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Chaussin

Chaussin est une commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté.

Chaussin
Chaussin
Mairie.
Blason de Chaussin
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Dole
Intercommunalité Communauté de communes de la Plaine Jurassienne
(siège)
Maire
Mandat
Chantal Torck
2020-2026
Code postal 39120
Code commune 39128
Démographie
Population
municipale
1 563 hab. (2020 en diminution de 7,68 % par rapport à 2014)
Densité 93 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 57′ 55″ nord, 5° 24′ 38″ est
Altitude Min. 183 m
Max. 214 m
Superficie 16,82 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Chaussin
(ville-centre)
Aire d'attraction Dole
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Tavaux
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Chaussin
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Chaussin
Liens
Site web ville-chaussin.fr

    Ses habitants sont appelés les Chaussinois et Chaussinoises.

    Géographie

    Chaussin se situe à la limite de la Bresse jurassienne et de la région doloise.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Chaussin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chaussin, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[4] et 2 361 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[5] - [6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dole, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 87 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7] - [8].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,8 %), zones agricoles hétérogènes (17,9 %), zones urbanisées (9,2 %), prairies (6,2 %), eaux continentales[Note 3] (1,5 %), forêts (1,4 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Histoire

    Chaussin est durant le XIVe siècle au cœur des guerres entre les ducs de Bourgogne et le comte de Montbéliard.

    Chaussin au XIIIe siècle

    L'immixtion des ducs de Bourgogne dans les affaires du Comté touche Chaussin de près. La situation tampon de cette seigneurie, entre le duché et la Comté, la place au centre des ambitions des seigneurs comtois et des ducs. En 1222, Simon II de Chaussin (les sires de Chaussin sont apparentés aux Neublans et aux Longwy) prête hommage au duc de Bourgogne pour la forteresse de Tavaux. L'acquisition de Salins-les-Bains par les ducs de Bourgogne en 1227 donne à Chaussin un rôle nouveau. Chaussin se trouve alors sur la route traversant le Jura, allant de Salins au col de Jougne jalonnée de péages fréquentés par les marchands italiens[11].

    Selon Jean Richard, Chaussin figure parmi les forteresses choisies par le duc pour contrôler la route allant de Salins à la nouvelle forteresse de Saint-Jean-de-Losne[12]. En 1233, Simon II de Chaussin prête une nouvelle fois hommage au duc. On peut supposer que cette fidélité, le duc se l'assure pour que la route reliant Saint-Jean-de-Losne soit sous le contrôle de l'un de ses vassaux. Cependant, en 1237, le duc Hugues IV abandonne Salins à Jean Ier de Chalon l'Antique ou le Sage, préférant adjoindre au duché les comtés de Chalon et d'Auxonne. Chaussin reste « arrière-fiefs ducal »[13], le sire de Chaussin prête hommage aussi bien au duc qu'à la maison des Chalon[14]. En 1267, c'est à Jean de Chalon que Simonin de Chaussin prête hommage[15]. Ces multiples hommages témoignent bien de la lutte d'influence dans laquelle se trouve Chaussin. Lorsqu'en 1260, le seigneur de Chaussin y accorde une charte de franchise, il semble bien qu'elle s'inspire de celles cédées par Jean de Chalon. La seigneurie semble plus encline à regarder du côté du comté, la puissance ducale le pousse peu à peu dans son giron.

    Chaussin reste en bordure d'une plaine entre Saône et Doubs qui passe sous domination ducale. Cependant en tant qu'arrière-fief ducal, la ville n'est pas encore intégrée au duché.

    Chaussin dans la "guerre de Jean de Chalon"

    Dès la fin du XIIIe siècle, les seigneurs comtois, non-content de l'immixtion de plus en plus forte des ducs de Bourgogne dans les affaires du Comté de Bourgogne, s'organisent. En 1336, après leur réunion à Besançon, leurs prises d'armes se matérialisant par la mise à sac de Salins, Eudes IV de Bourgogne (petit-fils d'Hugues IV ci-dessus) réagit en réunissant son armée à Dole, près de 9000 hommes, impliqués dans des batailles qui s'étendent de la Saône jusqu'aux premiers contreforts du Jura[16]. Chaussin est le théâtre de l'une de ces batailles[17].

