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BivĂšs

BivÚs (VivÚrs en gascon) est une commune française située dans le nord-est du département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Lomagne, une ancienne circonscription de la province de Gascogne ayant titre de vicomté, surnommée « Toscane française ».

BivĂšs
BivĂšs
Vue générale.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Gers
Arrondissement Condom
Intercommunalité Communauté de communes Bastides de Lomagne
Maire
Mandat
Chantal Calac
2020-2026
Code postal 32380
Code commune 32055
DĂ©mographie
Gentilé BivÚsiens, BivÚsiennes
Population
municipale
134 hab. (2020 en augmentation de 8,94 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 13 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 50â€Č 03″ nord, 0° 48â€Č 20″ est
Altitude 182 m
Min. 107 m
Max. 192 m
Superficie 9,93 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Fleurance-Lomagne
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
BivĂšs
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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BivĂšs
GĂ©olocalisation sur la carte : Gers
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BivĂšs
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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BivĂšs

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par l'Arrats et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    BivĂšs est une commune rurale qui compte 134 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 549 habitants en 1831. Ses habitants sont appelĂ©s les BivĂšsiens ou BivĂšsiennes.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Cette commune rurale se situe en Gascogne dans la vallĂ©e de l'Arrats en Lomagne Ă  28 kilomĂštre au nord-est d’Auch qui est la prĂ©fecture.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Cadeilhan, Estramiac, Homps, Monfort, Saint-LĂ©onard et Tournecoupe.

    GĂ©ologie et relief

    BivÚs se situe en zone de sismicité 1 (sismicité trÚs faible)[2].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de BivĂšs.

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainĂ©e par l'Arrats, un bras de l'Arrats, le ruisseau de BarrĂšre, le ruisseau de Muras, le ruisseau de Napard, le ruisseau de Saudroue et par divers petits cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 11 km de longueur totale[4] - [Carte 1].

    L'Arrats, d'une longueur totale de 162,1 km, prend sa source dans la commune de Lannemezan et s'Ă©coule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne Ă  Saint-Loup, aprĂšs avoir traversĂ© 66 communes[5].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[6]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,3 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,9 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 10,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 732 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 5,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[9] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[10] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Ste-Anne », sur la commune de Sainte-Anne, mise en service en 1995[11] et qui se trouve Ă  16 km Ă  vol d'oiseau[12] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 653,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[13]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et Ă  27 km[14], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,1 °C pour 1981-2010[15] Ă  13,5 °C pour 1991-2020[16].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensĂ©e sur la commune[17] : les « bois et bosquets de Bives » (826 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[18] et deux ZNIEFF de type 2[Note 5] - [17] :

    • les « collines de Saint-LĂ©onard Ă  BivĂšs » (817 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[19] ;
    • le « cours de l'Arrats » (815 ha), couvrant 30 communes dont 22 dans le Gers et huit dans le Tarn-et-Garonne[20].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  BivĂšs.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    BivÚs est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [21] - [I 1] - [22]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (96 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (96 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (80,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (15,3 %), forĂȘts (4 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de BivĂšs est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[24]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[25].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Arrats. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[26]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1999, 2008, 2009 et 2018[27] - [24].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de BivÚs.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (94,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 75 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 75 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 93 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[29].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1998, 2003 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[24].

    Histoire

    Au Xe siĂšcle, BivĂšs Ă©tait le fief de la famille de ce nom. DĂšs 1418 le fief devient celui de la maison de Marrenx. L’une ou l’autre de ces familles a pu construire la partie la plus ancienne du chĂąteau de BivĂšs. Puis par alliance Ă  partir du XVe siĂšcle, le chĂąteau est la propriĂ©tĂ© des Castelbajac.

    En effet, Pierre de Castelbajac, Seigneur de Paridoux Ă©pouse en 1520, Rose de Marrenx, dame de BivĂšs. Les terres sont vendues en 1557 pour 1370 livres Ă  Bernard de Roquelaure.

    Son petit fils, Bernard de Castelbajac passe bail Ă  bĂątir avec les maçons du village les et pour opĂ©rer des dĂ©molitions et d'importantes transformations du chĂąteau auquel il a Ă©tĂ© adjoint un corps de logis d’un Ă©tage, parallĂ©lĂ©pipĂšde flanquĂ© au nord-est d’une tour ronde, gage d’une vis de pierre.

    Sa petite fille, seigneuresse de BivĂšs, Philiberte de Castelbajac, Ă©pousera Octavien II du Bouzet coseigneur de Ligardes, capitaine du rĂ©giment de Roquepine, deuxiĂšme fils d’Octavien I, le . Elle lui apportera donc le village de BivĂšs en dot.

    En 1629 un contrat passĂ© avec un maĂźtre lissier d’Aubusson tĂ©moigne des prĂ©occupations dĂ©coratives du chĂąteau de BivĂšs.

    Devenu par échange la propriété d'Henri de Preissac d'Esclignac qui plus tard émigrera. Le chùteau sera alors vendu comme un bien national le .

