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Centre des hautes études américaines

Le Centre des hautes études américaines (CHEA) est un organisme privé français et belge, atlantiste, qui a fonctionné en France de 1946 à la fin des années 1960, et en Belgique de 1956 à 1964.

Centre des hautes études américaines
Histoire
Fondation
Cadre
Sigle
CHEA
Organisation
Fondateur
Président

Historique

L'économiste libéral Henri Truchy, ancien professeur à la faculté de droit de Paris et membre de l'Institut[1], fonde à la fin de l'année 1945 l'Institut des hautes études américaines, afin d'en faire un centre de recherches et d'information pour les milieux scientifiques et les milieux d'affaires[2]. Son nom est modifié en 1950, du fait de la plainte d'un Institut du même nom, filiale du comité France-Amérique[3] : il devient le Centre des hautes études américaines. Durant les premières années, Eugène Schueller, membre du Centre, a tenu à installer le Centre dans un immeuble dépendant de ses entreprises[4]. Il a eu à Paris plusieurs sièges successifs : 8, rue de l'Université, 179, boulevard Malesherbes, puis le 205, boulevard Saint-Germain.

Le Centre est animé notamment par Achille Dauphin-Meunier et par l'éditeur Gaston Morancé, ancien président des jeunesses de l'Alliance démocratique et ancien vice-président de ce parti avant la guerre lorsqu'il était dirigé par Pierre-Étienne Flandin, ancien dirigeant sous l'Occupation d'une agence de presse[5]. Le général de corps aérien Ludy Piollet, ancien chef d'état-major général de l'armée de l'air, a été un temps son délégué général[6].

Dauphin-Meunier s'est adressé dès 1946 à l'Ambassade américaine pour convaincre les États-Unis d'aider financièrement le Centre[7]. Georges Morancé est envoyé aux États-Unis en 1955 pour développer sur place l'effort d'information du centre. Il a été reçu par Robert Murphy, secrétaire d'État adjoint et responsable des affaires européennes, et par Clarence B. Randall, conseiller économique du président américain[8].

Le Centre, ses animateurs, ses conférenciers et les personnalités qui ont collaboré à ses périodiques, ont salué « l'amitié américaine », le Plan Marshall notamment, ont accueilli des diplomates américains. Ce qui n'a pas empêché certains conférenciers de critiquer parfois la politique américaine, tel le maréchal Alphonse Juin en 1953 ou en 1957[9]. En 1967, « au moment où s'éloignent de France les troupes américaines qui protègent l'Europe », à la suite de la décision du général de Gaulle en 1966 de quitter le commandement intégré de l'OTAN, Dauphin-Meunier cosigne au nom du CHEA une déclaration assurant « le gouvernement et le peuple des États-Unis de la gratitude (de la majorité des Français) pour l'aide par eux donnée à la France en péril en 1917, 1941, 1947 » et affirmant vouloir « tout mettre en œuvre pour sauvegarder la solidarité atlantique et l'amitié américaine »[10].

Le Centre est lié à une revue économique, Économie contemporaine, en 1946, qui devient en 1950 la Nouvelle revue d'économie contemporaine, dirigée par Dauphin-Meunier. Sont membres de son comité de rédaction Claude-Joseph Gignoux, Louis Rougier, un habitué comme Gignoux des déjeuners du Centre, Jacques Chastenet, Bertrand de Jouvenel. Y collaborent des membres du conseil supérieur du Centre, des convives et des conférenciers de ses déjeuners : ce sont des anciens ministres de Vichy (Pierre-Étienne Flandin, Émile Mireaux, Georges Lamirand, René Belin), des leaders du Centre national des indépendants et paysans , des ingénieurs-économistes (Maurice Allais), des libéraux de la faculté de droit (Louis Baudin, Truchy), des intellectuels corporatistes (Louis Salleron), des patrons (Georges Villiers, Louis Charvet[11]), unis contre l'étatisme. Le Centre et la NREC rassemblement donc des anciens du régime de Vichy, des néolibéraux et des partisans de l'atlantisme[12].

Dauphin-Meunier et Morancé fondent ensemble la Faculté libre de droit, d’économie et de gestion (FACO Paris) en 1968.