    Henri de Montfaucon, comte de Montbéliard, † 1367, est alors seigneur de Chaussin qu'il reçut en 1330 de sa mère Mahaut, dame de La Marche et de Chaussin, et en tant que fils de Gauthier de Montfaucon[18]. L'armée du duc établit le siège de la forteresse de Chaussin, appartenant « par moitié aux Montfaucon et aux Chalon »[19]. La place est « vigoureusement tenue ». Après 6 semaines de siège, la forteresse « est emportée ou plutôt livrée par le traitre Juliote »[20]. Girard de Thoire est nommé gouverneur de la forteresse de Chaussin et 200 sergents des bannières ducales de Poligny et de Grozon la surveillent sous les ordres des prévôts de Poligny et Grozon[21]. Après le regroupement de l'armée ducale devant Besançon, la « confédération » des seigneurs comtois demande la paix[16].

    La médiation de Philippe VI de France par son arrêt donné le 13 juin 1337 à Vincennes divise les habitants de Chaussin entre ceux du duc de Bourgogne et ceux de Henri de Montfaucon. « Chaussin la chastellenie de Chaussin la ville de Tichey avec toutes ses appartenances et les fiefs arrerefiez touz estans et appartenant aus dites chastellenie et ville de Tichey seront au dit duc. Cest assavoir touz ceux qui li ont fait foi, service; fiance, obeissance ou hommage ou a ses gens comme a seigneurs de Chaussin, iusques au jour de l'apparition nostre seigneur darrenierment passe qui fu lan 1336 demouront et appartiendront au dit duc Et les autres feaulx qui nont fait les choses dessus dites ou aucune dicelles demouront au seigneur de Monfaucon »[22]. Henri de Montbéliard et Jean de Chalon sont emprisonnés au Louvre pendant un mois et sont tenus de servir la France « en nos guerres, là où il nous plaira, especialement contre le roy d'Angleterre »[23]. Par cet arrêt, les hommes de Chaussin dépendent de deux seigneuries, ceux voulant se soumettre au duc de Bourgogne deviennent hommes du duc et ceux souhaitant ayant combattu contre le duc restent hommes de Henri de Montfaucon.

    L'arbitrage du roi de France, ménageant les deux parties, établit une sorte de consensus. Il divise la seigneurie en deux, épargnant les deux parties et les hommes de Chaussin.

    Chaussin et les Grandes compagnies

    Chaussin est menacé, une lettre du 3 juillet 1360 est envoyée par le duc pour prévenir ces habitants « pour nouvelles des ennemis qui estoient venus à Vesoul »[24]. En 1361, les routiers sont à Auxonne. En juin, Saint-Jean-de-Losne est occupé par des compagnies qui mettent le feu à plusieurs maisons et est visité une nouvelle fois en 1363[25]. La région de Lons-le-Saunier est également ravagée. À la fin de l'année 1363, Pesmes et Saint Aubin sont pris par les routiers. En 1365, les grandes compagnies menacent encore Dole et ses environs[26]. En août 1365, le château de Longwy-sur-le-Doubs est pris par les routiers emmenés par leur chef Lamy[27].

    À la fin de l'année 1365, le duc prit la décision de négocier leur départ ou plutôt de payer leur départ. Pour les raccompagner hors de la Bourgogne en bateau par la Saône, on les fait stationner prêt des ports de Seurre et Verdun-sur-le-Doubs, dans la plaine entre Doubs et Saône[15]. Ceci règle le problème des grandes compagnies aux alentours de Chaussin, bien que des rumeurs de leurs passages circulent encore dans les années 1370. Le compte de la châtellenie de 1373-1374 fait état d’une certaine anxiété, le châtelain envoyant auprès du conseil l’un de ses fidèles « pour savoir nouvelles de certain gens darmes que len disoit qui estoient entre Chalon et Beaune »[28]. L’année suivante en 1374-1375, on se renseigne de nouveaux pour savoir « nouvelles des bretons que len disoit qui estoient devant Verdun »[29]. Ainsi, la menace est encore présente et peut déranger les relations commerciales.

