Belloc-Saint-Clamens
Belloc-Saint-Clamens (BĂšthlĂČc e Sent Clamenç en gascon) est une commune française situĂ©e dans le sud du dĂ©partement du Gers en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays d'Astarac, un territoire du sud gersois trĂšs vallonnĂ©, au sol argileux, qui longe le plateau de Lannemezan.
Belloc-Saint-Clamens | |
La chapelle Saint-Clamens. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Gers |
Arrondissement | Mirande |
Intercommunalité | Communauté de communes Astarac Arros en Gascogne |
Maire Mandat |
Claudine Ladois 2020-2026 |
Code postal | 32300 |
Code commune | 32042 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Bellocois, Bellocoise |
Population municipale |
139 hab. (2020 ) |
Densité | 13 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 43° 27âČ 27âł nord, 0° 26âČ 10âł est |
Altitude | 255 m Min. 159 m Max. 272 m |
Superficie | 10,49 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Auch (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Mirande-Astarac |
LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription |
Localisation | |
ExposĂ©e Ă un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par la BaĂŻse et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Belloc-Saint-Clamens est une commune rurale qui compte 139 habitants en 2020, aprÚs avoir connu un pic de population de 655 habitants en 1831. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Auch. Ses habitants sont appelés les Bellocois ou Bellocoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : la chapelle Saint-Clamens, classée en 1890.
GĂ©ographie
Localisation
Belloc-Sant-Clamens est une commune située en Gascogne, à 5 km au sud de Mirande par la D 939. Belloc constitue une sorte de balcon entre la Baïse et la Petite Baïse qui permet de voir la chaßne des Pyrénées avec son pic du Midi.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Berdoues, Moncassin, Saint-MĂ©dard et Saint-Michel.
GĂ©ologie et relief
Belloc-Saint-Clamens se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[2].
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par la Baïse, la Baïse, le ruisseau de Berdoy, le ruisseau de Lasmoulines, le ruisseau de Sentagne, le ruisseau des Moulines et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[4] - [Carte 1].
La Baïse, d'une longueur totale de 187,6 km, prend sa source dans la commune de Capvern et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Léger, aprÚs avoir traversé 52 communes[5].
La Baïse, d'une longueur totale de 187,6 km, prend sa source dans la commune de Capvern et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Léger, aprÚs avoir traversé 52 communes[5].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[6]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[9] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[10] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Mirande », sur la commune de Mirande, mise en service en 1971[11] et qui se trouve Ă 7 km Ă vol d'oiseau[12] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 791,1 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[13]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et Ă 24 km[14], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,1 °C pour 1981-2010[15] Ă 13,5 °C pour 1991-2020[16].
Milieux naturels et biodiversité
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensĂ©e sur la commune[17] : la « forĂȘt de Berdoues » (389 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[18] et une ZNIEFF de type 2[Note 5] - [17] : le « coteau en rive droite de la BaĂŻsole » (587 ha), couvrant 7 communes du dĂ©partement[19].
- Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Belloc-Saint-Clamens est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [20] - [I 1] - [21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auch, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (81,9 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (76,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (47,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (27 %), forĂȘts (18,1 %), prairies (7,4 %)[22].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication et transports
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Belloc-Saint-Clamens est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, la rupture d'un barrage[23]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[24].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la BaĂŻse et la Petite BaĂŻse. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan Ătat-rĂ©gion, visant Ă informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque dâinondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[25]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1999 et 2009[26] - [23].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (94,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 83 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 83 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă comparer aux 93 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27] - [Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[28].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1993 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[23].
Risques technologiques
La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage de Puydarrieux, un ouvrage de classe A[Note 8] disposant d'une retenue de 14,5 millions de mĂštres cubes[30]. Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture de cet ouvrage[31].
Toponymie
Le toponyme est formĂ© du gascon beg (en orthographe actuelle bĂšth), de bĂšl « beau » et lĂČc, « lieu », pour donner « beau lieu »[32].
Le sens du toponyme est le mĂȘme que pour Belloc(h) : « endroit agrĂ©able, bien situĂ© ».
Histoire
Antiquité
Le territoire de la commune fut en partie la propriété de Caïus Antistius Arulianus qui posséda une immense villa et fit travailler des centaines d'esclaves et d'affranchis. C'est le nom qui figure sur le cippe que l'on trouve sous le porche- préau de la chapelle Saint-Clamens.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[35]. En 2020, la commune comptait 139 habitants[Note 9], en augmentation de 7,75 % par rapport Ă 2014 (Gers : +0,63 %, France hors Mayotte : +1,9 %). |
Le nombre d'habitants s'est stabilisé depuis le dernier recensement grùce aux naissances des jeunes couples qui sont restés au pays et ont repris l'exploitation familiale.
