Cercle Fustel de Coulanges
Le cercle Fustel de Coulanges est une association française de droite qui rassembla des enseignants et milita contre l'école publique et son « idéologie », des années 1920 jusqu'au début des années 1970.
Fondateur |
Henri Boegner (d) |
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De nombreux membres de ce cercle ont participé activement au régime de Vichy[1].
Historique
Une association d'enseignants proche de l'Action française
Le Cercle a été fondé à partir de l'automne 1926, et a fonctionné réellement à partir de 1927-28[2]. Ses fondateurs sont des enseignants parisiens du secondaire, notamment Georges Cantecor, directeur de ses Cahiers jusqu'à son décès en 1932, et Henri Boegner, son secrétaire puis secrétaire général, et par un inspecteur du primaire, Pierre Dufrenne. Rejoints par des professeurs de province, tel Pierre Heinrich, titulaire de la chaire d'histoire de la khâgne du lycée du Parc de Lyon. Il est présidé par le physicien Louis Dunoyer de Segonzac, professeur à la Sorbonne.
Adhèrent au cercle des universitaires, des enseignants du secondaire et des instituteurs, tel Serge Jeanneret. Lors du banquet de 1932, Louis Dunoyer déclare: « La Faculté de droit, la Sorbonne, l'École normale supérieure, la Faculté de médecine ont leurs représentants parmi nous. Tous les lycées de garçons, sauf peut-être Henri-IV et Condorcet. De nombreux agrégés sont des nôtres, et qui plus est, des membres du bureau de la société des agrégés et de celui du syndicat des professeurs de lycée. Je vois l'aimable présence de plusieurs membres de l'enseignement secondaire féminin. Nombreux sont aussi les professeurs de collège. Voici encore des maîtres de l'École des hautes études commerciales, de l'École Arago. L'enseignement libre, public ou privé, s'intéresse à nous. (...) la phalange ardente et nombreuse de nos jeunes membres de l'enseignement primaire »[3]. Ses effectifs ont été minces: il revendique plus de 200 membres en 1928, 790 en 1931, dont 300 adhérents à Paris et 26 aux colonies, 1 400 en 1934, 1 500 en 1935[4].
Il a existé des groupes locaux en province, à Strasbourg ou à Toulouse, autour du doyen de la faculté de médecine Jacques-Émile Abelous, un protestant[5].
Les fondateurs
Georges Cantecor (1863-1932) est professeur agrégé de philosophie, auteur de plusieurs articles ou ouvrages, consacrés notamment à Descartes, Kant ou au positivisme[6]. Sa carrière s'est déroulée à Nantes à partir de 1891, au lycée Clemenceau[7], à Bordeaux, à Reims, puis aux lycées parisiens Louis-le-Grand et Pasteur. Il meurt en décembre 1932 à 65 ans. D'abord dreyfusard et membre de la Ligue de l'enseignement, il évolue vers le nationalisme, sans pour autant rejoindre l'Action française de Maurras[8].
Henri Boegner (1884-1960), également agrégé de philosophie, est professeur de lettres classiques au lycée Molière. Fils d'Alfred Boegner, pasteur qui fut le directeur des missions évangéliques de Paris, cousin du pasteur Marc Boegner, il est issu d'une famille protestante mais il s'est converti au catholicisme. C'est un ami depuis 1908 et le beau-frère de Gabriel Marcel. D'abord influencé par Georges Sorel et Charles Péguy, il est devenu maurrassien et a présidé lorsqu'il était professeur à Mulhouse la section d'Action française de la ville[9].
Pierre Dufrenne a d'abord enseigné en province et à Paris avant de devenir inspecteur de l'enseignement primaire dans l'Oise. C'est un ancien syndicaliste d'extrême gauche[10], qui a rallié l'Action française et s'est converti au catholicisme avant 1914[11]. Il meurt le 23 décembre 1930.
Pierre Heinrich (1874-1936) est le cinquième des six enfants d'un doyen de la Faculté des lettres de Lyon, Guillaume Alfred Heinrich[12]. Contrairement à son père, il a échoué au concours de l'École normale supérieure; khâgneux au lycée Louis-le-Grand, il n'a été qu'admissible en 1895[13]. Il est cependant agrégé d'histoire (1901[14]) et docteur ès lettres (1907)[15]. Il enseigne l'histoire aux khâgneux du lycée du Parc de Lyon, de 1917 jusqu'à son décès en mai 1936, après avoir été professeur aux lycées d'Orléans, de Valenciennes et du lycée Lakanal de Paris. C'est un catholique d'Action française[16]. Membre comme son père de la Congrégation des Messieurs (1923), la plus ancienne et plus prestigieuse œuvre catholique lyonnaise, il préside depuis 1921 le conseil particulier de la Société de Saint-Vincent-de-Paul de Lyon. Sous sa présidence, le nombre des conférences passa de 25 à 43, et c'est lui qui assura la fondation de la première conférence féminine[17]. Il a repris en décembre 1917 le Bulletin des Professeurs catholiques de l’Université de Joseph Lotte, de l'Association des maîtres catholiques. Il est hostile à la fois à l'anticléricalisme et aux démocrates-chrétiens. Ses sympathies notoires pour l'Action française provoquent des remous; il résiste un temps aux pressions grâce à la protection du cardinal Maurin avant de quitter la présidence du groupe de Lyon des universitaires catholiques - reprise par André Latreille - en octobre 1928 et de suspendre son bulletin[18]. Il a épousé en 1910 Gabrielle Ollier, fille du chirurgien Louis Léopold Ollier[19].
Depuis 1920, Dufrenne et Heinrich militent à l’Association de l’École française et à son périodique, La Revue de l'école, dont Dufrenne est le directeur et dont ils ont été les fondateurs et administrateurs de la société qui le publie, aux côtés d'instituteurs comme Maurice Jeannard, futur membre du comité de rédaction de L'École française, ou Émile Bocquillon[20].
