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BĂ©thisy-Saint-Pierre

Béthisy-Saint-Pierre est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Béthisiens.

BĂ©thisy-Saint-Pierre
BĂ©thisy-Saint-Pierre
ChĂąteau du roi Jean et Ă©glise Saint-Pierre.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité CA de la Région de CompiÚgne et de la Basse Automne
Maire
Mandat
Jean-Marie Lavoisier
2020-2026
Code postal 60320
Code commune 60068
DĂ©mographie
Gentilé Béthisiens
Population
municipale
3 154 hab. (2020 en augmentation de 0,35 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 483 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 18â€Č 07″ nord, 2° 48â€Č 14″ est
Altitude Min. 35 m
Max. 132 m
Superficie 6,53 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Béthisy-Saint-Pierre
(ville-centre)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Crépy-en-Valois
LĂ©gislatives 5e circonscription de l'Oise
Localisation
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BĂ©thisy-Saint-Pierre
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BĂ©thisy-Saint-Pierre
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BĂ©thisy-Saint-Pierre
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BĂ©thisy-Saint-Pierre
Liens
Site web https://www.bethisysaintpierre.fr/

    Ce village est connu pour ĂȘtre le lieu de mort du roi de France Louis VI le Gros en 1137.

    GĂ©ographie

    Description

    Ambiance de la commune : la rue du Pévé.

    BĂ©thisy-Saint-Pierre est un bourg picard de la vallĂ©e de l'Automne, situĂ© Ă  70 km au nord de Paris, Ă  15 km de CompiĂšgne, Ă  22 km de Senlis et Ă  12 km de CrĂ©py-en-Valois.

    Le territoire communal est traversé par la Ligne d'Ormoy-Villers à Boves. En 2013, le conseil général de l'Oise a modifié la ligne d'autocars no 28 qui dessert désormais Béthisy-Saint-Pierre, Béthisy-Saint-Martin, Gilocourt et Crépy-en-Valois. seds horaires permettent aux usagers de prendre le train en gare de Crépy-en-Valois pour rejoindre Paris ou un car à destination de Roissy. Par ailleurs, des minibus existent à Béthisy-Saint-Pierre pour rejoindre CompiÚgne et Crépy-en-Valois, mais dont les horaires sont plitÎt adaptés aux personnes ùgées[1]

    Louis Graves indiquait au milieu du XIXe siĂšcle « Le territoire, Ă  pĂ©rimĂštre irrĂ©gulier, s Ă©tend surtout depuis la forĂȘt de CompiĂšgne jusqu'Ă  la vallĂ©e d'Autonne, au sud de laquelle un prolongement s'Ă©lĂšve sur le Longmont, entre le rĂ» de Nery et le vallon de Vaucelles. La rampe droite de la vallĂ©e est interrompue dans sa continuitĂ© par quatre gorges ou cavĂ©es dites des Vaches, de Pierrefonds, de CompiĂšgne et Fiacre, qui montent vers la forĂȘt[2] ».

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de BĂ©thisy-Saint-Pierre
    Saint-Sauveur Orrouy
    Saintines BĂ©thisy-Saint-Pierre
    NĂ©ry BĂ©thisy-Saint-Martin

    Hydrographie

    Ancien moulin sur l'Automne, rue de la Libération.

    Le territoire communal est drainé d'est en ouest par le lit de l'Automne (riviÚre), un affluent de l'Oise en rive gauche qui conflue à Verberie et donc un sous-affluent de la Seine.

    Le lit de l'Automne est constitué de nombreux méandres qui laissent ses abords marécageux.

    Afin de lutter contre les inondations, la municipalitĂ© rĂ©alise en 2021 trois bassins d’infiltration qui pourront recevoir plusieurs milliers de mĂštres cubes d’eau[3]

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,6 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 3,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,2 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 718 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,3 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Trumilly », sur la commune de Trumilly, mise en service en 1975[10] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[11] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 717,1 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[12]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Le Bourget », sur la commune de Bonneuil-en-France, dans le dĂ©partement du Val-d'Oise, mise en service en 1920 et Ă  46 km[13], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[14] Ă  11,6 °C pour 1981-2010[15], puis Ă  12,1 °C pour 1991-2020[16].

    Milieux naturels et biodiversité

    Le plateau des SƓurs, de la Grosse Femme et de la Petite Femme abrite un site naturel peuplĂ© notamment de lĂ©zards verts, orchidĂ©es, anĂ©mones pulsatiles, gentianes[17]....

