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Conodonta

Les Conodonta sont une classe d'animaux préhistoriques connus par des formes denticulées fossiles apparues au début du Cambrien, il y a 529 Ma, et disparaissant immédiatement aprÚs la fin du Trias, il y a 200 Ma, lors d'une extinction commune à cette fin de période. L'absence de mùchoire ainsi que leur corps allongé peut faire penser aux lamproies et mixines actuelles (Cyclostomata). Néanmoins, la position phylogénétique des Conodonta au sein des vertébrés n'est pas encore complÚtement résolue ; selon les études, ils sont tantÎt considérés comme proches parents des cyclostomes (Agnatha, polyphylétique) ou tantÎt comme proches parents des gnathostomes.

FrancisĂ© en conodontes, le terme en latin scientifique vient du grec ancien kƍnos signifiant « cĂŽne » et áœ€ÎŽÎżÏÏ‚ ou odoĂșs signifiant « dent », soit « dents en cĂŽnes »).

Perspective historique et description

Planche no 2 de Monographie des fossilen Fische des silurischen Systems des russisch-bamtischen Gouvernements (Pander, 1856).

Initialement, ils Ă©taient connus seulement Ă  travers des microfossiles de dents. L'utilisation de ces "dents" devaient probablement servir d'appareils d'alimentation par filtration ou de systĂšme pour attraper et Ă©craser.
La nature exacte de ces énigmatiques fossiles, jusque-là considérés comme des « vers », faisait alors l'objet de multiples controverses, notamment concernant l'absence de ce que Richard Owen appelle les "tubes calcigÚres", décrits dans les dents de vertébrés dans son livre Odontography écrit de 1840 à 1845.

En 1856, dans sa monographie sur les poissons fossiles[1], Christian H. Pander reconnaĂźt dans certains « vers fossiles » du Trias un type de chordĂ©s particulier, le groupe des conodontes. Dans les termes employĂ©s par Pander lui-mĂȘme, il s'agit de la dentition (structure maxillaire) de « poissons ». Il dĂ©crit des "dents" oĂč on peut distinguer une pointe solide et une base creuse formant une "cavitas pulpae"[2]. Pander cite 14 noms de genres et des espĂšces associĂ©es.

En 1930, Wilhelm Eichenberg, géologue allemand, propose le nom de Conodontophorida, au rang de l'ordre, pour prendre en compte l'aspect de l'animal dans son intégralité (le sujet porteur de conodontes) et pas seulement celui de ses "dents"[3]. Mais, selon certains auteurs, ce terme est synonyme de Conodonta. Au cours des années 1930, le concept d'assemblage de conodontes a été décrit par Hermann Schmidt[4] et par Harold W. Scott[5], puis par d'autres auteurs dans les décennies qui ont suivi[6] - [7] - [8] - [9].

Dans les années 1940, alors que le géologue et paléontologue américain Wilbert H. Hass s'attache à décrire la morphologie ultrastructurale[2], la composition chimique et l'orientation des cristaux des conodontes[10], d'autres poursuivent les travaux d'identification des espÚces[11] - [12] - [13].

Représentation d'un Euconodonta avec deux des éléments de son appareil.

