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François Lehideux

Biographie

Jeunesse

François Lehideux est le troisième[alpha 1] fils de Jacques Lehideux, banquier et administrateur de sociétés, et de Suzanne Simon-Lorière. Son père est associé depuis 1902 de la Banque Lehideux et Cie[1], fondée en 1842 par le grand-père de Jacques et dirigée par le frère de ce dernier, Roger Lehideux, oncle de François, président de l'Union syndicale des banquiers de Paris et de la province et vice-président de la Confédération générale du patronat français[alpha 2]. Elle est alors « la principale banque catholique de Paris »[2]. Sa mère est Suzanne Simon-Lorière, issue d'une famille possédant les Ets Marinoni, qui fabriquent des pièces d'imprimerie et dont Jacques Lehideux est administrateur en 1919 puis président en 1923.

Fils d'un père « profondément catholique », François Lehideux est élève dans l’enseignement privé, au collège Sainte-Marie-de-Monceau. Il entre en 1921 à l'École libre des sciences politiques et en sort diplômé en 1924. Il suit aussi parallèlement des études de lettres et de droit. Il fait partie de 1922 à 1924 des « Équipes sociales », fondées en 1920 et animées par Robert Garric afin de constituer une élite sociale catholique chargée de former la population ouvrière. Il rencontre, « au rythme d’une soirée tous les dix jours, un groupe de jeunes ouvriers et employés qui appartenaient à un foyer géré par (l'Œuvre de l'hospitalité de nuit), dont (son) père était administrateur[3] ».

Après son service militaire en 1924-25 comme aspirant dans la cavalerie, il est stagiaire dans le monde de la banque (à la Guarantree Trust à Paris, au Crédit lyonnais) avant de rejoindre la banque familiale. Il séjourne aux États-Unis en 1926-27, où il travaille pour la banque Irving Trust (en) ainsi qu'aux usines Ford à Détroit durant 3 semaines, par curiosité, puis en URSS en 1928[4].

Entrée chez Renault

Le 7 mai 1929, il épouse Françoise Renault, fille de Fernand Renault et nièce de l'industriel de l'automobile Louis[5]. En juin 1930, il entre chez Renault comme adjoint du responsable de l'organisation de la livraison des voitures[6]. Louis Renault lui confie progressivement davantage de responsabilités. Il devient administrateur délégué en 1934[7]. Il encourage après 1936 la création de mouvements syndicaux, notamment des syndicats chrétiens, au sein des usines Renault, pour faire pièce à la CGT, même s'il a fini par laisser « s'éteindre l'activité dangereuse et combative de ces groupes », selon les mots de Louis Renault[8]. Lehideux aurait été spécialement chargé de la lutte anti syndicale et anti communiste. En novembre 1938, avec le préfet de police Langeron, il fit évacuer les grévistes chez Renault au motif de « rébellion »[9] - [10] - [11]. Favorable à un « lock-out », il ne réembauche pas des syndicalistes trop politisés, afin de « soustraire les ouvriers à l'action des meneurs »[12].

Il fréquente des industriels comme Auguste Detœuf, des banquiers comme Jacques Barnaud de la Banque Worms, aspirant alors à un « renouvellement des élites, et notamment à la promotion des technocrates »[13], selon les thèses du mouvement du Redressement français issu de la droite française des années 1930.

De son parcours chez Renault, Laurent Dingli (historien, mais aussi mari de la petite-fille de Louis Renault) dresse cependant un bilan peu flatteur dans ses ouvrages.

Seconde Guerre mondiale : Vichy jusqu'en 1942

En 1939, il est officier dans un régiment d'automitrailleuses, puis travaille dans l'équipe du ministre de l'Armement, Raoul Dautry. Des divergences personnelles et professionnelles entrainent une rupture entre François Lehideux et Louis Renault.

Après la signature de l'armistice en 1940, le maréchal Pétain nomme François Lehideux commissaire à la lutte contre le chômage en octobre, délégué à l'Équipement national en , puis secrétaire d'État à la Production industrielle, dans le gouvernement de l'amiral François Darlan du , succédant ainsi à Pierre Pucheu. Il conçoit avec Jacques Benoist-Méchin, Paul Marion, Pierre Pucheu et Jacques Barnaud un vaste plan de reconstruction économique de la France qui, à certains égards, servira d'inspiration au plan Monnet d'après guerre. Il est décoré de la Francisque. Il quitte le gouvernement au retour de Pierre Laval, le , et redevient jusqu’en 1944 directeur du Comité d'organisation de l'automobile (COA), poste qu'il avait occupé à partir d'août 1940.