    Urbanisme

    Typologie

    BĂ©thisy-Saint-Pierre est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 6] - [18] - [19] - [20]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de BĂ©thisy-Saint-Pierre, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[21] et 4 138 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[22] - [23]. La commune est en outre hors attraction des villes[24] - [25].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (44,8 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (46,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (33,7 %), forĂȘts (32,9 %), zones urbanisĂ©es (22,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (7,8 %), prairies (3,3 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[27].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 1 447, alors qu'il Ă©tait de 1 390 en 2013 et de 1 309 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 91,8 % étaient des résidences principales, 1,1 % des résidences secondaires et 7,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 69,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 29,1 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Béthisy-Saint-Pierre en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entiÚre. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,1 %) inférieure à celle du département (2,5 %) mais supérieure à celle de la France entiÚre (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 63,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (67,5 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entiÚre[I 3].

    Le logement Ă  BĂ©thisy-Saint-Pierre en 2018.
    Typologie BĂ©thisy-Saint-Pierre[I 1] Oise[I 4] France entiĂšre[I 5]
    RĂ©sidences principales (en %) 91,8 90,4 82,1
    RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,1 2,5 9,7
    Logements vacants (en %) 7,1 7,1 8,2

    Toponymie

    Bistisiacum ad Ottenettam, Bestisiacum, Bitisiacum, Betisiacum, Bethisiacum (1450), Bethisi, BĂ©tisi, Besthisi, Bestisi[2].

    Durant la Révolution française, la commune porte le nom de Béthisy-la-Butte[28].

    Histoire

    Louis Graves indiquait[2] « Ce lieu était considéré comme la section la plus importante de la communauté qui réunissait sous la dénomination de Béthisy les deux paroisses de Saint-Pierre et de Saint-Martin. Il est probable cependant que Saint-Martin, placé sur le trajet d'une voie romaine, fut d'abord l'établissement principal, et Saint-Pierre une simple dépendance.

    D'aprĂšs les documents Ă©crits, BĂ©thisy-Saint-Pierre fut une ferme du fisc dans le domaine royal jusqu'au Xe siĂšcle, que Charles le Simple, par une charte de 907, donna, pour une partie du moins, Ă  l'abbaye de Morienval.

    La reine Constance, femme de Robert II, y fit bĂątir, vers 1026, une forteresse dans l'intĂ©rĂȘt de son deuxiĂšme fils, qu'elle n'avait pu faire couronner roi Ă  la place d'Henri Ier, dont elle redoutait le ressentiment.

    • BĂ©thisy-Saint-Pierre au tout dĂ©but du XXe siĂšcle
    • Vue gĂ©nĂ©rale.
      Vue générale.
    • La gare.
      La gare.
    • La gare.
      La gare.
    • La nef de l'Ă©glise.
      La nef de l'Ă©glise.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département de l'Oise.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Crépy-en-Valois[28]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Crépy-en-Valois

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquiÚme circonscription de l'Oise.

    Intercommunalité

    Béthisy-Saint-Pierre était membre de la petite communauté de communes de la Basse Automne, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1998 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique du , qui prĂ©voit que les Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale (EPCI) Ă  fiscalitĂ© propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalitĂ© a fusionnĂ© avec sa voisine pour former, le , la communautĂ© d'agglomĂ©ration dĂ©nommĂ©e AgglomĂ©ration de la RĂ©gion de CompiĂšgne et de la Basse Automne, dont est dĂ©sormais membre la commune[29].

    Tendances politiques et résultats

    Au premier tour des élections municipales de 2014 dans l'Oise, la liste SE menée par Serge Czerniejewicz obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 641 voix (52,15 %, 18 conseillers municipaux élus, dont 7 communautaires, devançant trÚs largement celles menées respectivement par[30] :

    • Jean-Marie Lavoisier (SE, 444 voix, 36,12 %, 4 conseillers municipaux Ă©lus dont 2 communautaires) ;
    • Patricia Tribouillois (FG, 144 voix, 11,71 %, 1 conseiller municipal Ă©lu).

    Lors de ce scrutin, 40 % des Ă©lecteurs se sont abstenus.

    Lors du secondf tour des élections municipales de 2020 dans l'Oise, la liste menée par Jean-Marie Lavoisier obtient la makprité des suffrages exprimés, avec 459 voix (45,26 %, 17 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire), devançant largement les listes menées respectivement par[31] :

    • Jean-Luc Bachelart (353 voix, 34,81 %, 4 conseillers municipaux Ă©lus) ;
    • StĂ©phanie Weinmann (202 voix, 19,92 %, 2 conseillers municipaux Ă©lus).

    Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 53,28 % des électeurs se sont abstenus.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1996 mars 2001 Jean Goujard MĂ©decin
    mars 2001[33] mars 2008 Pierre Janiak PS Retraité, ancien premier adjoint
    mars 2008 2014 Jacques May SE Retraité Poclain
    Vice-prĂ©sident de la CC de la Basse Automne (2008 → 2014)
    mars 2014[34] juillet 2020[35] Serge Czerniejewicz SE Professeur de lycée
    Vice-prĂ©sident de la CC de la Basse Automne (2014 → 2017)
    juillet 2020[36] En cours
    (au 10 novembre 2021[37])
    Jean-Marie Lavoisier SE Directeur gĂ©nĂ©ral d’une communautĂ© de communes retraitĂ©



    Politique de développement durable

    En 2020, le maire a lancĂ© une concertation auprĂšs des habitants sur la coupure de l’éclairage public en pleine nuit Ă  compter du . Sur les 280 rĂ©ponses, 80 % y sont favorables 20 % y sont opposĂ©s[38].

    Équipements et services publics

    Le bureau de poste.

    Enseignement

    En 2018, deux écoles de Béthisy-Saint-Martin ont fusionné afin d'éviter de perdre un poste dans un contexte de baisse des effectifs d'écoliers, afin d'éviter la perte d'une classe, ce qui a formé le groupe scolaire des Maronniers[39] - [40]. La commune compte également l'école maternelle du Paradis

    L'Ă©ducation nationale souhaite le regroupement des Ă©coles avec celle de BĂ©thisy-Saint-Martin[41] - [42].

    Culture

    La commune dispose d'une bibliothĂšque municipale installĂ©e dans le chĂąteau de la Douye, qui relaye les activitĂ©s de la MĂ©diathĂšque dĂ©partementale de l’Oise (MDO)[43] - [44].

    Santé et solidarité

    Afin d'améliorer l'attractivité de la commune, la municipalité a décidé en 2013 de racheter les locaux du cabinet médical préexistant[45].

    L'Épicerie solidaire de la VallĂ©e de l’Automne a ses locaux implantĂ©s depuis 2021 dans l’ancienne Ă©cole du Bas-CĂŽne de BĂ©thisy-Saint-Pierre[46] - [47].

    Équipements sportifs

    BĂ©thisy-Saint-Pierre dispose de eux stades de football, dont l’un, rue LefĂšvre-Lesueur, est propriĂ©tĂ© de l’association paroissiale. Ses installations Ă©tant vĂȘtustes, la municipalitĂ© souhaite le remplacer par un terrain en gazon synthĂ©tique sur le stade Maurice-Leroy qui prendrait la place du terrain d’honneur actuel. Ses vestiaires et sanitaires, club-house et locaux techniques doivent aussi ĂȘtre refaits, Ă  l’horizon 2023[48]. Elle dispose Ă©galement d'un city-stade[49].

    Justice, sécurité, secours et défense

    En 2020, les communes de Béthisy-Saint-Pierre, Béthisy-Saint-Martin, Néry et Saintines ont décidé de se doter d'un service de police municipale intercommunal afin de lutter contre les incivilités[50].

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[52].

    En 2020, la commune comptait 3 154 habitants[Note 8], en augmentation de 0,35 % par rapport Ă  2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8277891 0571 2371 5611 5891 6461 6331 548
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5231 6041 6371 5871 6291 6911 7581 6921 836
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 8101 8101 9201 8311 8991 9351 8391 7591 891
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 9942 2632 8183 0343 1403 1353 1363 1283 287
    2015 2020 - - - - - - -
    3 1203 154-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee Ă  partir de 2006[53].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  36,1 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 23,9 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 22,8 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 1 488 hommes pour 1 575 femmes, soit un taux de 51,42 % de femmes, lĂ©gĂšrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,11 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[54]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,3
    90 ou +
    1,4
    5,5
    75-89 ans
    6,2
    16,8
    60-74 ans
    17,4
    19,9
    45-59 ans
    18,9
    20,3
    30-44 ans
    20,7
    16,4
    15-29 ans
    16,0
    20,7
    0-14 ans
    19,2
    Pyramide des ùges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[55]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,3
    75-89 ans
    7,5
    15,1
    60-74 ans
    15,8
    20,9
    45-59 ans
    20,1
    19,5
    30-44 ans
    19,4
    17,9
    15-29 ans
    16,5
    20,8
    0-14 ans
    19,4

    Sports

    La compagnie d'Arc a été constituée en 2013 par la fusion de la compagnie de de Béthisy-Saint-Pierre, créée en 1731 et de Béthisy-Saint-Martin, créée au moins depuis 1863. La compagnie joue en 2019 au niveau Bouquet provincial et ambitionne de pafrticiper au championnat de France Beursault à Pontoise[56].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    BĂ©thisy-Saint-Pierre, ville royale depuis le XIVe siĂšcle[57], compte quatre monuments historiques sur son territoire :

