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Castelnau-de-Guers

Castelnau-de-Guers (en occitan Castèlnòu de Guèrs) est une commune française située dans le sud du département de l'Hérault, en région Occitanie.

Castelnau-de-Guers
Castelnau-de-Guers
Vue de Castelnau-de-Guers, depuis le nord-est
Blason de Castelnau-de-Guers
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Intercommunalité Communauté d'agglomération Hérault Méditerranée
Maire
Mandat
Didier Michel
2020-2026
Code postal 34120
Code commune 34056
Démographie
Gentilé Castelnaulais
Population
municipale
1 231 hab. (2020 en augmentation de 7,04 % par rapport à 2014)
Densité 55 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 26′ 09″ nord, 3° 26′ 21″ est
Altitude Min. 1 m
Max. 105[1] m
Superficie 22,51 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Pézenas
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pézenas
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Castelnau-de-Guers
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Castelnau-de-Guers
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Castelnau-de-Guers
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Castelnau-de-Guers

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Hérault, le ruisseau de Soupié, le ruisseau des Prés et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Castelnau-de-Guers est une commune rurale qui compte 1 231 habitants en 2020. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Pézenas. Ses habitants sont appelés les Castelnaulais ou Castelnaulaises.

    Plan de la mairie et écoles (1854).

    Géographie

    Carte.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Castelnau-de-Guers
    Aumes Montagnac
    Pézenas Castelnau-de-Guers Pomérols
    (point quadruple)
    Florensac Pinet

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[2].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 14,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 648 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 5,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pezenas-Tourbes », sur la commune de Tourbes, mise en service en 1993[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,9 °C et la hauteur de précipitations de 631,5 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 21 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 15 °C pour la période 1971-2000[11], à 15,4 °C pour 1981-2010[12], puis à 15,8 °C pour 1991-2020[13].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[14] : le « plateau des Paredaus et Font du Loup » (216 ha), couvrant 2 communes du département[15] et une ZNIEFF de type 2[Note 5] - [14] : les « collines marneuses de Castelnau-de-Guers » (3 207 ha), couvrant 5 communes du département[16].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Castelnau-de-Guers.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Castelnau-de-Guers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [17] - [I 1] - [18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pézenas, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (48,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (21,9 %), zones agricoles hétérogènes (20,8 %), forêts (3,5 %), zones urbanisées (2,9 %), terres arables (2,2 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Castelnau-de-Guers est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Hérault et le ruisseau de Soupié. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1984, 1987, 1990, 1994, 1996, 1997, 2014 et 2016[22] - [20].

    Castelnau-de-Guers est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 8] - [23].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Castelnau-de-Guers.

    La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[24]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 643 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 643 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[27].

    La commune est en outre située en aval des barrages du Salagou et des Olivettes, des ouvrages de classe A[Note 9]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[29].

    Histoire

    Castelnau-de-Guers surplombe la vallée de l'Hérault, bordé au sud par la Voie Domitienne, à l’est par le chemin poissonnier. La présence humaine est attestée depuis la préhistoire sur tout le territoire du village. Des fouilles ont exhumé diverses découvertes archéologiques, comme une tombe étrusque du VIe siècle av. J.-C., actuellement exposée dans la salle du conseil municipal. L'habitat se regroupa dès le XIe siècle à l'emplacement du village actuel : première mention est faite de Castrum Novum en 1069.

    Ermitage Saint-Antoine.

    Fief des barons DE GUERS, dont l’empreinte fut si forte qu’à partir du XIVe siècle, ils lui léguèrent leur nom, le village de Castelnau DE GUERS entra dans l’histoire. Selon la tradition, l’un des barons partit combattre en Terre Sainte lors des croisades, c'est pourquoi les DE GUERS eurent sur leurs armoiries un croissant versé, signe de victoire contre les infidèles. La lignée s’éteignit en 1655, à la mort d’Henry DE GUERS qui mourut sans héritier. Sa demi-sœur, Laurence de Veyrac, épouse du marquis de Vins, hérita de la baronnie de Castelnau. Ses successeurs ne furent pas moins célèbres. Seigneur de Castelnau qui émigra en 1790, Charles Emmanuel Marie Magdelon de Vintimille du Luc était un fils naturel de Louis XV. En effet, c'était l'enfant de Jean Baptiste Félix Hubert qui vivait à la cour et qui épousa en 1739 Pauline Félicité de Mailly Nesle, maîtresse du roi. (référence: www.castelnau-de-guers.com)

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2008 Catherine Papini
    mars 2008 mai 2020 Jean-Charles Sers PCF Facteur
    mai 2020 En cours Didier Michel

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].

