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Beaufort (Nord)

Beaufort est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Beaufort
Beaufort (Nord)
La mairie.
Blason de Beaufort
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Avesnes-sur-Helpe
Intercommunalité CA Maubeuge Val de Sambre
Maire
Mandat
Thérèse Pecher
2020-2026
Code postal 59330
Code commune 59058
Démographie
Gentilé Beaufortois, Beaufortoises
Population
municipale
1 013 hab. (2020 en augmentation de 3,68 % par rapport à 2014)
Densité 79 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 12′ 56″ nord, 3° 57′ 54″ est
Altitude 168 m
Min. 154 m
Max. 207 m
Superficie 12,76 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Maubeuge (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Avesnes-sur-Helpe
Législatives 12e circonscription du Nord
Localisation
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Beaufort
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Beaufort
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Beaufort
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Beaufort
Liens
Site web http://mairie-beaufort.fr/

    Géographie

    Description

    Beaufort est située dans le sud-est du département du Nord (Hainaut).

    La commune fait partie administrativement de l'Avesnois, historiquement du Hainaut et ses paysages rappellent la Thiérache.

    Le village se trouve à 90 km de Lille (préfecture du Nord), Bruxelles (Belgique), à 35 km de Valenciennes, Mons (B) ou Charleroi (B), à 13 km d'Avesnes-sur-Helpe (sous-préfecture) et à km de Maubeuge.

    Beaufort comporte des espaces boisés qui forment la Haie d'Avesnes.

    Beaufort est placé sur l'axe routier connu qu'est la RN 2 (route nationale 2) reliant Paris à Bruxelles.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    La commune est drainée par le le ruisseau d’Auffignies ou ruisseau de la Warenne autour duquel l’habitat s’est développé et qui conflue dans le ruisseau d'Eclaibes à Éclaibes. C'est un sous-affluent de la Meuse par la Sambre.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat semi-continental ou des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat semi-continental » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les étés sont chauds et les hivers rudes, avec un grand nombre de jours de neige ou de gel. La pluviométrie annuelle est relativement élevée[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 9,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 883 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 10,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Maubeuge », sur la commune de Maubeuge, mise en service en 1961[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 880,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 70 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,3 °C pour 1981-2010[12], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Beaufort est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Maubeuge (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 65 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,5 %), prairies (32,8 %), zones urbanisées (4 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %), forêts (1,6 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Lieux-dits, hameaux et écarts

    Beaufort compte trois hameaux : la Haute-Borne, Marlière et Ropsies, situé à l'est du village

    • Ropsies
    • Chapelle Notre-Dame
      Chapelle Notre-Dame

    Habitat et logement

    En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 446, alors qu'il était de 430 en 2014 et de 398 en 2009[I 1].

    Parmi ces logements, 95,1 % étaient des résidences principales, 0,7 % des résidences secondaires et 4,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,7 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Beaufort en 2019 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,7 %) inférieure à celle du département (1,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 81,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (81,8 % en 2014), contre 54,7 % pour le Nord et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Beaufort en 2019.
    Typologie Beaufort[I 1] Nord[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 95,1 90,6 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,7 1,6 9,7
    Logements vacants (en %) 4,3 7,8 8,2

    Voies de communication et transports

    La route nationale 2, traversant l'ensemble du village de part en part était un axe important de circulation reliant Paris à Mons (Belgique). Un projet a donc été monté par la direction départementale de l'Équipement en 2002 afin de libérer cet axe saturé et accidentogène, et malgré l'hostilité importante de la population, le Ministre des transports en exercice à cette époque prit la décision de choisir un tracé traversant le village à la manière de la RN2. L'ancien itinéraire constitue désormais la RD 602.

    Le village est desservi par une ligne de transport à la demande du réseau Stibus, qui permet de rejoindre l’Iôt Saint Pierre à Hautmont et d’y trouver différentes correspondances, ainsi que par les lignes 436 et 402 des autocars du réseau départemental Arc-en-Ciel[21].

    Toponymie

    La localité a été dénommée Beaufort en 1133 (Tit. de Saint-Aubert. Le Carp. Pr. II, 82.), Kiviniis en 1173 (Chron. de Gisl. 85), Bovinies (Delwarte, III, 21.), Bouvignies(l'abb. Hossart, Hist. du Hainaut, 281.), Belfort en 1184 (chron. de Gisl., 138), Beaufort en 1186 (J. de G., ann. du Hain., XII, 339), Beaufort en 1273, (1er cart. du Hainaut, pièce 363), Biaufort en 1286 (cart. de l'abb. d'Alne), Biauffort (manuscrit de la bibliothèque de Valenciennes)[22].

