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Belverne

Belverne est une commune française située dans le département de la Haute-SaÎne en région Bourgogne-Franche-Comté.

Belverne
Belverne
Belverne, village des bois.
Blason de Belverne
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
DĂ©partement Haute-SaĂŽne
Arrondissement Lure
Intercommunalité Communauté de communes du Pays d'Héricourt
Maire
Mandat
Roger Hasenfratz
2021-2026
Code postal 70400
Code commune 70064
DĂ©mographie
Gentilé Sairrets
Population
municipale
145 hab. (2020 en augmentation de 1,4 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 24 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 37â€Č 54″ nord, 6° 39â€Č 05″ est
Altitude Min. 322 m
Max. 500 m
Superficie 6,15 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montbéliard
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'HĂ©ricourt-2
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Belverne
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Belverne
Liens
Site web belverne.ccrc70.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    Le village de Belverne se situe entre Lure et Héricourt, en limite méridionale du massif des Vosges. Le village est accessible par la voie express de la RN 19 non loin qui permet l'accÚs rapide vers des deux localités[1].

    Communes limitrophes

    Topographie

    Belverne est un petit village, situĂ© au milieu d’un grand massif forestier vallonnĂ©, au cƓur du ChĂ©rimont, qui Ă©tend son territoire sur 615 hectares Ă  une altitude moyenne de 400 mĂštres[1].

    Les vallĂ©es sont colonisĂ©es par l’aulne (dont le nom vernaculaire, verne a donnĂ© Belverne), alors que les sols des versants permettent le dĂ©veloppement de chĂȘnes et de hĂȘtres dont la commune tire l’essentiel de ses revenus. Progressivement, la forĂȘt reconquiert ce que l’agriculture dĂ©laisse. Cette nature sauvage a forgĂ© l’identitĂ© de Belverne qui, bien que jouissant d’une situation particuliĂšrement attractive, a su maintenir la stabilitĂ© de sa population et prĂ©server son caractĂšre rural.

    GĂ©ologie

    Les affleurements du sous-sol rĂ©vĂšlent des formations du Permien et du Trias avec des grĂšs parfois fins, parfois grossiers Ă  galets intercalĂ©s. Ces roches peu permĂ©ables protĂšgent un aquifĂšre alimentant de nombreuses sources. Le bassin houiller stĂ©phanien sous-vosgien s’étend sur le territoire communal et aux alentours, jusqu'Ă  Ronchamp au nord et Romagny Ă  l'est.

    Hydrographie

    Trois ruisseaux, le ruisseau des Terriers, le Rhal et le Fau qui est classĂ© en premiĂšre catĂ©gorie piscicole, constituent le rĂ©seau hydrauliques. Ces ruisseaux se jettent dans le Rognon, qui lui, alimente le Scey, affluent de l'Ognon, lui-mĂȘme affluent de la SaĂŽne. Plusieurs Ă©tangs sont implantĂ©s autour du village, situĂ© dans la partie nord-ouest du territoire communal, le plus important d'entre xeux est l'Ă©tang de la Ville[1].

    Climat

    L'Ă©loignement de la rĂ©gion de Belverne Ă  la mer est important Ă  l'Ă©chelle de la France : au moins 600 km de l'Atlantique, et 500 km de la MĂ©diterranĂ©e. Cette position engendre un climat semi-continental, caractĂ©risĂ© par des fortes amplitudes thermiques journaliĂšres et annuelles. Les Ă©tĂ©s chauds et lourds de Belverne alternent avec des hivers secs marquĂ©s par un froid plus vif. Les tempĂ©ratures peuvent y descendre frĂ©quemment en dessous des −10 °C. Les prĂ©cipitations sont importantes en raison de la prĂ©sence des massifs montagneux qui, Ă  l'est, font obstacle Ă  l'Ă©vacuation des masses d'air humides sur la Suisse. Dans la commune proche de Ronchamp, le cumul des prĂ©cipitations annuelles de l'ordre de 1 700 mm/an. En hiver, en raison du froid, les prĂ©cipitations, se produisent sous forme de neige[2].

