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Château d'Hérouville

Le château d'Hérouville est un château du XVIIIe siècle (1740) situé dans le petit village d'Hérouville-en-Vexin, sur la RD 927 reliant Pontoise à Méru, dans le département du Val-d'Oise, en France.

Château d'Hérouville
La grille d'entrée du Parc du château, carte postale ancienne.
Présentation
Type
Fondation
Propriétaire
Patrimonialité
Recensé à l'inventaire général
Coordonnées
49° 06′ 06″ N, 2° 07′ 59″ E
Localisation sur la carte du Val-d'Oise
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Le château est connu pour avoir hébergé un très célèbre studio d'enregistrement ayant accueilli pendant deux périodes distinctes, à sa grande époque, des musiciens et chanteurs internationaux et français entre et .

Après une période d'abandon, il a été racheté en , réhabilité et a repris son activité de studio d'enregistrement à partir de .

Histoire

De nombreuses familles de la haute noblesse résidaient sur le fief d'Hérouville-Auvers-Isles Adam. Un certain nombre de chevaliers et seigneurs ont vécu à Hérouville.

Anne de Laval était la fille de Guy XVI, comte de Laval et de Anne de Montmorency, dame d'Acquigny et de la Rochepot (1505-1554). Louis de Sully était seigneur de La Roche-Guyon (mort en 1557).

La construction d'un premier château fut à l'initiative d'un dénommé Jean de Berbisy, fils unique de Jean de Berbisy, originaire de Bourgogne, quatrième fils d'Henri, écuyer de Charles Le Téméraire, qui épouse le 17 mai 1544 Claude de Sansac, héritière du fief d'Hérouville et d'Auvers.

La seigneurie d'Hérouville fut cédée en 1680 à Louis Armand Ier de Bourbon, Prince de Conti[1]. En effet, Louis Armand Ier de Bourbon, prince de Conti à 18 ans, épousa Marie-Anne, fille illégitime du roi Louis XIV, âgée de 13 ans, légitimée en mai 1667. Le mariage fut célébré le 16 janvier 1680 à Saint-Germain-en-Laye. Ce fut le premier mariage entre un prince de sang et un enfant naturel d'un roi. Marie-Anne fut appelée Mademoiselle de Blois (fille de Louise de La Vallière). La dot du roi s'éleva à un million de livres, et le château d'Hérouville fut acheté pour être la demeure du couple.

Le mariage ne fut point heureux dans la mesure où, selon la petite histoire, la nuit de noces a été chaotique. Le prince a fini par être envoyé sur le front hongrois par le roi car après avoir été éconduit par la jeune mariée, il mena une vie de « débauche ». Il revint du front pour soigner sa maîtresse qui avait contracté une maladie vénérienne et c'est en la soignant que lui-même l'attrapa et en mourut rapidement. Marie-Anne devint princesse douairière à la mort de son mari et accéda à une richesse incommensurable qui lui permit d'acquérir un certain nombre de biens immobiliers, dont le pavillon de Blois à Bougival en Yvelines qui a une ressemblance architecturale avec le château d'Hérouville.

Le château actuel fut construit en 1740 d'après les plans de l'architecte Gaudot de l'école de Rome, sur les ruines de l'ancien manoir du couple. Le bâti est composé de deux ailes, Nord et Sud, avec étage, combles et deux annexes latérales basses rez de chaussée et combles dirigées vers l'Ouest. Les deux ailes sont reliées par un haut mur en moellons couvert de lierre et percé en son centre d'un portail en bois.

Au XIXe siècle, il servit de relais de poste (entre Versailles et Beauvais) et comptait des écuries situées probablement dans la grange qui est une dépendance du château, avec une centaine de chevaux, à l'initiative d'Achille Louis de Brisay mari d'Agathe Sedaine. Achille Louis de Brisay fut le maire d'Hérouville, Baron et Comte, procureur général auprès de la cour, commissaire spécial, chevalier de Malte. Ce fut un homme qui avait le goût de la spéculation, ce qui l'amena à la ruine. Ses biens ont commencé à être vendus en 1855 après sa mort (84 ans). Puis le château traversa des affres diverses et variées, et fut en partie démoli. Il fut vendu en 1861.