    Henri de Montfaucon et la prise de Chaussin

    Le 22 juillet 1363, « Henri de Montfaucon, comte de Montbéliard, à la tête de divers seigneurs du comté, s'empare de la place forte de Chaussin »[30]. Pas encore institué gardien du Comté de Bourgogne par la comtesse Marguerite[31], il reprend Chaussin aux routiers comme officier du Comté et non comme un rebelle au duc. Le 7 février 1364, « le bailli de Dijon écrit au nouveau duc de Bourgogne (1363) de la Maison de Valois, petit-fils du roi Philippe VI et arrière-arrière-petit-fils du duc Hugues IV ci-dessus, Philippe le Hardi (1432-1404), que les ennemis d'outre-Saône sont repris à Saint Aubin »[32], ce sont les barons du comté qui sont à la manœuvre, sans doute Henri de Montfaucon.

    Après sa nomination au titre de gardien de la Comté, le comte de Montbéliard se retrouve à la tête des « confédérés », c'est-à-dire des seigneurs du Comté[15]. Alertée des agissements des seigneurs comtois, la comtesse (1361-1382) Marguerite Ire de Bourgogne, fait des demandes de paix à Charles V de France, frère aîné de Philippe le Hardi, qui aboutissent, le 25 juillet 1364, à une convention : « Le roi reconnaît à Marguerite la moitié de la terre de Chaussin, l'autre moitié devant rester encore en litige jusqu'après l'accord définitif qui serait réglé en novembre »[33]. La reprise des combats par Jean de Neufchatel et son arrestation à Pontailler-sur-Saône, est suivie par la prise de Chaussin par Henri de Montfaucon en juin 1365. Philippe le Hardi dans une lettre pour le bailli de Chalon-sur-Saône signale la présence des « ennemis d'oultre Soosne », « qu'ils sont bien 60 à 80 glaives passé à 4 jours environ de Chaussin »[34].

    Selon l'expression d'Ernest Petit, « la trahison livra Chaussin » au Comte de Montbéliard. Il relate les événements de cette manière : « cette place [Chaussin] tenue par les gens du Comte de Montbéliard résiste longtemps au duc. Celui-ci finit par envoyer son émissaire, Guillemin de Saircey pour traiter à prix d'argent de la reddition de la ville. Les défenseurs acceptent l'argent, mais courent aussitôt sus à Saircey et à ses hommes dont ils tuent un grand nombre. Finalement, la place est reprise par le duc »[35]. En juillet, accablé par la présence des grandes compagnies, le Comte de Montbéliard signe des conventions préliminaires. En décembre 1365, un accord définitif entre Jacques de Vienne, le sire de Sombernon, gouverneur de Bourgogne et le comte de Montbéliard, confirme que ce dernier conserve la moitié de Chaussin et l'autre moitié va à la comtesse Marguerite[15].

    Pour Jean Rauzier, le châtellenie de Chaussin devient une coseigneurie à trois, pour moitié à Henri de Montbéliard, l'autre moitié partagée entre Philippe le Hardi et Marguerite de France[36]. Ces incohérences entre auteurs montrent que Chaussin est la pomme de discorde entre les différents pouvoirs. Pour régler le conflit dans l'urgence, Chaussin est divisé entre les principaux acteurs du conflit.

    Passage de Chaussin du comté au duché

    Bien que cet accord aplanisse les relations entre le Comte de Montbéliard et le duché, il ne règle pas définitivement le sort de Chaussin. Henri de Montbéliard cède Chaussin à Marguerite en échange de Clerval et d'autres terres[37]. Ceci est confirmé par une lettre du 12 juillet 1366 de Jehans sire de Montmartin, chevalier, bailli d'aval en comté de Bourgogne écrivant à Thiebaut sire de Rye et Eudes de Quingey, tous deux chevaliers et conseillers de madame la comtesse Marguerite Ire de Bourgogne. Il rapporte que « par certain acort et traitiez fait entre notre tres reboubtee dame la Comtesse de Flandre d'artois et de Bourgogne et monseigneur de Montbeliard, lidiz messire de Montbeliard doye délivrer le chastel ville et appartenance de Chaussin en la main de madite dame pour en faire sa bonne volonte »[38]. Ainsi, Chaussin passe aux mains de la comtesse Marguerite. Elle demande que soient installés « nombre de gentilz hommes et de sergens [...] sur la garde et sehurtey »[15] de Chaussin. Parmi eux sont nommés « le grant Jehan des Champs de Dole, Villemin Guydo de Dole, Jehan Graissaz, Guillaume, son frere et autres »[15]. Vuillemin Guido est désigné dans les comptes de châtellenie de l'année 1369[39] comme l'ancien châtelain du lieu, sans doute l'a-t-il été après 1366.