    • Église Saint-Pierre, rue Jean-JaurĂšs (classĂ©e monument historique en 1913, Ă  l'exception de la nef et du bĂątiment servant de salle de catĂ©chisme, puis inscrite en totalitĂ© en 2016[58], Ă  l'exception des parties dĂ©jĂ  classĂ©es en 1913[59]) :
      orientée irréguliÚrement nord-ouest - sud-est, l'église Saint-Pierre est un édifice trÚs composite et d'un plan complexe, issu d'agrandissements successifs. La nef proprement dite compte six travées, presque entiÚrement reconstruites au XIXe siÚcle, ce qui a motivé son exclusion de son classement en 1913. Elle conserve toutefois des éléments du second quart du XIIe siÚcle et appartient à l'architecture romane.
      Le clocher de style gothique flamboyant haut de 48 m date de 1520 et semble ĂȘtre l'Ɠuvre du mĂȘme architecte que celui de l'Ă©glise Notre-Dame de Taillefontaine. Sa flĂšche octogonale est cantonnĂ©e de quatre pinacles reliĂ©s entre eux par des balustrades, et les contreforts d'angle sont ornĂ©s de pinacles plaquĂ©s et agrĂ©mentĂ©s de niches Ă  statues au niveau du rez-de-chaussĂ©e.
      Si le clocher reprĂ©sente extĂ©rieurement l'Ă©lĂ©ment le plus remarquable de l'Ă©glise, les bas-cĂŽtĂ©s qui accompagnent la nef des deux cĂŽtĂ©s sont eux aussi d'un grand intĂ©rĂȘt archĂ©ologique : ils possĂšdent en effet des voĂ»tes sur croisĂ©es d'ogives trĂšs bombĂ©es antĂ©rieures au milieu du XIIe siĂšcle, soit la pĂ©riode quand ce type de voĂ»tement fait tout juste son apparition. Les murs extĂ©rieurs des bas-cĂŽtĂ©s ayant Ă©tĂ© lourdement restaurĂ©s, surtout au sud, l'Ăąge rĂ©el de ces parties ne se remarque pas d'emblĂ©e.
      Le chƓur de trois travĂ©es est un peu plus rĂ©cent que les bas-cĂŽtĂ©s et date du troisiĂšme quart du XIIe siĂšcle. Curieusement, il est recouvert d'une voĂ»te en berceau brisĂ©, et l'abside en hĂ©micycle est voĂ»tĂ©e en cul-de-four, ce qui constitue des anachronismes. La premiĂšre travĂ©e du chƓur a Ă©tĂ© dotĂ©e ultĂ©rieurement d'une voĂ»te d'ogives ; peut-ĂȘtre s'agit-il de l'ancienne croisĂ©e du transept. La sculpture des chapiteaux du chƓur est d'un bon niveau.
      Autour de l'an 1200, deux chapelles sont ajoutĂ©es au sud et au nord du chƓur. La chapelle du sud utilisĂ©e comme sacristie se termine par un chevet Ă  pans coupĂ©s ; celle au nord par un chevet plat et possĂšde un Ă©tage accessible depuis la Chambrerie voisine, Ă  laquelle elle doit ĂȘtre associĂ©e. L'ensemble chƓur et chapelles se trouve dans un Ă©tat trĂšs dĂ©gradĂ©.
      Au moment de la construction des chapelles, la nef a été allongée d'une travée à l'ouest, et a reçu à cette occasion un beau portail flanqué de colonnettes. Ccentes e portail n'est plus visible depuis l'extérieur : un vaste porche, s'apparentant plutÎt à un narthex et servant de salle de catéchisme, a été ajoutée à l'ouest de la nef au XIVe siÚcle. Ce porche est aujourd'hui désaffecté, l'entrée se faisant par le portail moderne du bas-cÎté sud.
      Le chƓur et la chapelle latĂ©rale sud ne sont pas non plus visibles depuis le domaine public, sauf en prenant beaucoup de recul : devant les deux derniĂšres travĂ©es du bas-cĂŽtĂ© sud et la premiĂšre travĂ©e de la chapelle, une autre chapelle de trois travĂ©es a Ă©tĂ© bĂątie au moment de l'Ă©dification du clocher. Cette chapelle flamboyante prĂ©sente trois pignons cĂŽtĂ© sud, et chaque travĂ©e est ainsi couverte d'un toit en bĂątiĂšre indĂ©pendant[60] - [61].
    • L'Ă©glise Saint-Pierre
    • Vue depuis le sud.
      Vue depuis le sud.
    • Clocher
      Clocher
    • Narthex inutilisĂ©
      Narthex inutilisé
    • Chapelles latĂ©rales
      Chapelles latérales
    • La nef, vue vers l'ouest.
      La nef, vue vers l'ouest.
    • Le choeur
      Le choeur
    • Chambrerie de BĂ©thisy-Saint-Pierre (inscrite monument historique en 1998, y compris la clĂŽture, le portail, l'Ă©lĂ©vation, le logis, le sous-sol, la chapelle, le temple de jardin, le jardin et le site archĂ©ologique[62])
    • ChĂąteau de la Douye (inscrit monument historique en 1949[63]), propriĂ©tĂ© ciommunale depuis des annĂ©es 1970, il est utilisĂ© par pĂ©riscolaire, la cantine et la bibliothĂšque de la commune. Autrefois, il a accueilli des orphelines de Paris au sein de l’association Oasis, aprĂšs avoir Ă©tĂ©, dans les annĂ©es 1920, un noviciat des SƓurs missionnaires du Saint-Esprit.
      Le plus ancien bĂątiment prĂ©sent dans l’enceinte du chĂąteau est une partie du Grand HĂŽtel bĂąti par le roi Jean II le Bon en 1344 et partiellement dĂ©truit lors de la Guerre de Cent Ans.
      Les constructions actuelles sont plus rĂ©centes et constituent un manoir composite, formĂ© de deux bĂątiments en Ă©querre : l’un trĂšs simple, du XVIe siĂšcle ; l’autre contenant la chapelle dont la fenĂȘtre Ă  remplage flamboyant (armature taillĂ©e d’une baie) conserve des vitraux. À l’intersection, une tourelle d’escalier du XVe siĂšcle[64].
    • Le chĂąteaiu de la Douye
    • ChĂąteau du roi Jean (inscrit monument historique en 1949, y inclus l'enceinte[63])
    • Le chĂąteau du Roi Jean