Activités

Un organisme de documentation

Il publie une revue bimestrielle, Les Études américaines, distribuée par les Nouvelles éditions latines. On y trouve des articles sur les États-Unis puis sur le continent américain. Son tirage est de 28 571 exemplaires en 1951, de 14 667 exemplaires en 1953 [13]. Il publie en outre des lettres « confidentielles » hebdomadaires pour ses adhérents -Privé-France (l'éditorial fut confié à ses débuts à René Malliavin[14]) et le Bulletin économique (pour ses adhérents français), European newsletter (à destination des élites américaines), de 1951 à 1954. Le compte-rendu annuel de Privé-France en 1951 souligne que cette lettre est adressée à des industriels et des parlementaires américains, pour souligner l'importance de la lutte de la France en Indochine et la nécessité d'assurer la sécurité des pays de la Communauté atlantique. Cette lettre est supprimée en raison de ses frais trop lourds.

Il organise aussi un déjeuner mensuel (paper club), à destination des journalistes américains à Paris. Il est animé par l'industriel André Reynaud[15].

Dans les années 1960, le Centre publie deux périodiques, L'Observateur européen et Le Courrier international, rédigés par Fabrice Laroche (alias Alain de Benoist) à partir de l'été 1967 à la demande de Dauphin-Meunier[16]. L'Observateur européen est issu du périodique du groupement d'extrême droite Europe-Action[17]. Jean-Claude Valla est le directeur de publication du Courrier international[18]. Le Centre devient les Hautes études internationales en 1968[19].

Un petit établissement supérieur privé

Établissement supérieur privé, reconnu par l'Académie de Paris, il accueille des étudiants américains installés à Paris et des étudiants français désireux d'étudier la civilisation américaine. Il délivre un diplôme d'études supérieures: 10 étudiants diplômés en 1951, 17 en 1954, 16 en 1955, 45 en 1957 (pour 71 candidats). Les étudiants sont inscrits aux grandes écoles et facultés commerciales. Le jury est entièrement américain, sous la direction du professeur Mead, directeur de la fondation des États-Unis à la Cité universitaire, à Paris. Il est admis en 1954 dans l'Association européenne des centres d'études américaines grâce au professeur Robert O. Mead.

Un lieu de sociabilité politico-mondain

Il organise 6 à 8 déjeuners par an au Cercle républicain (5, avenue de l'Opéra) pour ses membres et ses invités, venus écouter une conférence d'une personnalité. les conférences ne portent pas forcément sur les États-Unis mais sur des sujets d'actualité. Les conférenciers sont des généraux, des patrons, des hommes politiques, tels en 1949 Flandin, sur le libéralisme[20] ou le Belge Paul Van Zeeland en compagnie de Pierre Ricard, vice-président du CNPF[21], des diplomates.

Ont donné des conférences à ces déjeuners, parfois évoquées par la presse :