La duchesse de Berry y passa, Louis XVIII ainsi que Charles X se servirent des attelages.

Le château fut un lieu de rencontres et de villégiature pour Frédéric Chopin et George Sand.

Il servit de décor en 1829 dans une scène de chasse, et son histoire est racontée dans Modeste Mignon 1844 d'Honoré de Balzac[2].

Les studios d'Hérouville-en-Vexin

Le compositeur Michel Magne cherchant pour travailler un lieu tranquille à la campagne est séduit lors d'une visite et l'achète en copropriété avec son ami Jean-Claude Dragomir en 1962[3] pour y habiter avec sa famille. Il fait aménager dans les combles de l'aile Nord une salle de musique, pour ses besoins personnels avec piano à queue, orgue électronique, instruments divers, et de quoi travailler pour ses assistants (entre autres, Jean-Claude Vannier, Jean-Claude Petit, Karl-Heinz Schäfer, Éric Demarsan, Michel Colombier...). Son ami Dragomir décède dans un accident de voiture en 1965. Michel rachète les parts du défunt à sa famille et devient le propriétaire de la totalité du château. À la suite d'un incendie accidentel ayant ravagé la salle de musique de l'aile Nord le 26 mai 1969, il fait transformer les combles de l'aile Sud en studio d'enregistrement, et, devant l'énormité des frais engagés, crée une société d'exploitation commerciale, la SEMM (Société d'Enregistrement Michel Magne), le 18 novembre 1969, afin d'exploiter commercialement ce studio de 100 m2 et 6 mètres de hauteur sous plafond, à la lumière du jour, éclairé par de trois hautes fenêtres Est, Sud, et Ouest. Comme le village d'Hérouville-en-Vexin est loin de Paris, il propose à ses clients de se restaurer et de dormir sur place : le Strawberry Studio est donc le premier en France (et le deuxième au monde) basé sur le concept de studio résidentiel où travail, hébergement et restauration sont liés — et le seul en France, à l'époque, qui va accueillir régulièrement des artistes anglo-saxons en plus d'une clientèle typiquement française. Les débuts sont difficiles, mais dès 1971 arrivent Gong, Eddy Mitchell, puis des groupes et producteurs anglo-saxons : Elton John qui appelle le château Honky Château, Bee Gees, Pink Floyd, Cat Stevens, T. Rex, David Bowie[4], Jethro Tull, Uriah Heep, etc. Son premier ingénieur du son est Gérard Delassus, un vieil ami de Michel, qui l'avait aidé à aménager sa salle de musique de l'aile Nord partie en fumée.

En 1969, le village d'Hérouville-en-Vexin sert de décor naturel pour le tournage de certaines scènes du film La Fiancée du pirate de Nelly Kaplan avec Bernadette Lafont, mais rien n'a été tourné dans le parc et au château même.

De 1971 à 1973, le château est au sommet de sa gloire, trois années d'activité intense, les studios tournent à plein régime 20 heures sur 24 et six jours sur sept. La prise de son est assurée entre autres par un jeune ingénieur du son, Dominique Blanc-Francard, puis Andy Scott et Gilles Sallé comme assistant en 1972, avec également Christian Gence, André Harwood et Jean-Paul Missey. La renommée et le succès du studio deviennent énormes, en France comme à l'international. Jean-Christian Michel choisit de séjourner quinze jours à Hérouville en 1973 pour y enregistrer son album JQM avec Kenny Clarke et les Chœurs de Saint Eustache. En parallèle Michel Magne crée le premier studio mobile 16-pistes français dans un camion Ford aménagé, le Strawberry Mobile. Le personnel du château se compose à l'époque de quinze salariés : un gardien, un jardinier, un intendant, deux femmes de ménage (dix chambres d'hôtes), deux cuisiniers, un menuisier, deux hôtesses, un secrétaire plus l'équipe technique, deux ingénieurs du son... Pour payer les frais de fonctionnement très importants, un deuxième studio, Le Chopin, est créé début 1972 au rez-de-chaussée d'une dépendance située sur le devant de la propriété, le long de la route traversant le village, avec un portail d'entrée donnant directement sur une grande cour pavée au no 4 rue Georges Duhamel. Le Chopin est aménagé avec du matériel dernier cri. Au premier étage, des bureaux et un logement, et au rez-de-chaussée le studio proprement dit dont le sol bétonné, décaissé, accueille plusieurs plateformes pour les musiciens et une galerie vitrée pour les photographes. Avec ces nouveaux lieux, la capacité d'enregistrement augmente et de nombreux artistes s'y succèdent dont toujours beaucoup d’Anglo-Saxons, même si l'acoustique n'est pas aussi réussie que celle du studio du haut.