L'accueil de personnalités de la droite académique
Dans l'entre-deux-guerres, sa revue et/ou ses réunions, notamment son banquet annuel, accueillirent des grands chefs militaires comme le maréchal Hubert Lyautey - il préside le banquet de 1932[21] -, ou le général Maxime Weygand[22]. Ainsi que des intellectuels comme Léon Bérard[23], Albert Rivaud, conférencier à plusieurs reprises, collaborateur des Cahiers et de l'Ecole française[24] -, l'académicien Abel Bonnard - qui présida le banquet de 1931[25], l'Académicien Louis Bertrand - Il présida le banquet de 1928, assista à ceux de 1929 et 1931 -, Bernard Faÿ[26], Daniel Halévy[27], René Gillouin[28], André Bellessort[29], Pierre de Labriolle, de l'Institut, professeur à la Sorbonne - qui préside le banquet de 1937[30] -, les professeurs de droit Louis Le Fur[31] et Achille Mestre[32], etc. Plus rares ont été les militants politiques - le comte de Puységur, président de la Ligue nationale antimaçonnique, en 1934 -, les élus parisiens - Gillouin ou Louis Darquier de Pellepoix (1937) - ou les parlementaires (les députés de Paris Fernand Wiedemann-Goiran et René Dommange en 1937).
Le Cercle et l'Action française
Le cercle est très proche des royalistes de l'Action française de Charles Maurras, sans en être dépendant[33] et accueille des enseignants issus ou sympathisants de la ligue, comme Louis Dunoyer, Boegner, Pierre Heinrich, le doyen Abelous de Toulouse[34], Pierre Dufrenne, Henri Carteron[35], maître de conférences d'histoire de la philosophie à la Faculté des lettres de Strasbourg (de 1923 à son décès en 1929, à 37 ans) et président-fondateur de l’Union alsacienne des professeurs catholiques, le jeune professeur agrégé de philosophie Olivier Pozzo di Borgo (1900-1991)[36] - futur résistant et inspecteur général de l'enseignement secondaire à partir de 1945[37], et libéral de gauche après la guerre[38] -, ou l'instituteur public Serge Jeanneret, animateur de l'Union corporative des instituteurs[39], adhérente au Cercle, et de son périodique L'École française[40].
Il tient son nom de l'historien Fustel de Coulanges, annexé post-mortem par l'Action française[41]. Maurras, figure tutélaire du cercle, a été invité à présider son premier congrès, en juin 1928, mais empêché, il est remplacé par Louis Bertrand. Il préside celui de 1929 et participe à plusieurs banquets par la suite, et y prend parfois la parole[42]. D'autres dirigeants de la ligue (Maurice Pujo, le marquis de Roux, Georges Calzant, le baron François de Lassus[43]) et des personnalités maurrassiennes ont assisté à ses banquets, tels Henri Massis, qui le présida en 1935[44], Léon Mirman - cet habitué des banquets le préside en 1933[45] -, Georges Claude[46], Théophile Alajouanine, le général Abel Clément-Grandcourt, collaborateur de la page militaire de l'Action française[47], Pierre Gaxotte[48], le docteur Charles Fiessenger (médecin et ami de Maurras, animateur des banquets médicaux de l'Action française[49]), etc.
Parmi ses conférenciers, le Cercle a accueilli des membres notoires de l'Action française, comme en 1933 le bâtonnier Marie de Roux ou Firmin Bacconnier[50]. Le Cercle a rendu hommage à Maurras, alors emprisonné, en décembre 1936 lors d'une réunion présidée par André Bellessort, à laquelle ont participé Georges Claude, le docteur Charles Fiessinger, Xavier de Magallon, Bonnard. Bellessort, un professeur agrégé, Rivaud, professeur à la Faculté des sciences, et Dunoyer chantent ses louanges, sans aucune réserve. Selon Dunoyer, « sans la pensée de l'action maurrassienne, le Cercle Fustel de Coulanges, tel qu'il existe, n'aurait jamais pris naissance. Si Maurras n'avait pas remis sur pied une critique de la démocratie et une théorie de la monarchie (...), il est douteux que ceux d'entre nous qui ne sont pas positivement royalistes fussent devenus antidémocrates, mais il est encore plus douteux (...) que la plupart des intellectuels, des professeurs (...) que l'on compte en grand nombre parmi nous, fussent devenus royalistes »[51].
Une association militant contre l'idéologie républicaine de l'école publique de la IIIe République
Le cercle publie à partir d'octobre 1928 une revue, Les Cahiers (tirés à 1500 exemplaires en 1935), dans lesquels sont publiées des études historiques ou pédagogiques, ainsi que des articles de réflexion, organise des conférences, souvent reproduites dans les Cahiers[52], tient chaque année une réunion de rentrée[53] et un banquet à la fin de l'année universitaire, auxquels participent des étudiants qui se préparent à l'enseignement, comme le futur historien Philippe Ariès, tient des congrès à partir de 1934[54]. Il participe au défilé pour la fête de Jeanne d'Arc à partir de 1934 avec les instituteurs de l'Union corporative des instituteurs, son satellite[55].
La presse parisienne de droite s'est fait l'écho de son existence et de son programme, dès 1928[56]. Le Cercle lui a adressé ses avis à partir de 1932, à propos du projet de consacrer une demi-journée à l'école et au lycée à l'action d'Aristide Briand, décédé, bête noire des nationalistes et de l'Action française[57]. Ou bien à propos d'une circulaire sur l'entrée en sixième, préfigurant l'école unique et y voyant sans nuances « les débuts d'une tentative de l'État pour s'emparer de l'enfance et pour réaliser une sorte de communisme pédagogique mortel à l'indépendance intellectuelle des maîtres comme des élèves »[58], puis sur le projet de réforme de l'enseignement en 1937[59]. Ou encore son avis sur une rixe entre deux lycéens parisiens, ce qui est l'occasion de dénigrer le Front commun[60]. Le cercle fait publier en 1936 un ouvrage aux éditions de l'arc, L'éducation et l'idée de patrie, préfacé par Abel Bonnard. Il rassemble des études réalisées entre 1929 et 1933 et portant sur le patriotisme à l'école, d'Henri Boegner, Albert Rivaud, Olivier Pozzo di Borgo, Henri Carteron et Serge Jeanneret[61].
