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Éclaibes

Éclaibes est une commune française située dans le département du Nord (59), en région Hauts-de-France.

Éclaibes
Éclaibes
Vue d'ensemble.
Blason de Éclaibes
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Avesnes-sur-Helpe
Intercommunalité Communauté d'agglomération Maubeuge Val de Sambre
Maire
Mandat
Jacques Lamquet
2020-2026
Code postal 59330
Code commune 59187
Démographie
Gentilé Éclaibois
Population
municipale
265 hab. (2020 en diminution de 9,86 % par rapport à 2014)
Densité 54 hab./km2
Population
agglomération
110 604 hab. (2020)
Géographie
Coordonnées 50° 12′ 15″ nord, 3° 55′ 57″ est
Altitude Min. 145 m
Max. 196 m
Superficie 4,89 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Maubeuge (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Maubeuge (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Avesnes-sur-Helpe
Législatives Douzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Éclaibes
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Éclaibes
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Éclaibes
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Éclaibes

    Toponymie

    On trouve au XIIe siècle Scarbes, Esclaibes, Esclèbes. Au XIIIe siècle, Esclabes, Sclairbes, Sclerbes, Sclaibes, Esclebbes. Au XVIIIe siècle, Éclaibe et Esclaibes.

    Géographie

    Éclaibes fait partie administrativement de l'Avesnois et historiquement du Hainaut.

    Éclaibes comporte des espaces boisés qui forment la Haie d'Avesnes.

    Hydrographie : Ruisseau du Moulin.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat semi-continental ou des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat semi-continental » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les étés sont chauds et les hivers rudes, avec un grand nombre de jours de neige ou de gel. La pluviométrie annuelle est relativement élevée[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 9,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 884 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Maubeuge », sur la commune de Maubeuge, mise en service en 1961[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 880,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 67 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,3 °C pour 1981-2010[12], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Éclaibes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Maubeuge (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 22 communes[17] et 110 604 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Maubeuge (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 65 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (35 %), forêts (32,7 %), prairies (27,2 %), zones urbanisées (5,1 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Histoire

    Éclaibes existait déjà au XIIe siècle et formait alors une paroisse du décanat d'Avesnes. Guillaume de Dompierre donna l'église à l'abbaye de Liessies au XIIe siècle.

    Éclaibes a donné son nom à une famille de nobles nommés d'Esclaibes[24].

    La terre et pairie de cette ville comprenait également le village dans sa juridiction et les seigneurs d'Éclaibes furent toujours considérés comme les premiers fondateurs de la Maison d'Avesnes.

    Les seigneurs d'Éclaibes jouèrent un rôle important dans l'histoire : ils participèrent aux croisades et reçurent le titre de chevaliers de Jérusalem.

    Jean d'Esclaibes meurt à la bataille d'Azincourt en 1415[25].

    Leur château est presque le seul de la région qui n'a pas été entièrement rasé, on en voit encore les tours massives, les murailles épaisses et les larges fossés. Sa construction remonterait à la fin du XIIe siècle, mais il aurait été rebâti au XVIe siècle. Il fut plusieurs fois assiégé sous les règnes de Henri II, Louis XIII et Louis XIV ; Louis XI y séjourna en 1477. Au XVIe siècle, le fief fut vendu au seigneur de Fosteau puis passa à Charles de Croÿ qui refit le château, lequel fut démoli à la Révolution et servit de carrière de pierres[26].

    Sur une large pierre qui surmonte l'une des portes d'entrée, on lit ces mots : « Jean d'Éclaibes, Chevalier de Jérusalem et du Mont Sinaï - 1549 ».

    Héraldique

    Armes d'Éclaibes

    Les armes de la commune d'Éclaibes se blasonnent ainsi :
    De gueules à trois lions d'argent couronnés d'or.

    Politique et administration

    Maire de 1802 à 1807 : François Dewez[27] - [28].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1981 ? Paul Haine DVG
    mars 2014 Yvon Dubois DVD[29]
    mars 2014 En cours Jacques Lamquet

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].

    En 2020, la commune comptait 265 habitants[Note 8], en diminution de 9,86 % par rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    223198199264276303314317331
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    332332324316317292267252254
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    251238211210201177166219220
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    219188180209272270294296283
    2014 2019 2020 - - - - - -
    294268265------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,1 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 136 hommes pour 144 femmes, soit un taux de 51,43 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[34]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,5
    90 ou +
    0,7
    3,8
    75-89 ans
    7,2
    27,7
    60-74 ans
    17,4
    23,1
    45-59 ans
    25,4
    13,1
    30-44 ans
    16,7
    11,5
    15-29 ans
    15,9
    19,2
    0-14 ans
    16,7
    Pyramide des âges du département du Nord en 2018 en pourcentage[35]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,1
    75-89 ans
    8,1
    14,3
    60-74 ans
    15,6
    19,2
    45-59 ans
    18,6
    19,6
    30-44 ans
    18,7
    20,7
    15-29 ans
    19,1
    20,7
    0-14 ans
    18,5

    Culture locale et patrimoine

    Galerie photos

    • Le ruisseau d'Éclaibes.
      Le ruisseau d'Éclaibes.
    • Calvaire.
      Calvaire.
    • Église.
      Église.
    • Fontaine.
      Fontaine.
    • Mairie.
      Mairie.
    • Oratoire route de Beaufort.
      Oratoire route de Beaufort.

    Famille d'Esclaibes

    La famille d'Esclaibes est une ancienne famille de la noblesse française. Elle a survécu à la révolution française : en mai 1873, un comte d'Esclaibes est avocat à la cour d'appel de Douai[24].

    • Messire Jean d'Esclaibes est le chef de nom et d'armes de la maison d'Esclaibes au XVIe siècle. Chevalier, il occupe la fonction de chambellan et gentilhomme de la chambre de l'empereur Charles Quint. Il a épousé Catherine de Goussy, dite fille du roi de Tunis et de la sultane reine Agala. Jean d'Esclaibes l'a enlevée en suivant et servant l'empereur lors de sa conquête du royaume (Conquête de Tunis (1535)[24].
    • Élie Esclaibes, fils de Jean, écuyer, bénéficie le de lettres données en Castille lui conférant la chevalerie. Il sert son roi depuis la bataille de Saint-Quentin, a participé à de nombreux combats. Capitaine d'infanterie, il a commandé le château, la ville et dépendance de Lallaing contre des adversaires venus de Cambrai[24].

    Autres personnalités

    • Bernard Henry, architecte[36]

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Maubeuge - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Éclaibes et Maubeuge », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Maubeuge - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Éclaibes et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Unité urbaine 2020 de Maubeuge (partie française) », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    18. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Maubeuge (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 177-178, lire en ligne.
    25. « Azincourt 1415 : d'où venaient les chevaliers français morts à la bataille ? ».
    26. « Le Château d'Eclaibes », sur villesetvillagesdel'avesnois.org (consulté le ).
    27. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 276, lire en ligne.
    28. « Annuaire statistique du département du Nord. Pour … (0000AnNord_0... », sur Mnesys (consulté le ), p. 128-129.
    29. Source : Élections_sénatoriales_de_2011_dans_le_Nord
    30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    34. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Éclaibes (59187) », (consulté le ).
    35. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
    36. Häuser (Magazine)(de), février 1986
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