    On peut Ă©galement signaler :

    • Entre 1903 et 1946 la manufacture de jouets en bois BlotiĂšre & Faucon tenait ses usines et bureaux au 3, avenue de la Gare Ă  BĂ©thisy-St-Pierre.
    • Monument aux morts, rĂ©novĂ© en 2021[65] - [37].
    • La route d’Artagnan, premier itinĂ©raire Ă©questre Ă  dimension transnationale qui s’étend sur prĂšs de 4 000 km en paasant par BĂ©thisy-Saint-Pierre, dĂ©nommĂ©e en hommage Ă  D'Artagnan, et qui relie son lieu de naissance vers 1611 Ă  Lupiac en Gascogne, Ă  Maastricht oĂč il a trouvĂ© la mort en 1673. Il a servi d'inspiration Ă  Alexandre Dumas qui en a fait l'un des Trois Mousquetaires.
      La Route d'Artagnan arrive par NĂ©ry-Vaucelles et passe notamment par la CavĂ©e des vaches, le pont sur la riviĂšre Automne, ainsi que par le centre-ville afin de le valoriser, et prĂšs du chĂąteau et de l’église[66].
    • De nombreuses sentes, qui totalisent 17 km donnent accĂšs aux jardins, aux Ă©coles, au chĂąteau de la Douye ou aux villages voisins en passant notamment par des chemins d’exploitation agricole ou le long de l'Automne, sans jamais passer par la route. Depuis 2010, trois circuits de randonnĂ©es sont proposĂ©s Ă  la promenade, au dĂ©part du parking du chĂąteau, oĂč est installĂ© un panneau explicatif : « Le vieux BĂ©thisy », km ; « La Brissaule », km et « Les Longues Raies », km[67]
    • La vallĂ©e de l'Automne.
    • La CitĂ© des Ă©coles, l'un des premiers groupes de logements sociaux en milieu rural, construite dans l'Entre-deux-guerres, et dont la rĂ©habilitation doit ĂȘtre rĂ©alisĂ©e par un promoteur privĂ©[68] - [69].
    • L'ancienne gare de BĂ©thisy-Saint-Pierre, transformĂ©e en maison d'habitation.
    • Ancien pigeonnier du chĂąteau du Roi Jean
      Ancien pigeonnier du chĂąteau du Roi Jean
    • Portail de la Chambrerie.
      Portail de la Chambrerie.
    • Monument aux morts devant l'Ă©glise.
      Monument aux morts devant l'Ă©glise.
    • Monument aux morts, place rue du Dr Chopinet - rue Henri-Barbusse.
      Monument aux morts, place rue du Dr Chopinet - rue Henri-Barbusse.

