Dany Carrel
Yvonne Chazelles du Chaxel, dite Dany Carrel, est une actrice et chanteuse française née le [1] à Tourane, en Indochine française (aujourd'hui Đà Nẵng, au Viêt Nam).
Nom de naissance | Yvonne Suzanne Chazelles du Chaxel |
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Naissance |
[1] Tourane, Annam, Indochine |
Nationalité | Française |
Profession | Actrice |
Films notables |
Des gens sans importance La Petite Vertu Le Pacha Un idiot à Paris Pot-Bouille Porte des Lilas |
Biographie
Jeunesse et éducation
Tout comme sa sœur Alice, d'un an sa cadette, Dany Carrel est née en Indochine française des amours d'Aimé du Chaxel (1879-1935), directeur général des douanes, avec une jeune Vietnamienne prénommée Kam[2]. Lors de sa naissance, elle est déclarée sous le nom d'Yvonne Chazelles ; elle portera ensuite le patronyme Chazelles du Chaxel à la suite de démarches administratives[3]. Ses origines maternelles lui valent très tôt le surnom d'« annamite » (mot désignant alors les Vietnamiens). Elle en ignorera longtemps la raison de ce qu'elle considère plus comme un sobriquet que comme une marque d'affection. Après la mort de son père, alors qu'elle a deux ans et demi[4], Juliette de Vriès (1880-1973)[5], sa veuve, qui s'est fait nommée tutrice, l'emmène en France, laissant sa petite sœur Alice à sa mère. Elle lui affirme qu'elle est sa mère et exige qu'elle l'appelle maman[6]. Après avoir vécu une année à Combs-la-Ville chez la mère de Juliette du Chaxel[7], elle est placée par la veuve de son père, dans l'orphelinat Saint-Joseph du hameau des Voisins, à Louveciennes, tenu par des Sœurs de Saint Vincent de Paul. Elle reste à l'orphelinat jusqu'à ses treize ans. Le curé de la paroisse, l'abbé Bel, est son directeur spirituel et lui révèlera au début de son adolescence que Juliette du Chaxel n'est pas sa vraie mère[8]. Elle apprendra également que sa mère s'étant mariée avec un Indochinois, elle a deux demi-frères[9].
Elle va pour la première fois au cinéma grâce à la sœur cadette de Juliette du Chaxel qui, de temps en temps la sort de son orphelinat et l'emmène voir Arènes sanglantes[10].
Elle quitte l'orphelinat pour aller vivre à Marseille, rue Sainte[11], avec Jeanne du Chaxel, où elle est scolarisée au collège Anatole-France. Sa sœur Alice l'y retrouve quelques mois avant d'être renvoyée subitement au Vietnam à l'instigation de Jeanne du Chaxel[12]. Dany Carrel se jure alors de retrouver sa sœur[13].
Elle part ensuite vivre à Paris avec Juliette du Chaxel et suit les cours du lycée Edgar-Quinet, puis suit une formation de secrétaire au cours Bobillot, près de la place d'Italie, où elle est pensionnaire chez les religieuses[14].
Décidée à devenir comédienne après avoir vu, à la Comédie-Française, une adaptation du roman L'Ami Fritz, des écrivains lorrains Erckmann-Chatrian, et encouragée par l'abbé Bel, elle prend des cours du soir auprès de Mme Bauer-Thérond, aux côtés notamment de Roger Carel et de Roger Hanin, tout en travaillant comme secrétaire pour financer ses leçons. Après de la figuration, elle commence par des rôles dans le théâtre classique, en jouant les ingénues (L'École des femmes, La Double Inconstance). Et c'est au cours d'une audition au théâtre de la Potinière qu'elle est remarquée par l'assistant[15] du cinéaste Henri Decoin[16].
