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Bougarber

Bougarber (prononcĂ© [buÉĄaʁbe] ; en bĂ©arnais Borg GarbĂšr ou BougarbĂš) est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.

Bougarber
Bougarber
Centre bourg
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Pau
Intercommunalité Communauté d'agglomération Pau Béarn Pyrénées
Maire
Mandat
Corinne Hau
2020-2026
Code postal 64230
Code commune 64142
DĂ©mographie
Population
municipale
835 hab. (2020 en diminution de 2,22 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 81 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 23â€Č 54″ nord, 0° 28â€Č 16″ ouest
Altitude Min. 154 m
Max. 269 m
Superficie 10,29 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Pau
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Artix et Pays de Soubestre
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Bougarber
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Bougarber
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Bougarber

    Le gentilé est Bougarbersien[1].

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Bougarber se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

    Elle se situe Ă  17 km par la route[Note 1] de Pau[3], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  10 km d'Artix[4], bureau centralisateur du canton d'Artix et Pays de Soubestre dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Pau[2].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Viellenave-d'Arthez (1,5 km), Viellenave-d'Arthez (2,7 km), Beyrie-en-BĂ©arn (2,8 km), Uzein (3,2 km), Labastide-MonrĂ©jeau (4,3 km), Aussevielle (4,8 km), Casteide-Cami (4,8 km), Denguin (4,8 km).

    Sur le plan historique et culturel, Bougarber fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un État et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă  laquelle s’oppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[6].

    Au nord-est, le territoire de Momas n'est distant que d'une cinquantaine de mĂštres.

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Bougarber.

    La commune est drainĂ©e par la GeĂŒle, l'AĂŻgue Longue, l'Uzan, le Lata, un bras de l'Aygue Longue, et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 12 km de longueur totale[8] - [Carte 1].

    La GeĂŒle, d'une longueur totale de 21,2 km, prend sa source dans la commune de Denguin et s'Ă©coule d'est en ouest. Elle traverse la commune et se jette dans le gave de Pau Ă  Mont, aprĂšs avoir traversĂ© 9 communes[9].

    L'AĂŻgue Longue, d'une longueur totale de 24,4 km, prend sa source dans la commune de Pau et s'Ă©coule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Luy du BĂ©arn Ă  Momas, aprĂšs avoir traversĂ© 13 communes[10].

    L'Uzan, d'une longueur totale de 23,6 km, prend sa source dans la commune de Lons et s'Ă©coule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Luy du BĂ©arn Ă  Uzan, aprĂšs avoir traversĂ© 12 communes[11].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[12]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[13].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[12]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,3 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14,1 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 184 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[15] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[16] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921[17] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[18] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[19], Ă  13,4 °C pour 1981-2010[20], puis Ă  13,8 °C pour 1991-2020[21].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : le « gave de Pau »[23], d'une superficie de 8 194 ha, un vaste rĂ©seau hydrographique avec un systĂšme de saligues[Note 7] encore vivace[24] - [Carte 2].

    Urbanisme

    Typologie

    Bougarber est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [25] - [26] - [27].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 228 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[28] - [29].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (89,9 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (91,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (66,4 %), prairies (13,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (10 %), forĂȘts (5,9 %), zones urbanisĂ©es (4,3 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 3].

    Lieux-dits et hameaux

    • Les AbĂ©siaux
    • Affiusat
    • Arbus
    • BĂ©dat
    • Casales
    • Cloutet
    • la Lanne
    • L'espiau
    • Liret
    • Luchane
    • PĂ©tarrĂšre
    • La Peyre
    • Pont-Long
    • la Serre
    • l'Uzan

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par les routes départementales 208, 233, 733 et 945.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Bougarber est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[31]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[32].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou Ă  montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment l'Aygue longue, l'Uzan et la GeĂŒle. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 2008 et 2009[33] - [31].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[34]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[35].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bougarber.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[36]. 38,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 10] - [37].

    Toponymie

    Bougarber est une bastide béarnaise dont le nom Bourg GarbÚ signifie 'bourg gerbier'.

    Le toponyme Bougarber apparaßt sous les formes Borc-Garber et Borc-Garbe (respectivement 1385[38] et XIVe siÚcle[38], censier de Béarn[39]), Montgerbiel (XIVe siÚcle[38], Jean Froissart, livre IV), Borgarber (1402[38], censier de Béarn[39]), Mongarber (1538[38], réformation de Béarn[40]) et Bourgarber (1625[38], titres de Béarn[41]).
    Le toponyme provient de deux mots d'origine germanique borc /burk/ 'bourg' et garbÚ (bas-latin garbarius) dérivé de garba 'gerbe de blé'[42].

    Les Abésiaux, ancienne école, est mentionné sous la forme la Bésiau (1778[38], terrier de Bougarber).

    Affiusat, lande de la commune, est cité en 1863 dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[38].

    Le toponyme Arbus apparaĂźt sous la forme Arbuus (1385[38], censier de BĂ©arn[39]).