    Personnalités liées à la commune

    • Le roi de France Louis VI le Gros est mort au chĂąteau royal de BĂ©thisy-Saint-Pierre le . Alors qu'il rentre d'une expĂ©dition punitive contre le seigneur pillard de Saint-Brisson-sur-Loire, prĂšs de Gien, Louis le Gros tombe soudainement malade au chĂąteau de BĂ©thisy-Saint-Pierre. Louis VI, qui est devenu semi-impotent Ă  l'approche de la cinquantaine et a dĂ» renoncer aux plaisirs de la guerre et de la table, meurt le 1er aoĂ»t 1137 des suites d'une dysenterie, frĂ©quente lorsque les conditions sanitaires sont insuffisantes, en particulier lorsque les aliments et l'eau ne sont pas propres. Il est inhumĂ© en l'Ă©glise de l'abbaye royale de Saint-Denis.
    • Nicolas Bergeron, avocat au parlement de Paris nĂ© Ă  BĂ©thisy-Saint-Martin au XVIe siĂšcle, dĂ©fenseur d'une Ă©glise gallicane, homme de lettres, jurisconsulte et historien qui publia en 1583 Le Valoys Royal.
    • Mgr Henri BenoĂźt Jules de BĂ©thizy de MĂ©ziĂšres (1744-1817), nĂ© Ă  MĂ©ziĂšres, mort Ă  Londres, fut le 64e et dernier Ă©vĂȘque d'UzĂšs[70].