  • en 1950 : Dauphin-Meunier, Raoul Nordling, le député Robert Bétolaud, l'amiral Jean Decoux (un habitué de ces déjeuners), Jacques de Maupeou, vice-président de La Fédération, le sénateur Marcel Pellenc, Jean-Jacques Guerlain, président d'une commission du CNPF, et le président de l'American Chamber of commerce in France, le député Édouard Frédéric-Dupont,
  • en 1951 : Jacques Fourcade, le directeur des affaires d'Afrique et du Levant au ministère des affaires étrangères et Mgr Bressoles (recteur honoraire de l'Institut catholique), l'ambassadeur du Brésil, le président du Conseil national du patronat français Georges Villiers, Jacques Fougerolle (président de la Chambre de commerce de Paris), l'Académicien André Maurois, l'ambassadeur d'Argentine, le maréchal Alphonse Juin, Albert Sarraut,
  • en 1952 : Max Hymans, un représentant du chef d'état-major de l'armée de l'air, le secrétaire d'État à la présidence du Conseil Guy Petit[22], Edmond Giscard d'Estaing et le professeur Harold Kaplan, de la Mutual security agency, le général d'armée Charles Léchères, chef d'état-major de l'armée de l'air et l'attaché militaire spécial de l'ambassade américaine,
  • en 1953 : le maréchal Alphonse Juin[23] et les attachés militaires des ambassades américaine, espagnole, hollandaise, suédoise et turque, Pierre Ricard, 1er vice-président du CNPF, Arkady Stolypine (sur la situation de l'URSS après la mort de Staline), un diplomate américain, le ministre de la reconstruction Pierre Courant[24], Métral, président du syndicat général de l'industrie mécanique, Georges Villiers,
  • en 1954 : Flandin, Robert André, le secrétaire d'État au commerce Raymond Boisdé - convive d'un déjeuner en 1948[25] - et le secrétaire général du Benelux, les députés Alfred Jules-Julien, Frédéric-Dupont et l'ambassadeur du Chili, l'ancien préfet de police Jean Baylot, Otto de Habsbourg-Lorraine, le général Georges Revers (à propos de l'Indochine),
  • en 1955 : l'ambassadeur d'Italie, Henri Dorgères (autre habitué des déjeuners), Georges Villiers et l'ambassadeur américain Douglas Dillon, René Belin (autre habitué des déjeuners) et le conseiller aux affaires sociales de l'ambassade de la RFA, Jean Lamy, président de l'Union algérienne de la Confédération générale de l'agriculture, Dauphin-Meunier.
  • en 1956 : le secrétaire général du CNIP Roger Duchet, le député Pierre André (un habitué des déjeuners) et le sénateur Michel Debré (à propos de l'Algérie), l'ambassadeur d'Israël et les attachés de l'air des ambassades américaine et britannique, le député Jean-Louis Tixier-Vignancour, Paul Van Zeeland (reçu aux salons de l'hôtel Lutetia), Jean Raty, président de la chambre syndicale de la sidérurgie, le R.P. Imre Gascar, président du Comité des réfugiés hongrois, un ancien ministre roumain et un ancien ambassadeur polonais, l'ambassadeur du Sud-Vietnam et le 1er premier secrétaire de l'ambassade américain,
  • en 1957 : le maréchal Juin et l'ambassadeur du Luxembourg, le général Maxime Weygand (pour son 90e anniversaire, avec Juin et l'ambassadeur Dillon), le député Raymond Boisdé et Claude-Joseph Gignoux (autre habitué des déjeuners), le député André Morice, le député Pierre Courant (qui remplace son collègue Julien Tardieu), le nouvel ambassadeur des États-Unis Amory Houghton et le président de la CGPME[26].

Ou encore en 1959 Albin Chalandon, secrétaire général du parti gaulliste, l'Union pour la nouvelle République[27], le député François Valentin[28]. Et même l'ambassadeur de l'URSS Sergueï Vinogradov, en 1959[29]. Ou encore en le colonel Roger Trinquier[30].

Outre les membres de son conseil supérieur, y assistent d'autres patrons (Louis Lacoste, François Lehideux, Roger Boutteville, Robert Tabouis, Jules Verger, Christian Wolf, etc.), des cadres (François de Villepin, de Pont-à-Mousson, Jean Quenette, etc.), des banquiers (Étienne Dupont), des personnalités au passé pétainiste (l'ancien préfet Marcel Ribière, Adrien Marquet, Paul Estèbe, Pierre Lucius, José Germain, Robert Castille, etc.), des généraux en retraite (Conquet, Lavigne-Delville, Jean Touzet du Vigier), le chanoine Jean-Marie Desgranges, l'éditeur Fernand Sorlot, des NEL, Raymond Bourgine, l'ancien avocat de Pétain et député Jacques Isorni, le militant anticommuniste François de Romainville, Louis de Fraguier, Mme Gilbert Privat (secrétaire générale de l'Alliance démocratique), etc.[26].

Présidents successifs et membres de son comité supérieur

Présidents successifs

Membres de son comité supérieur

Le Centre a bénéficié de l'appui de patrons et d'universitaires, qui pour la plupart ont fait partie de son comité supérieur :

En sont membres aussi deux dirigeants de la Société française de géographie économique, un cercle né avant la guerre, présidé par Edmond Giscard d'Estaing, qui organise des déjeuners au cercle interallié à destination des élites et qui y invite des personnalités de premier plan: son délégué général, l'avocat parisien André Calandreau[35], et l'un de ses vice-présidents, Jean-Henri Adam[36]. Sont aussi vice-présidents de cette société Dauphin-Meunier, Breguet, René Fould, Max Hymans[37].