Dans les annĂ©es 1980, la position cladistique des conodontes Ă©tait inconnue jusqu'Ă  ce que des conodontes soient retrouvĂ©s dans un LagerstĂ€tte Ă  Granton, prĂšs d'Édimbourg en Écosse, dans une strate du CarbonifĂšre, associĂ©s Ă  des tissus fossilisĂ©s[14] - [15]. Les fossiles prĂ©sentaient un appareil complet des piĂšces de conodontes au niveau de ce qui serait leur tĂȘte. Ces vertĂ©brĂ©s auraient mesurĂ© dans la quarantaine de millimĂštres en moyenne pour des conodontes de trĂšs petite taille (0,1 Ă  2 mm). Ils auraient possĂ©dĂ© des yeux et auraient ressemblĂ© aux anguilles actuelles (en bien plus petit). Ils pouvaient mesurer jusqu'Ă  40 cm pour les plus grands individus (cas de Promissum). Leurs grands yeux avaient une position latĂ©rale de ce qui rend peu probable un rĂŽle prĂ©dateur. La musculature conservĂ©e laisse entendre que certains conodontes (Promissum au moins) Ă©taient efficaces, mais incapables d'atteindre des pointes de vitesse.
En 1963, Lars E. FÄhraeus, un paléontologue suédois, publie un article sur la priorité nomenclaturale, restituant à Christian Heinrich von Pander (1794-1865), la paternité du nom des conodontes dans sa monographie des poissons fossiles parue en 1856[16].

Au début du XXIe siÚcle, 550 noms de genres valides sont connus, mais la réinterprétation en assemblages multi-éléments peut faire baisser ce nombre[17].

Dans les années 2010, les chercheurs classent définitivement les conodontes dans l'embranchement des chordés en se basant sur la présence d'ailerons, de rayons au niveau des nageoires, de muscles en forme de chevrons et d'une chorde.
Certains chercheurs les considÚrent comme des vertébrés similaires en apparence aux myxines et lamproies modernes (groupe des cyclostomes), bien que l'analyse phylogénétique suggÚre qu'ils sont trÚs éloignés de ces groupes. L'application de techniques récentes de spectrométrie (telles que la spectroscopie de rayons X à dispersion d'énergie ou la spectrométrie photoélectronique X) permettant de détecter la présence de kératine à l'état fossile, sous la forme de résidus soufrés, conduit à l'inverse à les mettre à la base du groupe des cyclostomes[18].

« Dents », « éléments » et « appareils »

Exemples de conodontes de la formation de Mauch Chunk en Pennsylvanie (CarbonifÚre inférieur).
Exemples de conodontes de la formation de Glen Dean dans l'Illinois (CarbonifĂšre).

Si l'on parle de dents dans la description de leur anatomie, celles-ci n'étaient pas portées par des mùchoires, comme chez les vertébrés gnathostomes actuels, mais étaient localisées au niveau des tissus mous de la bouche et du pharynx. Certains auteurs préfÚrent donc utiliser le terme d'éléments pour les désigner.

Les éléments de conodontes sont formés de pointes recouvertes par un émail et d'une base en dentine[19].

Les différentes formes de conodontes sont décrites comme de simple cÎnes (ressemblant à des dents aigues), des barres (portant des structures en forme de pointe le long de leur bord), des lames (des rangées de cÎnes aplaties) ou des plateformes (comme des lames, avec des bords élargis des deux cÎtés).

Les conodontes sont trouvés seuls ou regroupés en "appareil", de maniÚre souvent symétrique si l'appareil est bien conservé. La systématique est actuellement en train de subir des évolutions essayant de regrouper les genres et espÚces en appareils de conodontes et en non-conodontes proprement dits.

Conodontes multi-éléments

Maquette des éléments de Manticolepis subrecta, un conodonte du Frasnien supérieur (Dévonien) trouvé en Pologne - photographie prise au Musée de Géologie de l'Institut Polonais de Géologie de Varsovie.

Les appareils des conodontes peuvent comporter un certain nombre d'éléments. Selon leur position et leur forme, ceux-ci portent les noms de spathognathiforme, ozarkodiniforme, trichonodelliforme, néoprioniodiforme, et autres noms[20].

ÉlĂ©ments des ozarkodinides

Les appareils des ozarkodinides sont composĂ©s sur le devant d'un Ă©lĂ©ment axial Sa, flanquĂ© par deux groupes de quatre Ă©lĂ©ments allongĂ©s Sb et Sc qui devaient ĂȘtre inclinĂ©s obliquement. Au-dessus de ces Ă©lĂ©ments se trouve une paire d'Ă©lĂ©ments M (makellĂ©s) arquĂ©s et pointant vers l'intĂ©rieur. À l'arriĂšre, les Ă©lĂ©ments S-M sont positionnĂ©s transversalement et s'opposent bilatĂ©ralement aux Ă©lĂ©ments pectiniformes (c.Ă .d. en forme de peigne) Pb et Pa[21].

