Buire-sur-l'Ancre
Buire-sur-l'Ancre est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
Buire-sur-l'Ancre | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Péronne | ||||
Intercommunalité | CC du Pays du Coquelicot | ||||
Maire Mandat |
Jean-Christian Ruin 2020-2026 |
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Code postal | 80300 | ||||
Code commune | 80151 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Buirois | ||||
Population municipale |
304 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 58 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 57′ 56″ nord, 2° 35′ 35″ est | ||||
Altitude | Min. 38 m Max. 102 m |
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Superficie | 5,28 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Albert | ||||
Législatives | 5e circonscription de la Somme | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | http://buiresurancre.fr | ||||
Le nom de la commune en picard est Buire-su-l'Inque.
Géographie
Description
Buire-sur-l'Ancre est un village rural picard de l'Amienois situé à 23 km au nord-est d'Amiens, 9 km au nord-est de Corbie et 6 km au sud-ouest d'Albert. L'ex-route nationale 29 (actuelle RD 929) traverse le nord du territoire communal.
La commune est traversée par la ligne de Paris-Nord à Lille sur laquelle elle dispose de la Gare de Buire-sur-l'Ancre, desservie par des trains TER Hauts-de-France qui effectuent des missions entre les gares d'Amiens et de Lille-Flandres. En 2019, elle est desservie par les lignes d'autocars du réseau interurbain Trans'80 Hauts-de-France (ligne no 37)[1].
Le relief de la commune est celui d'un plateau traversé par une vallée. Le point culminant se situe au nord de la commune au lieu-dit, les Vignes (91 m d'altitude). La vallée se situe à 40 m d'altitude[2].
Le territoire de la commune est constitué pour une large part de terrains calcaires. Sous une mince couche de terre végétale, se rencontre de la marne recouverte d'alluvions, dans la vallée ; le marais communal ayant un sol tourbeux. Les coteaux sont composés de calcaire siliceux recouverte d'argile. On trouve du sable au nord-ouest[2].
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Buire-sur-l'Ancre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6] - [7].
La commune présente un habitat groupé. Le village a été entièrement reconstruit après les destructions de la Première Guerre mondiale.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (87,6 %), zones urbanisées (5,4 %), prairies (4 %), zones humides intérieures (3 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Bubseria en 1168 ; Buires en 1279 ; Buires vers Encre en 1284 ; Buyr en 1579 ; Buyres en 1648 ; Buire en 1733 ; Buire-sous-Corbie en 1801[10].
On trouve d'autres formes pour désigner Buire-sur-l'Ancre, dans les textes anciens : Buriacum, Buyres, Buires-sur-Corbie, Buires versus Encram en 1279[11].
Buire semble reproduire un Buria, formé sur le vieux haut-allemand bûr : « hutte , habitation »[12], du germanique burja, qui signifie « cabane » (puis sans doute hameau).
L'Ancre est une rivière du nord du département de la Somme et du Pas-de-Calais, dans la nouvelle région Hauts-de-France, affluent droit du fleuve la Somme.
Histoire
Le père Daire signale que le chapitre de Fouilloy possédait, à Buire, une portion de dîme en 1203.
- La gare.
Politique et administration
Intercommunalité
Penvénan était membre de la communauté de communes du Pays du Coquelicot, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Liste des maires
Population et société
Démographie
Les habitants de la commune s'appellent des Buirois(es)[17].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].
En 2020, la commune comptait 304 habitants[Note 3], en diminution de 1,3 % par rapport à 2014 (Somme : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Les communes de Buire-sur-l'Ancre, Treux Morlancourt et Ville-sur-Ancre se sont associées en regroupement pédagogique intercommunal. Le regroupement compte 70 élèves pour l'année scolaire 2020-2021, répartis sur les trois communes. Un espace numérique de travail est prévu en 2020[22].
Autres équipements
Économie
L'activité dominante de la commune reste l'agriculture. Une activité artisanale subsiste dans la commune.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Hilaire.
- Monument aux morts.
- Stèle du monument aux morts en hommage aux soldats tués le 20 mai 1940 en défendant la commune
Personnalités liées à la commune
- En 1279, Robert Waubert, bourgeois de Corbie, légue des terres aux templiers. En 1284, les héritiers de sa fille Agnès vendent 250 journaux de terre au commandeur des templiers du Ponthieu.
- En 1372, Gilles de Buire se voit accorder par bail à cens, 44 journaux de terre appartenant aux templiers de Belle-Église[11].
- La seigneurie de Buire-sur-l'Ancre passe sous l'Ancien Régime à la famille Béry d'Essertaux[11].