Les membres du Cercle sont pour l'ordre social et la hiérarchie scolaire. Les principales cibles du cercle sont l'école unique et son idéologie, la démocratisation de l'enseignement et la gratuité du secondaire - cela entraîne selon Olivier Pozzo di Borgo une « augmentation démesurée des effectifs scolaires et la baisse du niveau des études », au détriment « de l'enseignement et de la dignité du maître », alors que l'inégalité est naturelle et féconde, qu'il faut des « barrières nécessaires » et qu'il convient de chercher « non la quantité, mais la qualité ». Il faut donc « peu de bourses, mais qui subventionnent largement »[62] -, des ministres comme Jean Zay. Ils se battent pour la défense du patriotisme dans l'enseignement[63], accusé de propager le pacifisme, et celle des humanités. Le cercle fait partie des cénacles dans laquelle s'élabore avant-guerre une partie de l'idéologie de la Révolution nationale.
Les membres du cercle ont voulu rénover l'enseignement, notamment celui de l'histoire. D'où la décision en 1931 de rédiger des manuels scolaires à destination du primaire, écrits par Pierre Heinrich et Antoinette de Beaucorps (1876-1933), professeur agrégée au lycée Molière et autre royaliste[64]. C'est évidemment la place de la Révolution française dans l'enseignement qui leur pose problème. En 1939, pour le 150e anniversaire de la Révolution, le cercle organise une réunion avec Bonnard, Serge Jeanneret, Faÿ, Daniel Halévy, Pierre Boutang notamment. Les orateurs montrent « avec une vigueur vengeresse, la fausseté de quelques-unes des légendes à la gloire de la Révolution » et Dunoyer dénonce « la débauche de mythes historiques »[65] - [66].
Au sein du syndicat des professeurs de lycée, Boegner et d'autres ont milité pour que ce syndicat n'adhère pas à la CGT, et le Cercle a cherché à faire barrage dans l'Université à la gauche communiste et socialiste, en dénonçant par exemple les grèves des enseignants[67]
Une première reconstitution en 1941
Après la débâcle de 1940 et la mise en place du régime de Vichy, le cercle se reconstitue de mars 1941 à 1944, en zone occupée, autour de Boegner, et en zone libre, à Clermont-Ferrand, autour de Pierre Ousset, secrétaire général pour la zone libre, du maurrassien Pierre Boutang, de Charles Hauter, professeur à la Faculté de théologie protestante de Strasbourg[68]. Des conférences sont données dans cette dernière ville sous ses auspices: on y retrouve Maurras, qui vante à ses lecteurs l'action du cercle[69], Albert Rivaud, Henri Massis[70]. À Paris, à la Sorbonne, des conférences ont été tenues fin 1941 sur la question de l'éducation. Elles sont présidées par Daniel Halévy, qui publia en 1939 des articles dans les Cahiers du cercle contre les manuels scolaires républicains[71].
Ses dirigeants se sont félicités de certaines décisions prises par l'État français en matière d'enseignement[72]. Deux proches du Cercle ont été ministres de l'Instruction publique de Vichy, Albert Rivaud et Abel Bonnard. Boegner et Dunoyer ont été désignés en 1942 membres de la commission d'études des questions de jeunesse du régime de Vichy[73]. En revanche, Jérôme Carcopino n'était pas un sympathisant du cercle, mais Boegner et ses amis ont cherché son appui pour faire triompher leurs thèses, notamment la rénovation des manuels scolaires[74]. Maurras se plaint en 1942 que les manuels d'histoire rédigés par Pierre Heinrich, ignorés par les officiels de l'éducation nationale sous la IIIe République, ne sont pas encore adoptés, en raison du « sabotage administratif - pour ne pas dire trahison - de l'œuvre du Maréchal »[75].
Une deuxième reconstitution en 1953
Toujours animé par Henri Boegner jusqu'à son décès en 1960[76], le Cercle se reconstitue en 1953, publie à nouveau à partir de décembre 1953 ses Cahiers, donne son nouveau banquet annuel en 1954. Il s'oppose aux projets scolaires de la IVe République (projets Langevin-Wallon, Lapie, André Marie), puis à ceux de la République gaullienne[77]. Boegner est parallèlement un des principaux artisans de la renaissance du courant royaliste d'Action française après la guerre, dès 1945. Il a milité pour la libération de Maurras, comme Albert Rivaud ou Daniel Halévy, et collabore à Aspects de la France, avatar de L'Action française; il en est même brièvement le co-directeur avant sa mort en 1960[78].
Dans ses cahiers, ses banquets et ses réunions, on retrouve des noms déjà rencontrés avant guerre: le général Maxime Weygand, qui préside le banquet de 1954[79], Albert Rivaud, qui « jusqu'à son décès, soit pendant l'Occupation, soit après, ne cessa pas de travailler pour le cercle »[80], Daniel Halévy, qui préside le banquet de 1956[81], Serge Jeanneret, présent au banquet de 1954, Louis Dunoyer, Léon Bérard, qui préside une réunion en 1956. De nouveaux noms apparaissent cependant: Claude-Joseph Gignoux, directeur de La Revue des deux mondes [82], Achille Dauphin-Meunier (1954), François Natter[83], Roger Grand (1954)[84], René Poirier (1956). Boegner est intervenu dans un dîner-débat du Centre d'études politiques et civiques en 1955 portant sur la question de la réforme de l'éducation; il y retrouve Albert Rivaud, le conférencier, et René Gillouin, animateur de ce centre[85]. Weygand, en outre, est le président d'honneur du CEPEC.