    HĂ©raldique

    Blason de BĂ©thisy-Saint-Pierre Blason
    D'azur fretté d'or chargé au flanc de deux fleurs de lys du champ, au chùteau d'argent maçonné de sable brochant sur le tout, au chef d'argent chargé de trois fleurs de lys du champ.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[6].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[7].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La rue de la mairie porte le nom de ce maire.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. « Une ligne de car destinĂ©e aux salariĂ©s », Le Parisien, Ă©dition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    2. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Crépy-en-Valois, arrondissement de Senlis (Oise), Beauvais, Annuaire de l'Oise, 1836, 252 p., p. 61-71.
    3. « CrĂ©ation de bassins d’orage Ă  BĂ©thisy-Saint-Pierre », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    7. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    9. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    10. « Station Météo-France Trumilly - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre Béthisy-Saint-Pierre et Trumilly », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station Météo-France Trumilly - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Béthisy-Saint-Pierre et Bonneuil-en-France », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. Mireille Cardot, « Des panneaux servis sur un plateau Ă  BĂ©thisy-Saint-Pierre : Les acteurs de la prĂ©servation du site naturel ont inaugurĂ© vendredi 14 fĂ©vrier les panneaux d’accueil des sites naturels du plateau des sƓurs et de Bellevue », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    18. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    20. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    21. « Unité urbaine 2020 de Béthisy-Saint-Pierre », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    22. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    23. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    24. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    25. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    26. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    27. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    29. « La Basse Automne regarde vers CompiĂšgne », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « Nous avons six ans pour nous y mettre, prĂ©cise Patrick Floury, prĂ©sident de la CCBA. Nous avons recueilli l'avis des maires des principales communes de la CCBA sur cette fusion. Ils y sont plutĂŽt favorables, notamment Jacques May et Claude Picard, maires de BĂ©thisy-Saint-Pierre et de NĂ©ry ».
    30. MinistÚre de l'Intérieur - Béthisy-Saint-Pierre
    31. « Béthisy-Saint-Pierre », sur interieur.gouv.fr (consulté le )
    32. Élie Fruit, « CHOPINET Maurice, Charles, Pierre, Auguste : NĂ© et mort Ă  CrĂ©py-en-Valois (Oise) : 11 avril 1880-26 mars 1959 ; docteur en mĂ©decine ; militant socialiste ; maire de BĂ©thisy-Saint-Pierre (Oise). », sur Le Maitron en ligne, (consultĂ© le ).
    33. C.D., « Pierre Janiak, maire de BĂ©thisy », Le Parisien, Ă©dition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « Situation inĂ©dite au conseil municipal de BĂ©thisy-Saint-Pierre oĂč l'Ă©quipe sortante conserve la majoritĂ© de justesse, avec 13 conseillers sur 23. Mais l'ancien maire, Jean Goujard, n'a pas Ă©tĂ© rĂ©Ă©lu (...). Vendredi soir, Ă  la salle des fĂȘtes, le conseil municipal a choisi Pierre Janiak, le premier adjoint sortant, pour diriger les affaires communales ».
    34. « Béthisy-Saint-Pierre », Cartes de France (consulté le ).
    35. Pierrig Guennec, « Les maires du CompiĂ©gnois se positionnent pour les municipales 2020 : Seize maires sur 22 pourraient reprendre la tĂȘte d’une liste aux Ă©lections municipales de 2020, dans l’AgglomĂ©ration de la rĂ©gion de CompiĂšgne », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « Deux Ă©lus seulement annoncent qu’ils jettent l’éponge : Pierre Seret, Ă  Lachelle et Serge Czerniejewicz, Ă  BĂ©thisy-Saint-Pierre. « On devient des bĂ©ni-oui-oui dans les grands EPCI (ndlr : Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale) », regrette ce dernier ».
    36. « Jean-Marie Lavoisier boucle sa liste Ă  BĂ©thisy-Saint-Pierre », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    37. Benjamin Merieau, « Cent ans aprĂšs, une seconde jeunesse pour les monuments aux morts de l’Oise : Quelques annĂ©es aprĂšs le centenaire de la Grande Guerre, de nombreux monuments aux morts, centenaires ou quasi-centenaires, doivent ĂȘtre ou ont Ă©tĂ© rĂ©novĂ©s. À Fontaine-Bonneleau ou BĂ©thisy-Saint-Pierre, ils seront inaugurĂ©s ce jeudi 11 novembre », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    38. Fanny DollĂ© avec C. D.S et V. A., « Des communes de l’Oise choisissent d’éteindre l’éclairage public la nuit : À l’image de Jaux ou de BĂ©thisy-Saint-Pierre, certaines villes expĂ©rimentent l’extinction des feux durant ce reconfinement. D’autres y reviennent, comme Ă  Mouy », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    39. Cindy Belhomme, « BĂ©thisy-Saint-Pierre : adieu l’école du Bas-CĂŽne : La commune a fusionnĂ© les deux Ă©coles et a choisi de conserver celle De Beaumont. Des travaux vont ĂȘtre rĂ©alisĂ©s pour amĂ©nager le site au nouvel effectif », Le Parisien, Ă©dition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    40. Cindy Belhomme, « BĂ©thisy-Saint-Pierre : quelle Ă©cole fermera ses portes ? : La commune envisage de fusionner ses deux Ă©coles primaires. Reste Ă  savoir sur quel site les enfants iront s’installer. Les Ă©lus Ă©valuent les avantages et les inconvĂ©nients de chacun d’eux », Le Parisien, Ă©dition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    41. « Entre BĂ©thisy-Saint-Pierre et BĂ©thisy-Saint-Martin, le regroupement des Ă©coles sĂšme le trouble : La fusion des Ă©coles des deux villages pourrait permettre de faire face Ă  la baisse des effectifs. Des parents s’inquiĂštent de cette hypothĂšse et se disent