    Beaufort tire son nom de la tour construite en 1173 par les comtes de Hainaut.

    Histoire

    Antiquité

    On a trouvé, près de la tour de Beaufort, des médailles romaines[22]

    Moyen Âge

    Une fortification est construite en 1173 par Bauduin V, comte de Hainaut, de Namur et de Flandre, pour défendre ses terres contre les incursions de Jacques, seigneur d'Avesnes, son vassal[22].

    En 1186, Beaufort forme une paroisse du décanat de Maubeuge[22].

    Des lettres de mars 1273, de Jean de Hainaut, fils aîné de feu Jean d'Avesnes indiquent que par accord fait entre son père et Bauduin d'Avesnes, seigneur de Beaumont, son oncle, il a été convenu que Bauduin et ses héritiers devaient avoir pour leur part, entr'autres biens, la ville de Beaufort, ainsi que les bois de Maubeuge, que la comtesse de Flandre, Marguerite d'Alsace, son aïeule, possédait avec l'abbesse de Maubeuge[22].

    Passée à la châtellenie de Beaumont en 1272, la terre est apportée en dot aux seigneurs d'Avesnes au XIVe siècle[22]. .

    Un traité passé en 1304 entre Jean Ier de Hainaut, et Henri VII, comte de Luxembourg à la demande du roi Philippe IV le Bel où le comte de Luxembourg renonce en faveur du comte de Hainaut, à ses prétentions sur les terres de Beaufort, moyennant une rente perpétuelle de 2 200 livres tournois[22].

    Temps modernes

    Beaufort est cédé à la France par échange, en vertu d'un traité signé à Lille le et relève alors de la prévôté de Maubeuge. Il compte 861 habitants, dont 120 indigents et 4 mendiants[22].

    Selon la légende, de nombreux tunnels ont été creusés entre la tour de Beaufort, le château de Limont-Fontaine (situé à 4 km) et les remparts Vauban de la ville de Maubeuge. Ils étaient destinés à permettre l'évacuation du comte de Hainaut en cas d'invasion du bourg. Certains vestiges sont encore visibles dans les caves les plus anciennes du village.

    Époque contemporaine

    La rue de l'hôpital rappelle qu'une des fermes imposantes a pris la fonction d'hôpital de campagne pendant la Première Guerre mondiale, époque où Beaufort était en territoire allemand.

    Le village est également occupé pendant la Seconde Guerre mondiale par un commandement d'infanterie allemand. Il occupait notamment le château Carré, situé aux abords du village. Aucune destruction n'a été à déplorer, ni pendant l'Occupation, ni lors de la Libération. Néanmoins, le village est fortement marqué par le défilé américain d'avril 1945.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement d'Avesnes-sur-Helpe du département du Nord.

    Elle faisait partie de 1793 à 1910 du canton de Maubeuge, année où celui-ci est scindé et la commune rattachée au canton de Maubeuge-Nord. En 1958, elle rejoint le canton d'Hautmont[23]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Avesnes-sur-Helpe

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la douzième circonscription du Nord.

    Intercommunalité

    Beaufort était membre de la communauté de communes Sambre - Avesnois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1994 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération Maubeuge Val de Sambre dont est désormais membre la commune.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1802[24] après 1807[25] Jos. Renaux
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1971 mars 1989 Louis Liénard
    mars 1989 mars 2001 Michel Debruge
    mars 2001 mars 2008 Jean Marie Contesse UMP
    mars 2008 janvier 2014[26] François Monet[27] Décédé en fonction
    mars 2014[26] En cours
    (au 11 juillet 2022)
    Thérèse Pécher Réélue pour le mandat 2020-2026[28] - [29]

    Équipements et services publics

    La commune s'est dotée d'une salle socio-culturelle[22].

    Un marché alimentaire est organisé depuis mars 2021 devant la salle socioculturelle les mercredis après-midi des semaines impaires[30].

    Enseignement

    Beaufort relève de l'académie de Lille.

    Les enfants de la commune sont scolarisés dans deux écoles, chacune de deux classes, l'une 36 rue Pasteur et l'autre ruelle Mailly[31].

    Afin de les remplacer, la commune se dote d'une nouvelle école pour la rentrée 2023, dont le chauffage sera assuré, ainsi que la mairie et la salle socio-culturelle, par une chaufferie au bois déchiqueté construite à cette occasion[32].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[34].