    RelevĂ©s des prĂ©cipitations et heures d'ensoleillement Ă  Luxeuil-les-Bains – Saint-Sauveur[3]
    MoisJanv.Fév.MarsAvr.MaiJuinJuil.AoûtSept.Oct.Nov.Déc.Total année
    Heures moyennes d'ensoleillement 65.2 89.7 133.6 167.5 198.1 225.5 247.8 229.5 169.5 120 73.5 55.1 1776
    Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 85.3 74.9 79.2 73.1 97.9 88.2 85.5 77.9 80.9 99.8 94.2 103.1 1049.1
    RelevĂ©s de tempĂ©ratures Ă  Luxeuil-les-Bains – Saint-Sauveur
    MoisJanv.Fév.MarsAvr.MaiJuinJuil.AoûtSept.Oct.Nov.Déc.Moyenne année
    Températures minimales moyennes (°C) -1.9 -1.8 1.1 3.5 8.0 11.1 13.1 12.7 9.4 6.2 1.7 -0.6 5.2
    Températures moyennes (°C) 1.6 2.6 6.4 9.6 14.0 17.2 19.4 19.0 15.2 11.1 5.6 2.5 10.4
    Températures maximales moyennes (°C) 5.1 7.0 11.6 15.6 20.0 23.3 25.7 25.4 21 16.0 9.5 5.6 15.5

    Urbanisme

    Typologie

    Belverne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [4] - [5] - [6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de MontbĂ©liard, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 137 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[7] - [8].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (71,1 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (73,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (71,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (22,2 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (6,7 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[10].

    Histoire

    Belverne remonte Ă  une Ă©poque fort ancienne[11]. Son nom apparaĂźt dĂšs l’an 1258 dans une piĂšce concernant diffĂ©rents Ă©changes de biens entre les seigneurs de Champey d’une part et les monastĂšres de Belchamp et de Vaux (prĂšs de MontbĂ©liard) ; le territoire de Belverne y est citĂ© comme limite. Une mention dans une charte du comte Thierry III de MontbĂ©liard, de l'an 1278, indique clairement que ce village existait depuis des temps antĂ©rieurs. Une autre mention historique de la commune date de 1279, dans la vente de tout ce qu’ils possĂ©daient Ă  Belverne, par les frĂšres Millaz et Henri de Ronchamp, Ă  Renaud de Bourgogne comte de MontbĂ©liard.

    Son nom parait formé des mots galliques ou patois bel, beau et verne qui signifie aulne (l'arbre de ce nom). On peut conclure à juste tire que le village a été construit dans le voisinage d'aulnes ou d'un arbre de cette espÚce qui se faisait remarquer par sa beauté.

    Avant le XIIIe siĂšcle, Belverne faisait partie de la seigneurie d'Etobon qui appartenait au comte de MontbĂ©liard. En 1287, il fut cĂ©dĂ© par le comte Renaud de MontbĂ©liard Ă  son frĂšre Hugues de Bourgogne, mais seulement durant la vie de celui-ci. À la mort de Hugues en 1331. Belverne et toute la seigneurie d'Etobon devaient appartenir Ă  parts Ă©gales Ă  Henri de Montfaucon et Ă  Raoul Hesse marquis de Bade, qui avaient succĂ©dĂ© au comte Renaud leur beau-pĂšre, le premier dans le comtĂ© de MontbĂ©liard et le second dans la seigneurie d'HĂ©ricourt. Mais Eudes duc et comte de Bourgogne profita de la guerre que lui faisaient ces deux princes pour s'emparer de Belverne et de toute la terre dont ce village faisait partie. Par un traitĂ© conclu Ă  Vincennes en 1337, Eudes consentit Ă  abandonner Ă  Henri, Belverne et tous les autres lieux dont il s'Ă©tait saisi. Ce traitĂ© ne reçut son exĂ©cution qu'en 1347.

    Belverne et le reste de la seigneurie d'Etobon, de mĂȘme que le comtĂ© de MontbĂ©liard, Ă©churent en 1397 Ă  la comtesse Henriette dans le partage de la succession du comte Étienne son aĂŻeul. Cette princesse les transmit dans la maison de Wurtemberg par son mariage avec le comte Eberhard de cette maison. Les comtes, depuis ducs de Wurtemberg ont conservĂ© la souverainetĂ© de Belverne, d'Etobon et de MontbĂ©liard dĂšs cette Ă©poque et jusqu'en 1793.