    En 1855 BivĂšs devient la propriĂ©tĂ© de la famille de Mellis. Le chĂąteau sera victime d'un incendie. Une reconstruction partielle fera l'objet d’une transformation et d’un changement de style renaissance. DorĂ©navant l’image actuelle du chĂąteau n’a pas changĂ©.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    2001 2008 Jean-Noël Mauran DVG
    2008 2020 Aline Barailhé[30] DVD Retraitée Fonction publique
    2020 En cours Chantal Calac

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[32]. En 2020, la commune comptait 134 habitants[Note 7], en augmentation de 8,94 % par rapport Ă  2014 (Gers : +0,63 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    495508549502549452445425455
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    406376378342338342317286272
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    255259216239238249220206193
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    170147133125130131131124133
    2020 - - - - - - - -
    134--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee Ă  partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Depuis le dernier recensement de 2007, on y compte 138 habitants. La moyenne est de 13,9 habitants par kmÂČ. Depuis 1999, la population de BivĂšs a augmentĂ© de 6,2 %.

    Manifestations culturelles et festivités

    Économie

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 4]6,6 %4,5 %9,2 %
    DĂ©partement[I 5]6,1 %7,5 %8,2 %
    France entiĂšre[I 6]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  76 personnes, parmi lesquelles on compte 78,9 % d'actifs (69,7 % ayant un emploi et 9,2 % de chĂŽmeurs) et 21,1 % d'inactifs[Note 8] - [I 4]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement, mais infĂ©rieur Ă  celui de la France.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 4] - [I 7]. Elle compte 40 emplois en 2018, contre 30 en 2013 et 30 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 53, soit un indicateur de concentration d'emploi de 75,2 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 53,6 %[I 8].

    Sur ces 53 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 21 travaillent dans la commune, soit 40 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 83 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 15,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

    Activités hors agriculture

    8 Ă©tablissements[Note 9] sont implantĂ©s Ă  BivĂšs au [I 11]. Le secteur des activitĂ©s spĂ©cialisĂ©es, scientifiques et techniques et des activitĂ©s de services administratifs et de soutien est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 37,5 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (3 sur les 8 entreprises implantĂ©es Ă  BivĂšs), contre 14,4 % au niveau dĂ©partemental[I 12].

    Agriculture

    La commune est dans la Lomagne, une petite région agricole occupant le nord-est du département du Gers[36]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineuses)[Carte 5].

    1988200020102020
    Exploitations29211617
    SAU[Note 11] (ha)773955891965

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 29 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] Ă  21 en 2000 puis Ă  16 en 2010[38] et enfin Ă  17 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 41 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 51 % de ses exploitations[39] - [Carte 7]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a quant Ă  elle augmentĂ©, passant de 773 ha en 1988 Ă  965 ha en 2020[Carte 8]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 27 Ă  57 ha[38].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    À BivĂšs se trouve quelques curiositĂ©s telles que :

    • un chĂąteau des XIIIe et XIVe siĂšcles remaniĂ© Renaissance ;
    • des pigeonniers ;
    • un moulin Ă  vent ;
    • la chapelle Notre-Dame-des-Neiges du Chicoy.

    L’église Saint-AndrĂ©

    L'Ă©glise paroissiale est en rĂ©alitĂ© une ancienne chapelle voĂ»tĂ©e en berceau avec une sacristie du XIIe siĂšcle. La nef, le chƓur et le clocher-mur datent de 1612.

    Le clocher comporte cinq arcades toutes garnies de leur cloche. Ce qui est rarissime.

    En entrant dans la chapelle, le regard se porte Ă  droite sur une statue moderne d’un bienheureux Martyr de Germain de Paris : Antoine Charles Octavien du Bouzet (1739-1792)[40] nĂ© au chĂąteau de BivĂšs.

    Celui-ci au diocĂšse de Lectoure, fut vicaire gĂ©nĂ©ral de Reims et abbĂ© commendataire de Notre-Dame-des-Vertus Ă  partir de 1775. Il fut a assassinĂ© lors des massacres de , le 3, en l’abbaye de Saint-Germain-des-PrĂ©s Ă  Paris oĂč il a Ă©tĂ© incarcĂ©rĂ© pour refus de serment. Il sera bĂ©atifiĂ© sous Pie XI le comme faisant partie des "Martyrs de Septembre".

    Un des vitraux prĂšs du chƓur reprĂ©sente saint AndrĂ©.

    En 1853, l’église sera restaurĂ©e.

    Actuellement le clocher se dĂ©tĂ©riore et des travaux doivent ĂȘtre entrepris pour le restaurer.

    L'édifice est répertorié dans la base Mérimée[41].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Georges CourtĂšs (dir.), Communes du dĂ©partement du Gers, vol. II : Arrondissement de Condom, Auch, SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique du Gers, , 469 p. (ISBN 2-9505900-7-1, BNF 39919209)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[8].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    9. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    11. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[37].
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de BivÚs » sur Géoportail (consulté le 11 décembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    4. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à BivÚs » (consulté le ).
    5. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gers » (consulté le ).
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