Carrière d'actrice
Son nom de scène a été suggéré par Henri Decoin qui l'engagea pour son film Dortoir des grandes, car il jugeait le sien Chazelles du Chaxel bien trop long sur une affiche de cinéma. C'est à partir d'un manuscrit sur la vie du docteur Alexis Carrel qui figurait sur son bureau, qu'il proposa le nom de Carrel. Et l'actrice choisit le prénom de « Dany » qui ne permettait aucun diminutif comme les « Vovonne » ou « Vonette » de son enfance qu'elle détestait[17]. Elle tourne alors pour le cinéma et apparaît notamment dans Porte des Lilas et Pot-Bouille, en 1957. Elle tourne de nombreux films jusqu'à la fin des années 1960 qui lui offrent des premiers rôles ou des seconds rôles importants : Quai du Point-du-Jour, Du grabuge chez les veuves, Piège pour Cendrillon, Le Pacha, la Prisonnière ou Clérambard. Elle sera ainsi la partenaire d'acteurs aussi réputés que Gérard Philipe, Danielle Darrieux, Jean Gabin, Jean Marais ou Philippe Noiret.
Sur les conseils de Gérard Philipe[18], elle joue également au théâtre, notamment via les galas Karsenty-Herbert.
À partir du début des années 1970, elle se fait beaucoup plus rare au cinéma mais est plus présente à la télévision et au théâtre[19].
Mariée à Antibes avec François Mosser, administrateur de sociétés, elle a un enfant, Laurence, née le 5 mars 1970[20].
En , Dany Carrel publie son autobiographie, L'Annamite, chez Robert Laffont dans la collection Vécu. Elle y révèle qu'elle s'est battue avec détermination contre un cancer du sein découvert en 1988[21]. Son livre sera adapté pour la télévision par Thierry Chabert[22]. Elle y évoque notamment son enfance et sa souffrance de ne pas connaître sa « vraie » mère, son père étant en outre mort lorsqu'elle avait trois ans. La publication de cette autobiographie va offrir l'occasion à Jean-Pierre Foucault[23], dans le cadre de son émission Sacrée Soirée, de faire entrer en contact la mère et la fille, pour la première fois[19].
Dany Carrel se retire du monde du spectacle, en 1996, après la réalisation et diffusion d'un téléfilm en 1995 intitulé L'Annamite, réalisé d'après son livre éponyme.
Filmographie
Cinéma
- 1953 : Dortoir des grandes d'Henri Decoin : Bettina De Virmant
- 1953 : Maternité clandestine de Jean Gourguet : Lucienne
- 1954 : La Patrouille des sables de René Chanas : Taina
- 1954 : La Cage aux souris de Jean Gourguet : Manouche
- 1955 : Les Chiffonniers d'Emmaüs de Robert Darène : Suzy
- 1955 : Les Grandes Manœuvres de René Clair : Rosemousse
- 1955 : La Môme Pigalle d'Alfred Rode : Marie-Claude
- 1955 : Des gens sans importance d'Henri Verneuil : Jacqueline Viard
- 1956 : Les Possédées de Charles Brabant : Silvia
- 1956 : Ce soir les souris dansent de Juan Fortuny : Luce Arnel
- 1956 : Club de femmes de Ralph Habib : Sylvie
- 1957 : Pot-Bouille de Julien Duvivier : Berthe
- 1957 : Porte des Lilas de René Clair : Maria
- 1957 : Escapade de Ralph Habib : Agnès Marcenary
- 1957 : Élisa de Roger Richebé
- 1957 : Que les hommes sont bêtes de Roger Richebé : Sylvie Cerruti
- 1958 : La Moucharde de Guy Lefranc : Betty Lefébure
- 1958 : Femmes d'un été (Racconti d'estate) de Gianni Franciolini : Jacqueline
- 1959 : Les Naufrageurs de Charles Brabant : Louise Kermelen
- 1959 : Ce corps tant désiré de Luis Saslavsky : Marinette Féraud
- 1959 : Les Dragueurs de Jean-Pierre Mocky : Dadou
- 1959 : Sans tambour ni trompette (Die Gans von Sedan) de Helmut Käutner : Marguerite
- 1960 : Le Moulin des supplices (Il mulino delle donne di pietra) de Giorgio Ferroni : Liselotte Karnheim
- 1960 : Quai du Point-du-Jour de Jean Faurez : Madeleine
- 1960 : Le Général ennemi (en) (The Enemy General) de George Sherman : Lisette