    Henriette était princesse d'une grande sagesse et d'un rare génie. Elle affectionnait beaucoup ses états héréditaires. C'est elle qui, en 1431 affranchit de la main morte les habitants de Belverne et du reste de la seigneurie d'Etobon, ainsi que ceux du comté de Montbéliard et de la chùtellenie de Bélieu, et leur accorda la remise de certains impÎts. Elle se réserva néanmoins les corvées, tailles, dßmes et autres droits seigneuriaux. Anciennement ces habitants étaient réduits à la condition de serfs ou d'esclaves et se trouvaient sous le régime féodal dans sa rigueur.

    La tranquillité dont avait joui Belverne ainsi que tout le pays à la fin du rÚgne de La comtesse Henriette disparut dÚs que ses 2 fils Louis et Ulrich de Wurtemberg lui eurent succédé en 1444. Une guerre s'étant élevée à cette époque entre la France et la Suisse, ce village eut des charges à supporter pour l'entretien de garnisons étrangÚres installées dans le chùteau d'Etobon comme celui de Montbéliard ; mais en 1445, ces places furent restituées à leur régime souverain.

    Belverne eut encore sa part des calamités qu'eut à supporter le pays de Montbéliard par suite des ravages qu'y exerça l'armée de Charles le Téméraire, duc de Bourgogne de 1474 à 1477.

    En 1519, Guillaume, comte de Furstemberg, qui était en guerre avec Ulric, duc de Wurtemberg et comte de Montbéliard, aprÚs avoir détruit le chùteau d'Etobon, pilla Belverne, Clairegoutte, Couthenans et autres villages dont il emmena beaucoup d'habitants prisonniers.

    En 1541, les progrĂšs de la rĂ©forme prĂȘchĂ©e par Luther ont Ă©tĂ© tels dans la seigneurie d’Etobon que tous ses habitants embrassĂšrent le culte protestant « 
 ils s’attachĂšrent d’autant plus profondĂ©ment Ă  la religion rĂ©formĂ©e que celle-ci leur apporta l’instruction car les pasteurs devinrent aussi les premiers instituteurs ». À partir de 1715, le prince de MontbĂ©liard installera au village des fermiers anabaptistes, excellents agriculteurs, qui mettront les terres en valeur.

    En 1753, Parmentier n’était qu’un adolescent mais la culture de la pomme de terre Ă©tait dĂ©jĂ  couramment pratiquĂ©e par tous les habitants de Belverne.

    Belverne fut réuni à la France le 10 octobre 1793.

    Aujourd’hui encore, on nomme Belverne, Clairegoutte, Etobon, FrĂ©dĂ©ric-Fontaine et Magny d’Anigon qui constituaient la seigneurie d’Etobon, “Les Cinq Villages des Bois”.

    [réf. nécessaire]

    En 1580, Jean Ulrich de Steinek vend la seigneurie comprenant les villages de Magny-Danigon, Clairegoutte, Belverne et Étobon Ă  son suzerain, FrĂ©dĂ©ric de WĂŒrtemberg[12].

    AprĂšs le creusement d'un sondage positif Ă  Lomont et malgrĂ© un autre au rĂ©sultat nĂ©gatif sur la commune, une concession de 2 336 ha est accordĂ©e Ă  la sociĂ©tĂ© de recherche de houille entre MontbĂ©liard et Villersexel en 1904 pour l'exploitation d'un gisement de houille de prolongeant au sud du puits Arthur-de-Buyer, exploitĂ© par les houillĂšres de Ronchamp. Mais il n'y eut aucune extraction de charbon. Un autre sondage est Ă©tabli sur la commune, il n'a pas rencontrĂ© ce gisement[13] - [14].

    Politique et administration

    Carte départementale représentant en rouge la communauté de communes du pays d'Héricourt.

