14 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19,1 27.01.03 |
19,9 04.02.04 |
24 29.03.12 |
28,6 30.04.05 |
31,5 28.05.01 |
36,5 20.06.17 |
37,2 22.07.1990 |
40,6 10.08.03 |
33,3 06.09.06 |
30,9 02.10.11 |
20,9 07.11.15 |
17,3 16.12.1989 |
40,6 2003 |
Précipitations (mm) | 83,9 | 58,8 | 59,7 | 56,4 | 71,8 | 43,3 | 44,6 | 37,8 | 63,7 | 84,6 | 78,7 | 84,5 | 767,8 |
Urbanisme
Typologie
Derval est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3] - [8] - [9] - [10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Derval, une unité urbaine monocommunale[11] de 3 489 habitants en 2017, constituant une ville isolée[12] - [13]. La commune est en outre hors attraction des villes[14] - [15].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (88,3 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (90,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (68,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (15,6 %), forĂȘts (5,6 %), prairies (4,5 %), zones urbanisĂ©es (3,3 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (1,3 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (1 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,4 %)[16].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[17].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes in condita Deruualinse en 819, Darual en 864, Derval en 1239, Dervaul en 1245, Dervau en 1258, Derwall en 1334, Dervallum en 1371[18].
Le nom de Derval semble avoir pour origine un mot gaulois dervos « chĂȘne » auquel est associĂ© le suffixe -alis[19]. Dervos est frĂ©quent dans la toponymie française, par exemple dans le nom de la forĂȘt du Der (Haute-Marne, ; in foreste Dervo); Drevant (Cher, Derventum, de *derventon « chĂȘnaie »); etc., ainsi que dans l'ancien français dervĂ©e « forĂȘt de chĂȘnes ». MĂȘme origine proto-celtique que le vieux breton daeru « chĂȘne », moyen breton deru « chĂȘne »[20].
Derval possĂšde aussi un nom en gallo, la langue d'oĂŻl locale : Derva (graphie ABCD[21], prononcĂ© [dÉÊva])[22]. La forme bretonne proposĂ©e par l'Office public de la langue bretonne est Derwal[18], ce toponyme n'Ă©tant cependant pas historiquement attestĂ© car Derval est situĂ© hors de la zone de pratique traditionnelle du breton.
Durant la Révolution française, la commune porte le nom de Montagne-sur-Kurel[23].
Ses habitants sont appelés les Dervalais[24].
Histoire
La baronnie de Derval
La paroisse de Derval est plusieurs fois mentionnĂ©e au IXe siĂšcle dans les chartes du cartulaire de Redon, mais ce nâest quâau XIIe siĂšcle quâapparaissent les sires de Derval. Ă cette Ă©poque vivait Bonabes Ier de Derval. Puis se succĂ©dĂšrent de 1203 Ă 1274, Guillaume Ier, II, III de Derval. Guillaume Ier est prĂ©sent aux Ătats de Bretagne Ă Vannes en 1203. On connaĂźt les sceaux de Bonabes II (qui Ă©tait seigneur de Derval en 1275) et de son fils ainĂ© : ils sont reproduits dans les Preuves de lâHistoire de Bretagne de dom Morice.
Bonabes II ayant perdu son fils laissa la seigneurie de Derval, Ă sa mort, Ă son petit-fils Olivier IV, sire de RougĂ©. Celui-ci hĂ©rita Ă la fois des seigneuries de RougĂ© et de Derval. Ses descendants sâappelant tour Ă tour Bonabes et Jean, furent seigneurs de Derval pendant le XIVe siĂšcle. Ils prirent le parti de Charles de Blois (et non le parti de la France comme il est souvent dit) au cours de la guerre de Succession de Bretagne : le duc de Bretagne, Jean de Montfort, confisqua en consĂ©quence le chĂąteau de Derval et le donna au chevalier anglais Robert Knolles qui conserva cette place jusquâen 1380, date Ă laquelle il dut la rendre Ă Jean de RougĂ©. La seigneurie de Derval passe par alliance, en 1427, dans la maison de Malestroit : Jean de Malestroit obtint en 1435 lâĂ©rection de Derval en baronnie et prit le nom de Jean de Derval. Ce fut sa petite niĂšce, Françoise de Rieux, Ă©pouse de François de Laval, baron de ChĂąteaubriant, qui en hĂ©rita en 1482. Ă partir de cette Ă©poque, Derval suivit la fortune de ChĂąteaubriant et fit partie de la donation faite, en 1539, par Jean de Laval, baron de ChĂąteaubriant, au connĂ©table Anne de Montmorency. En avril 1554, ce dernier obtint du roi lâunion de la seigneurie de Derval Ă la baronnie de ChĂąteaubriant. DĂšs lors il nây eut plus de baron de Derval, mais la terre seigneuriale de ce nom devint la propriĂ©tĂ© des ducs de Montmorency, puis des princes de CondĂ©, successivement barons de ChĂąteaubriant[25].