Une troisième reconstitution en 1966
Georges Drieu La Rochelle, professeur au lycée Jean-Baptiste Say, nouveau secrétaire général du Cercle, a tenté de revivifier l'organisation en 1966, lançant un appel cosigné notamment par Henri Massis, Roger Dion, professeur au Collège de France, Jacques Bentegeat, professeur à la faculté de médecine de Bordeaux et le chanoine F. Calta, professeur à l'Université catholique d'Angers[86]. Drieu La Rochelle a adhéré au Mouvement national universitaire d'action civique, fondé en 1958 contre les « défaitistes » en Algérie et les syndicats universitaires de gauche, a cosigné en 1960 le Manifeste des intellectuels français pour la résistance à l'abandon, a collaboré à L'Esprit public (revue) et collabore aussi à Aspects de la France[87]. Les Cahiers reparaissent, de 1966 à 1973[88].
Bibliographie et sources
- Jean-François Garcia, L'école unique en France, PUF, 1994
- Jean-Michel Barreau, L'extrême droite, l'école et la République : petits détours par l'histoire..., Syllepse, 2003
- Jean-Michel Barreau, « Les “nationaux” et l'école dans l'entre-deux-guerres. Le “Vichy d'avant Vichy” », Quasimodo, no 3-4 (« Nationalismes sportifs »), printemps 1997, Montpellier, p. 163-174.
- Jean-Michel Barreau, Vichy contre l'école de la République: théoriciens et théories scolaires de la Révolution nationale, Flammarion, 2001
- Guillaume Gros, Philippe Ariès : un traditionaliste non-conformiste ; de l'Action française à l'École des hautes études en sciences sociales, 1914-1984, Presses universitaires du Septentrion, 2008.
- Catherine Valenti, « L’Action française et le Cercle Fustel de Coulanges à l’école de l’Antiquité (première moitié du XXe siècle) », Anabases [En ligne], 4 | 2006, mis en ligne le 01 janvier 2012
- Michel Leymarie, Jacques Prévotat, L'Action française : culture, société, politique, Presses universitaires du Septentrion, 2008, p. 47-48.
- Francine Muel-Dreyfus, « La rééducation de la sociologie sous le régime de Vichy », Actes de la recherche en sciences sociales, 3/2004 (no 153), p. 65-77.
- Notice des Cahiers du Cercle, sur le site de l'Institut français de l'éducation
- Juliette Fontaine, « Aux origines du Cercle Fustel de Coulanges. Une histoire sociale des idées éducatives conservatrices au début du xxe siècle (1898-1932) », Revue française de pédagogie, no 214,‎ , p. 37-52 (lire en ligne, consulté le ).
Notes et références
- Dictionnaire des intellectuels français, sous la direction de Michel Winock, Seuil, « Histoire », 2002, p. 282-283.
- Catherine Valenti, op. cit., Les Cahiers du Cercle Fustel de Coulanges, n° 1, décembre 1953, Jean-Michel Barreau, Vichy contre l'école de la République, op. cit., p. 89, Le Figaro, 2 juin 1932, "Le banquet Fustel de Coulanges", Journal des débats, 26 mars 1941, "Le Cercle Fustel de Coulanges reprend ses travaux"
- L'Action française, 2 juin 1932, "Le banquet du Cercle Fustel de Coulanges", p. 2
- L'Action française, 18 juin 1931, "Les discours du banquet du Cercle Fustel de Coulanges", L'Action française, 15 juin 1934, "Le banquet Fustel de Coulanges", Ibid., 24 juin 1935
- L'Action française, 23 janvier 1934, L'Action française, 24 décembre 1936, lettre du doyen Abelous, Ibid., 22 mars 1939 ( selon le docteur Charles Fiessinger )
- G. Cantecor, Le positivisme, Librairie Paul Delaplane, 1904
- Collectif, Un grand Lycée de province : le Lycée Clemenceau de Nantes dans l'histoire et la littérature depuis le Premier Empire, L'Albaron, 1992
- L'Action française, 7 décembre 1932, G. Cantecor dans data.bnf.fr. Il eut comme élèves Alphonse de Châteaubriant ( évocation de Cantecor ), à Nantes, Maurice de Gandillac, à Paris ( qui l'évoque dans Le Siècle traversé: Souvenirs de neuf décennies, Albin Michel, 2014; il le présente « séduit en politique par l'Action française » ).