À la Libération

À la Libération, Lehideux est arrêté, le , inculpé deux jours plus tard d’intelligence avec l’ennemi, emprisonné à la prison de la Santé, puis à Fresnes, le . Il est remis en liberté provisoire le et bénéficie d'un non-lieu de la Haute Cour de justice en , pour insuffisance de charges et faits de résistance[14] - [15] : il avait en effet protégé des membres de l'Organisation civile et militaire (OCM). Le capitaine Marc O'Neill, membre du réseau, avait demandé sa libération en 1944 auprès du ministre de l’Intérieur André Le Troquer, pour l’aide que François Lehideux lui avait fournie en l’aidant à faire passer du matériel en zone libre.

Retour dans l'industrie

Après la guerre, François Lehideux devient membre du conseil d'administration de Ford SAF (Société anonyme française, filiale de Ford), puis après le départ à la retraite de Maurice Dollfus président-directeur général de 1950 à 1953[16], où il est chargé de redresser les comptes et sans doute contenir les revendications du personnel. Il fait développer, sans en avertir les hauts dirigeants américains de la firme, deux coupés de luxe à moteur V8 dessinés par Stabilimenti Farina et fabriqués chez Facel-Métallon : la Ford Ford Comète (12 CV) et la Ford Comète Monte-Carlo (22 CV) au cahier des charges non fixé par Dearborn. Henry Ford II marquera son appréciation pour la ligne des voitures, qui inspirera les futures premières Facel Vega de Jean Daninos, qu'il découvrira lors d'un voyage en France. Mais il concevra une rancune envers Lehideux pour avoir lancé de lui-même une petite série de ces voitures (seulement 2 200 de construites et qui ne rapportaient pas d'argent à la société, seulement du prestige). Mais ce qui décida vraiment Henry Ford II à se séparer de sa filiale française c'était surtout une incompréhension totale de la politique de la IVe République - avec un Parti communiste très puissant générant des grèves à répétition dans son usine - lui faisant craindre une nationalisation . Il décida donc de mettre fin aux activités de constructeur de sa filiale française de plus en plus déficitaire. L'usine de Poissy sera vendue fin 1954, pour une bouchée de pain, à la firme Simca alors en pleine expansion, et les dernières Comète restant en stock seront écoulées sous la marque Simca en 1955.

Après son épisode chez Ford S.A.F., Lehideux devint président-directeur général des Forges et ateliers de Commentry-Oissel — Georges Villiers, président du CNPF, en est l'un des administrateurs — jusqu’à la fin des années 1960[alpha 3]. Il préside de 1959 à 1961 la société Pétro-Fouga[alpha 4] et est administrateur de l’entreprise de bâtiments et travaux publics THEG (Travaux hydrauliques et entreprise générale), entreprises toutes deux liées à Commentry-Oissel. Il est aussi administrateur de la société de cimenterie Poliet & Chausson, du motoriste ABG, puis des établissements Tunzini, intégrés à Saint-Gobain en 1965[17]. Ses activités débordent les frontières françaises : il tente en 1957 de se lancer dans l’exploitation du pétrole en Espagne, où il devient vice-président de la société « Autopistas españolas[18] ».

Liaisons politiques après 1958

Lehideux semble organiser des « déjeuners » à Paris. Georges Pompidou cite ainsi un « déjeuner Lehideux » auquel il participe en . C’est par Pompidou qu’il a pu rencontrer au moins à quatre reprises le général de Gaulle dans ses locaux de la rue de Solferino entre 1955 et 1958, pendant la « traversée du désert » du général[19]. Il signe en un appel de personnalités d'horizons divers (le général Zeller, Gabriel Marcel, Gilbert Grandval, Louis Massignon, Stanislas Fumet) appelant à un « gouvernement de salut public » dirigé par le général de Gaulle pour « rétablir entre les Alliés les relations de confiance actuellement compromises », rétablir l'autorité de l'État, rebâtir l'unité nationale, réaliser une réforme des institutions et « faire en sorte que la justice sociale devienne une réalité »[20]. Mais de 1959 à 1961, il n’est nommé que membre[16] du Conseil économique et social alors présidé par Émile Roche[alpha 5], peut-être grâce à Michel Debré [22] - [alpha 6].

