Lusanger
Lusanger est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.
Lusanger (Luzevieg ) | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Loire-Atlantique | ||||
Arrondissement | Châteaubriant-Ancenis | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Châteaubriant-Derval | ||||
Maire Mandat |
Yves Fromentin 2020-2026 |
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Code postal | 44590 | ||||
Code commune | 44086 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lusangéens | ||||
Population municipale |
1 056 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 30 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 40′ 55″ nord, 1° 35′ 14″ ouest | ||||
Altitude | Min. 21 m Max. 72 m |
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Superficie | 35,38 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Châteaubriant (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Guémené-Penfao | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Liens | |||||
Site web | http://www.mairie-lusanger.fr/ | ||||
Géographie
Situation
Lusanger est localisée à 7 km de l'autoroute des Estuaires à environ 60 km au nord de Nantes et au sud de Rennes (environ 45 minutes en voiture). La commune est traversée par la route entre Châteaubriant à 17 km et Redon à 40 km (un des itinéraires entre Paris et le Morbihan).
Géographie physique
La forêt de Domnaiche-en-Luzanger est une des rares forêts françaises dont l'histoire a été étudiée du Néolithique à nos jours[1].
- Bois de Bourru
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Derval », sur la commune de Derval, mise en service en 1979[8] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[9] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12 °C et la hauteur de précipitations de 767,8 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, dans le département d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1945 et à 44 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,1 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Lusanger est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [15] - [16] - [17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châteaubriant dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18] - [19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58 %), forêts (16,6 %), zones agricoles hétérogènes (15 %), prairies (7,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %), zones urbanisées (0,9 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Condita Lubiacense en 816, In vegario Lusebiacense en 850[22].
Lusanger possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale, écrit Lusanjae selon l'écriture ELG[23], ou Luzenjë selon l'écriture MOGA. En gallo, le nom de la commune se prononce [lyzɑ̃ʒə][24]. La forme bretonne proposée par l'Office public de la langue bretonne est Luzevieg[22].
Histoire
La commune est habitée au moins depuis le Néolithique, et se trouve dans une région de forte densité mégalithique. Elle comprend encore plusieurs menhirs (alignement de la Grée Galot, menhir du Tertre Gicquel, Pierre du Hochu) malgré les destructions occasionnées pour la construction du calvaire de Louisfert à la fin du XIXe siècle. De même, les mégalithes de la Pierre et la Pierre du Pont du Château sont des vestiges de constructions mégalithiques désormais détruites.
- La paroisse mentionnée dans le cartulaire de Redon avec quelques toponymes en vieux-breton.
- Le , un avion canadien s'écrase auprès du bourg de Lusanger. Les aviateurs sont enterrés dans le cimetière.
- Lusanger doit son origine à une très vieille famille de ce nom qui résidait au début de XIIIe siècle, éteinte au début du XVe siècle en les personnes de noble Dame Aliette de Luzanger, mariée à Jehan de Kervarin et de Catherine de Lusanger mariée à Pierre de Laval au XIIIe siècle, Robin de Lusanger et Raoul de Lusanger seigneurs du Pordor en Avessac ce qui explique le nom du village du Fief-Robin.
- Des monticules de pierres, vestiges d'un passé lointain, tel le moulin des Bouffetières au prince de Condé habité par un certain Louesvic en 1724, l'abbaye de Couëtoux, le vieux château sont encore visibles de nos jours ainsi que l'église du Vieux Bourg.
Les vingt-sept, de la carrière de la Sablière à Châteaubriant, le
1re Sépulture : Lusanger Titus Bartoli : 58 ans, né à Palneca (Corse-du-Sud), militant communiste. Son corps a été transféré à Digoin (Saône-et-Loire). Jean Grandel : 50 ans, maire communiste de Gennevilliers. Né à Montpellier (Hérault). Son corps a été transféré dans le carré militaire du cimetière de Gennevilliers (Hauts-de-Seine). Julien Le Panse : 34 ans, né à Auray (Morbihan), militant communiste. Son corps a été transféré dans le cimetière de la Chauvinière à Nantes.
Héraldique
Blasonnement :
D'argent à deux tourteaux de gueules soutenus d'un croissant d'azur. |
Population et société
Démographie
Selon le classement établi par l'Insee, Lusanger est une commune multipolarisée. Elle fait partie de la zone d'emploi de Châteaubriant et du bassin de vie de Derval. Elle n'est intégrée dans aucune unité urbaine[25]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 54 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 46 % dans des zones « très peu denses »[26].
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].
En 2020, la commune comptait 1 056 habitants[Note 6], en augmentation de 2,52 % par rapport à 2014 (Loire-Atlantique : +7,32 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,1 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 522 hommes pour 536 femmes, soit un taux de 50,66 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,42 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Culture et Patrimoine
Patrimoine mégalithique
- Pierre du Hochu, menhir classé au titre des monuments historiques en 1928[33].
- Alignement de la Grée Galot
- Menhir du Tertre Gicquel
Patrimoine architectural
Ensemble de terrassements (talus, douves, terre-plains) et ruines du Vieux-Château dans la forêt de Dommnaiche.
Patrimoine religieux
- Église Saint-Jean : Construite entre le XIIe et le XVe siècle, elle est située dans le vieux bourg de Lusanger. Les fresques encore visibles aujourd'hui datent du XVe siècle et la charpente du XVIe. Elle sert actuellement de grange[34]. Inscrit MH (1997)[35]
- Église Saint-Jean-Baptiste : construite en 1866 et 1869.
- Chapelle Saint-Côme et Saint-Damien, XIXe siècle.
- Église chrétienne évangélique la Sauzaie
Enseignement
Deux écoles sont établies à Lusanger : l'école privée « Notre-Dame-de-Bonne-Garde » et l'école publique de « La Petite-Normandie ».
Politique et administration
Associations
La vie culturelle
Association 100 % Colleg'tif
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Réélu en 2014.
Références
- Jean-Claude Meuret, « Archéologie, paysage et histoire d’une forêt du Néolithique à nos jours », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, no 117-4, 2010, mis en ligne le , consulté le .
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Derval - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Lusanger et Derval », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Derval - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Lusanger et Saint-Jacques-de-la-Lande », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
- « Villes bretonnes, noms gallo », Geobreizh (consulté le ).
- « ChubEndret — Motier d non d'endret », Chubri (consulté le ).
- « Commune de Lusanger (44086) », Insee (consulté le ).
- « La grille communale de densité », Insee (consulté le ), données récupérées dans un fichier téléchargeable sous format Excel.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Lusanger (44086) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Loire-Atlantique (44) », (consulté le ).
- « Menhir dit La pierre du Hochu », notice no PA00108637, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Lusanger : Histoire, Patrimoine, Noblesse (commune du canton de Derval) », sur infobretagne.com (consulté le ).
- Notice no PA44000009, base Mérimée, ministère français de la Culture.