- Eugen Weber, L'Action française, Stock, 1962, p. 296, Guillaume Gros, op. cit., Les Études sociales, janvier 1961, p. 72, "Nécrologie"
- Jean Jaurès. Cahiers trimestriels, octobre 1997, Laurence Ruimy, "La Revue de l'enseignement primaire et primaire supérieur, 1890-1914"
- L'Action française, 23 décembre 1930, ( "P-A Dufrenne" ), Ibid., 28 décembre 1930, "Les obsèques de Pierre Dufrenne", Ibid., 5 juin 1931 ( Heinrich évoque Dufrenne dans les Cahiers du Cercle ), Le Figaro, 12 août 1931, Louis Bertrand, "Une condamnation de l'école unique"
- Françoise Huguet et Boris Noguès, «Les professeurs des facultés des lettres et des sciences en France au XIXe siècle (1808-1880)», juin 2011 (consulté le 9-07-2017)
- Jean-François Sirinelli, Génération intellectuelle: Khâgneux et Normaliens dans l'entre-deux-guerres, Fayard, 1988
- Le Rappel, 27 août 1901 (Reçu 2ème au classement)
- Il a soutenu sa thèse le 9 décembre 1907 devant la Faculté des lettres de l'Université de Paris. Sa thèse complémentaire a pour titre L'abbé Prévost et la Louisiane, étude sur la valeur historique de Manon Lescaut. Sa thèse principale porte sur la Louisiane sous la Compagnie des Indes, 1717-1731 ( Lire en ligne ). Il a obtenu la mention honorable: Revue d'histoire moderne et contemporaine, 1907, vol. 9, n° 4, p. 309
- L'Action française, 9 mai 1936, L'Action française, 15 mai 1936 ( allocution de Dunoyer ), Ibid., 30 mai 1936, L'Action française, 2 juin 1937, Louis Jasseron, "Pierre Heinrich" ), Revue des lectures, 15 juin 1936, p. 655 (présenté comme « fidèle ami et ferme disciple de Charles Maurras et de l'Action française » )
- Site museedudiocesedelyon.com, Henri Hours, Eglise à Lyon, 1998, n° 9, "Heinrich père et fils", Catherine Pellissier, Bruno Dumons, La congrégation des Messieurs et la Société de Saint-Vincent de Paul à Lyon sous la Troisième République. Sociologie comparée, dans la Revue d'histoire de l'Eglise de France, 1992, vol. 78, n° 200, "Pierre%20Heinrich"&rs_to=&rs_from=&rs_on=&rs_annee=&rs_mois=&rs_jour=&ra_titre_per%5B%5D=&ra_type_journal%5B%5D=&ra_zone_geo%5B%5D= Le Salut public, 5 mai 1937, "Les disparus. Pierre Heinrich"
- Henri Hours, op. cit., Site des "Chrétiens dans l'enseignement public", cdep-asso.org, "Les intuitions de la Paroisse Universitaire", Site cdep-asso.org, Bernard Comte, "L’Association Joseph Lotte, quelques repères historiques "
- "Pierre%20Heinrich"&rs_to=&rs_from=&rs_on=&rs_annee=&rs_mois=&rs_jour=&ra_titre_per%5B%5D=&ra_type_journal%5B%5D=&ra_zone_geo%5B%5D= Le Salut public, 15 mars 1910, "Mariage"
- Le Figaro, 9 août 1920, "Pour l'Ecole française", p. 1 et 2, Moniteur de la papeterie, 1er février 1922, "La Revue de l'école", , Description de la Revue de l'école sur le site inrp.fr/presse-education/revue.
- L'Action française, 2 juin 1932, "Le banquet du Cercle Fustel de Coulanges", p. 1 et 2. Il participe aussi à celui de 1933, mais brièvement.
- En 1936 ( Journal des débats, 15 mai 1936, "Le banquet du Cercle Fustel de Coulanges" ) et 1937
- Le Figaro, 20 juin 1930, "LĂ©on BĂ©rard parle de Fustel de Coulanges", Le Temps, 20 juin 1930, "Au cercle Fustel de Coulanges"
- Il préside le banquet de 1934: L'Action française, 15 juin 1934, "Le banquet Fustel de Coulanges". Il participe aussi à ceux de 1935 ( Discours au banquet de 1935: Journal des débats, 25 juin 1935, "Le banquet du Cercle Fustel de Coulanges" ), 1936, 1937 et 1938. Cf. une de ses conférences en 1935 sur le marxisme: Journal des débats, 30 novembre 1935, "Une conférence du professeur Rivaud au cercle Fustel de Coulanges"
- Le Figaro, 17 juin 1931, "Au banquet du Cercle Fustel de Coulanges". Il prend la parole aux banquets de 1936 et de 1937.
- En 1935 et 1937
- En 1934 et 1936. Boegner a été un fidèle de son salon du quai de l'horloge: cf. Guillaume Gros, op. cit., p. 105
- Participe aux banquets de 1929, 1930 et 1934.
- En 1930, 1932; élu à l'Académie française, il le préside en 1936: L'Action française, 15 mai 1936, "Le banquet du Cercle Fustel de Coulanges". Conférencier en 1932.
- L'Action française, 29 mai 1937, "Le banquet du Cercle Fustel de Coulanges". Il a pris part à d'autres banquets, comme en 1934, 1935 et 1938.
- Journal des débats, 18 juin 1938, "Le banquet du Cercle Fustel de Coulanges"
- En 1928 et 1930
- Cf. Catherine Valenti, op. cit., p. 2
- L'Action française, 18 mars 1935, "Un magnifique banquet corporatif des professions libérales", L'Action française, 14 juin 1929, L'Action française, 8 mai 1935, (il préside le banquet médical parisien), Ibid., 17 mai 1935, Almanach de l'Action française, 1935, p. 201. Il est venu tardivement à l'Action française: L'Étudiant français, 10 février 1935, "Toulouse: Le Cercle d'études politiques (allocution d'Abelous ), Ibid., 22 mars 1939
- L'Action française, 21 janvier 1932, Ibid., 14 juin 1929, Séances et travaux de l'Académie des sciences morales, 1929, Bulletin de la Faculté des lettres de Strasbourg, 1929: Né en 1891, admissible à l'ENS, professeur de philosophie à Montluçon, Toulon, Châteauroux et Montpellier, agrégé de philosophie en 1919, docteur ès lettres en 1923. Il a des sympathies pour l'Action française, mais il n'en est pas membre. Il a initié en 1928 une protestation d'universitaires catholiques contre la condamnation de l'Action française, adressée aux évêques. L'Action française la publie plusieurs mois plus tard, en omettant le nom des signataires: L'Action française, 18 novembre 1928
- Normalien(1919), agrégé de philosophie (1921), il enseigne aux lycées d'Alençon (jusqu'en 1936), Annecy (jusqu'en 1938), Versailles (lycée Hoche): L'Ouest-Eclair, 16 septembre 1936, Biographie sur le site familial casa-longa.org. Il a donné au Cercle une étude sur l'université démocratique, la patrie et la paix, louée par l'AF ( L'Action française, 6 mars 1931 ). Il donne des conférences aux étudiants d'AF en Normandie, en 1935, sur l'hitlérisme, établissant que son principe essentiel est le racisme, menant à l'élimination et l'asservissement. Il aurait affirmé que le nationalisme intégral et la dynastie peuvent seuls assurer la sécurité de la France ( L'Action française, 23 mai 1935 ). Son nom figure sur une liste de souscription du quotidien royaliste en 1936 ( Ibid., 14 octobre 1936 ). Un de ses articles donnés à l'Ecole française, critiquant le « pacifisme démocratique », rend hommage à Maurras: « (...) nous ne pouvons ni oublier ni taire le nom de celui qui a le plus contribué à nous refaire une conscience et à nous sauver du déshonneur: Charles Maurras » ( L'Action française, 1er juillet 1937, "L'humanitarisme" ).