Composition chimique

Les conodontes fossilisent généralement en francolite (mélange carbonate-apatite fluoré)[10] répondant à la formule suivante :
Ca5 Na0.14 (PO4)3.01 (CO3)0.16 F0.73 (H2O)0.85[22] - [23] - [24]

Index d'altération des conodontes

Photographie de conodontes prise à la loupe binoculaire (stéréomicroscope).

L'index d'altĂ©ration des conodontes ("Conodonte Alteration Index" en anglais ou CAI) est un outil pour estimer le maximum de tempĂ©rature atteint par une roche sĂ©dimentaire qui utilise l'altĂ©ration thermique des fossiles de conodontes. Les conodontes prĂ©sents dans les roches carbonatĂ©es fossilifĂšres sont prĂ©parĂ©s par dissolution de la matrice avec un acide faible, puisque les conodontes sont composĂ©s d'apatite et ne se dissolvent pas aussi vite que les carbonates. Les fossiles sont alors comparĂ©s Ă  l'index sous observation au microscope. Cet index a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© par Anita Epstein et ses collĂšgues de l'Institut d'Ă©tudes gĂ©ologiques des États-Unis (United States Geological Survey ou USGS)[25].

L'index va de 1 Ă  6, comme suit:

CAI Couleur approximative du conodonte Gamme de température (°Celsius)
1 brun pùle <50°-80°
2 brun foncé 60°-140°
3 gris-brun foncé 110°-200°
4 gris foncé 190°-300°
5 noir 300°-480°
6 gris pùle à blanc 360°-550°

L'index est utilisĂ© communĂ©ment par les palĂ©ontologues du fait de sa facilitĂ© de mesure et du fait de l'abondance des conodontes dans les dĂ©pĂŽts de carbonates marins du PalĂ©ozoĂŻque. Cependant, ces organismes ont disparu aprĂšs le Trias et l'index n'est donc pas disponible en tant que technique pour analyser des roches plus rĂ©centes que 200 millions d'annĂ©es. L'index peut ĂȘtre faussĂ© positivement dans des rĂ©gions d'altĂ©ration hydrothermale[25] - [26].

Histoire géologique

Le genre de protoconodontes Protohertzina est connu d'avant le Tommotien (c'est-Ă -dire de l'extrĂȘme fin du PrĂ©cambrien)[27] - [28].

Les euconodontes font leur apparition au Cambrien moyen.

Extinction

La disparition finale des conodontes s'est produite de façon échelonnée dans le temps en fonction des zones paléogéographiques considérés.

Ainsi, s'il est possible d'approximer de façon générale leur disparition avec la fin du Trias et donc le début du Jurassique, dans le détail, cette extinction est diachrone.

En effet, cette extinction se produit plus rapidement par exemple dans les zones cĂŽtiĂšres de la NĂ©otĂ©thys, durant la fin du RhĂ©tien, que dans les ocĂ©ans profonds de la Panthalassa (par exemple: Ă  Inuyama, au Japon) ou dans les bassins sĂ©dimentaires les plus isolĂ©s (par exemple: Ă  CsƑvĂĄr, en Hongrie).
Dans ces deux derniers types d'environnement, l'extinction se produit donc plus tard, c'est-à-dire au Jurassique Inférieur pendant la premiÚre partie de l'Hettangien.

Les deux derniÚres espÚces identifiées de conodontes sont Misikella posthernsteini et Neohindeodella detrei.

Systématique et phylogénie

Notes

Le groupe des Agnatha est maintenant considéré comme polyphylétique. Il n'est pas montré sur cet arbre phylogénétique.