majoritairement hostiles », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    42. Mireille Cardot, « La fusion des Ă©coles repoussĂ©e mais des pertes de classes Ă  BĂ©thisy-Saint-Pierre et BĂ©thisy-Saint-Martin : BĂ©thisy-Saint-Pierre perd une classe mais en sauve une pour la prochaine rentrĂ©e. BĂ©thisy-Saint-Martin regroupe 5 classes en 4 et perd un poste d’enseignant », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    43. « Des prĂȘts numĂ©riques Ă  la bibliothĂšque de BĂ©thisy-Saint-Pierre », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    44. « À BĂ©thisy-Saint-Pierre, la bibliothĂ©caire vient aux plus petits », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    45. « La commune rachĂšte le cabinet mĂ©dical », Le Parisien, Ă©dition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    46. « L’épicerie sociale s’installe dans l’ancienne Ă©cole rĂ©novĂ©e de BĂ©thisy : Deux ans aprĂšs avoir dĂ©mĂ©nagĂ© Ă  Glaignes, l’épicerie solidaire de la basse automne reviendra dans l’ancienne Ă©cole du Bas CĂŽne. Les associations, non sportives s’y installeront Ă©galement. », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    47. « L’Épicerie solidaire de la VallĂ©e de l’Automne a dĂ©mĂ©nagĂ© Ă  BĂ©thisy-Saint-Pierre : L’établissement a ouvert le 22 septembre, dans ses nouveaux locaux, plus spacieux et lumineux, dans une ancienne Ă©cole de BĂ©thisy-Saint-Pierre », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    48. « Un terrain de football synthĂ©tique Ă  BĂ©thisy-Saint-Pierre », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    49. « Les abords du city-stade de BĂ©thisy-Saint-Pierre bientĂŽt protĂ©gĂ©s et vĂ©gĂ©talisĂ©s », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    50. Mireille Cardot, « Une police intercommunale en Basse-Automne », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    51. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    52. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    53. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    54. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de BĂ©thisy-Saint-Pierre (60068) », (consultĂ© le ).
    55. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement de l'Oise (60) », (consultĂ© le ).
    56. « La compagnie d’arc des deux BĂ©thisy vise le championnat de France : AprĂšs avoir doublĂ© ses effectifs en un an, la compagnie d’arc de BĂ©thisy a le vent en poupe », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    57. Mireille Cardot, « BĂ©thisy-Saint-Pierre se penche sur son histoire : La municipalitĂ© a commandĂ© une Ă©tude pour rĂ©pertorier son patrimoine. Les habitants seront associĂ©s Ă  l’opĂ©ration », Le Courrier picard,‎ (2, consultĂ© le ).
    58. JORF no 0065 du 17 mars 2017 texte no 38 Liste des immeubles protégés au titre des monuments historiques en 2016
    59. « Église », notice no PA00114529, base MĂ©rimĂ©e, ministĂšre français de la Culture.
    60. Dominique Vermand, Églises de l'Oise II, Paris, Nouvelles Ă©ditions latines, , 32 p. (ISSN 0151-0819), p. 3-4.
    61. EugĂšne MĂŒller, Courses archĂ©ologiques autour de CompiĂšgne, CompiĂšgne, ProgrĂšs de l’Oise, , 84 p. (lire en ligne [PDF]), p. 242-247.
    62. « Chambrerie de Béthisy-Saint-Pierre », notice no PA00114529, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    63. « Chùteaux de la Douye et du roi Jean », notice no PA00114528, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    64. Mireille Cardot, « Des travaux programmĂ©s au chĂąteau de la Douye Ă  BĂ©thisy-Saint-Pierre : Cinquante mille euros de travaux sont prĂ©vus pour la remise aux normes du chĂąteau, qui accueille aujourd’hui le pĂ©riscolaire, la cantine et la bibliothĂšque de la commune », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    65. « La rĂ©fection du monument aux morts de BĂ©thisy-Saint-Pierre retardĂ©e faute de pierres : Toutes les pierres du fournisseur, choisi pour la rĂ©fection du monument aux morts de la commune, ont Ă©tĂ© rĂ©quisitionnĂ©es pour la reconstruction de la cathĂ©drale Notre-Dame de Paris », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    66. Mireille Cardot, « La route d’Artagnan sera balisĂ©e Ă  BĂ©thisy-Saint-Pierre : Le conseil municipal a autorisĂ© le passage des cavaliers sur la commune et la mise en place d’un balisage et la pose du mobilier de signalisation touristique », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    67. Mireille Cardot, « Suivez les sentes et dĂ©couvrez BĂ©thisy-Saint-Pierre : La commune compte 17 kilomĂštres de sentes qui donnent accĂšs aux jardins partagĂ©s, au parc de la Douye ou encore une table de pique-nique. Une belle façon de se balader et dĂ©couvrir le village », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    68. « La CitĂ© des Ă©coles devra ĂȘtre rĂ©habilitĂ©e Ă  BĂ©thisy-Saint-Pierre : L’Opac de l’Oise souhaite dĂ©molir les lieux inhabitĂ©s. L’architecte des BĂątiments de France s’y oppose. La Drac vient de se ranger Ă  son avis », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    69. Mireille Cardot, « Des logements en projet Ă  BĂ©thisy-Saint-Pierre : La commune veut privilĂ©gier le pavillonnaire sur les immeubles et se penche sur la rĂ©habilitation des friches industrielles », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
      • « BĂ©thisy-Saint-Pierre », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [dĂ©tail de l’édition]
      • Michel PĂ©ronnet, Les EvĂȘques de l'ancienne France, 1977, Paris, Librairie Champion, 1486 pages en deux tomes ;
      • Edna Hindie Lemay, Dictionnaire des Constituants, tome 1, 1991, Paris, Universitas, p. 91-92 ;
      • Isabelle Akriche, Le Dernier Ă©vĂȘque d'UzĂšs, 1992, NĂźmes, Editions Lacour-OllĂ©, 104 p. (mĂ©moire de maĂźtrise d'histoire soutenu Ă  l'UniversitĂ© de Montpellier III en 1988) ;
      • « BĂ©thisy de MĂ©ziĂšres », dans AndrĂ© Chapus (prĂ©f. Michel Vovelle), Le ClergĂ© du Gard de 1789 Ă  1821, Brignon, La Fenestrelle, (ISBN 979-10-92826-24-1), p. 150.
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