- Professeur de philosophie au lycée de Casablanca, il collabore à Combat d'Alger et siège à la commission pour la réforme de l’enseignement, réunie à Alger à partir de mars 1944, du Conseil national de la Résistance. Il est promu directeur de l'enseignement du second degré du Commissariat à l'éducation nationale du Gouvernement provisoire de la République française en 1944, puis inspecteur général de lettres le 1er mars 1945. Il a été le troisième président du Conseil supérieur d’enquête (CSE), institué par l’arrêté du 26 octobre 1944 et chargé de l'épuration des enseignants ( il centralise les dossiers, formule les propositions définitives, après complément d’enquête s’il le souhaite, avant que le ministre ne tranche ): L'Echo d'Alger, 4 janvier 1944, "A l'officiel", Claude Singer, L'université libérée, l'université épurée (1943-1947), Les Belles lettres, 1997, p. 32 et 181, Jean-François Condette ( dir. ), Les écoles dans la guerre, Presses univ. du Septentrion, 2014 ( chap. 23 ), Clémence Cardon-Quint, Lettres pures et lettres impures ? : les professeurs de français dans le tumulte des réformes : histoire d’un corps illégitime (1946-1981), Thèse de doctorat, Université Rennes 2/Université Européenne de Bretagne, 2010 , Yves Chevrel, Définir les lettres modernes: l'apport de la littérature comparée, dans la Revue de littérature comparée, 2010/4, n° 336 .
- Le Monde publie plusieurs de ses « libres opinions ». Dans lesquelles il proteste en 1953, en s'appuyant sur la Déclaration des droits de l'homme, contre l'interdiction faite à des communistes de passer le concours de l'ENA ( Le Monde, 30 septembre 1953, "Le droit ou l'arbitraire" ). Il évoque la crise du parlementarisme à laquelle « il n'est d'autre remède que le retour au principe républicain : "La loi est l'expression de la volonté générale" » ( Le Monde, 22 juin 1954, "L'expression de la volonté générale"). Il évoque Pétain et le régime de Vichy, pour le critiquer: « Au jugement porté sur Pétain par le général de Gaulle M. Georges Loustaunau-Lacau oppose, dans le Monde du 31 octobre, la touchante image du maréchal qui, chargé de gloire et d'années, fit don de sa personne à la France pour atténuer son malheur. Il oublie une chose : que Pétain représente d'abord une politique. (...) L'État français est l'image renversée de l'État républicain ». Il critique la thèse du double jeu (« (Les Allemands) ne fusillèrent ni Pétain ni ses ministres parce que le double Jeu, pratiqué au sommet de l'État, les servait. Lorsque pour duper l'occupant vous substituez les principes nazis aux principes républicains, ce sont les Français que vous égarez, brisant leur conscience, corrompant le lien social, permettant aux traîtres, aux sadiques, aux fous, de s'abriter derrière votre gloire et votre autorité » ), en rappelant le statut des juifs (« le mot seul fait frémir », note-t-il), qu'« un fanatique [ Xavier Vallat, qui était proche de l'Action française ] sera nommé, en mars 1941, commissaire aux affaires juives: il organisera recensement, tri, déportations » et que le roi du Danemark « se rend à la synagogue, assiste à un service solennel, déclare qu'à la première mesure raciale il portera l'étoile jaune ». Il refuse l'enterrement du maréchal à Douaumont demandé par les pétainistes: « Par ce biais, la République accorderait à l'État français un commencement de légitimité. Elle admettrait l'identité foncière de Vichy et de la France libre, des fusilleurs et des fusillés, des bourreaux et de leurs victimes. (...) La République affirme que tous les hommes naissent et demeurent égaux en droits. Pétain dénonce, lui, " l'idée fausse de l'égalité naturelle entre les hommes ". (Message du 11 octobre 1940.) Réhabiliter Pétain c'est dire non à la première thèse, oui à la seconde. (...) En 1954, transférer à Douaumont le corps du maréchal, c'est faire un pas sur la route de la troisième guerre mondiale, du fascisme et des fours crématoires » ( Le Monde, 9 novembre 1954, "Pétain ou la République" ). Il dénonce la politique menée par le gouvernement durant la guerre d'Algérie ( Le Monde, 28 avril 1955, "Dans l'avant-port du fascisme": dénonciation de la loi sur l'état d'urgence qui institue « l'arbitraire légalisé ». Cf. aussi Le Monde, 22 août 1957, "rétablir le régime républicain" ) et celle du gouverneur général de l'Algérie Jacques Soustelle ( Le Monde, 1er septembre 1956, "Les chimères du réalisme politique", Ibid., 4 septembre 1956, "Une lettre de M. Jacques Soustelle" ). Une Algérie où « les Algériens savent que le statut de l'Algérie, voté en 1947, n'est pas encore appliqué en 1956 » ( Le Monde, 23 avril 1956, "Le front populaire aujourd'hui et demain" ). Dans ce dernier texte, il écrit: « En tout cas, si nous refusons aux masses le droit de faire, à leurs risques et aux nôtres, l'apprentissage de la liberté, comprenons bien que nous choisissons de faire la guerre à l'écrasante majorité du genre humain et de détruire chez les autres et chez nous la démocratie et le bon