- 1961 : En votre âme et conscience ou Jugez-les bien, de Roger Saltel[24]
- 1961 : Les Mains d'Orlac d'Edmond T. Gréville : Régina/Li-Lang
- 1961 : Carillons sans joie de Charles Brabant : Léa
- 1962 : Les Ennemis d'Édouard Molinaro : Lillia
- 1962 : Règlements de comptes de Pierre Chevalier
- 1963 : Du grabuge chez les veuves de Jacques Poitrenaud : Isabelle Valmont
- 1963 : Le commissaire mène l'enquête de Fabien Collin et Jacques Delille : Annick
- 1963 : Le cave est piégé de Victor Merenda : Susana
- 1964 : Une souris chez les hommes (ou Un Drôle de caïd) de Jacques Poitrenaud : Sylvie
- 1964 : Le Bluffeur de Sergio Gobbi : Dany
- 1964 : L'Enfer de Henri-Georges Clouzot (film inachevé) : Marylou
- 1965 : Piège pour Cendrillon de André Cayatte : L'amnésique/Michèle Isola/Dominique Loï
- 1966 : Le Chien fou d'Eddy Matalon : Marie
- 1967 : Un idiot à Paris de Serge Korber : Juliette dite « La Fleur »
- 1968 : Le Pacha de Georges Lautner : Nathalie
- 1968 : La Petite Vertu de Serge Korber : Claire Augagneur
- 1968 : La Prisonnière d'Henri-Georges Clouzot : Maguy
- 1969 : Delphine d'Éric Le Hung : Delphine
- 1969 : Clérambard d'Yves Robert : La Langouste
- 1972 : Les Portes de feu de Claude Bernard-Aubert : Solange
- 1972 : Trois milliards sans ascenseur de Roger Pigaut : Lulu
- 1981 : Faut s'les faire... ces légionnaires ! d'Alain Nauroy : Katia, la femme de l'adjudant
- 1981 : Le bahut va craquer de Michel Nerval : la mère de Béa
Télévision
- 1972 : Au théâtre ce soir : Folie douce de Jean-Jacques Bricaire et Maurice Lasaygues, mise en scène Michel Roux, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny : Sylvie
- 1973 : On l'appelait Tamerlan (Téléfilm) : Lise
- 1974 : La Voleuse de Londres (Téléfilm) : Pamela
- 1975 : L'Idiote (Téléfilm) : Josefa
- 1978 : Cinéma 16 - La Maison de marbre de Jacques Trébouta (Série TV) : Colette
- 1979 : Monsieur Masure (Téléfilm) : Jacqueline Giraux
- 1979 : L'Éclaircie (Téléfilm) : Lucie Lemesnil
- 1982 : Le Féminin pluriel (Téléfilm) : Marianne Dassier
- 1982 : Les nerfs à vif (Téléfilm) : Éliane
- 1982 : Allons voir si la rose (Téléfilm) : Claire
- 1982 : La Rescousse (Téléfilm) : Agnès
- 1983 : Merci Sylvestre (Téléfilm) : Claude
- 1983 : Le Disparu du 7 octobre de Jacques Ertaud (Téléfilm) : Françoise Maurin
- 1983 : La Dernière Cigarette (Téléfilm) : Marie
- 1984 : Péchés originaux (Série TV) : Cécile
- 1985 : Le Seul Témoin (Téléfilm) : Catherine
- 1987 : Les Enquêtes Caméléon (Série TV) : Charlotte
- 1989 : Le Saut du lit (Téléfilm) : Josiane Sébastien
- 1995 : L'Annamite (Téléfilm) : Elle-même
Théâtre
- 1962 : L'Idiote de Marcel Achard
- 1963 : Le Système Fabrizzi d'Albert Husson, mise en scène Sacha Pitoëff, théâtre Moderne
- 1964 : Le Système Fabrizzi d'Albert Husson, mise en scène Sacha Pitoëff, théâtre des Célestins
- 1971 : L'Idiote de Marcel Achard, mise en scène Jacques-Henri Duval, tournée Herbert-Karsenty
- 1972 : Folie douce de Jean-Jacques Bricaire et Maurice Lasaygues, mise en scène Michel Roux, théâtre Marigny
- 1973 : Le Grand Standing de Neil Simon, mise en scène Emilio Bruzzo, théâtre des Célestins
- 1975 : Monsieur Masure de Claude Magnier, mise en scène Michel Roux, théâtre Daunou
- 1988 : Le Saut du lit de Ray Cooney et John Chapman, mise en scène Jean Le Poulain, théâtre des Variétés
- 1994 : Laisse parler ta mère ! de Yves Jamiaque, mise en scène Annick Blancheteau
Discographie
- 1969 : Sans costume sans habit de Georges Costa et Charles Level ; thème du film Delphine[25] (CBS Disques, 4050)
Notes et références
- Dany Carrel sur Les gens du cinéma.com, « Extrait de naissance n° 1934.MUN..00006. reçu du Ministère des Affaires étrangères ».