Mi-1972, Michel Magne, lassé de son rôle de patron/gestionnaire de studio, décide de se dégager du château pour reprendre son métier de compositeur de musique de film. Il signe un accord le avec Yves Chamberland, propriétaire du studio Davout. Il lui cède pour franc symbolique la SEMM, qui accuse un passif de 600 000 francs, mais reste propriétaire des murs du château. Chamberland procède à quelques réaménagements techniques et adopte une gestion plus rigoureuse – notamment pour l'accueil, la restauration et l'hébergement. David Bowie se plaint ainsi d'avoir mangé beaucoup de pommes de terre et de lapin durant son séjour pour Pin Ups. La situation financière continue de déraper : Chamberland jette l'éponge, récupère son matériel, et quitte le château après six mois d'occupation et lance des procédures judiciaires, à la suite d'un déficit qui atteint désormais 1,2 million de francs. Les studios restent et tournent au ralenti pendant l'hiver 1973-1974, le parc est laissé à l'abandon. Pendant cette période, Jean-Pierre Ezan et Claude Harper continuent l'activité tant bien que mal.

La deuxième vie des studios

Michel Magne, parti vivre début 1974 avec sa famille à Saint-Paul-de-Vence se détend après ces folles années en faisant de la peinture, cherche un nouveau gérant pour reprendre l'activité du studio lorsque Chamberland l'abandonne. Faisant appel à ses nombreuses relations, il trouve et signe un accord avec le producteur et musicien Laurent Thibault qui reprend l'activité en locataire-gérant, le jour de ses 28 ans, le 24 juin 1974. Grâce à une profonde remise en état des lieux, laissés à l'abandon depuis presque un an, et à une gestion plus professionnelle, l'activité reprend fin 1974. Laurent Thibault devient l'ingénieur du son attitré d'Hérouville (un seul studio est actif, celui de 100 m2 dans les combles de l'aile Sud). En 1975, le château est le premier studio européen équipé d'une acoustique "Westlake". Un peu plus tard, il s'équipe d'une console "MCI JH528" et de magnétophones de la même marque. De grands albums sont enregistrés dans ces lieux : T. Rex, John McLaughlin : Inner Words, Tom Jones, Saturday Night Fever des Bee Gees, The Idiot d'Iggy Pop (où Laurent Thibault est également bassiste), Low de David Bowie, Rick Wakeman, Fleetwood Mac, Ritchie Blackmore 's Rainbow : Long Live Rock 'n'Roll (1978), Marvin Gaye, Patrick Coutin : J'aime regarder les filles, Jacques Higelin : Irradié (1975), No Man's Land (1977), Champagne et Caviar (1978), (1985), Magma : mixage de Live / Hhaï (1975), Attahk (1978), CharlÉlie Couture : Pochette surprise, Tchao Pantin (1983).

La fin des studios

Début 1973, après à peine 6 mois d'occupation, Yves Chamberland parti du château entame une procédure judiciaire, qui aboutit à la mise en faillite personnelle de Michel Magne. Les murs du château sont donc vendus et acquis aux enchères en 1979 par la société « Service Terrains », qui laisse l'activité se poursuivre et continue de louer les lieux à la société de Laurent Thibault, propriétaire du bail, ayant réglé une très grande partie des dettes (300 000 francs) de la société SEMM en huit ans.