Certains membres du Centre adhèrent au Mouvement pour l'union atlantique[38] (Weygand et Chastenet, signataires des appels de 1954 et 1962 à une union atlantique, aux côtés notamment de Maurice Allais, Mossé, membre du Mouvement international pour l'union atlantique en 1962, René Fould signa l'appel international de 1954), ou/et à la section française de la Ligue européenne de coopération économique (LECE): Fould, son président en 1958, Chastenet, président d'honneur, Piaton, son président en 1957-58[39]. D'autres sont membres d'une autre organisation transnationale, Fraternité mondiale/World brotherhood (Albert-Buisson, Solborg, président de son comité consultatif américain)[40], du groupe français du Comité européen pour le progrès économique et social (André Reynaud, Marcel Demonque) ou encore du Centre d'études politiques et civiques (Marcel Demonque, Pierre Masquelier, Weygand, son président d'honneur).

Section belge

Une section belge, présidée par l'ancien premier ministre Paul Van Zeeland, un des fondateurs de la LECE, a fonctionné de 1956 à 1964[41]. Elle a rassemblé des hommes politiques et des patrons belges et luxembourgeois, tel Ernest-John Solvay, membre à la fois du conseil supérieur français à partir de 1953 et de la section belge.

Sources

  • Collectif, Histoire secrète du patronat de 1945 à nos jours, La Découverte, 2009, p. 90-91
  • Frédéric Charpier, La CIA en France, Seuil, 2008, p. 103-105 (Lire en ligne)
  • François Denord, Néo-libéralisme version française, Demopolis, 2007
  • Olivier Dard, Bertrand de Jouvenel, Perrin, 2008
  • Les Études américaines