- Dany Carrel, en collaboration avec Marie-José Jaubert, L'Annamite, Éditions Robert Laffont, 1991, p.355, lettre de Huân, frère utérin de Danny Carrel à sa demi-sœur : "Maman a rencontré votre père lorsqu'elle avait dix-neuf-ans. Un jour, une superbe voiture s'est arrêtée juste devant la maison de maman, rue Hûng-Vuong. Maman est sortie pour la contempler. Votre père a aussitôt remarqué maman et l'a regardée avec un certain sentiment. Il était directeur général des douanes. Il a demandé à un ami vietnamien de lui présenter maman. Ainsi a commencé leur grand amour et leur vie conjugale... Maman avait vingt ans à la naissance d'Yvonne et dix-huit mois plus tard est née Alice."
- Dany Carrel, en collaboration avec Marie-José Jaubert, L'Annamite, Éditions Robert Laffont, 1991, p.122 : "Nous allâmes à la préfecture avec mon acte de naissance. Il y était indiqué : père et mère inconnus. Je devins donc Yvonne Chazelles du Chaxel, fille d'Aimé du Chaxel."
- Dany Carrel, en collaboration avec Marie-José Jaubert, L'Annamite, Éditions Robert Laffont, 1991, p.17 : "Ma mère (en réalité la femme de son père) m'avait dit aussi que mon père était très bon et qu'il était mort brusquement alors que nous étions en Indochine. J'avais alors deux ans et demi."
- Acte de décès n°189 du 15/01/1973, Paris 13ème
- Dany Carrel, en collaboration avec Marie-José Jaubert, L'Annamite, Éditions Robert Laffont, 1991, p.74 : "Bien sûr que si, je suis ta mère, ma chérie ! M. le curé s'est trompé."
- Dany Carrel, en collaboration avec Marie-José Jaubert, L'Annamite, Éditions Robert Laffont, 1991, p.10 : "Lorsque Juliette, ma mère, et Jeanne m'avaient accompagnée ici à Combs-la-Ville, elles m'avaient dit en me désignant la vieille dame : "Tu l'appelleras Mémé !" Mémé n'était pourtant pas ma grand-mère, elle n'était que la mère de Jeanne."
- Dany Carrel, en collaboration avec Marie-José Jaubert, L'Annamite, Éditions Robert Laffont, 1991, p.59 : "Tu sais , en fait, on t'a confiée à une dame qui est responsable de toi, une tutrice."
- Dany Carrel, en collaboration avec Marie-José Jaubert, L'Annamite, Éditions Robert Laffont, 1991, p.187 : "Notre mère s'était mariée avec un Indochinois fort cultivé qui parlait parfaitement le français. Ils avaient deux garçons et une petite fille qui mourut à trois ans, pendant le séjour d'Alice
- Dany Carrel, en collaboration avec Marie-José Jaubert, L'Annamite, Éditions Robert Laffont, 1991, p.48 : "Ma tante m'emmena même au cinéma des Vallées. C'était la première fois que j'entrais dans une salle. On projetait Arènes sanglantes."
- Dany Carrel, en collaboration avec Marie-José Jaubert, L'Annamite, Éditions Robert Laffont, 1991, p.72
- Dany Carrel, en collaboration avec Marie-José Jaubert, L'Annamite, Éditions Robert Laffont, 1991, pp.85-87
- Dany Carrel, en collaboration avec Marie-José Jauber, L'Annamite, Éditions Robert Laffont, 1991, p.92 : "Mais je retrouverai ma sœur !"