Le chĂąteau
« Lâhistoire fait assez souvent mention de Derval, surtout de son chĂąteau, qui fut une des plus fortes places de Bretagne : il Ă©tait situĂ© Ă une demi-lieue au nord du bourg, flanquĂ© de neuf tours, tant grosses que petites, et entourĂ© de fossĂ©s et dâun Ă©tang rempli dâune eau courante, quâon retenait ou quâon laissait couler par de petites Ă©cluses. Il avait en outre deux murs qui le cachaient : le premier Ă©tait peu de choses ; mais le second Ă©tait formĂ© par des bĂątiments quâil fallait traverser pour arriver au troisiĂšme pont, oĂč se trouvait la principale entrĂ©e. Il appartenait en 1373 Ă Robert Knolles qui y fut assiĂ©gĂ© par le connĂ©table Bertrand du Guesclin, et Bonabes IV de RougĂ© de Derval, Ă la tĂȘte de quatre cents gentilshommes bretons. (Il faut seulement rappeler que Du Guesclin, chargĂ© de rĂ©duire tous les chĂąteaux forts de Bretagne, rĂ©ussit Ă peu prĂšs. Deux seules forteresses lui rĂ©sistĂšrent, Brest et...Derval). Les assiĂ©gĂ©s se dĂ©fendirent fortement pendant quelque temps, mais enfin ils capitulĂšrent, obtinrent un dĂ©lai, et donnĂšrent des otages pour gages de leur parole. Le terme expirĂ©, le duc dâAnjou se rendit lui-mĂȘme devant le chĂąteau, et envoya un hĂ©raut pour sommer la garnison de se rendre. Knolles, qui avait eu le temps de rĂ©parer ses fortifications et de se mettre en dĂ©fense, rĂ©pondit quâil nâavait consenti que malgrĂ© lui au traitĂ©, et quâil ne rendrait sa place que par la force des armes.
Le duc informĂ© de la rĂ©ponse des assiĂ©gĂ©s, leur fit dire que, si le chĂąteau ne lui Ă©tait pas rendu Ă lâinstant, il allait faire couper la tĂȘte aux otages quâon lui avait donnĂ©s, Knolles, transportĂ© de colĂšre, rĂ©pliqua que ces menaces ne pouvaient lâintimider, mais que, si on les exĂ©cutait, il userait de reprĂ©sailles. On ignorait les moyens de vengeance quâil pouvait avoir, et les otages furent amenĂ©s Ă la vue du chĂąteau, oĂč on leur trancha la tĂȘte. CâĂ©taient deux chevaliers et un Ă©cuyer. Knolles aperçu cette exĂ©cution et se vengea comme il lâavait dit. Il fit placer une espĂšce dâĂ©chafaud sur la fenĂȘtre la plus Ă©levĂ©e du chĂąteau, et y fit Ă son tour dĂ©coller trois chevaliers et un Ă©cuyer quâil tenait prisonniers ; leurs tĂȘtes tombĂšrent dans les fossĂ©s. Ă ce sanglant spectacle le duc et le connĂ©table levĂšrent le siĂšge.
Lâan 1590, les troupes du duc de MercĆur assiĂ©gĂšrent et prirent le chĂąteau de Derval ; et, en 1593, il fut assiĂ©gĂ© et pris, pour la derniĂšre fois par les troupes dâHenri IV, qui en fit dĂ©molir toutes les fortifications, dont on ne voit plus aujourdâhui que les ruines »[26].
Une célÚbre enluminure de la premiÚre grande histoire de Bretagne de Pierre Le Baud[27] représente le chùteau de Derval. Cette enluminure est dans un manuscrit consultable en ligne de la BNF[28].
Les seigneurs de Derval
Câest au XIIe siĂšcle quâapparaissent les seigneurs portant le nom de Derval. La notoriĂ©tĂ© de Derval apparaĂźt principalement avec lâarrivĂ©e des sires de RougĂ©, de la Maison de RougĂ©, successivement hommes dâarmes et ambassadeurs de haut rang.