    De septembre à novembre 1366, plusieurs entrevues ont lieu à Jully-le-Chastel entre le duc et la comtesse pour « procéder à la prise de possession de Chaussin »[40]. Un échange aurait eu lieu à ce moment entre le duc et la comtesse qui livre Chaussin au duché. « Huguenin de Thoraise et le Borgne de Saint-Hilaire furent chargés de garder et de défendre la place au nom de Philippe le Hardi, avec quatre gentilshommes, huit sergents et un nombre suffisant de gens d'armes, tous natifs et originaires du duché »[41].

    Chaussin est échangé au roi de France par Marguerite Ire contre le château d'Arcis-sur-Aube[42]. Après, en suivant André Robert, nous pouvons considérer que le roi de France (1364-1380) laisse directement Chaussin à la gestion de son frère cadet le duc de Bourgogne Philippe le Hardi[43].

    Voulant imposer son autorité sur Chaussin qu'il possède dorénavant de plein droit, le duc punit les traîtres qui se sont manifestés contre sa présence à Chaussin depuis 1337. Perrenin Geliote que l'on peut identifier au Juliotte de 1337 est exécuté. Geoffroi de Chailli, capitaine de Chaussin, accusé d'avoir laissé prendre la place, est invité par le roi de France à venir s'expliquer en janvier 1368, les autres Humbert du Lavorot, Regnaut de Champdivers, Hugues de Vercel, le Kathelenat et Vichoux ont leurs terres confisquées[40].

    Chaussin devient une terre gérée directement par le duché de Bourgogne.

    Chaussin en tant que châtellenie du duché de Bourgogne

    Il n'est pas aisé de savoir quand Chaussin est organisé comme châtellenie. Le cadre administratif de la châtellenie n'apparait que tardivement que ce soit en duché ou en comté[44]. Elle et son châtelain deviennent la division administrative et l'officier par excellence du domaine ducal à partir du début du XIVe siècle. Alors que les terres sises entre Chaussin et la Saône entrent petit à petit dans le domaine du duc au début du XIVe, et se dotent de châtelain comme à Authumes en 1308[15], Chaussin reste terre de la maison de Montbéliard, ce n'est qu'en 1337 que le duché met un pied à Chaussin[17]. Claude Courtépée fait mention en 1354 d'un châtelain à Chaussin du nom de Guillaume de Blaisy[45]. En 1354, 1355, 1356, le duc de Bourgogne possède un grenetier à Chaussin[46]. La présence de ces administrateurs ducaux est la preuve que la ville est sous domination ducale et organisée en châtellenie. Il semble bien qu'une administration châtelaine existe à partir du moment où le duc de Bourgogne prend pied à Chaussin en 1337. En 1369, lorsque la paix revient, Philippe le Hardi réorganise Chaussin en tant que châtellenie du duché de Bourgogne.

    Guerre Dix ans

    Le 3 mars 1637, la cité est attaquée et conquise par les comtois du capitaine de Grammont[47].

    Héraldique

    Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

    De sable à la bande d'argent accompagnée en chef d'un croissant du même.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    janvier 1978 mars 2001 Rémy Gaillot
    mars 2001 mai 2008 Alain Janet
    mai 2008 mars 2014 Danièle Ponsot[48]
    mars 2014 En cours Chantal Torck UMP puis LR

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[50].

    En 2020, la commune comptait 1 563 habitants[Note 4], en diminution de 7,68 % par rapport à 2014 (Jura : −0,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1771 1031 1961 2971 3281 3081 2961 3231 255
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2021 2011 1991 1861 2101 2261 1841 1981 209
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3011 2701 1471 0201 0541 0011 0051 1321 116
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1 2081 2821 2741 4871 5871 5791 5981 6041 678
    2018 2020 - - - - - - -
    1 5921 563-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee à partir de 2006[52].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Sources

