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Marguerite Ire de Bourgogne

Marguerite de France[1] (1309 - ), fut princesse du royaume de France, comtesse de Bourgogne et comtesse d'Artois de 1361 Ă  1382.

Marguerite Ire de Bourgogne
Illustration.
Portrait de Marguerite de France par Jacques Le Boucq.
Titre
Comtesse de Bourgogne et d'Artois
–
(20 ans, 5 mois et 18 jours)
Prédécesseur Philippe III et Ier
Successeur Louis Ier
Comtesse de Rethel
–
(18 ans, 5 mois et 14 jours)
Prédécesseur Louis Ier de Nevers
Successeur Marguerite de Brabant
Comtesse de Flandre
–
(23 ans, 11 mois et 9 jours)
Prédécesseur Isabelle de Luxembourg
Successeur Marguerite de Brabant
Comtesse de Nevers
–
(24 ans, 1 mois et 4 jours)
Prédécesseur Jeanne de Rethel
Successeur Marguerite de Brabant
Biographie
Dynastie Capétiens
Nom de naissance Marguerite de France
Date de naissance
Date de décès
SĂ©pulture Basilique de Saint-Denis
Père Philippe V le Long
Mère Jeanne II de Bourgogne
Conjoint Louis Ier de Flandre
Enfants Louis II de Flandre

Biographie

Marguerite de France naît en 1309, fille cadette du roi Philippe V le Long et de la comtesse Jeanne II de Bourgogne et d'Artois.

En 1320, elle Ă©pouse le comte Louis Ier de Flandre (v.1304-1346), comte de Nevers (Louis II, 1322-1346), comte de Flandre (Louis Ier, 1322-1346) et comte de Rethel (Louis II, 1328-1346), union dont est issu :

  • Louis II de Flandre (1330-1384), dit Louis II de Male, comte de Flandre (Louis II), comte de Nevers et de Rethel (Louis III) (1346-1384), comte de Bourgogne et d'Artois (Louis Ier, 1382-1384).

Marguerite hérita en 1361 du mari de sa petite-fille, par ailleurs son petit-neveu, le duc Philippe Ier de Bourgogne les titres des comtés de Bourgogne et d'Artois.

Un traité du oblige Marguerite à détruire sa saline de Grozon pour que la saunerie de Salins soit la seule à produire dans l'archevêché de Besançon[2].

À sa mort, en 1382, son fils Louis hérite des deux titres de comte de Bourgogne et d'Artois. Elle repose à l'abbaye royale de Saint-Denis

Sa petite-fille, la comtesse Marguerite III de Flandre appelée aussi Marguerite de Dampierre, héritière des comtés de Flandre, Nevers, Rethel, Brabant, Limbourg, fut mariée le à son arrière-cousin le duc Philippe Ier de Bourgogne et, à ce titre, de manière nominale et en tant qu'épouse du comte de Flandre, elle a précédé sa grand-mère au titre de comtesse de Bourgogne et d'Artois. Finalement, à la mort en 1384 de son père Louis II de Flandre, Marguerite de Dampierre hérita de plein droit des deux titres de comtesse de Bourgogne et d'Artois.

Ascendance

Notes et références

  1. Généalogie de Marguerite de France sur le site FMG
  2. [PDF] A. Rousset, Extrait du Dictionnaire Géographique, Historique et Statistique des communes de la Franche-Comté : Grozon (39), t. III, cegfc.net, (lire en ligne), p. 10.

Voir aussi

Ouvrages

  • Jean-Baptiste Santamaria, Marguerite de France, comtesse de Flandre, d’Artois et de Bourgogne (1312-1382): Une vie de princesse capĂ©tienne au temps des Valois, vol. 34, Brepols Publishers, coll. « Burgundica », (ISBN 978-2-503-59514-6 et 978-2-503-59515-3, DOI 10.1484/m.burg-eb.5.123982).