- Vincent Lemaire dit Hardoc, auteur bandes dessinées (B.D.) et illustrateur : Vincent Lemaire a commencé sa carrière comme illustrateur pour la chaîne de télévision Antenne 2 (aujourd'hui France 2) à l'âge de 16 ans, puis, après des études d'arts plastiques, il publia ses premiers albums de B.D. aux Éditions Paquet (éditeur Suisse) en 2004. Il a travaillé depuis sur une nouvelle série d'albums, en 2010, pour les Éditions Casterman, éditeur historique de Tintin et de Corto Maltesse, Adèle Blansec etc.
Héraldique
Blason | Inconnu. |
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Détails | La commune a adopté ce blason créé par Jean-François Binon, le 29 juillet 2015. Les burelles ondées symbolisent l'Ancre qui traverse la commune ; la volute de crosse d'évêque rappelle que l'église du village est dédiée à saint Hilaire ; la fleurs de lys se retrouve dans le blason de la Picardie et dans celui de mainte communes ; les coquelicots rappellent appartenance de Buire à la Communauté de communes du Pays du Coquelicot[24]. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
Bibliographie
- Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne ou recherche sur les villes, bourgs et hameaux qui le composent, 1844, réédition Paris, Rassorts Lorisse, 1999, (ISBN 2 - 87 760 - 937 - 5)
Articles connexes
Liens externes
- « Dossier complet : Commune de Buire-sur-l'Ancre (80151) », Recensement général de la population de 2017, INSEE, (consulté le ).
- « Buire-sur-l'Ancre », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
- « Liste des documents numérisés concernant la commune », Mémoires de la Somme - Archives en Somme, Archives départementales de la Somme (consulté le ).
- Buire-sur-l'Ancre sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Le réseau Trans'80 en ligne ».
- Notice géographique et historique sur la commune de Buire-sur-l'Ancre, rédigée par M. Wattelet, instituteur, 1898, Archives départementales de la Somme
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 182 (lire en ligne sur DicoTopo) .
- Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne ou recherche sur les villes, bourgs et hameaux qui le composent, 1844, réédition Paris, Rassorts Lorisse, 1999, p. 100 (ISBN 2 - 87 760 - 937 - 5).
- Marie-Thérèse Morlet, Toponymie de la Thiérache, Editions D'Artrey, , p. 46.
- Emmanuelle Bobineau, « Pour Jean-Christian Ruin, à Buire-sur-l’Ancre, la fonction de maire qu’il occupe depuis 46 ans est une drogue douce : L’édile est candidat à sa succession. La mairie est devenue sa deuxième maison. En 46 ans, la fonction de premier magistrat a évolué, et pas pour le meilleur selon lui », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Il est pourtant arrivé en politique un peu par hasard, à 23 ans, en 1971. Il manquait un nom pour boucler la liste emmenée par Eugène-Marcel Tarin. (...), il a été élu dès le premier tour et s’est vu confier le poste de premier adjoint. Trois ans plus tard, au décès du maire Eugène-Marcel Tarin, il a pris sa place. Il n’a jamais quitté son écharpe tricolore depuis ».
- « La vente de 119 peupliers finance une partie des travaux à Buire-sur-l’Ancre : Le maire de Buire-sur-l’Ancre, Jean-Christian Ruin, détaille les projets et chantiers qui jalonneront 2021 », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Emmanuelle Bobineau, « Jean-Christian Ruin, président du Sivom du canton d’Albert: Réussir le mariage entre le Sivom et le CCAS d’Albert : Réélu président du Sivom d’aide à domicile, Jean-Christian Ruin a trois ans pour réussir la mutualisation entre les deux structures », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Composé de 25 communes hors Albert (soit environ 7 800 habitants), le Sivom (syndicat intercommunal à vocations multiples) d’aides à domicile du canton d’Albert est entré en groupement de coopération sociale et médico-sociale avec le CCAS d’Albert en décembre 2018. Ce groupement, nommé Bien vieillir au coquelicot, sera opérationnel au et pourra intervenir sur l’ensemble des 65 communes du Pays du coquelicot ».
- « Jean-Christian Ruin entame un 9e mandat à Buire-sur-l’Ancre », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- habitants.fr, « Somme > Buire-sur-l'Ancre (80300) » (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Vincent Hery, « Le syndicat scolaire de Ville-sur-Ancre veut se mettre au numérique », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Jean-Christian Ruin, le maire de Buire-sur-l’Ancre, a été réélu, le 30 juillet, à la tête du syndicat scolaire (Sisco) qui comprend sa commune ainsi que Ville-sur-Ancre, Treux et Morlancourt. Il sera notamment épaulé par Francis Bourguignon, maire de Ville-sur-Ancre, élu vice-président ».
- clochers.org, « Église Saint-Hilaire » (consulté le ).
- « Blason… », sur armorialdefrance.fr.