    Bibliographie

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Chaussin », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Vital Chomel et Jean Ebersolt, Cinq siècles de circulation internationale vue de Jougne, Armand Colin, Paris, 1951 ; et Henri Dubois, Les Foires de Chalon et le commerce dans la vallée de la Saône à la fin du Moyen âge : vers 1280-vers 1430, Publications de la Sorbonne, Paris, 1986.
    12. Jean Richard, Les ducs de Bourgogne et la formation du duché du XIe au XIVe siècle, Société Les Belles Lettres, Paris, 1954, p.212
    13. Jean Richard, p. 214
    14. André Robert, Une cité éprouvée, Chaussin à la fin du XIVe siècle, mémoire de maîtrise, université de Besançon, 1969. p. 27
    15. ibid.
    16. Édouard Clerc, Essai sur l'histoire de la Franche-Comté, tome 1, Bintot imprimeur librairie, Besançon, 1840
    17. Claude Boissonet, « Le siège de Chaussin en 1336 », Mémoire de la Société d’ Emulation du Jura, D. IV, Livre II, 1888-1889, p. 333-338
    18. ADCO B. 993, terrier de 1373, rappel de la charte de franchise
    19. Ernest Petit, Histoire des ducs de Bourgogne de la race capétienne : avec des documents inédits et des pièces justificatives, Tome 7, Règne de Hugues V et Eudes IV : mars 1306 à février 1345, Publication de la société bourguignonne de géographie et d’histoire, Dijon, 1901. p. 156
    20. Alphonse Rousset, Dictionnaire historique et statistique du Jura, tome V, p. 206
    21. ADCO, B. 10504
    22. ADCO, B. 995
    23. Ernest Petit, Tome 7, p. 214
    24. Edouard Clerc, Essai sur l'histoire de la Franche-Comté, tome 1, Bintot imprimeur librairie, Besançon, 1840, p.117
    25. Ernest Petit, Histoire des ducs de Bourgogne de la race capétienne, T.9, Règne de Philippe de Rouvre, 1349-1361, Publication de la société bourguignonne de géographie et d’histoire, Dijon, 1905 et Ducs de Bourgogne de la Maison de Valois : d'après des documents inédits, A. Picard, Paris, 1909
    26. Pierre Gresser, La Franche-Comté au temps de la guerre de Cent Ans, Cêtre, Besançon 1989
    27. Ernest Petit,Ducs de Bourgogne de la Maison de Valois : d'après des documents inédits, A. Picard, Paris, 1909
    28. ADCO B 4172 f. 31 r°
    29. ADCO B 4172 f. 61 v°
    30. Ernest Petit, Ducs de Bourgogne de la Maison de Valois, p. 51
    31. Edouard Clerc, Essai sur l'histoire de la Franche-Comté, tome 1, Bintot imprimeur librairie, Besançon, 1840
    32. Edouard Clerc, Tome 2, p 139-140
    33. Ernest Petit, Ducs de Bourgogne de la Maison de Valois, p. 100
    34. Ibid, p. 163
    35. Ernest Petit, Ducs de Bourgogne de la Maison de Valois, p.182
    36. Jean Rauzier, Finances et gestion d'une principauté : le duché de Bourgogne de Philippe le Hardi, 1364-1384, Comité pour l'histoire économique et financière de la France, Paris, 1996.p. 7
    37. Docteur Briot, Chaussin et ses environs, Annales de Chaussin, 1893 et André Robert, p. 28
    38. ADCO B. 995
    39. ADCO B. 4169
    40. Ernest Petit, Ducs de Bourgogne de la Maison de Valois
    41. Ernest Petit, Ducs de Bourgogne de la Maison de Valois, p. 216
    42. Urbain Plancher, Histoire générale et particulière de Bourgogne, tome 3, Preuves XXXII. p. XIX
    43. André Robert, Une cité éprouvée, Chaussin à la fin du XIVe siècle, mémoire de maîtrise, université de Besançon, 1969
    44. Jean Richard, Les ducs de Bourgogne et la formation du duché du XIe au XIVe siècle p. 484
    45. Claude Courtépée et Edme Beguillet, Description historique et topographique duché de Bourgogne, Dijon, 1775-1788, tome III, p. 360
    46. ADCO B.1398, B.1399, B.1400 : « Compte des receptes et des censes faites par Dymanche de Vitel General receveur et grenetier dou duchie de Bourgogne de touz les blez receuz par lui »
    47. Besançon unknown library, Mémoires (lire en ligne)
    48. Préfecture du Jura, Liste des maires élus en 2008, consultée le 2 mai 2010
    49. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    50. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    51. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    52. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    53. « Motte et château », notice no PA39000047, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    54. « Moulin Taron », notice no PA39000021, base Mérimée, ministère français de la Culture.

    Voir aussi

    Articles connexes

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