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Castéra-Lectourois

Castéra-Lectourois (Lo Casterar Leitorés en occitan[1]) est une commune française située dans le nord du département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Lomagne, une ancienne circonscription de la province de Gascogne ayant titre de vicomté, surnommée « Toscane française ».

Castéra-Lectourois
Castéra-Lectourois
Vue sur l'Ă©glise depuis la rue centrale.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Gers
Arrondissement Condom
Intercommunalité Communauté de communes de la Lomagne gersoise
Maire
Mandat
Michel Pascau
2020-2026
Code postal 32700
Code commune 32082
DĂ©mographie
Gentilé Castourois, Castouroise
Population
municipale
354 hab. (2020 en augmentation de 3,81 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 19 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 58â€Č 35″ nord, 0° 36â€Č 38″ est
Altitude 203 m
Min. 64 m
Max. 260 m
Superficie 18,86 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Lectoure
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Lectoure-Lomagne
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Castéra-Lectourois
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Castéra-Lectourois
Liens
Site web https://castera-lectourois.fr

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Gers, le ruisseau de Maurens et par divers autres petits cours d'eau.

    CastĂ©ra-Lectourois est une commune rurale qui compte 354 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 915 habitants en 1821. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Lectoure. Ses habitants sont appelĂ©s les CastĂ©ralais ou CastĂ©ralaises.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Sainte-Madeleine, classée en 1986.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Castéra-Lectourois se situe dans le canton de Lectoure-Lomagne et dans l'arrondissement de Condom, dans la vallée du Gers. Le centre de Castéra-Lectourois est à km au nord de Lectoure[2].

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Sempesserre, Lectoure, Saint-Avit-Frandat, Saint-Martin-de-Goyne et Saint-MĂ©zard.

    Communes limitrophes de Castéra-Lectourois[3]
    Saint-MĂ©zard Sempesserre
    Saint-Martin-de-Goyne Castéra-Lectourois Saint-Avit-Frandat
    Lectoure

    GĂ©ologie et relief

    Castéra-Lectourois se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[4].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Castéra-Lectourois.

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[5]. Elle est drainĂ©e par le Gers, le ruisseau de Maurens, le Hiron, le ruisseau de BaylĂ©, le ruisseau de la montĂ©e, le ruisseau de LaudĂ©, le ruisseau de Nauton et par divers petits cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 20 km de longueur totale[6] - [Carte 1].

    Le Gers, d'une longueur totale de 175,4 km, prend sa source dans la commune de Lannemezan et s'Ă©coule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne Ă  Layrac, aprĂšs avoir traversĂ© 47 communes[7].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[8]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,1 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 9,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 742 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10,3 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[11] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[12] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Lectoure », sur la commune de Lectoure, mise en service en 1984[13] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[14] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 726,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[15]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Agen-La Garenne », sur la commune d'Estillac, dans le dĂ©partement de Lot-et-Garonne, mise en service en 1941 et Ă  20 km[16], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[17], Ă  13,4 °C pour 1981-2010[18], puis Ă  13,8 °C pour 1991-2020[19].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel prĂ©sentant un intĂ©rĂȘt patrimonial n'est recensĂ© sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[20] - [21] - [22].

    Urbanisme

    Typologie

    Castéra-Lectourois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [23] - [I 1] - [24].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lectoure, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (96,8 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (97,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (81,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (15,5 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (1,7 %), forĂȘts (1,5 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de CastĂ©ra-Lectourois est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[26]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[27].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Gers. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[28]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1999 et 2009[29] - [26].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Castéra-Lectourois.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (94,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 194 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 194 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 93 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[31].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2012 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[26].

    Toponymie

    Le nom de CastĂ©ra, frĂ©quent dans le Sud-Ouest, vient du gascon casterar et dĂ©signe l’emplacement d’un castrum (village fortifiĂ© sur une hauteur, et non un simple chĂąteau). Le nom gascon Lo Casterar, avec article, implique l’usage en français d’appeler le village « Le CastĂ©ra-Lectourois ».

    Histoire

    CastĂ©ra Lectourois, Ă©tait nommĂ© en 1834 par le Sous PrĂ©fet de Condom, le « Petit Lectoure ». Ayant la mĂȘme structuration, rue centrale dĂ©limitant deux Ăźlots de constructions (« Darre lo Soc » au sud, « Darre Houquet » au nord), des remparts Ă©pousant les contours de la corniche calcaire, ainsi que deux chĂąteaux (un Ă  chaque extrĂ©mitĂ©) dont il ne reste aujourd’hui que quelques vestiges.

