Tour Saint-Clair - Château de Derval
Le château de Derval, aujourd'hui qualifié de tour Saint-Clair est un ancien château fort, aujourd'hui en ruine, dont les vestiges se dressent sur la commune française de Derval dans le nord du département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.
Type | |
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Fondation |
XIVe siècle |
Patrimonialité |
Inscrit MH (donjon en , ruine en ) |
Localisation |
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Coordonnées |
47° 41′ 09″ N, 1° 39′ 31″ O |
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Localisation
Le château est situé au lieu-dit le Bas Château, dans les bois, à 2,5 kilomètres au nord-nord-est du bourg de Derval, dans le département français de la Loire-Atlantique.
Historique
En 1373, le château tenu par le chevalier anglais Robert Knolles est assiégé par Bertrand du Guesclin. Robert Knolles s'était vu confié le château, qu'il conservera jusqu'en 1380, par le duc de Bretagne, Jean de Montfort.
Le château était propriété de la famille de Derval et notamment Jean de Malestroit et de son épouse Hélène de Laval, au XVe siècle.
Le château est détruit au XVIe siècle[1].
Description
Les vestiges du château sont peu visibles. Il ne reste qu'un pan de mur du donjon ; le site ayant servi de carrière de pierres. La haute-cour est précédée d'une basse-cour quadrangulaire. L'ensemble est ceint d'une succession de douves encore partiellement en eaux et de levées de terre à vocation défensive, matérialisant plusieurs enceintes successives[2].
La plus ancienne représentation connue du château de Derval tel qu'il se présentait à la fin du Moyen Âge se trouve être une miniature de la fin du XVe siècle réalisée par Pierre Le Baud pour Les Chroniques et histoires des Bretons. Le siège de Derval de 1373, illustré sur cette miniature et rapporté par Jean Froissart, constitue la première mention du château dans les sources historiques.
Ogée (1728-1789) dans son Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, décrit ainsi le château : « il était situé à une demi-lieue au nord du bourg, flanqué de neuf tours, tant grosses que petites, et entouré de fossés et d'un étang rempli d'une eau courante, qu'on retenait ou qu'on laissait couler par de petites écluses. Il avait en outre deux murs qui le cachaient : le premier était peu de choses; mais le second était formé par des bâtiments qu'il fallait traverser pour arriver au troisième pont, où se trouvait la principale entrée[3]. »
Protection
L'édifice a d'abord fait l'objet d'une inscription partielles, au titre des monuments historiques par arrêté du , pour protéger la tour Saint-Clair, qui est le seul vestige encore en élévation[4].
En novembre 2021, la protection est étendue à tout le site, parties bâties et non bâties, afin de protéger l'espace environnant, les douves et les vestiges enfouis.
Notes et références
- Bernage 2021, p. 33.
- Malo Lemée, « Le château de Derval : état des connaissances et premiers apports de l’archéologie à l’étude du site castral », Bulletin de la Société Archéologique et Historique de Nantes et de Loire-Atlantique, vol. 1, no 154,‎ , p. 75–106 (lire en ligne, consulté le ).
- Georges Bernage, « Hourds et galerie de bois », Moyen Âge, no 126,‎ août-septembre-octobre 2021, p. 33 (ISSN 1276-4159).
- « Château Saint-Clair », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Voir aussi
Bibliographie
- Malo Lemée, « Le château de Derval : état des connaissances et premiers apports de l’archéologie à l’étude du site castra l», Bulletin de la Société Archéologique et Historique de Nantes et de Loire-Atlantique, n° 154, Nantes, 2019, pages 75 à 106."
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à l'architecture :
- Informations concernant la Tour Saint-Clair sur le site officiel de la commune de Derval