    En 2020, la commune comptait 1 013 habitants[Note 8], en augmentation de 3,68 % par rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6195028417788619671 0631 1601 232
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2751 3181 1701 1421 1721 1161 1611 1091 067
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1061 0951 0739661 024959917910954
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1 0731 0671 0101 0111 1001 012981972970
    2018 2020 - - - - - - -
    1 0131 013-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune.

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,5 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 507 hommes pour 506 femmes, soit un taux de 50,05 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,23 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[36]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    0,8
    4,3
    75-89 ans
    7,1
    20,9
    60-74 ans
    21,3
    21,1
    45-59 ans
    22,5
    18,7
    30-44 ans
    18,2
    15,6
    15-29 ans
    12,8
    18,7
    0-14 ans
    17,2
    Pyramide des âges du département du Nord en 2018 en pourcentage[37]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,1
    75-89 ans
    8,1
    14,3
    60-74 ans
    15,6
    19,2
    45-59 ans
    18,6
    19,6
    30-44 ans
    18,7
    20,7
    15-29 ans
    19,1
    20,7
    0-14 ans
    18,5

    Manifestations culturelles et festivités

    Le village de Beaufort est membre d'une confédération de villes et villages des Beauforts. Cette association ("Beaufort en Nord") réunit chaque année un collectif d'habitants de chaque ville du même nom dans un lieu de réunion (lieu changeant chaque année).

    À cette occasion, un concours atypique d'épouvantails est organisé dans l'ensemble du village. Plus un concours de décoration qu'un concours de comparaison, il permet d'animer l'ensemble du bourg pendant plusieurs semaines.

    Enfin, le marché de Noël, organisé chaque début décembre permet de réunir les savoir-faire des associations et artisans des alentours.

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    Tour sarrasine de Beaufort
    • Ruines du donjon, du XIIe siècle, dit « tour sarrasine », dont il subsiste la salle du rez-de-chaussée, la trace de l'escalier et un côté de la muraille du 1er étage.
      Il est représenté à la fin du XVIe siècle dans les Albums de Croy comme une tour massive de plan carré située sur une motte castrale. L'intérieur ou se trouvent plusieurs pierres tombales datant de 1650 est remarquable par son mobilier avec notamment une chaire datant de 1699[22]
    • Église de l'Assomption des XVIe et XVIIIe siècle, constituée d'une nef essentiellement en brique adossée par une tour carrée surmontée d'un clocher tronqué[22] - [38]
    • Le kiosque à danser, qui date de la fin XIXe siècle. Démonté vers 1960 lors du réaménagement de la place et prêté pendant une quarantaine d’années à la ville de Maubeuge, il a réintégré depuis son emplacement initial[22].
    • Monument aux morts situé à proximité du carrefour principal de la commune, à l'emplacement d'un ancien vivier, alimenté par la fontaine Taviaux et où les chevaux pouvaient s’abreuver[38].
    • Chapelle, rue d'Avesnes, construit en 1858 par la famille Trampont-Bidorez à l'emplacement d'une croix de chemin[22].
    • Chapelle du Bourselot, située rue d'Hautmont / rue Victor Hugo à partir de partir de 1674 à l'initiative d'Augustin Grégoire, surnommé le Bourselot, qui habitait la maison voisine. Elle abrite une Vierge à l'Enfant couronnée et porte également les noms de N.D. de Consolation ainsi que N.D. de Grâce avec la date de 1749. Honorine Masson et Lucienne Labbéont fait restaurer le bâtiment en 1831[22].
    • Chapelle N.D. de la Route, édifiée à l'initiative de l’Abbé Lefèbvre en 1959 en remplacement de celle qui a été détruite en 1918 pendant la Première Guerre mondiale et qui était située dans la pâture Colson, chemin d’Eclaibes[22].
    • Un parcours de petite randonnée (3 ou km) a été créé pour admirer les ruelles du village et la campagne environnante[39].
    • Église de l'Assomption
      Église de l'Assomption
    • Sur le circuit d'Avesnes
      Sur le circuit d'Avesnes
    • Circuit d'Avesnes
      Circuit d'Avesnes
    • Notre Dame de Bon-secours
      Notre Dame de Bon-secours
    • Chemin cannelle
      Chemin cannelle

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason de Beaufort (Nord) Blason
    De gueules à trois écussons d’argent.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Beaufort », Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Maubeuge - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Beaufort et Maubeuge », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Maubeuge - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Beaufort et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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