En 1978, Michel Magne revient habiter à Paris. Convoqué par le tribunal de commerce de Pontoise à la suite de sa liquidation judiciaire personnelle, dépressif, ne s'étant jamais remis de la perte de son château en ayant perdu son procès, il se suicide à Cergy dans une chambre d'hôtel le 19 décembre 1984 à 54 ans, quelques jours après sa convocation du jugement au tribunal de Pontoise.

Après avoir laissé l'activité du studio continuer pendant trois ans, la société « Service Terrains » propriétaire du château fait monter la pression auprès de Laurent Thibault : elle souhaite en fait transformer le vaste parc arboré de 17 000 m2 en lotissement pavillonnaire, et l'ensemble cour et grange en centre hippique. Ce projet est mis en échec grâce à des éléments du domaine ayant été classés, qui empêchent le propriétaire de changer l'apparence des lieux. D'une part, le bassin-abreuvoir octogonal situé dans la cour pavée avait été classé à l'inventaire à la demande de Laurent Thibault, afin de sauver et préserver le site. D'autre part, le château se trouve à moins de 500 mètres de l'église d'Hérouville, elle-même classée monument historique.

Fin juillet 1985, à la suite d'un commandement de quitter les lieux, Laurent Thibault part du château après 12 ans d'occupation. Le propriétaire doit ensuite se contenter d'aménager le premier étage de la grange du studio Chopin en magasin de sellerie et fournitures pour chevaux à l'enseigne Cheval Paradis. Il fait poser une grande enseigne sur la façade du bâtiment donnant sur le virage de la rue. La mairie d'Hérouville s'oppose à tous ses projets d'aménagements du parc, les permis de construire sont refusés, et aucun des projets immobiliers du promoteur ne peut voir le jour. Des locataires occupent l'aile et l'annexe Nord, découpée en appartements. L'aile et l'annexe Sud reste vide.

La société Arkamys vient louer l'aile Sud du château en 2001, d'autres la rejoignent (QIO, le Château Numérique, etc.), encouragées par le Conseil régional du Val d'Oise. Cependant, fin 2005, le château est de nouveau vide, à l'exception du chanteur Jean-Louis Aubert venu travailler pendant quelques mois son album Idéal standard avec ses musiciens. En juin 2013, il est officiellement mis en vente à 1,29 million d'euros[5].

Rénovation et réouverture

En janvier 2015, le château est racheté au fils du promoteur immobilier "Service Terrains" décédé, par un collectif composé de deux ingénieurs du son et d'un financier dans l'audiovisuel[6] (Jean Taxis, Thierry Garacino et Stéphane Marchi)[7]. Un projet de renaissance des studios voit alors le jour[8] - [9] - [10]. En , le château est ouvert aux habitants du village d'Hérouville, quarante d'entre eux participent au nettoyage du parc[11]. Le centre de formation « Sup HD Audio » prend place dans l'ancien studio Chopin, dans la cour à droite, dès novembre 2015. Le studio « historique » dans les combles de l'aile Sud est réaménagé, un autre, adjacent, est créé (anciens appartements de Michel Magne). Le château rouvre ses portes comme studio d'enregistrement à partir de . Plusieurs sessions d'enregistrements live sont tournées pour la chaine Arte : Gregory Porter, Metronomy, Sting, Melody Gardot[11] - [6]...

Concerts

Le 21 juin 1971, Grateful Dead vient en France pour un concert au festival d'Auvers-sur-Oise, mais à cause du temps pluvieux et l'état du terrain boueux où le concert doit avoir lieu, Michel Magne les invite au château d'Hérouville où ils vont jouer en soirée[12] et tard dans la nuit devant 200 personnes, dont une partie des habitants du village. Un détachement des pompiers de Pontoise vient sur place à la demande de Michel Magne qui ne veut ni gendarmes ni policiers à l'intérieur de sa propriété. Une partie des invités finissent tout habillés dans la piscine après avoir ingéré des substances psychotropes (LSD et/ou cannabis)[13]. Le champagne coule à flots, la fête est filmée pour la télévision.