Notes et références

  1. Le Monde, 16/6/1954, Eléments biographiques sur le site du CTHS
  2. Privé-France, compte-rendu annuel, 1950 : nécrologie d'Henry Truchy
  3. Le Monde, 18/3/1950. Malgré les bonnes relations avec Firmin Roz, qui collabora aux Études américaines
  4. Privé-France, lettre du Centre, 1er mars 1957
  5. Rosemonde Sanson, Les jeunesses de l'Alliance démocratique. Morancé (1904-1992) préside les éditions Albert Morancé, fondées par son père Albert Morancé. Sergent-pilote après la guerre, au Maroc notamment, il est titulaire de la médaille militaire et a été grièvement blessé dans un accident d'avion en avril 1925 (L'Ouest-Eclair, 29/41925) ; il est amputé et préside l'association d'entraide les Ailes mutilées en 1940. Il a été le collaborateur du ministre Raoul Péret à partir de 1926, aux finances et à la justice ( Péret était son oncle par alliance: Le Matin, 29/4/1925, Le Journal, 3/3/1933 ), puis celui de François Piétri en 1933, ce qui a valu la Légion d'honneur. Il est président des jeunesses de l'Alliance démocratique en 1934 puis vice-président de l’Alliance de novembre 1937 à 1940 ( Journal des débats, 2/3/1934, Ibid., 18/11/1935, Ibid., 4/11/1937, L'Ouest-Eclair, 4/11/1937 ). Il a dirigé une agence de presse pendant l’Occupation, Presse-information. Exclu de l’Alliance démocratique à la Libération, il fonde des lettres d’information et préside le syndicat de la presse privée et des lettres d’informations fondé en 1957.
  6. Biographie du général Piollet
  7. Relations internationales, 1981, vol. 2, p. 99
  8. Privé-France, compte-rendu annuel, 1955
  9. Le Monde, 30/1/1953, "L'Amérique porte une grande responsabilité dans la situation actuelle aurait déclaré le maréchal Juin dans une allocution", Feuille d'avis de Neuchâtel, 30/1/1953, Le Monde, 26 janvier 1957, "Le maréchal Juin: l'affaire de Suez nous fait douter que les États-Unis défendraient l'Europe avec des armes nucléaires"
  10. Le Monde, 15 avril 1967
  11. NREC, L. Charvet, La sidérurgie française devant le « pool »
  12. Collectif, The road from Mont-Pèlerin: the making of the neoliberal thought collective, Harvard University Press, 2009, p. 53. O. Dard, op. cit., p. 400
  13. Privé-France, 1951 compte-rendu annuel ), Ibid., 1953 (compte-rendu annuel )
  14. les Études sociales, janvier-mars 1997, biographie de Dauphin-Meunier, p. 79
  15. Privé-France, compte-rendu annuel, 1957 et 1954
  16. Liber amicorum Alain de Benoist, Les Amis d'Alain de Benoist, 2004, p. 253, Pierre-André Taguieff, Sur la nouvelle droite, Descartes et Cie, 1994, p. 144, The World of Learning, Volume 21, Allen & Unwin, 1970, p. 408, Joseph Algazy, L'extrême-droite en France de 1965 à 1984, L'Harmattan, 1989, p. 35.
  17. Notice de la BNF
  18. Notice de la BNF
  19. Joseph Algazy, L'extrême-droite en France de 1965 à 1984, L'Harmattan, 1989, p. 35
  20. « M. P-E Flandin fait l'éloge du libéralisme », Le Monde, 9 juillet 1949
  21. L'Aube, 28 mars 1949, Ibid., 23 mars 1949, Combat, 28 mars 1949
  22. La Croix, 14 avril 1952
  23. Ce Soir, 30 janvier 1953, Paris-presse, L’Intransigeant, 30 janvier 1953
  24. La Croix, 30 mai 1953
  25. L'Emancipateur, 9 février 1950, p. 2 (en ligne dans Retronews : en compagnie du labor adviser de la mission spéciale américaine à la France (plan Marshall), René Belin, Gignoux, le directeur de la banque Lazard.
  26. Collection de Privé-France, lettre mensuelle du Centre des hautes études américaines
  27. « M. Chalandon renouvelle sa proposition de création d'un Fonds national ouvrier », Le Monde, 27 juin 1959
  28. Le Ségréen, 31 octobre 1959
  29. « M. Vinogradov : il est possible de développer davantage le commerce franco-soviétique », Le Monde, 17 décembre 1959
  30. Site imec-archives.com, Fonds des éditions de la Table ronde, p. 299
  31. Les Études américaines, 1962, no 85
  32. Né à Varsovie en 1892 d'un père russe et d'une mère polonaise, il a pris la nationalité américaine après la révolution de 1917. Colonel, ancien de l'Office of Strategic Services en Europe et en Afrique du Nord durant la Seconde Guerre mondiale: cf. Richard Smith, The secret history of America's first central intelligence agency, Rowman § Littlefield, 2005. Il est membre du bureau de l'American chamber of commerce in France depuis au moins 1936: Le Matin, 18/1/1936
  33. Cf. la page Famille Prouvost et La Voix du Nord, 16/11/2011
  34. Germain Brulliard ( 1905-1994 ), ancien du collège de Saint-Aspais et du lycée Lakanal, de la même promotion que Dauphin-Meunier, est avocat honoraire, ancien secrétaire général de l'Institut catholique, nommé en 1938, professeur à l'Institut depuis l'avant guerre. Il rejoint la FACO en 1968
  35. Président avant et après guerre des Girondins de Paris. Mercier, Fould, Calandreau, Adam y ont pu se rencontrer avant la guerre: Le Temps, 19/1/1940
  36. Docteur en droit, ancien secrétaire général de la compagnie parisienne de distribution d'électricité, une société qui a été dirigée par Mercier avant la guerre, ancien collaborateur du Redressement français de Mercier
  37. Bottin mondain, 1953, p. 72
  38. Cf. les pages Pierre Billotte et Clarence Streit.
  39. Le Monde, 31/7/1950, Archives de la LECE
  40. Lettre d'un dirigeant américain de World brotherhood au directeur de la CIA, Allen W. Dulles, 28/4/1958
  41. Inventaire des papiers de Paul Van Zeeland
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