François-Marie Le Maistre de La Garlaye
François-Marie Le Maistre de La Garlaye (né à Derval le - mort le ) est un religieux catholique français. Il a été évêque de Clermont.
François-Marie Le Maistre de La Garlaye | |
Biographie | |
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Naissance | Derval |
Décès | Clermont-Ferrand |
Évêque de l'Église catholique | |
Ordination épiscopale | par Pierre Guérin de Tencin |
Évêque de Clermont | |
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.html (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | |
Biographie
François-Marie Le Maistre de La Garlaye, issu d'une famille bretonne originaire du diocèse de Nantes, est le fils de Jean René Le Maistre, comte de L'Orme, seigneur de La Garlais et de Chavigné, lieutenant-colonel d'infanterie, et d'Anne Elisabeth de Scépeaux. Il nait au château de La Garlais. Il est ordonné prêtre en , reçu chanoine-comte de Lyon en 1728[1] et devient vicaire général de ce même diocèse en . En , il devient aumônier de Louis XV.
Abbé commendataire de Chéhéry depuis , il est ensuite nommé évêque de Clermont le . Confirmé le , il est consacré le suivant par Pierre Guérin de Tencin l'archevêque de Lyon et reçoit en commende l'abbaye de Moreilles dans le diocèse de La Rochelle. Il « purge » son diocèse des jansénistes notamment les oratoriens de Riom mais en se porte garant des Jésuites. Il poursuit son épiscopat jusqu'à sa mort en dans son palais épiscopal de Clermont[2].
Prononciation
On doit prononcer [lagarlai] (la-gare-lai). La famille Le Maître de la Garlaye (ou Garlais ou Garrelaye) possédait le château de la Garrelaye en Derval (Loire-Atlantique). La prononciation de cette terminaison en Bretagne se pronnoce toujours en "lai".
Divers
Une rue dans le centre de Clermont-Ferrand et une station de tram porte son nom. Elle est orthographiée de façon erronée Lagarlaye et non La Garlaye (ou mieux, de La Garlaye).
Notes et références
- Adolphe Vachet, Pierre Hector Coullié, Les anciens chanoines-comtes de Lyon, Lyon, impr. de E. Vitte, , 388 p. (lire en ligne), p. 139.
- Armand Jean, Les Ă©vĂŞques et les archevĂŞques de France depuis 1682 jusqu'Ă 1801, Paris et Mamers, p. 108.