Cryoconservation de sperme
La cryoconservation de sperme (ou congĂ©lation de sperme) est une technique qui permet de conserver les spermatozoĂŻdes ainsi que leur pouvoir fĂ©condant pour une durĂ©e indĂ©finie. Les Ă©chantillons sont conservĂ©s au sein dâune banque de sperme et peuvent ĂȘtre utilisĂ©s par la suite dans le cadre de procĂ©dures dâassistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation, de prĂ©servation de la fertilitĂ©[1], de don de gamĂštes, ou encore de recherche scientifique. Cette procĂ©dure, encadrĂ©e notamment par les lois de bioĂ©thique en France, est utilisĂ©e avec succĂšs depuis de nombreuses annĂ©es[2].
Histoire de la cryoconservation de sperme
La premiĂšre trace de cryoconservation de sperme remonte Ă plus de deux siĂšcles, Ă la suite des expĂ©riences de Lazzaro Spallanzani en 1776 avec de la neige. Il constate que les spermatozoĂŻdes sâimmobilisent aprĂšs une exposition Ă de basses tempĂ©ratures, puis se rĂ©animent aprĂšs rĂ©chauffement[3]. En 1886, Paolo Mantegazza a Ă©tĂ© le premier Ă envisager la crĂ©ation de banques de sperme humain congelĂ©[4].
Bien plus tard, en 1949, Christopher Polge (en) dĂ©couvre lâaction cryoprotectrice du glycĂ©rol. Cette avancĂ©e entraĂźne une nette amĂ©lioration des techniques de cryoconservation du sperme. Depuis, de nombreuses insĂ©minations artificielles Ă partir de spermatozoĂŻdes cryoconservĂ©s ont Ă©tĂ© effectuĂ©es avec succĂšs chez diffĂ©rentes espĂšces : en 1951 pour la vache, 1957 pour le porc et le cheval, et 1967 pour le mouton[5].
La technique de congĂ©lation des spermatozoĂŻdes humains, mise au point par Jerome Kalman Sherman en 1953, conduit peu aprĂšs Ă la premiĂšre grossesse humaine rĂ©ussie. Cette dĂ©couverte va permettre le dĂ©veloppement de centres de congĂ©lation et de conservation de sperme, appelĂ©s « banques de sperme », Ă partir des annĂ©es 1970 aux Ătats-Unis[6]. En France, la premiĂšre association apparaĂźt en 1973, avec la crĂ©ation des Centres dâĂtudes et de Conservation des Ćufs et du Sperme humain (CECOS) par Georges David Ă lâhĂŽpital BicĂȘtre au Kremlin-BicĂȘtre[7] en banlieue parisienne.
Congélation
Principe
Avant toute congélation, le sperme est analysé aprÚs avoir été collecté par éjaculation du donneur[8]. Le volume, la concentration, la mobilité ainsi que la viabilité des spermatozoïdes sont contrÎlés[8].
Dans lâheure suivant le prĂ©lĂšvement, le sperme est introduit dans un milieu cryoprotecteur avant dâĂȘtre conditionnĂ© en paillettes. Ces paillettes sont identifiĂ©es avec le nom, le prĂ©nom et la date de naissance du donneur et leur nombre varie selon la qualitĂ© du sperme rĂ©coltĂ©[9].
La congĂ©lation des paillettes se fait en les introduisant dans de la vapeur dâazote Ă â80 °C pendant une dizaine de minutes. La conservation se fait ensuite dans de lâazote liquide Ă â196 °C en attendant lâutilisation du sperme[9]. Une fois congelĂ©, le sperme peut ĂȘtre conditionnĂ© pendant plus de 20 ans sans altĂ©ration du pouvoir fĂ©condant[10]. Le processus congĂ©lation/dĂ©congĂ©lation peut tout de mĂȘme entraĂźner une diminution de la mobilitĂ© des spermatozoĂŻdes[2].
Milieu cryoprotecteur
La semence humaine est mĂ©langĂ©e Ă un milieu cryoprotecteur avant dâĂȘtre conditionnĂ©e en paillettes[8]. Le cryoprotecteur le plus communĂ©ment utilisĂ© est le glycĂ©rol (entre 6 et 8% du volume total contenant l'Ă©chantillon[11]), un cryoprotecteur pĂ©nĂ©trant[12] qui a pour rĂŽle dâĂ©viter la formation de cristaux Ă lâintĂ©rieur des spermatozoĂŻdes. En effet, il provoque une dĂ©shydratation intracellulaire quasi-totale avant l'immersion dans l'azote liquide et forme des liaisons hydrogĂšne avec lâeau restante, ce qui permet ainsi d'empĂȘcher au maximum les dommages liĂ©s Ă la congĂ©lation[13].
à ce cryoprotecteur, un dilueur à composition variable est ajouté. Le dilueur à plusieurs rÎles: nutritif (fructose, glucose), osmotique (NaCl, KCl), tampon (Tris) et enfin protecteur (antibiotiques)[11].