sens. Depuis que, Roosevelt mort, l'Amérique n'a plus que des réflexes de droite, elle va d'échecs en injustices et en absurdités. (...) Faudra-t-il, pour commencer, que les ministres du Front républicain ordonnent de passer l'Algérie au napalm ? ». Il va jusqu'à souhaiter un nouveau front populaire, comprenant les communistes, pour pouvoir mener une politique de négociation en Algérie. Il a participé à la première mouture en 1955 de l'Union démocratique du travail, qui dénonce à la fois les Accords de Paris (1955), souhaitant le désarmement et la paix, et le rétablissement en France, « sous prétexte d'anticommunisme, d'un climat préfasciste », la « renaissance de la presse vichyssoise (...) qui développe les thèses racistes » ( Le Monde, 25 janvier 1955, Ibid., 3 février 1955, "L'Union démocratique du travail prend nettement parti contre les accords de Paris" ). Il cosigne une adresse au Parlement demandant de rejeter le projet d'extension des pouvoirs spéciaux en Algérie ( il est écrit: « Il n'est pas exagéré de dire que le projet de loi gouvernemental est d'inspiration nazie ou vichyste »: Le Monde, 8 juillet 1957 ), des appels pour la paix en Algérie en 1957-58 ( Le Monde, 7 février 1958 ). Il appelle à venir défiler silencieusement et se recueillir le dimanche 23 avril 1961, devant le mémorial du Martyre juif, à l'occasion du procès d'Adolf Eichmann ( Le Monde, 19 avril 1961 ), s'associe en 1962 à la journée nationale contre le racisme et l'antisémitisme du MRAP (Droit et liberté, n° 208, 15 avril/15 mai 1962, p. 3). Il critique la Ve République gaullienne car elle donne trop de pouvoirs au président de la République et réduit « l'influence politique du peuple » (Le Monde, 22 septembre 1958, "République française Napoléon empereur", Ibid., 25 octobre 1962, "République française Napoléon empereur", Ibid., 4 février 1967, "Un homme fort, des institutions faibles, une nation démoralisée", Ibid., 29 juin 1968, "Le plus grand péril": « Sous la Ve République, le peuple, réputé infaillible, choisit un chef, puis ce chef, infaillible à son tour puisqu'il incarne ce peuple, règne sans contrôle sur des citoyens réputés désormais stupides ». Il critique aussi l'État policier ( Le Monde, 18 décembre 1969, "l'État policé et l'État policier" )
- Présidée un temps par l'instituteur Ernest ( ou Emile ? ) Jegouzo: Le Temps, 30 avril 1935, "Un appel de l'UCI"
- Discours au banquet de 1935: Journal des débats, 25 juin 1935, "Le banquet du Cercle Fustel de Coulanges", au congrès de 1938: Journal des débats, 13 avril 1938, "Le congrès du Cercle Fustel de Coulanges"
- Cf. Catherine Valenti, op. cit., p. 3, 11-16
- L'Action française, 25 juin 1928, "Le banquet du cercle Fustel de Coulanges", L'Action française, 20 juin 1929, "Le banquet du cercle Fustel de Coulanges". Empêché une nouvelle fois en 1930. En 1931, 1932, 1934, 1936, 1938 (L'Action française, 17 juin 1938, "Le banquet du Cercle Fustel de Coulanges" ), 1939. Il adresse une lettre de sa prison en 1937, lue par Dunoyer: L'Action française, 29 mai 1937, "Le banquet du Cercle Fustel de Coulanges"
- Polytechnicien, administrateur de sociétés, il préside la section d'Action française du 8e arrondissement, puis est membre du comité de la fédération parisienne et enfin vice-président de la ligue d'AF lors de sa dissolution en 1936 et président de facto, mais aussi membre du service d'honneur du duc de Guise et associé de la société publiant le Courrier royal du prétendant en décembre 1934. Cf. son Dossier de la Légion d'honneur sur la base Léonore
- Journal des débats, 25 juin 1935, "Le banquet du Cercle Fustel de Coulanges", L'Action française, 24 juin 1935. Il participe aussi aux banquets de 1931, 1932, 1933 et 1936, et donne une conférence en 1932 sur Lucien Herr, "une force occulte de la IIIe République": Comœdia, 15 décembre 1932, "La journée"
- L'Action française, 25 juin 1933, "Le banquet du Cercle Fustel de Coulanges"
- En 1938
- . Conférencier au Cercle à plusieurs reprises, par exemple sur les relations de l'école et de l'armée ( Journal des débats, 28 octobre 1933, "Au cercle Fustel de Coulanges" ), il participe aussi aux banquets de 1934, 1935 et 1937. Cf. Le trait d'union de l'AALEP, septembre 2009, n° 72, Anecdote sur le général, engagé volontaire en 1939 à plus de 70 ans comme simple soldat, p. 9-11, Eddy Bauer, "Nécrologie/ Le général Clément-Grandcourt" dans Revue militaire suisse, n° 93, 1048 ( en ligne ), Dossier de la Légion d'honneur du général sur la base Léonore
- En 1933
- Cf. la page Noël Fiessinger
- Comœdia, 22 février 1933, "Deux réunions importantes au Cercle Fustel de Coulanges"
- L'Action française, 24 décembre 1936, "Hommage de l'intelligence française à Charles Maurras. La réunion du cercle Fustel de Coulanges", p. 1 et 3
- Par exemple de l'instituteur Emile Jegouzo, "Pourquoi y a-t-il tant d'illettrés en France ?" ( Le Figaro, 30 mars 1933, "La journée"), reproduite aussi dans les Cahiers: La Revue hebdomadaire, septembre 1933, p. 506.