Activités associatives après-guerre

Lehideux est l'un des premiers membres français du mouvement civique transnational « Fraternité mondiale », fondé à Paris en lors d'un congrès international, pour combattre notamment l'antisémitisme en Europe ; il est avec le syndicaliste Gaston Tessier l'un des deux Français désignés membres du comité provisoire du mouvement à la fin du congrès[24]. Un journal français le présente l'année suivante comme président de la section française de Fraternité mondiale[25]. Il est ensuite l'un de ses « parrains » (sponsor) jusqu'en 1954-1955[26] et est membre de sa section parisienne.

Il est membre de la section française de la Ligue européenne de coopération économique (LECE ou ELEC), en 1952-1953[27].

Il préside deux think tanks :

  1. Il est vice-président du Comité européen pour le progrès économique et social (CEPES)[alpha 7] et président-fondateur en 1952 de son groupe français ; il occupe cette fonction jusqu'en 1958-1959, puis est remplacé par Jean-Édouard Senn mais reste membre du conseil d'administration jusqu'en 1966[28] - [29] ;
  2. Il est l'un des vice-présidents en 1959 du Centre d'études politiques et civiques (CEPEC)[30] puis son président dans les années 1970.

Dernières années et défense de la mémoire du Maréchal

Il prĂ©side ensuite l'Association pour dĂ©fendre la mĂ©moire du marĂ©chal PĂ©tain (AMDP) Ă  partir de 1984 et est l'objet de poursuites avec MaĂ®tre Jacques Isorni Ă  la suite de la parution dans Le Monde du d'un encart publicitaire intitulĂ© : « Français, vous avez la mĂ©moire courte[31] - [32] » : après avoir Ă©tĂ© condamnĂ© en première instance, condamnation confirmĂ©e par la cour d'appel de Paris, et la Cour de cassation[33], il s'adresse Ă  la Cour europĂ©enne des droits de l'homme, qui estime, dans un arrĂŞt rendu le , que condamner une personne ayant prĂ©sentĂ© sous un jour favorable les actions du marĂ©chal PĂ©tain constitue une violation du droit Ă  la libertĂ© d'expression, tel que dĂ©fini par l'article 10 de la Convention europĂ©enne des droits de l'homme. La Convention europĂ©enne condamne ainsi la France Ă  verser Ă  Messieurs Lehideux et Isorni la somme de 100 000 francs[34].

Famille

Sa nièce, Martine Lehideux, proche du Front national et de Jean-Marie Le Pen, est membre du Parti de la France, et son neveu Bernard Lehideux est membre du bureau exécutif national du Modem. Son fils Patrick épouse en 1964 la chanteuse Michèle Arnaud. Sa fille Maitchou épouse Jacques-Alain de Sédouy.

Tombe de François Lehideux et de sa famille au cimetière de Passy.