  1. Ici, les myxines sont considĂ©rĂ©es comme un clade sĂ©parĂ©, comme dans l'article de Sweet & Donoghue de 2001 avec un arbre phylogĂ©nĂ©tique produit sans analyse cladistique[17]. Cependant, certains auteurs reconnaissent[29] que les myxines et les lamproies peuvent ĂȘtre plus proches les unes des autres dans leur propre clade, les Cyclostomata.
  2. Le clade des Proconodontida est aussi connu sous le nom de Cavidonti.
  3. Les Euconodonta sont aussi appelés "Conodonti" par Sweet & Donoghue[17], bien que ce nom ne soit pas beaucoup en usage.


Selon Terril et al., 2018[18], les conodontes sont Ă  la base du groupe des cyclostomes:

Selon Bengston, 1983

â–Č
└─o Protoconodonta (Ă©teint)
└─o Paraconodontida (Ă©teint)
└─o Euconodonta (Ă©teint)

Note: Les protoconodontes, fossiles du Cambrien, sont des éléments dont la composition est de nature organique ou faiblement phosphatique. Certains membres sont interprétés comme des crochets fossilisés de chaetognathes par Hubert Szaniawski sur la base d'une analyse comparative assez détaillée[30] - [23].

â–Č
└─o Conodonta (Ă©teint)
├─? Paraconodontida (Ă©teint)
└─o Euconodonta (Ă©teint)
├─o Proconodontida (Ă©teint)
└─o Conodonti (Ă©teint)
├─o Protopanderodontida (Ă©teint)
└─o Prioniodontida (Ă©teint)

Utilisation en stratigraphie

La systĂ©matique des conodontes est un bel outil bio-stratigraphique vu leur diversitĂ© et leur rapide Ă©volution[31]. À ce niveau, ils priment facilement sur d'autres fossiles biostratigraphiques. On trouve de 0 Ă  1 000 conodontes (en moyenne) dans une roche d'un kilogramme (si celle-ci est susceptible d'accueillir ce fossile). Ils sont principalement Ă©tudiĂ©s en micropalĂ©ontologie.

Pander Society

La Pander Society, fondée en 1967, est une société savante vouée à l'étude des conodontes.

Elle doit son nom à Christian Heinrich von Pander (1794-1865), un embryologiste zoologue et paléontologue germano-balte, qui a employé le premier le terme de conodontes.

Notes et références

  1. (de) Christian Heinrich von Pander, Monographie des fossilen Fische des silurischen Systems des russisch-bamtischen Gouvernements, Buchdruckerei der Kaiserlichen Akademie der Wissenschaften, Saint-PĂ©tersbourg, 1856, 91 pp. (Lire en ligne, Google books, Pages 1-112)..
  2. (en) Hass W.H., 1941. Morphology of Conodonts. Journal of Paleontology, Vol. 15, No. 1 (Jan., 1941), pp. 71-81 (lire en ligne sur JSTOR).
  3. (de) Eicheberg W., 1930. Conodonten aus dem Culm des Harzes. PalÀontologische Zeitschrift, 1930, page 177-182, DOI 10.1007/BF03044446.
  4. (de) Schmidt H., 1934. Conodonten-Funde in ursprĂŒnglichem Zusammenhang. PalĂ€ontologische Zeitschrift, volume 16, numĂ©ros 1–2, pages 76–85, DOI 10.1007/BF03041668.
  5. (en) Scott H.W., 1934. The Zoological Relationships of the Conodonts. Journal of Paleontology, volume 8, numéro 4 (Dec., 1934), pages 448-455 (lire en ligne sur JSTOR)..
  6. (en) Scott H.W., 1942. Conodont Assemblages from the Heath Formation, Montana. Journal of Paleontology, volume 16, numĂ©ro 3, pages 293–300 (lire en ligne sur JSTOR).
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Bibliographie

Liens externes

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