- Dany Carrel, en collaboration avec Marie-José Jaubert, L'Annamite, Éditions Robert Laffont, 1991, p.99
- Dany Carrel, en collaboration avec Marie-José Jaubert, L'Annamite, Éditions Robert Laffont, 1991, p.125 : "Après quelques minutes d'attente, un homme se présente : -Bonjour, je suis Fabien Colin, l'assistant d'Henri Decoin. Nous recherchons des jeunes filles afin de jouer le rôle de collégiennes dans un film. Pourriez-vous passer au bureau de production pour y rencontrer Henri Decoin ?"
- Dany Carrel et Marie-José Jaubert, L'annamite, J'ai lu, , 443 p. (ISBN 978-2-277-23459-3).
- Dany Carrel, en collaboration avec Marie-José Jaubert, L'Annamite, Éditions Robert Laffont, 1991, p.127 : "-Quel est ton nom ? -Je m'appelle Chazelles du Chaxelles. -Non, mon petit, si tu fais le rôle, il faut changer de nom, le tien est beaucoup trop long : il prendrait une ligne entière sur une affiche ! Comment pourrais-tu t'appeler , dit-il en bougeant les papiers accumulés sur sa table. Devant lui est posé un manuscrit sur la vie du Dr Alexis Carrel. Il lit : -Carrel... Ca ne te dirait pas, Carrel ?... C'est joli... -Carrel, j'aime bien. -Et le prénom ? -Oh, j'aimerais changer de prénom. Je m'appelle Yvonne, mais toute mon enfance on m'a appelée "Vovonne, Vonnette", c'est horrible... Je voudrais un prénom qui ne permette aucun diminutif. J'aimerais m'appeler Dany. C'est tellement court qu'on ne pourra tout de même pas dire "Dada" ou "Nini"..."
- Dany Carrel, en collaboration avec Marie-José Jaubert, L'Annamite, Éditions Robert Laffont, 1991, p.200 : "Mais fais du théâtre, hein Dany ! Surtout, fais du théâtre !"
- « La fille de l'Anamite… », sur encinematheque.fr, (consulté le ).
- Paris-Presse, L'Intransigeant, 6 mars 1970, p.21 :"Danny Carrel a une fille, Laurence."
- Dany Carrel, en collaboration avec Marie-José Jaubert, L'Annamite, Éditions Robert Laffont, 1991, p.315 : "Quelques jours après mon arrivée, en cet automne 1988, alors que je me prélassais dans mon bain, je sentis une petite boule sous mon bras... Sans angoisse, sans panique, je me tâtai à nouveau, je touchai aussi mon sein. Oui, il y avait une petite boule !"
- Libération, 13 janvier 1995.
- Souvenirs, souvenirs. L'animateur dit que cela fait partie de ses meilleurs souvenirs.
- L'actrice évoque ce film lors d'une interview donnée à François Chalais en 1960 au cours du festival de Cannes. Blessé par son partenaire, elle laisse son rôle à Magali Vendeuil. Dany Carrel à Cannes, sur ina.fr.
- « J'aimais les défis, chanter m'amusait, pourquoi ne pas tenter ? Je chantais « Les Je t'aime », j'avais la voix juste, mais je ne m'aimais pas plus en chanteuse que je ne m'étais aimée en actrice la première fois ou je m'étais vue sur un écran. Je décidai donc d'arrêter ma carrière de chanteuse après mon premier disque. Et pourtant, il était prévu que Gainsbourg écrive pour moi. Je préférai retourner à ma véritable passion : le cinéma. », Dany Carrel, p. 317 de son autobiographie.
Voir aussi
Bibliographie
- Colette de Portefaix, « Dany Carrel : Je ne suis pas une star, mais je suis toujours là », Télé 7 jours no 937, Hachette, Neuilly-sur-Seine, , p. 124-125, (ISSN 0153-0747)
- Dany Carrel avec la collaboration de Marie-José Jaubert, L'Annamite, Robert Laffont, coll. « Vécu », , 357 p. (ISBN 978-2-221-06928-8, BNF 35471401).
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Ciné-Ressources
- Unifrance
- (en) AllMovie
- (de + en) Filmportal
- (en) IMDb
- Ressource relative au spectacle :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Dany Carrel sur L'encinémathèque
- Dany Carrel en 1962, présente la pièce L'Idiote, sur la Télévision suisse romande
- (en) Dany Carrel sur Cult Sirens