Ce milieu protecteur sera gĂ©nĂ©ralement complĂ©tĂ© avec du jaune dâĆuf ou de la lĂ©cithine de soja[14]. Il nây a pas de diffĂ©rence statistiquement significative entre les deux en ce qui concerne la motilitĂ©, la morphologie ou lâintĂ©gritĂ© de lâADN aprĂšs dĂ©congĂ©lation[14].
Décongélation
Le processus de décongélation des spermatozoïdes est un enjeu important. En effet, la cryoconservation a pour but de conserver des spermatozoïdes dans le but de les utiliser ultérieurement. Lorsque le moment est arrivé de les utiliser, ceux-ci doivent subir le processus de décongélation. Le sperme de chaque individu réagit de maniÚre différente à la congélation et à la décongélation[2].
Cependant, de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, le processus de dĂ©congĂ©lation peut avoir plusieurs consĂ©quences sur les spermatozoĂŻdes. Ils peuvent subir diffĂ©rentes sortes de stress dues Ă des changements osmotiques, une dĂ©shydratation ou encore une formation de cristaux de glace. Ces stress se produisent Ă des tempĂ©ratures entre -15 et â60 °C. Lorsque le sperme est dĂ©congelĂ© trop rapidement, les cellules vont ĂȘtre dĂ©shydratĂ©es et vont gonfler[15]. Si la dĂ©congĂ©lation est trop lente, les cristaux intracellulaires peuvent augmenter de volume et donc endommager mĂ©caniquement la cellule. Cependant, il est tout de mĂȘme nĂ©cessaire que la dĂ©congĂ©lation soit effectuĂ©e assez rapidement, gĂ©nĂ©ralement Ă lâaide dâun bain-marie[16].
Des cryoprotecteurs peuvent ĂȘtre utilisĂ©s pour protĂ©ger les spermatozoĂŻdes lors du processus de congĂ©lation/dĂ©congĂ©lation et permettent dâoptimiser leur rĂ©cupĂ©ration lors de la dĂ©congĂ©lation.
Lors de sa congélation, le sperme se trouve sous forme de paillettes. Le processus de décongélation de sperme porcin sous forme de paillettes médium se fait par immersion dans un bain-marie à 55 °C pendant 12 secondes puis à 38 °C dans un autre récipient. Pour les paillettes fines de porcins, le processus de décongélation est facilité car celles-ci permettent une décongélation toute aussi rapide dans un bain-marie à 38 °C pendant un temps indéterminé sans risque[17].
Recongélation
Afin dâĂ©viter la fragmentation de lâADN des spermatozoĂŻdes, trois cycles de congĂ©lation et dĂ©congĂ©lation peuvent ĂȘtre pratiquĂ©s au maximum. Ce nombre de cycles ne prĂ©sente pas de risque important pour lâintĂ©gritĂ© de lâADN par rapport Ă un cycle de congĂ©lation/dĂ©congĂ©lation[18].
Ă ceci sâappliquent plusieurs conditions. LâĂ©chantillon de sperme doit ĂȘtre recongelĂ© dans son milieu cryoprotecteur dâorigine. Ensuite, il ne doit pas subir de lavage ou dâautres types dâaltĂ©ration entre deux cycles de congĂ©lation. Enfin, lâĂ©chantillon doit ĂȘtre purifiĂ© par centrifugation analytique en utilisant un gradient de densitĂ© ou par lavage des spermatozoĂŻdes avant son utilisation pour tout acte de procrĂ©ation assistĂ©e[18].
Cette technique permet donc de réutiliser le sperme congelé pour plusieurs inséminations artificielles par exemple.
Effet sur la qualité
Lorsque le sperme est congelé, il dispose généralement d'une longue durée de conservation sans avoir aucune altération du pouvoir fécondant. Cependant, la tolérance lors de la congélation/décongélation est non prévisible et dépend de chaque individu.
Il est possible que la cryoconservation provoque diverses altĂ©rations des spermatozoĂŻdes au niveau membranaire ainsi qu'au niveau nuclĂ©aire. Cela entraĂźne des dĂ©gĂąts cellulaires provenant de multiples origines telles que la biochimie, la mĂ©canique ou encore la gĂ©nĂ©tique. Des preuves ont montrĂ© qu'aprĂšs la cryoconservation, l'ADN contenu dans le sperme prĂ©sente une augmentation des cassures simple brin, du nombre de fragmentation mais aussi de la condensation de la chromatine. Ces dĂ©gradations peuvent Ă©ventuellement augmenter le risque de mutations de lâADN pour la descendance. De plus, le processus de congĂ©lation/dĂ©congĂ©lation peut modifier la mobilitĂ© des spermatozoĂŻdes et la qualitĂ© de lâADN Ă cause de lâapparition dâun Ă©tat de stress oxydant et aussi probablement par lâinduction de lâapoptose[19].