    Divisions territoriales

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Lure du département de la Haute-SaÎne. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxiÚme circonscription de la Haute-SaÎne.

    Elle était historiquement rattachée depuis 1801 au canton d'Héricourt. Celui-ci a été scindé en 1985 et la commune rattachée au canton de Héricourt-Ouest[15]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du Canton d'Héricourt-2

    Belverne fait partie du ressort du tribunal d'instance, du tribunal paritaire des baux ruraux et du conseil de prud'hommes de Lure, du tribunal de grande instance, du tribunal de commerce et de la cour d'assises de Vesoul, du tribunal des affaires de Sécurité sociale du Territoire de Belfort, ainsi que de la cour d'appel de Besançon.

    Dans l'ordre administratif, elle dépend du Tribunal administratif de Besançon et de la cour administrative d'appel de Nancy[16] - [17].

    Intercommunalité

    Entre 2003 et 2017, Belverne fait partie de la communauté de communes Rahin et Chérimont.

    La commune rejoint la communauté de communes du pays d'Héricourt depuis le [18].

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    Pierre Sire
    Henri Duvernoy
    Henri Durand
    Charles Pourchot
    Henri Sire
    Maurice Rebillard
    Jean Kubicki
    Les données manquantes sont à compléter.
    1983 mars 2014[19] Georges Demougin RPR puis UMP Technicien retraitĂ© de l’automobile
    mars 2014[20] septembre 2020 François Dupont SE[21] Comptable Ă  la ville d’HĂ©ricourt
    DĂ©missionnaire[22]
    septembre 2020[23] En cours
    (au 7 juin 2021)
    Roger Hasenfratz

    Politique environnementale

    La communautĂ© de communes Rahin et ChĂ©rimont, Ă  laquelle appartient Belverne, est membre du Syndicat intercommunal de collecte et de traitement des ordures mĂ©nagĂšres (SICTOM) de la zone sous-vosgienne, basĂ© Ă  Étueffont. La communautĂ© de communes Rahin et ChĂ©rimont assure la gestion de la politique environnementale de Ronchamp, dont entre autres la mise en place et le suivi d’un service public d’assainissement non collectif[24].

    DĂ©mographie

    Évolution de la population sous l'Ancien RĂ©gime
    1540 1600 1633 1638 1662 1680
    202025358
    1689 1700 1720 1740 1771 1782
    91015233640

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[26].

    En 2020, la commune comptait 145 habitants[Note 3], en augmentation de 1,4 % par rapport à 2014 (Haute-Saîne : −1,57 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    167274260291340341348349355
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    332326348300285266265218204
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    189173159141140131140143152
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    174182180134128129120137145
    2020 - - - - - - - -
    145--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee Ă  partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Le village dépendant économiquement des deux centres urbains de Lure et de l'agglomération d'Héricourt-Montbéliard. Ces deux pÎles offrent de nombreux emplois et sont rapidement accessibles par une voie express passant dans ces axes à proximité de Belverne.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le centre du village possÚde un temple récemment rénové.

    Les anciennes exploitations agro-pastorales avec leur porte de grange caractĂ©ristique en anse de panier ont Ă©tĂ© restaurĂ©es et constituent le bĂąti traditionnel du village dans lequel s’insĂšrent avec discrĂ©tion de nouvelles constructions. Le temple, plusieurs fois dĂ©moli, fut reconstruit avec son clocher Ă  bulbe en 1831. Les fontaines, dont la plus importante a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e en 1868 Ă  l’occasion de la crĂ©ation du rĂ©seau d’eau potable au village, sont toujours alimentĂ©es. Les autres bĂątiments communaux sont la mairie, l’ancien chĂąteau d’eau et le local de distillation oĂč on continue Ă  transformer les fruits des vergers en goutte. Enfin, le cimetiĂšre dont la petite maison et l’enceinte en pierres de taille protĂšge outre les tombes rĂ©centes, une partie ancienne prĂ©servĂ©e.