Articles

  • Anne-HĂ©lène Allirot, « DĂ©votions de deux comtesses d'Artois au XIVe siècle, Mahaut et Marguerite: MĂ©moire des ancĂŞtres et prestige du sang royal en Artois », dans Alain PrĂ©vost, Ă©diteur, Les comtes d'Artois et leurs archives : Histoire, mĂ©moire et pouvoir au Moyen Ă‚ge (recueil d'Ă©tudes), Arras, Artois Presses UniversitĂ©, (ISBN 978-2-84832-165-3, lire en ligne), p. 103-118.
  • Pierre Gresser, « Les donations de bois en Franche-ComtĂ© sous Marguerite de France (1361-1382) », MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© pour l'histoire du droit et des institutions des anciens pays bourguignons, 1999, p. 63-105.
  • Jean-Baptiste Santamaria, « Chantage maternel, patriotisme capĂ©tien ou rĂ©alisme diplomatique? Le rĂ´le de la comtesse d'Artois et de Bourgogne Marguerite de France et de ses conseillers dans le mariage de Marguerite de Male et Philippe le Hardi », Publications du Centre europĂ©en d'Ă©tudes bourguignonnes, vol. 53 « Rencontres de Calais (20 au 23 septembre 2012), « NĂ©gociations, traitĂ©s et diplomatie dans l’espace bourguignon (XIVe – XVIe siècles) » »,‎ , p. 29-49 (DOI 10.1484/J.PCEEB.5.101175, lire en ligne).
  • Jean-Baptiste Santamaria, « Gouverner par la table : sociĂ©tĂ© politiques, dĂ©penses de bouche et pratiques du pouvoir en Artois Ă  l’avènement de Marguerite de France (1361-1362) », dans Gouverner les hommes, gouverner les âmes : 46e Congrès de la SociĂ©tĂ© des historiens mĂ©diĂ©vistes de l'Enseignement supĂ©rieur public, Paris, Publications de la Sorbonne, (lire en ligne), p. 191-202.
  • Jean-Baptiste Santamaria, « Madame en son conseil : La prise de dĂ©cision sous Marguerite de France (1361-1382) », Publications du Centre europĂ©en d'Ă©tudes bourguignonnes, vol. 57,‎ , p. 47–62 (ISSN 1016-4286 et 2034-6786, DOI 10.1484/J.PCEEB.4.2017024).
  • Jean-Baptiste Santamaria, « La mise en dĂ©fense du comtĂ© d’Artois sous Marguerite de France: 1361-1382 », dans Alain Marchandisse et Bertrand Schnerb (dir.), Autour d’Azincourt : une sociĂ©tĂ© face Ă  la guerre (v. 1370-v. 1420), Villeneuve-d'Ascq, Revue du Nord (hors sĂ©rie), (ISBN 979-10-93095-09-7), p. 305‑331.
  • Jean-Baptiste Santamaria, « L'entourage noble de Marguerite de France, comtesse de Flandre, d'Artois et de Bourgogne (v. 1312-1382) », Publications du Centre europĂ©en d'Ă©tudes bourguignonnes, vol. 58,‎ , p. 27–49 (ISSN 1016-4286 et 2034-6786, DOI 10.1484/J.PCEEB.4.2019003).
  • Jean-Baptiste Santamaria (Ă©d.), « ItinĂ©raire de Marguerite de France. Les lieux de sĂ©jour de la comtesse d’après ses actes (1310-1382) », base de donnĂ©es, sur Cour de France.fr, Paris, .
  • Louis Stouff, « Marguerite de France, comtesse de Flandre, d'Artois et de Bourgogne et sa ville d'Arbois au comtĂ© de Bourgogne : Ă©tude sur le gouvernement de cette princesse d'après le cartulaire de ses actes aux archives de la Chambre des comptes de Dijon et d'autres documents inĂ©dits, 1331-1382 », Annales de Bourgogne, vol. 3,‎ , p. 1-37 (lire en ligne); Pièces justificatives, t. 3, p. 254-259 ; t. 4, 1932, p. 240-244 ; t. 5, 1933, p. 257-259.

Articles connexes

Liens externes

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