Notes et références

Notes

  1. Les deux autres étant Hubert, l'aîné (fondé de pouvoir puis co-gérant en 1927 de la banque Lehideux), et Michel, décédé en 1918.
  2. Jean Garrigues confond l'oncle et le neveu dans Les patrons et la politique : 150 ans de liaisons dangereuses, Perrin, 2011 : ce n'est pas François Lehideux qui est administrateur du Crédit lyonnais, mais son oncle Roger, depuis 1920. F. Lehideux n’est pas le gendre de Louis Renault, n’a jamais siégé au conseil général de la CGPF, et n’est pas non plus président de l’Union française des banques (p. 121). De même, Annie Lacroix-Riz présente faussement François Lehideux comme vice-président de la CGPF dans De Munich à Vichy: L'assassinat de la Troisième République 1938-1940, Armand Colin, 2008, et dans Le choix de la défaite: Les élites françaises dans les années 1930, Armand Colin, 2010. L'erreur consistant à présenter François Lehideux comme membre du conseil de la CGPF apparaît aussi dans Georges Lefranc, Les organisations patronales en France: du passé au présent, Payot, 1976, p. 63, Jean Magniadas, Le patronat, Messidor/éditions sociales, 1991, p. 50
  3. Commentry-Oissel, fondĂ©e en 1919, est une firme d'importance moyenne, une sociĂ©tĂ© anonyme au capital de 156 millions de francs dans les annĂ©es 1950, puis de 5 340 000 francs nouveaux en 1961. Ses activitĂ©s dans l’Allier sont touchĂ©es par la crise de la sidĂ©rurgie : ses effectifs fondent de 311 ouvriers Ă  90 en 1968 (Les villes du Massif central, UniversitĂ© de Saint-Étienne, 1971, p. 305)
  4. La société Pétro-Fouga est constituée en 1958 pour la reprise de l’usine de Béziers des établissements Fouga et Cie. Son capital est de 5 millions de francs. Elle est liquidée en 1962, entraînant le licenciement de plusieurs centaines d’ouvriers et les critiques de la gauche pour qui « les crédits apportés (par l’État) à des groupes financiers (comme Pétro-Fouga) n’ont rien apporté à l’économie locale » : cf. Économie et politique, 1964, p. 109, qui souligne que « la Cour des comptes elle-même s’est étonnée dans son rapport de la facilité avec laquelle elle encaissa un milliard et demi d’anciens francs de crédit public avant de déposer le bilan en laissant un passif de 4 milliards pour un actif de 300 millions » et Raoul Balso, Les Éts Fouga de Béziers (1920-1966), dans la Revue d'histoire des chemins de fer, 28-29/2003 (Georges Villiers et Emile Roche sont cités).
  5. Roche est Ă©galement administrateur de Poliet et Chausson, Commentry-Oissel et de PĂ©tro-Fuga[21].
  6. Lehideux est convié à une réception à l’Élysée avec les autres membres du Conseil économique et social en , et avec des grands noms du patronat privé, de l’acier, de la banque, de la chimie, de l’automobile, du textile, etc.[23] : Emmanuel de Vitry, Paul-Cavallier de Pont-à-Mousson, le baron Petiet, François et Jean-Pierre Peugeot, François Michelin, Raoul de Vitry, Marcel Boussac, Jean Prouvost, Charles Gillet, etc.
  7. Le CEPES est un organisme de réflexion transnational proeuropéen, néolibéral et atlantiste, présidé par l'Italien Vittorio Valletta, président de FIAT, et fondé sous les auspices de la fondation Ford et d'une organisation patronale américaine, le CED.