Ăconomie
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 4] | 6,8 % | 5,2 % | 11,6 % |
DĂ©partement[I 5] | 6,1 % | 7,5 % | 8,2 % |
France entiĂšre[I 6] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 69 personnes, parmi lesquelles on compte 71 % d'actifs (59,4 % ayant un emploi et 11,6 % de chÎmeurs) et 29 % d'inactifs[Note 10] - [I 4]. En 2018, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui de la France en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Auch, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 4] - [I 7]. Elle compte 47 emplois en 2018, contre 51 en 2013 et 43 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 44, soit un indicateur de concentration d'emploi de 106,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43,7 %[I 8].
Sur ces 44 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 13 travaillent dans la commune, soit 30 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 75 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,3 % les transports en commun, 6,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 15,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
Activités hors agriculture
19 établissements[Note 11] sont implantés à Belloc-Saint-Clamens au [I 11]. Le secteur de l'industrie manufacturiÚre, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 52,6 % du nombre total d'établissements de la commune (10 sur les 19 entreprises implantées à Belloc-Saint-Clamens), contre 12,3 % au niveau départemental[I 12].
Agriculture
La commune est dans l'Astarac, une petite rĂ©gion agricole englobant tout le Sud du dĂ©partementle centre-nord du dĂ©partement du Gers, un quart de sa superficie, et correspond au pied de lÊŒĂ©ventail gascon[39]. En 2020, l'orientation technico-Ă©conomique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyĂ©levage[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 22 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] Ă 16 en 2000 puis Ă 17 en 2010[41] et enfin Ă 13 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 41 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 51 % de ses exploitations[42] - [Carte 7]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a quant Ă elle augmentĂ©, passant de 713 ha en 1988 Ă 1 247 ha en 2020[Carte 8]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 32 Ă 96 ha[41].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La chapelle Saint-Clamens : La commune présente une chapelle de style roman (XIe siÚcle), située sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Elle est classĂ©e aux monuments historiques depuis 1890[43]. Cette chapelle a Ă©tĂ© dĂ©diĂ©e Ă ClĂ©ment 1er, pape de 89 Ă 97. Le nom de la commune, Saint-Clamens, est lui-mĂȘme une forme gasconne du nom de ClĂ©ment.
Des matĂ©riaux de rĂ©emplois tĂ©moignent d'une prĂ©sence gallo-romaine assez importante. La chapelle au cours de l'histoire n'a pratiquement pas subi de remaniement. Elle a conservĂ© ses murs en petit appareil, son mur campanaire, ses fenĂȘtres romanes.
Sous l'auvent rustique, il y a un cippe funéraire gallo-romain du IVe siÚcle et sur le sol quelques débris de mosaïques.
La nef unique contient une cuve baptismale octogonale dĂ©corĂ©e de pampre et sur ses murs, des peintures du XVe siĂšcle. La nef, dans son Ă©tat actuel, ne mesure guĂšre plus de 14 m de longueur hors-Ćuvre.
Dans le chevet Ă sept pans, il est possible d'admirer un sarcophage en marbre de Saint-BĂ©at, palĂ©ochrĂ©tien du IVe siĂšcle de l'Ă©cole d'Arles. Il fut excavĂ© en 1864 au lieu-dit Guilhou. Il est richement sculptĂ© de scĂšnes de vendanges et d'allĂ©gories sur l'Ă©coulement de la vie. Sur le grand cĂŽtĂ© visible du couvercle, des putti jouent au cerceau. Ă ses extrĂ©mitĂ©s apparaissent deux grosses tĂȘtes chevelues au profil bien dessinĂ© et au nez fin. Sur la cuve, des personnages offrent au dĂ©funt les symboles de la richesse et de la crĂ©ativitĂ© mises en Ćuvre sur son domaine : rameau feuillu, faucille, corbeille de blĂ©, gerbe de blĂ©, corbeille et branches chargĂ©es de fruits. Au pied des personnages, de petits animaux. Sur les petits cĂŽtĂ©s du sarcophage ont Ă©tĂ© sculptĂ©s les scĂšnes de vendange. Le sarcophage sert, aujourd'hui, de socle Ă l'autel de la chapelle.
Ă l'extĂ©rieur, l'abside est renforcĂ©e aux angles par trois contreforts de trĂšs faible Ă©paisseur mais de grande largeur dans lesquels sont percĂ©es des fenĂȘtres. Ces fenĂȘtres ont des vitraux dont deux sont antiques, ne comportant pas d'autres motifs dĂ©coratifs que des losanges et des carrĂ©s sertis de plomb.