- Le Figaro, 30 octobre 1936, "La réunion de rentrée au Cercle Fustel de Coulanges"
- L'Action française, 27 mars 1934, Comœdia, 6 avril 1936, "Le congrès du Cercle Fustel de Coulanges", Journal des débats, 13 avril 1938, "Le congrès du cercle Fustel de Coulanges"
- L'Action française, 15 juin 1934, "Le banquet Fustel de Coulanges", L'Echo d'Alger, 20 mai 1935
- Le Figaro, 15 mai 1928, "Billet du matin", Le Gaulois, 18 mai 1928, "Un Cercle Fustel de Coulanges", p. 1, Comœdia, 20 mai 1928, "Le cercle Fustel de Coulanges", Journal des débats, 12 novembre 1928, "Le cercle Fustel de Coulanges" avec le programme des réunions et des Cahiers de l'année 1928-29
- Journal des débats, 13 mars 1932, "Une observation justifiée"
- L'Action française, 18 juillet 1932, Comœdia, 19 juillet 1932, "Le Cercle Fustel de Coulanges proteste contre la circulaire sur l'école unique",
- Journal des débats, 7 juillet 1937, "Au Cercle Fustel de Coulanges"
- Le Temps, 24 mars 1936, "Une protestation du Cercle Fustel de Coulanges", Journal des débats, 24 mars 1936, "L'égalité est-elle un vain mot ?", L'Action française, 13 mars 1936, "L'Université de Paris aux ordres du Front populaire. Un scandale au lycée Rollin.
- Le Temps, 23 juillet 1936
- L'Action française, 3 juin 1932
- L'Action française, 3 juin 1932 ( Intervention d'Émile Bocquillon sur le patriotisme à l'école )
- Catherine Valenti, op. cit., p. 18-22, L'Action française, 2 juin 1932, Ibid., 28 juin 1933, L'Action française, 12 février 1933, "Melle de Beaucorps", L'Enseignement secondaire des jeunes filles : revue mensuelle, 1916
- « La réunion du Cercle Fustel de Coulanges pour le 150e anniversaire de la Révolution », L'Action française, no 126,‎ , p. 2 (lire en ligne)
- « Ce que les sciences doivent à la Révolution de 1789 », L'Action française, no 128,‎ , p. 4 (lire en ligne)
- Le Journal, 28 mai 1934, "Le congrès national des professeurs de lycée discute l'adhésion à la CGT", Journal des débats, 28 novembre 1938, "Les universitaires et la grève". Cf. Le Mouvement social, octobre 1970, P. Gerbod, "Associations et syndicalismes universitaires de 1929 à 1937"
- L'Action française, 27 mars 1941, Journal des débats, 26 mars 1941, "Le Cercle Fustel de Coulanges reprend ses travaux", Ibid., 8 juin 1941, "La conférence de M. Henri Massis sur Péguy"
- L'Action française, 16 janvier 1942, Ibid., 21 mars 1942
- Journal des débats, 29 mars 1941, "M. Charles Maurras à Clermont", Ibid., 8 juin 1942, "M. Charles Maurras parlera de Barrès le 17 juin à Clermont", Ibid., 17 avril 1943, "Peut-on enseigner le patriotisme ?". Conférence de M. Albert Rivaud à Clermont-Ferrand", Ibid., 8 juin 1941, "La conférence de M. Henri Massis sur Péguy" (en présence d'Albert Rivaud), Ibid., 7 mars 1942, "Mme André Corthis parle de l'Espagne de Franco" (conférence présidée par Jacques Bardoux ), Ibid., 28 avril 1942, "Cercle Fustel de Coulanges" (conférence de Charles Hauter sur "rationalisme moderne et l'enseignement", L'Action française, 13 avril 1941 (conférence de Maurras), L'Action française, 19 juin 1941 (conférence de Massis), L'Action française, 17 avril 1942 (conférence de Mme André Corthis)
- Cf. Guillaume Gros, op. cit., p. 71. Philippe Ariès y participa.
- Cf. Catherine Valenti, op. cit., p. 24
- Informations générales, 23 février 1942, Journal des débats, 23 février 1942, "La commission d'études des questions de jeunesse se réunira à Vichy le 5 mars"
- cf. Guillaume Gros, op. cit., p. 70. Une commission pédagogique du Cercle a réfléchi sur cette rénovation.
- L'Action française, 18 avril 1942
- Il rencontra des difficultés à la Libération pour poursuivre son activité d'enseignant mais une plainte déposée à son encontre n'eut pas de suite: cf. Guillamue Gros, op. cit., p. 87
- Le Monde, 16 octobre 1958, "Le Cercle Fustel de Coulanges et la réforme de l'enseignement"
- Guillaume Gros, op. cit., p. 104
- Les Cahiers du CFC, juillet 1954
- Les Cahiers du cercle, octobre 1956
- Les Cahiers du CFC, juillet 1956
- Il prononce un discours au banquet de 1956 (Technique et humanisme) (Cahiers du cercle, juillet 1956), préside un déjeuner en 1957 de la section bordelaise sur le thème "défense des professions libérales et des libertés françaises" (Cahiers, mai 1957. Boegner y assiste, aux côtés de l'ancien député de Bordeaux Paul Estèbe), reproduit dans le numéro de juillet 1957 des Cahiers ("L'avenir des professions libérales"). Boegner a signé un article dans La Revue des deux mondes d'octobre 1951, "Notre enseignement de culture".
- ll participe au banquet de 1955, signe avec Boegner un texte sur « l'unité de formation des maîtres, principe d'une vraie réforme de l'enseignement » dans le numéro de juillet 1954 des Cahiers du Cercle, et publie un autre texte en décembre 1957.
- Il préside la Société d'économie et de sciences sociales, qui rassemble des disciples de Le Play. Boegner donne pour son périodique un texte sur "les données essentielles du problème de l'enseignement" en 1948 ( Les Etudes sociales, avril 1948 )) et adhère à son association en 1950: Les Etudes sociales, mai 1950, p. 12. Cf.
- Les Cahiers du CFC, juillet 1955
- Le Monde, 11 février 1966, "Le Cercle Fustel de Coulanges va renaître"
- Albert Marty, L'Action française racontée par elle-même, NEL, 1986, p. 482, Anne-Marie Duranton-Crabol, Le temps de l'OAS, Complexe, 1995, p. 103. C'est un cousin de Pierre Drieu La Rochelle
- Notice des Cahiers du Cercle, sur le site de l'Institut français de l'éducation