Références

  1. Archives nationales du monde du travail, Banque Lehideux et Cie, 1842-1956, Les Documents politiques, diplomatiques et financiers, mai 1927, Archives commerciales de la France, 29 mars 1902, Dossier de la LĂ©gion d'honneur de Jacques Lehideux dans la base LĂ©onore, Dossier de la LĂ©gion d'honneur de Roger Lehideux (1862-1942) dans la base LĂ©onore
  2. François Lehideux, De Renault à Pétain, op. cit., p. 29-30
  3. Cf. ses mémoires, Annales catholiques, 5 mai 1912 (son père est trésorier de l'Œuvre). La « foi héritée » de François Lehideux « se transforme et s’approfondit » selon ses dires (postface de ses mémoires, p. 460). Et à la fin de vie, il écrit : « J’essayai de rendre ma vie cohérente avec cette foi (catholique). Si je n’y ai pas toujours réussi, j’ai toujours retrouvé en celle-ci la lumière de l’espérance. Mais, quoi qu’il en soit, si je m’efforçais, dans ma vie professionnelle et politique, de chercher dans ma foi le guide et le sens de mon action, ma foi restait, si j’ose dire, une valeur intime, une recherche faite dans le silence de ma conscience pour la détermination de mon action ».
  4. François Lehideux, De Renault à Pétain, op. cit., p. 56-66
  5. Le Figaro, 8 mai 1929
  6. François Lehideux, De Renault à Pétain, op. cit., p. 74
  7. Patrick Fridenson, dans le Dictionnaire historique des patrons français, Flammarion, 2010, p. 422
  8. « Rejet de l'extrême droite et choix industriels. Une lettre inédite de Louis Renault à François Lehideux », , site louisrenault.com, .
  9. Gilbert Hatry, "Louis Renault patron absolu", Paris, Editions JCM,
  10. Chadeau, Louis Renault, Chapitre 5 sur 1936-1938
  11. Archives Renault carton 18
  12. François Lehideux, de Renault à Pétain, op. cit., p. 95-102
  13. François Lehideux, De Renault à Pétain, op. cit., p. 86
  14. Henry Coston, Dictionnaire de la politique française, t. 2, 1972. Voir p. 297 où sont énumérées les décisions de la Haute cour de justice relatives à l'épuration.
  15. Bénédicte Vergez-Chaignon, Vichy en prison : les épurés à Fresnes après la Libération, Gallimard, 2006.
  16. Biographie sur le site des Annales des mines.
  17. Lehideux s’est lié à Bernard Tunzini en 1939, selon ses Mémoires, alors qu’ils étaient tous deux officiers durant la « drôle de guerre » ; Tunzini lui avait succédé au commandement de son peloton du 3e régiment d’artillerie motorisée. Tunzini avait reprie ses fonctions aux côtés de son père durant l’occupation.
  18. Rafael Castro Balaguer, Genesis y transformacion de un modelo de inversion international: el capital frances en la Espana del siglo XX p. 146.
  19. Georges Pompidou, Lettres, notes et portraits, 1928-1974, Robert Laffont, 2012, carnet du 7 au et note no 58 ; Bernard Lachaise, « Les visiteurs du général de Gaulle au 5 rue de Solferino au temps de la traversée du désert », Espoir, no 131, (en ligne sur le site charles-de-gaulle.org). Seules soixante personnes ont été reçues au moins quatre fois.
  20. Le Monde, ,
  21. Erling Bjol, La France devant l'Europe, Munksgaard, 1966, p. 335.
  22. Philippe Alméras, Vichy, Londres, Paris, Éd. Dualpha, 2002, p. 220.
  23. Jean-Paul Alexis, Au protocole du général de Gaulle, Perrin, 2010.
  24. Article extrait du New York Times, .
  25. Paris-presse, L’Intransigeant, 26 octobre 1951, p. 2
  26. archives.jdc.org, Lettre d'Emmanuel Monick, octobre 1952, Ibid., 18 novembre 1953, columbia.edu, Lettre de Paul-Henri Spaak, 1er novembre 1954
  27. LECE, supplément à la publication no 13, « La reconstruction monétaire de l'Europe et sa contribution au progrès économique et social », p. 14 : il fait partie des « participants de la section française de la LECE » qui n'ont pas pu participer à la conférence monétaire internationale de Bruxelles en .
  28. Collectif, L'Europe du patronat : de la guerre froide aux années soixante : actes du colloque de Louvain-la-Neuve des 10 et , Peter Lang, 1993.
  29. Jean-François Colas, « Patronat et réseaux d'influence : l'exemple de Georges-René Laederich, ou les ambiguïtés du néolibéralisme chrétien », dans Dominique Barjot, Olivier Dard, Frédéric Fogacci et Jérôme Grondeux (dir.), Histoire de l'Europe libérale. Libéraux et libéralisme en Europe, XVIIIe-XXIe siècle, Nouveau monde éditions, 2016, p. 276-271
  30. Jean-François Colas, « Patronat et réseaux d'influence : l'exemple de Georges-René Laederich, ou les ambiguïtés du néolibéralisme chrétien », op. cit., 2016, p. 274 : Il a fréquenté ses premiers dîners et participé à une réunion de son bureau d'études le , pour une conférence de l'amiral Gabriel Auphan sur les bases d'un redressement français (Les Dossiers du CEPEC, no 2, p. 42).
  31. Présentation sur le site de l'ADMP.
  32. Le titre de l'encart fait référence à une phrase, restée célèbre, de l'allocution du maréchal Pétain du .
  33. « CEDH : trois arrêts récents sur la liberté d'expression et d'information », sur le site de l'Observatoire européen de l'audiovisuel.
  34. Publication de l'arrĂŞt sur le site de l'ADMP.

Annexes

Source primaire

Bibliographie

  • Laurent Dingli, Louis Renault, Paris, Flammarion, 2000.
  • Richard F. Kuisel, « Vichy et les origines de la planification Ă©conomique (1940-1946) », Le Mouvement social : bulletin trimestriel de l'Institut français d'histoire sociale, Les Éditions ouvrières, no 98,‎ , p. 77-101 (lire en ligne).
  • Collectif, Dictionnaire des patrons français, Flammarion, 2010, p. 421-423
  • Who's who, 1971.

Liens externes

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