Artistes ayant enregistré au château (1971-1985)

Liste non exhaustive

Notes et références

  1. Archives nationales, cote AN R3-83.
  2. « Revenu avec le Roi en 1814, le vieux maréchal mourut en 1819 sans avoir pu marier son fils […] ; il ne lui laissa que l'immense château d'Hérouville, le parc, quelques dépendances et une ferme assez péniblement rachetée, en tout quinze mille francs de rente » - L'héroïne de cette scène est Modeste Mignon de La Bastie dans Modeste Mignon, édition dite « du Furne », vol. 4, pp. 251-252.
  3. Emmanuel Tellier, « La folle histoire d'Hérouville, château pour rock stars », Télérama, (consulté le )
  4. Nicolas Ungemuth, « Et Bowie sauva Iggy », Le Figaro Magazine, , p. 66-70 (lire en ligne).
  5. « À vendre : un château mythique du rock pour 1 295 000 euros dans le Val-d'Oise », Le Nouvel Observateur, 14 juin 2013.
  6. Eric Bureau et Bénédicte Agoudetsé, « Le château des rock stars revit à Hérouville », Le Parisien, (consulté le ).
  7. « Le Château d'Hérouville > The Team », sur lechateaudherouville.com (consulté le ).
  8. « Les mythiques studios d'Hérouville vont enfin revivre », Le Parisien, (consulté le ).
  9. « Le centre de formation du son s'installe au château d'Hérouville », Le Parisien, (consulté le ).
  10. Alexandre Boucher, « Le parc du château d'Hérouville retrouve son éclat d'antan », Le Parisien, (consulté le ).
  11. « Le Château d'Hérouville > Media Coverage », sur lechateaudherouville.com (consulté le ).
  12. (en) « Chateau d'Hérouville - June 21, 1971 », sur Official Site of the Grateful Dead (consulté le ).
  13. Emission radio Manzoni 2021 - Anectode de Dominique Blanc-Francard.

Annexes

Bibliographie

Archives nationales de France
  • Comptes du prince de Conti, détails des travaux, achats de meubles et plans de construction : cote AN R3-83.
  • Comptes généraux des princes et princesses de Conti, AN R105-116 années : 1680-1734, 1776-1789.
  • Prince de Conti commune d'Hérouville : série R 3 1 - 104.
  • Comptes des trésoriers des Conti 1681 : série R3 257-303.
  • Mémoires, titres et inventaires, procès et successions XVIIIe siècle : série R3 117 - 125.
  • Répertoires des notaires an VIII-1867 : série U 5964.
  • Notaire d'Hérouville Pierre Cailleux (30 septembre 1780) aveu et dénombrement de la seigneurie d'Hérouville rendus par la marquise de Brisay au prince de condé : 292 pages 2E30 545.
  • Bénédiction de la chapelle du château : série G114.
Ouvrages
  • Yann Le Quellec (scénario), Thomas Cadène (scénario) et Romain Ronzeau (dessin et couleurs) (Bande dessinée), Les Amants d'Hérouville (Une histoire vraie), Delcourt, (ISBN 978-2-413-00347-2, présentation en ligne)
  • Laurent Jaoui (préf. par Benjamin Biolay), Hérouville, le château hanté du rock, Le castor astral, , 232 p. (ISBN 979-1-027-80281-4)
  • Franck Ernould, « Hérouville - La vie de Château », Home Studio, no 28, (lire en ligne)
  • Franck Ernould, La vie de Château. Michel Magne, un Homme hors du commun, projet en cours de publication (2017)

Émissions radiophoniques

Filmographie

  • Michel Magne, le fantaisiste pop, documentaire de Jean-Yves Guilleux, durée de 52 minutes (2009).
  • David Bowie, l’homme cent visages ou le fantôme d’Hérouville, documentaire de Gaëtan Châtaignier et Christophe Conte (2016). Diffusé sur France 4 le .

Articles connexes

Liens externes

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