    Le terme de « castĂ©ra est une variante de « Castelnau » liĂ©e Ă  son rĂŽle de dĂ©fense avancĂ©e du ChĂąteau des Comtes d’Armagnac.

    L’église fragilisĂ©e par sa situation sur un sous-sol composĂ© de calcaire fracturĂ©, connaĂźtra en 1878 des dommages provoquĂ©s par la foudre suivi en 1895 par un incendie qui dĂ©truisit la toiture et la voĂ»te.

    En 1986 l’église est classĂ©e monument historique et fermĂ©e au public en 1989.

    Les municipalitĂ©s successives ont eu pour but de restaurer l’édifice jusqu’au parfait achĂšvement des travaux en 2016[32].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[33]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1790 Dieuzaide
    1792 Dauraud
    1792 Cluzet
    1816 Descat
    1828 François Lasserre
    1848 Augustin Dupouy
    1848 François Lasserre
    1852 Augustin Dupouy
    1870 Peres
    1871 Augustin Dupouy
    1874 Joseph Castanet
    1881 Michel Dupont
    1892 Dominique Denux
    1908 Olivier Darrous
    1925 Joseph Darrous
    1929 EugĂšne Lafforgue
    1945 Max Truilhe
    1947 Emile Laboubee
    1952 Louis Coustere
    1959 Alcée Rizon
    1989 2001 GisĂšle Maire
    2001 2020 Guy Verdier[34] DVG
    mai 2020 En cours Michel Pascau
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[36].

    En 2020, la commune comptait 354 habitants[Note 6], en augmentation de 3,81 % par rapport Ă  2014 (Gers : +0,63 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    850817859915911906904852833
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    765782783677676665602588591
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    552580505490492422383450382
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    307245223241296298298325350
    2020 - - - - - - - -
    354--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee Ă  partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 138 mĂ©nages fiscaux[Note 7], regroupant 336 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 21 900 â‚Ź[I 4] (20 820 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]5,2 %6,7 %7,2 %
    DĂ©partement[I 7]6,1 %7,5 %8,2 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  194 personnes, parmi lesquelles on compte 75,7 % d'actifs (68,5 % ayant un emploi et 7,2 % de chĂŽmeurs) et 24,3 % d'inactifs[Note 8] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Lectoure, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 54 emplois en 2018, contre 67 en 2013 et 61 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 136, soit un indicateur de concentration d'emploi de 39,8 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 52,2 %[I 10].

    Sur ces 136 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 45 travaillent dans la commune, soit 33 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 76,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les transports en commun, 1,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 20,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Activités hors agriculture

    28 Ă©tablissements[Note 9] sont implantĂ©s Ă  CastĂ©ra-Lectourois au . Le tableau ci-dessous en dĂ©taille le nombre par secteur d'activitĂ© et compare les ratios avec ceux du dĂ©partement[Note 10] - [I 13]. Le secteur des activitĂ©s spĂ©cialisĂ©es, scientifiques et techniques et des activitĂ©s de services administratifs et de soutien est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 28,6 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (8 sur les 28 entreprises implantĂ©es Ă  CastĂ©ra-Lectourois), contre 14,4 % au niveau dĂ©partemental[I 14].

    Agriculture

    La commune est dans le « Haut-Armagnac », une petite région agricole occupant le centre du département du Gers[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineuses)[Carte 5].

    1988200020102020
    Exploitations31211817
    SAU[Note 12] (ha)1 4751 3421 3151 360

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 31 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] Ă  21 en 2000 puis Ă  18 en 2010[41] et enfin Ă  17 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 45 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 51 % de ses exploitations[42] - [Carte 7]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 1 475 ha en 1988 Ă  1 360 ha en 2020[Carte 8]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 48 Ă  80 ha[41].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Georges CourtĂšs (dir.), Communes du dĂ©partement du Gers, vol. II : Arrondissement de Condom, Auch, SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique du Gers, , 469 p. (ISBN 2-9505900-7-1, BNF 39919209)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[10].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    7. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    9. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    12. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[40].
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Castéra-Lectourois » sur Géoportail (consulté le 11 décembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Castéra-Lectourois » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gers » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Castéra-Lectourois » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gers » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Castéra-Lectourois » (consulté le ).
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