En 1341, Ă©clate la guerre pour la succession au DuchĂ© de Bretagne. Les seigneurs de Derval et de RougĂ© choisissent le camp de Charles de Blois contre celui de lâautre prĂ©tendant Jean de Montfort alliĂ© aux Anglais.
- 1356 - Bonabes de RougĂ© et de Derval sâallie au roi de France Jean le Bon et il est fait prisonnier avec lui par le Prince Noir.
- 1364 - Charles de Blois est tuĂ© Ă la bataille dâAuray. Bonabes de Derval, vaincu, est dĂ©possĂ©dĂ© de son chĂąteau par le traitĂ© de GuĂ©rande. Jean de Montfort devient duc de Bretagne et fait don du chĂąteau de Derval Ă son alliĂ© et ami Robert Knolles, qui en fait une vĂ©ritable forteresse.
- 1373 - Du Guesclin vient mettre le siĂšge au chĂąteau de Derval. Les assauts furent si violents et si forts que le commandant de la place fut contraint de signer un accord : « Si dans 40 jours la place nâĂ©tait pas secourue de lâintĂ©rieur, elle devait ĂȘtre rendue ». Trois otages furent donnĂ©s comme gage. Mais Knolles, instruit de cela, vint se renfermer dans son chĂąteau et dĂ©savoua le traitĂ©. Du Guesclin fit alors dĂ©capiter les trois otages. Ce que voyant, Knolles fit trancher la tĂȘte Ă quatre prisonniers quâil dĂ©tenait, Du Guesclin fut contraint de lever le siĂšge.
- 1427 - Geoffroy de Malestroit épouse Valence de Chùteaugiron-Derval seule héritiÚre des possessions de sa famille.
- 1435 - Jean de Derval hérite de la seigneurerie de Derval aprÚs le décÚs de sa mÚre Valence de Derval, il perpétuera les titres et les armoiries de Derval (la maison maternelle) dans les années qui suivirent.
- 1450 - Jean de Derval Ă©pousa HĂ©lĂšne de Laval, petite-fille du duc de Bretagne Jean V. Il est fait baron en 1451. Câest Ă lui que lâon doit la toute premiĂšre Histoire de Bretagne commandĂ©e Ă Pierre Le Baud.
- 1482 - Mort de Jean de Derval, la baronnie échoit à sa petite niÚce Françoise de Rieux, qui épousa François de Laval, baron de Chateaubriant. Leur fils, Jean de Laval devient le seul héritier des baronnies de Derval et Chateaubriant.
Langues
Le breton a Ă©tĂ© parlĂ© dans la commune jusqu'au XIIe siĂšcle. Il y a 14,50 % de toponymes bretons dans la commune. Le gallo aurait ainsi succĂ©dĂ© au breton dans la commune aux alentours du XIeâââXIIe siĂšcle, la population y Ă©tait probablement en partie bilingue.
Politique et administration
Population et société
DĂ©mographie
Selon le classement établi par l'Insee, Derval est une commune multipolarisée. Elle est le centre d'un bassin de vie. Elle fait partie de la zone d'emploi de Nantes et n'est intégrée dans aucune unité urbaine[33]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 87 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 13 % dans des zones « trÚs peu denses »[34].
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[36].
En 2020, la commune comptait 3 511 habitants[Note 9], en diminution de 0,03 % par rapport Ă 2014 (Loire-Atlantique : +7,32 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 38,7 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (37,3 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 23,2 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 23,8 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 1 779 hommes pour 1 717 femmes, soit un taux de 50,89 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,58 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Ăconomie
Entre 2006 et 2007, les communes de Lusanger et Derval ont fait construire 8 Ă©oliennes d'une hauteur de 100 m (140 avec les pales).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'Ă©glise Saint-Pierre et Saint-Paul (XIXeâââXXe siĂšcles)
- La chapelle Saint-Michel (XIXe siĂšcle)
- La Tour Saint-Clair - ChĂąteau de Derval
- Le chĂąteau de la Garrelaye (XIVeâââXVIe siĂšcles)
- Le chĂąteau du Fond-des-Bois
- Le manoir de Richebourg
- Le manoir de la Porte
- Le manoir de Camardin
- Le manoir du Coudray
- Le manoir de Guinret
- Le manoir du Boschet
- Le manoir Bon-Accueil
- Le manoir de la Haye
- Le manoir de Bellevue
- La chapelle Saint-Michel
- L'Ă©glise de Derval
Personnalités liées à la commune
- François-Marie Le Maistre de La Garlaye, religieux catholique, Ă©vĂȘque de Clermont,
- Bonabes IV, sire de RougĂ© et de Derval, homme de guerre au Moyen Ăge, durant la guerre de Succession de Bretagne.