En revanche, certaines Ă©tudes nâont dĂ©montrĂ© aucune augmentation des anomalies congĂ©nitales ou chromosomiques chez les individus conçus Ă partir de spermatozoĂŻdes cryoconservĂ©s par rapport Ă une fĂ©condation naturelle[20].
De mĂȘme, pendant la congĂ©lation, ces changements apparaissent Ă la suite de plusieurs facteurs ayant des consĂ©quences sur la structure biologique du spermatozoĂŻde. Ces facteurs peuvent ĂȘtre physiques (variations de pression osmotique et hydrostatique, force mĂ©canique et tension Ă©lectrique des cristaux de glace[21]), ou chimiques (redistribution des composants ioniques, variations de pH, transition de phase des biopolymĂšres, oxydorĂ©duction, effets des cryoprotecteurs, radicaux libres). Ces principaux dommages sont liĂ©s au froid, Ă la prĂ©sence de glace, Ă la dĂ©shydratation (pression osmotique), et Ă la toxicitĂ© des cryoprotecteurs.
Une observation Ă©tudiant 15 hommes pour cause dâinfertilitĂ© de couple a montrĂ© que la cryoconservation avait induit une chute significative de la mobilitĂ© et de la vitalitĂ© des spermatozoĂŻdes mais aussi une Ă©lĂ©vation du taux de fragmentation et dâoxydation de lâADN spermatique. Dans cette Ă©tude, ces spermes ont Ă©tĂ© recueillis par masturbation aprĂšs un dĂ©lai de 3 Ă 5 jours dâabstinence. Lâanalyse des paramĂštres spermatiques a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e avant la congĂ©lation : mobilitĂ©, vitalitĂ©, numĂ©ration des spermatozoĂŻdes, morphologie, etc.[19]
Ainsi, afin de connaĂźtre la qualitĂ© des paillettes conservĂ©es pour chaque congĂ©lation, une paillette devra ĂȘtre dĂ©congelĂ©e pour Ă©valuer la qualitĂ© du sperme aprĂšs le processus de congĂ©lation/dĂ©congĂ©lation[19].
Aspects juridiques en France
Conditions d'accĂšs
Les lois de bioĂ©thique de 2004 et 2011 permettaient aux hommes dâavoir recours Ă la congĂ©lation de sperme uniquement pour des raisons mĂ©dicales : en cas de fĂ©condation in vitro (pour les couples engagĂ©s dans une dĂ©marche dâassistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation), en cas de vasectomie volontaire, ou encore en cas de traitements mĂ©dicaux et/ou interventions chirurgicales nĂ©fastes pour la fertilitĂ©[2].
En effet, les traitements contre certains cancers, notamment les procédures de chimiothérapie et de radiothérapie, sont toxiques pour la fertilité. Ils peuvent altérer la production et/ou la qualité des spermatozoïdes. La congélation de sperme est donc systématiquement proposée par le corps médical aux patients concernés[22]. Certaines interventions chirurgicales au niveau des parties génitales (prostate, col de la vessie, ganglions) peuvent également altérer la fertilité[2].
La majorité des conservations de spermatozoïdes se font avant le traitement du cancer du testicule, du lymphome malin Hodgkinien ou non Hodgkinien[23] et des tumeurs solides. La congélation de sperme est également utilisée dans le cadre des procédures de don de sperme[24].
Avec la nouvelle loi de bioéthique promulguée le et publiée au Journal officiel le [25], les hommes peuvent désormais autoconserver leurs gamÚtes, en dehors de toute raison médicale. Cette autoconservation est possible pour les hommes ùgés de 29 à 45 ans[26] selon le décret paru le .
Devenir des Ă©chantillons
Les Ă©chantillons de sperme sont conservĂ©s dans des Ă©tablissements de santĂ©, et chaque annĂ©e, lâĂ©tablissement contacte les patients afin de savoir ce quâils souhaitent faire de leurs Ă©chantillons[22]. Un consentement signĂ© est en effet nĂ©cessaire et ce, quelle que soit la dĂ©cision prise par les patients. Ces derniers peuvent continuer la conservation, ou alors faire dĂ©truire leurs Ă©chantillons[27]. Ils peuvent Ă©galement les utiliser en vue dâune procĂ©dure dâAssistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation (AMP)[8], en faire don Ă des couples en attente dâun don de gamĂštes, ou encore en faire don Ă la recherche scientifique[27].
En cas de dĂ©cĂšs dâun patient, les Ă©chantillons sont automatiquement dĂ©truits par lâĂ©tablissement de santĂ© qui les conservait[27].
Prise en charge et remboursement
Les frais engendrĂ©s par le prĂ©lĂšvement des spermatozoĂŻdes sont pris en charge par la SĂ©curitĂ© sociale en France. Toutefois, ce nâest pas le cas des frais de conservation des Ă©chantillons, qui sont Ă la charge des patients[25].
Références
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