    En 2020, la commune comptait 1 231 habitants[Note 10], en augmentation de 7,04 % par rapport à 2014 (Hérault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    621650712890880946821887779
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    781814788831870747753821819
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    882926932917953937926812832
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    8438378278868768891 0101 1321 191
    2020 - - - - - - - -
    1 231--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 566 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 1 232 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 710 â‚¬[I 4] (20 330 â‚¬ dans le département[I 5]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 6]8,6 %11 %14,6 %
    Département[I 7]10,1 %11,9 %12 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 673 personnes, parmi lesquelles on compte 75,6 % d'actifs (61 % ayant un emploi et 14,6 % de chômeurs) et 24,4 % d'inactifs[Note 12] - [I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Pézenas, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 180 emplois en 2018, contre 182 en 2013 et 159 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 417, soit un indicateur de concentration d'emploi de 43,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,3 %[I 10].

    Sur ces 417 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 116 travaillent dans la commune, soit 28 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 86,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1 % les transports en commun, 6,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    85 établissements[Note 13] sont implantés à Castelnau-de-Guers au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14] - [I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble85100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    1214,1 %(6,7 %)
    Construction1416,5 %(14,1 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    2529,4 %(28 %)
    Information et communication22,4 %(3,3 %)
    Activités financières et d'assurance22,4 %(3,2 %)
    Activités immobilières67,1 %(5,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    910,6 %(17,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    67,1 %(14,2 %)
    Autres activités de services910,6 %(8,1 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,4 % du nombre total d'établissements de la commune (25 sur les 85 entreprises implantées à Castelnau-de-Guers), contre 28 % au niveau départemental[I 14].

    Entreprises et commerces

    Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[34] :

    • Vin Expression, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (489 k€)
    • Jardin LRRM, restauration traditionnelle (111 k€)

    Agriculture

    La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[35]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations117968758
    SAU[Note 16] (ha)9559351 0132 476

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 117 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 96 en 2000 puis à 87 en 2010[37] et enfin à 58 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 50 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[38] - [Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 955 ha en 1988 à 2476 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 8 à 43 ha[37].

    Culture locale et patrimoine

    Entrée du château.

    Lieux et monuments

    Église Saint-Sulpice.
    • Château, demeure des barons de Guers, en grande partie détruit à la Révolution. On ne peut dater avec précision le château mais la chapelle Saint-Jean, ancienne chapelle du château, date du XIIe siècle. À la fin du XIXe siècle, le château abritait une exploitation agricole.
    • Église Saint-Sulpice de Castelnau-de-Guers, de style gothique languedocien (XIIIe, XIVe siècles). L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[39].
    • Chapelle Saint-Antoine d'Ermitage, ancien ermitage du XVIe ou XVIIe siècle. Le flamand Louis Deschan s'y retira de 1701 à 1748, après avoir tué un adversaire au cours d'un duel.
    • Chapelle Saint-Nicolas de Talpuciac.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason de Castelnau-de-Guers

    Les armes de Castelnau-de-Guers se blasonnent ainsi : d'azur, à un château de trois tours couvertes et girouettées d'or, celle du milieu plus grosse, au chef aussi d'azur chargé de trois fleurs de lys aussi d'or[40].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Michel Christol, « Un compoix languedocien du XVIIe siècle Castelnau-de-Guers en 1680 », dans Congrès de la Fédération Historique du Languedoc Méditerranéen et du Roussillon : Pézenas, Ville et campagne XIIIe – XXe siècles, Montpellier, Fédération Historique du Languedoc Méditerranéen et du Roussillon (no 48), , 162-184 p.
    • Noël Houles, Les édifices religieux de l'ancien diocèse d'Agde. Castelnau-de-Guers, Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Archéologique et Historique de Castelnau de Guers, , 111 p.
    • Catherine Papini, Castelnau-de-Guers : des origines à l'aube du XXe siècle, Nîmes, C. Lacour, , 227 p.
    • Catherine Papini, « La Confrérie des Pénitents blancs de Castelnau-de-Guers de la restauration de 1809 à la vente de la chapelle en 1921 », Études héraultaises, Montpellier, Association Études sur l'Hérault, nos 30-31-32,‎ 1999-2001, p. 163-167 (lire en ligne)

    Fonds d'archives

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
    9. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[28].
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    13. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    14. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    16. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    17. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[36].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Castelnau-de-Guers » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Castelnau-de-Guers » (consulté le ).
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