HĂ©raldique
Blasonnement :
Commentaires : Les armoiries de Derval viennent des armes originelles des seigneurs de Derval (d'argent Ă deux fasces de gueules) (probablement issus d'un fils puĂźnĂ© des ducs de Bretagne). La seconde fasce fut ajoutĂ©e au blason originel de Derval lors de l'entrĂ©e de Jans dans la seigneurie. En 1332, le duc Jean III de Bretagne octroya Ă Jean Ier de RougĂ©, seigneur de Derval, le droit d'Ă©carteler ses armes avec celles de Bretagne (Ă©cartelĂ© : au premier et au troisiĂšme, d'hermine plain (Bretagne) ; au deuxiĂšme et au quatriĂšme, d'argent, Ă deux fasces de gueules (Derval ancien). Concession mentionnĂ©e le et ratifiĂ©e en 1341, « sans plus », par le roi. L'hermine Ă©voque le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance passĂ©e de la ville au duchĂ© de Bretagne, ainsi que les liens de parentĂ© entre les seigneurs de Derval (essentiellement issus de la maison de RougĂ© au Moyen Ăge) et les princes de Bretagne. Blason rĂ©novĂ© par l'hĂ©raldiste Michel PressensĂ© (dĂ©libĂ©ration municipale du ), enregistrĂ© le . |
Devise
La devise de Derval est celle des anciens seigneurs de Derval : Sans plus.
Voir aussi
Bibliographie
- Malo LemĂ©e, « Le chĂąteau de Derval : Ă©tat des connaissances et premiers apports de lâarchĂ©ologie Ă lâĂ©tude du site castra l», Bulletin de la SociĂ©tĂ© ArchĂ©ologique et Historique de Nantes et de Loire-Atlantique, n° 154, Nantes, 2019, p. 75-106.
- Stéphanie Vincent, L'énigme de l'enluminure, Derval ou Chùteaugiron, Sutton, .
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
- Site de la communauté de communes du Secteur de Derval
- Site de l'office de tourisme de la région de Derval
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- RĂ©Ă©lu en 1947, 1953, 1959 et 1965.
- RĂ©Ă©lu en 1971.
- RĂ©Ă©lue en 1977 et 1983.
- RĂ©Ă©lu en 1995.
- RĂ©Ă©lu en 2008 et 2014.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « DĂ©finition dâune normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consultĂ© le )
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Fiche du Poste 44051002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
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- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6)..
- Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Ă©ditions Errance, 2003, p. 140.
- RĂ©gis AUFFRAY, Le Petit Matao, Rennes, , 1000 p. (ISBN 2-906064-64-5), p. 662
- Chubri, « ChubEndret »
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Nom des habitants de la commune sur habitants.fr.
- Léon Maßtre, Archives départementales de la Loire-Atlantique, série X
- Extraits du Dictionnaire de Bretagne de Ogée.
- Pierre Le Baud, Compilation des Chroniques et histoires des Bretons, 1480-1482, Paris, BnF, département des Manuscrits, Français 8266 fol. 281
- Enluminure de la BNF
- « M. Hay de Slade Ă©lu maire de Derval », Presse OcĂ©an (archives du journal),â .
- « Mlle Tardivel succĂšde comme maire de Derval au Comte de Slade, dĂ©missionnaire pour raison de santĂ© », Ouest-France (archives du journal),â .
- « L'ancienne maire, Marie Tardivel, est dĂ©cĂ©dĂ©e Ă 94 ans », Ouest-France,â (lire en ligne).
- « Municipales Ă Derval. Dominique David entame son premier mandat de maire : Lundi 25 mai, Dominique David a Ă©tĂ© Ă©lu maire de Derval. Il succĂšde ainsi Ă Jean LouĂ«r, qui a occupĂ© le fauteuil de maire pendant dix-neuf ans. », Ouest-France,â (lire en ligne).
- « Commune de Derval (44051) », Insee (consulté le ).
- « La grille communale de densité », Insee (consulté le ), données récupérées dans un fichier téléchargeable sous format Excel.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - Commune de Derval (44051) », (consultĂ© le ).
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement de la Loire-Atlantique (44) », (consultĂ© le ).