    • Vue sur l'Ă©glise.
      Vue sur l'Ă©glise.
    • Zoom sur le clocher typiquement comtois de l'Ă©glise.
      Zoom sur le clocher typiquement comtois de l'Ă©glise.
    • Fontaine-lavoir en grĂšs rose des vosges.
      Fontaine-lavoir en grĂšs rose des vosges.
    • Zoom sur la fontaine.
      Zoom sur la fontaine.
    • Une maison du village.
      Une maison du village.
    • Monument aux morts.
      Monument aux morts.

    Personnalités liées à la commune

    Les familles du XVIe siĂšcle portaient les noms suivants : Stave - Demoingin (Demougin par la suite?) - Delacave - Petit - Roy - Duboid - Fromont - Blanchard - Pourchasse (Pourchot par la suite) - Charme - Delorraine - Lambelet - Aubert - Comte - Carthal - Sire -

    HĂ©raldique

    Blason de Belverne Blason
    Parti : au 1er de gueules Ă  deux bars adossĂ©s d’argent, au 2e mi-parti d’argent Ă  l’aigle bicĂ©phale de sable accompagnĂ©e en pointe de quatre trĂšfles de sinople.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Bibliographie

    Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article : document utilisĂ© comme source pour la rĂ©daction de cet article.

    • Pierre-FrĂ©dĂ©ric Beurlin, MĂ©moires historiques sur la seigneurie d’Etobon,
    • Charles Iselin, Notice historique sur les Cinq Villages des Bois,
    • L. Suchaux, Annuaire du dĂ©partement de la Haute-SaĂŽne, (lire en ligne)
    • L. Suchaux, La Haute-SaĂŽne : dictionnaire historique, topographique et statistique des communes du dĂ©partement, (lire en ligne)
    • [PDF] Sandrine Marbach et Cathy Guillot, Plan de paysage : diagnostique, CommunautĂ© de communes Rahin et ChĂ©rimont, (lire en ligne)

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Carte IGN de Frédéric-Fontaine » sur Géoportail..
    2. Sabine Marbach et Cathy Guillot (bureau d'études techniques Ecoscop), « Plan de paysage de la communauté de communes de Rahin et Chérimont - diagnostic juin 2008 » [PDF], sur le site de l'office de tourisme de Ronchamp (consulté le ).
    3. « Luxeuil, Haute SaÎne(70), 271m - [1981-2010] », sur le site de Lameteo.org (consulté le ).
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montbéliard », sur insee.fr (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    11. Notes personnelles de M. Marcel Py né au village et fils du maßtre d'école qui exerça de 1894 à 1922
    12. « Histoire de Magny Danigon ».
    13. « Le bassin houiller », sur http://www.abamm.org/.
    14. Carilian-Goeury et Vor Dalmont, Annales des mines, partie administrative, ou Recueil de lois, dĂ©crets, arrĂȘtĂ©s et autres actes concernant les mines et usines, vol. 3, (lire en ligne), p. 162-165.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    16. « Juridictions de Belverne », sur le site du ministÚre de la Justice (consulté le ).
    17. [PDF]« Carte judiciaire », sur le site du ministÚre de la Justice (consulté le ).
    18. « Pays d'Héricourt : PremiÚre séance à (presque) 24 », sur L'Est républicain, .
    19. « Le dernier conseil pour Georges Demougin », L'Est rĂ©publicain,‎ (lire en ligne) « Élu local depuis 1971, maire depuis 26 ans, Georges Demougin a prĂ©sidĂ© en tant que maire son dernier conseil municipal mercredi ».
    20. « Une Ă©lection du maire sur fond de recours au tribunal », L'Est rĂ©publicain,‎ (lire en ligne).
    21. « Départementales 2015: Belverne 70064 », sur Le Monde.
    22. « Belverne : Le maire dĂ©missionne : Le maire passe la main Ă  l’occasion du conseil », L'Est rĂ©publicain, Ă©dition de Vesoul,‎ (lire en ligne).
    23. « Belverne : Roger Hasenfratz Ă©lu maire : Le maire passe la main Ă  l’occasion du conseil », L'Est rĂ©publicain, Ă©dition de Vesoul,‎ (lire en ligne).
    24. « Communauté de communes Rahin et Chérimont », sur http://www.ccrc70.fr (consulté le ).
    25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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