Le portail méridional date du XVIe siÚcle.
Les chapiteaux tant de l'intĂ©rieur que de l'extĂ©rieur sont de la mĂȘme Ă©poque. Leur Ă©pannelage est simple mais comporte au-dessus de l'astragale, une partie cylindrique qui amorce la colonne. Des torsades ornent l'astragale lui-mĂȘme et le dĂ©cor simplement gravĂ© figure des rangĂ©s de palmettes, des tiges ondulĂ©es portant des demi-palmettes, des brins tressĂ©s, des fils de demi-triangles ou de demi-cercles ou de simples ondulations.
Des statues en bois peint sont fixĂ©es au mur sud de la chapelle. Y figure l'Ă©vĂȘque saint Clamens. Au fond de la chapelle reposent sur le sol, des fonts baptismaux Ă huit cĂŽtĂ©s.
à remarquer les fresques sur le cÎté nord : une crucifixion du XIIe siÚcle (la Vierge prie et Marie Madeleine fait une offrande). Le bandeau portant l'inscription INRI traverse le bois de la croix donnant ainsi un inhabituel effet de perspective.
Le clocher-mur. Le porche abritant le cippe. Le chevet et ses fenĂȘtres encadrĂ©es de colonnettes. La nef et chĆur. Le sarcophage servant de socle Ă lâautel. Fonts baptismaux.
- L'église de l'Assomption, rebaptisée au XIXe siÚcle et nouvellement restaurée, domine le centre du village par sa tour rectangulaire qui finit en terrasse.
L'Ă©difice en 2019. Le porche. Le chevet vu depuis le village.
- Site castral de Belloc. Un chĂąteau est citĂ© en 1209 dans le cartulaire de Berdoues[44] ; il appartient alors Ă la famille des Montesquiou, et semble-t-il pour une part aux comtes d'Astarac (actes n°102 et 784). Cette forteresse Ă©tait situĂ©e Ă l'ouest de l'Ă©glise, au sommet du coteau qui domine le versant abrupt de la vallĂ©e de la BaĂŻse[45], Ă l'emplacement d'une actuelle propriĂ©tĂ© privĂ©e. Aucun vestige de lâancienne demeure seigneuriale nâest visible aujourdâhui en Ă©lĂ©vation.
- Ancien chĂąteau de Lanecastet. La carte de Cassini indique une maison noble à « SabatiĂ© », dont le nom est encore utilisĂ© pour le bĂątiment visible sur le cadastre de 1823[46]. La carte dâEtat-Major mentionne « Lanecastel » au XIXe siĂšcle, et aujourdâhui la maison porte le nom « Le DanĂ© ». Aucun vestige de lâancienne demeure seigneuriale n'est visible en Ă©lĂ©vation. PropriĂ©tĂ© privĂ©e, ne se visite pas.
- Site castral de Saint-Clamens. Le chĂąteau de Saint-Clamens est signalĂ© comme ruinĂ© en 1198, dans le cartulaire de Berdoues[44] : « totam ex integro terram [âŠ] a Sent Clem que terra est inter ecclesiam et castellum qui fuit de Sent Clem » (acte n°62). Il se trouvait Ă quelque distance de l'Ă©glise paroissiale, vers le cĂŽteau : c'est sans doute son emplacement qu'indique le lieu dit A la Mothe citĂ© dans le cadastre de 1750[47] - [45]
- Motte castrale de Serres. Le castellum de Serres apparaĂźt en 1174 dans le cartulaire de Berdoues[44] comme possession des seigneurs de Marrast (acte n°5). La mention renvoie Ă un point situĂ© 750 mĂštres au sud de l'Ă©glise de Belloc, dans un bosquet oĂč apparaissent quelques travaux de terrassement : on devine une plate-forme de faible hauteur infĂ©rieure Ă 2 mĂštres, dotĂ©e dâun enclos subordonnĂ©[48].
Le monument aux morts. Croix dans le village. Vierge. Puits.
Personnalités liées à la commune
Henri Lazies (1929-2018) : joueur de rugby international, formé à Auch
Voir aussi
Bibliographie
- Georges CourtÚs (dir.), Communes du département du Gers, vol. III : Arrondissement de Mirande, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 437 p. (ISBN 2-9505900-7-1, BNF 40101206)
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[29].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[40].
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Belloc-Saint-Clamens » sur Géoportail (consulté le 11 décembre 2021).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Belloc-Saint-Clamens » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gers » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Belloc-Saint-Clamens » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Belloc-Saint-Clamens » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gers » (consulté le ).
Autres sources
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- Plan séisme
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
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