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Les Grandes Manœuvres

Les Grandes Manœuvres est un film français réalisé par René Clair, sorti en 1955.

Les Grandes Manœuvres

Réalisation René Clair
Scénario Jérôme Géronimi
Jean Marsan
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie dramatique
DurĂ©e 106 minutes
Sortie 1955

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Il s'agit de son premier film en couleurs.

Synopsis

En province, vers 1913, Armand de La Verne, lieutenant au 33e Dragon et véritable Don Juan, tient le pari de devenir l'amant d'une femme que le hasard désignera. Marie-Louise Rivière, belle jeune femme arrivée depuis peu de Paris pour ouvrir une boutique de modiste est « l'heureuse » élue, ignorant le pari dont elle est l'objet. Elle est d'abord réticente, connaissant la réputation d'Armand. Elle succombe pourtant à ses déclarations enflammées lorsqu'elle le croit tué au cours d'un duel. Un grand amour naît. Un prochain mariage est même arrêté entre eux. C'est alors que Victor Duverger, un prétendant jaloux et dépité, révèle l'existence du pari à la jeune femme qui en est, bien sûr, profondément meurtrie. La veille du départ d'Armand pour les grandes manœuvres, le jeune homme essaie de se justifier devant une Marie-Louise peinée et incrédule.
Le lendemain, elle garde sa fenêtre fermée, tandis que passe devant chez elle le défilé des dragons qui, à cheval, s'en vont pour les manœuvres et avec eux, le beau lieutenant qu'elle se refuse désormais à aimer.

Fiche technique

Distribution

Commentaires

Pour René Clair : « Dans Les Grandes Manœuvres, la seule préoccupation, c'est l'amour ». Il ajoutait que le film était une des innombrables variations qu'on peut faire autour de l'inépuisable thème de Don Juan.

Il existe une fin alternative tournée en même temps que la fin « officielle ». Dans la seconde, alors que la fenêtre ouverte laisse au lieutenant sur le départ l’illusion qu’il est pardonné, le personnage de Marie-Louise est retrouvé mort sur son lit par sa femme de chambre alors que les dragons défilent dans la rue.

Autour du film

  • Le 33e Dragons n'a jamais existĂ©, la numĂ©rotation des rĂ©giments de dragons s'Ă©tant arrĂŞtĂ©e Ă  32 avant la Première Guerre mondiale.
  • La fanfare de cavalerie que l'on aperçoit dĂ©filant au dĂ©but et Ă  la fin du film est celle du rĂ©giment de cavalerie de la Garde rĂ©publicaine.
  • Un soin particulier a Ă©tĂ© apportĂ© Ă  la reconstitution des tenues, uniformes et accessoires utilisĂ©s dans ce film. Seules quelques erreurs minimes apparaissent. Ainsi, les ornements d'Ă©paule des deux sous-officiers de dragons, qui importunent Mme Rivière Ă  la sortie du cabaret, sont des trèfles de chefs de brigade de gendarmerie. Les armes utilisĂ©es dans la sĂ©ance de tir sont des revolvers d'ordonnance modèle 1874 pour officiers. Armes Ă  poudre noire, ils Ă©taient dĂ©classĂ©s en 1913, Ă©poque prĂ©sumĂ©e de l'histoire, remplacĂ©s par des revolvers modèle 1892 Ă  poudre sans fumĂ©e. Les coiffures fĂ©minines, serrĂ©es en arrière et avec frange, correspondent quant Ă  elles davantage aux modes des annĂ©es 50 qu'aux volumineux chignons hauts et dĂ©gageant le front portĂ©s Ă  la Belle Époque.
  • La chanson qui rythme les amours du lieutenant de la Verne et de Madame Rivière, interprĂ©tĂ©e par ThĂ©rèse (Magali NoĂ«l), ne date pas de l'Ă©poque Ă  laquelle se situe le film. il s'agit de "Si tu m'aimais", sur un air de Georges-Eugène Van Parys et des paroles de RenĂ© Clair lui-mĂŞme. Elle a ensuite Ă©tĂ© reprise par Marcel Mouloudji.
  • Deux fins diffĂ©rentes avaient Ă©tĂ© tournĂ©es. On peut parfois visionner la seconde, plus tragique, non retenue au montage.
  • Certaines scènes ont Ă©tĂ© tournĂ©es Ă  Versailles sur le boulevard de la Reine, sur la rue Mademoiselle et sur la rue Angiviller. (Source: Archives communales de Versailles. ||2036.DAT 19/04/1955 et 02/06/1955; Toutes les Nouvelles de Versailles, 28 avril 1972 (p.8). 20 PER.). Ces informations sont empruntĂ©es au livre Versailles au cinĂ©ma, Archives communales de Versailles, Ă©dition 2005.

RĂ©compenses

Notes et références

  1. Gilles Gallion est le fils de Yves Allegret.

Liens externes

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