    Espiau, ancien hĂŽpital pour les pĂšlerins, est mentionnĂ© en 1170[38] (d'aprĂšs Pierre de Marca[43]), et apparaĂźt sous les formes Lespiaup (1290[38], titres de BĂ©arn[41]), Lespiaub (XIIIe siĂšcle[38], fors de BĂ©arn[39]), l'espitau de Lespiaub (1385[38], censier de BĂ©arn[39]) et Commenda Sancti Jacobi de Spinalba (1527[38], titres des Barnabites de Lescar[44]). Le toponyme Spinalba signifie 'Ă©pine blanche', une Ă©tymologie romane crĂ©dible, peut-ĂȘtre une rĂ©fection savante qu'il faut comparer avec Espiaubaig Ă  Andrein en 1527.

    Histoire

    Protohistoire

    Tumulus posthallstattiens

    Ă  environ 800 m au sud-est du chĂąteau, un tumulus fouillĂ© en 1913 par l'abbĂ© AndrĂ© PĂ©debucq[45] a livrĂ© des dĂ©bris de bronze ; une urne funĂ©raire Ă  col Ă©vasĂ©, pied Ă©troit et panse lĂ©gĂšrement carĂ©nĂ©e, recouverte d'une coupe ; et un vase rempli de cendres, recouvert d'une coupe ornĂ©e de gravures rectilignes. Fabre attribue ce mobilier au premier Ăąge du fer[46].

    En 1920, l'abbĂ© PĂ©debucq continue les fouilles sur le premier tumulus et en fouille deux autres[47]. Ils ont livrĂ© des les vases recouverts de coupes et remplis de cendres, de formes atypiques, qui peuvent aussi bien dater de l'Ăąge du cuivre (Chalcolithique) que du post-Hallstatt. Une datation est cependant possible grĂące Ă  des fragments de fibules : une fibule en fer dont le pied courbĂ© en angle droit se termine par un bouton et une fibule Ă  arbalĂšte dont l'axe en fer est ornĂ© de disques de bronze[46]. Ces vestiges sont comparables au mobilier Ă©quivalent d'Avezac-Prat et du Tursan. La fibule en fer Ă  bouton est frĂ©quente sur le plateau de Ger. Mais les modĂšles en forme d'arbalĂšte et dont l'axe est ornĂ© de disques de bronze n'y ont pas Ă©tĂ© signalĂ©s, alors qu'ils sont trĂšs nombreux Ă  Avezac et dans le Tursan oĂč ils ont Ă©tĂ© trouvĂ©s avec une fibule de La TĂšne II. Ces formes appartiennent Ă  la premiĂšre ou Ă  la deuxiĂšme pĂ©riode posthallstattienne, ou peut-ĂȘtre aux deux[48].

    Moyen-Âge

    Paul Raymond[38] note qu'en 1385, Bougarber comptait cinquante-neuf feux et dépendait du bailliage de Pau.

    Les Hospitaliers

    L'Espiau était une commanderie[38] de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, qui dépendait de Sainte-Christine (Espagne). L'hÎpital était situé dans les landes du Pont-Long, sur le chemin Romiu, nom qui s'appliquait à tous les chemins suivis depuis le XIe siÚcle par les pÚlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle, couramment bordés de commanderies, d'hÎpitaux ou auberges.

    Temps modernes

    Beyrie a été unie à Bougarber de l'an XII à 1809[49].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1995 2008 Guy Weber
    2008 2014 Guy Weber
    2014 En cours Corinne Hau

    Intercommunalité

    La commune de Bougarber fait partie de quatre structures intercommunales[50] :

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[52].

    En 2020, la commune comptait 835 habitants[Note 11], en diminution de 2,22 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    345360458381444461441425398
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    375388378384351364377360332
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    314345300288258292295289273
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    372376403469600650683697811
    2018 2020 - - - - - - -
    834835-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puis Insee Ă  partir de 2006[54].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La commune fait partie de l'aire urbaine de Pau.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine civil

    Bougarber s'étend aujourd'hui au-delà des limites de la bastide, le long des voies perpendiculaires à la rue principale médiévale, la CarrÚre. La bùti s'est un peu densifié le long de cette voie. Les fossés ont été comblés. La porte nord du XIVe siÚcle, spécimen du systÚme défensif des bastides béarnaises, reste visible. Cette porte[55] est inscrite aux monuments historiques.

    Patrimoine religieux

    L'Ă©glise Notre-Dame[56] date partiellement du XVIIe siĂšcle.

    Équipements

    Éducation

    La commune dispose d'une Ă©cole primaire et maternelle[57].

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[14].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[22].
    7. La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Bougarber » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
    2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Bougarber », sur www.geoportail.gouv.fr.
    3. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Gentilé sur habitants.fr
    2. « Métadonnées de la commune de Bougarber », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Bougarber et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Bougarber et Artix », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. « Communes les plus proches de Bougarber », sur www.villorama.com (consulté le ).
    6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
    7. Carte IGN sous GĂ©oportail
    8. « Fiche communale de Bougarber », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
    9. Sandre, « la GeĂŒle ».
    10. Sandre, « l'Aïgue Longue ».
    11. Sandre, « l'Uzan ».
    12. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
    13. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    14. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    15. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    16. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
    17. « Station météofrance Pau-Uzein - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    18. « Orthodromie entre Bougarber et Uzein », sur fr.distance.to (consulté le ).
    19. « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    20. « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    21. « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    22. Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
    23. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Bougarber », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    24. « site Natura 2000 FR7200781 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    25. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    26. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
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