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Avgas

L'avgas (diminutif de aviation gasoline) ou essence d'aviation est l'un des deux grands types de carburants pour avions à moteur à pistons utilisé dans le monde ; il s'agit d'une essence plombée, assez proche de l'ancienne essence au tétraéthylplomb utilisée pour les voitures. Il est un peu moins énergétique que les kérosÚnes utilisés pour les avions à réaction. Il est réservé aux moteurs à explosion à allumage par étincelles, qui composent encore l'essentiel de l'aviation légÚre.

Plein de carburant plombé (100LL avgas, dans ce cas) sur un petit avion American Aviation AA-1 Yankee en 2006 sur l'aérodrome de Bromont au Québec.

L'avgas se distingue nĂ©anmoins du mogas (essence sans plomb qui est maintenant utilisable dans certains moteurs d'avions lĂ©gers). Les mogas peuvent ĂȘtre utilisĂ©s dans des avions Ă©quipĂ©s d'un systĂšme de dĂ©pollution catalytique des gaz d'Ă©chappement (Ă  base de platine et/ou mĂ©taux catalytiques du groupe du platine).

Les carburants les plus couramment utilisĂ©s dans le monde pour l'aviation lĂ©gĂšre contiennent encore du plomb tĂ©traĂ©thyle (aussi dit TEL pour tetraEthyle lead) trĂšs polluant et incompatible avec les systĂšmes de dĂ©pollution des gaz. Le plomb est ici utilisĂ© (comme dans les anciennes voitures) pour empĂȘcher les dĂ©tonations du moteur, malgrĂ© des expĂ©riences en cours visant Ă  rĂ©duire ou Ă  Ă©liminer ce plomb de l'essence d'aviation.

Les moteurs Ă  turbine sont conçus pour utiliser du carburĂ©acteur (kĂ©rosĂšne). Ce dernier est Ă©galement utilisĂ© par la plupart des moteurs Diesel Ă  pistons dĂ©veloppĂ©s pour l’aviation, tels que ceux de SMA Engines, Austro Engine (en) et Thielert.

Propriétés

Le principal composant pétrolier utilisé dans le mélange de carburant pour aviation est l'alkylat ; c'est pour l'essentiel un mélange de divers isooctanes. Certaines raffineries utilisent également le reformat.

Pour rĂ©pondre aux normes « CAN 2–3, 25-M82 », un avgas doit avoir une masse volumique de 6,01 lb/gal US Ă  15 °C, ou 0,721 kg/l (lb/gal US est une quantitĂ© couramment utilisĂ©e aux États-Unis pour les calculs de poids et centrage)[1].

Sa masse volumique augmente Ă  6,41 lb/gal US, ou 0,769 kg/l, Ă  −40 °C, et diminue d'environ 0,1 % par degrĂ© Celsius d'augmentation de la tempĂ©rature[2] - [3]. L'avgas a un facteur d'Ă©mission de 18,355 livres de CO2 par gallon US (2,199 4 kg/l)[4] - [5] ou environ 3,05 unitĂ©s de poids de CO2 produites par unitĂ© de poids de carburant utilisĂ©.

La pression de vapeur de l'avgas est plus basse et plus uniforme que celle de l'essence sans plomb utilisĂ©e dans les automobiles, de sorte que ce carburant reste Ă  l'Ă©tat liquide quand la pression atmosphĂ©rique est rĂ©duite en altitude, empĂȘchant ainsi le phĂ©nomĂšne de vapor lock (en).

Histoire

Les mĂ©langes utilisĂ©s actuellement sont les mĂȘmes que ceux mis au point dans les annĂ©es 1940 pour les moteurs d’avions de transport aĂ©rien et militaires Ă  hauts niveaux de suralimentation ; notamment le moteur Rolls-Royce Merlin utilisĂ© par les chasseurs Spitfire et Hurricane, le chasseur-bombardier Mosquito et le bombardier lourd Avro Lancaster (le Merlin II et les versions ultĂ©rieures nĂ©cessitaient du carburant d'indice d'octane 100) en tant que moteurs Allison V-1710 de fabrication amĂ©ricaine, refroidis par liquide, et de nombreux moteurs en Ă©toile de Pratt & Whitney, Wright et d’autres constructeurs des deux cĂŽtĂ©s de l’Atlantique.

Des indices d'octane Ă©levĂ©s Ă©taient alors obtenus par ajout de plomb tĂ©traĂ©thyle (le composĂ© organomĂ©tallique hautement toxique qui a aussi Ă©tĂ© utilisĂ© dans l'essence auto, avant d'ĂȘtre peu Ă  peu interdit (dans la plupart des pays avant la fin du XXe siĂšcle)).

Le carburant plombé est cependant resté autorisé pour les petits avions et certains moteurs marins. Il est actuellement disponible en qualités différentes, avec divers taux de plomb (de l'essence sans plomb est aussi encore disponible dans quelques pays pour l'automobile et pour quelques usages).

Dans les carburants de petits avions, en raison de sa toxicitĂ© et son Ă©cotoxicitĂ© trĂšs Ă©levĂ©es, le plomb tĂ©traĂ©thyle a Ă©tĂ© rĂ©duit pour ĂȘtre plus proche du minimum pour atteindre l'indice d'octane requis ; avec des concentrations rĂ©elles qui seraient souvent infĂ©rieures au maximum autorisĂ©..

Historiquement, de nombreux moteurs d'avion à pistons à quatre et six cylindres développés aprÚs la Seconde Guerre mondiale étaient conçus pour utiliser des carburants au plomb ; un carburant de remplacement sans plomb approprié n'a pas encore été mis au point et certifié pour la plupart de ces moteurs. Certains aéronefs certifiés à moteur alternatif ont toujours besoin de carburants au plomb, mais d'autres non, et certains peuvent brûler de l'essence sans plomb, à condition d'intégrer un additif spécial pour carburant.

Lycoming Engines fournit une liste des moteurs et des carburants compatibles avec ces moteurs. En aoĂ»t 2017, selon cette source, plusieurs de leurs moteurs Ă©taient compatibles avec le carburant sans plomb, mais toujours avec un additif antidĂ©tonant alternatif[6]. Lycoming prĂ©cise Ă©galement que l'indice d'octane du carburant utilisĂ© doit aussi respecter les exigences Ă©noncĂ©es pour le carburant, sinon le moteur pourrait ĂȘtre endommagĂ© par un phĂ©nomĂšne de dĂ©tonation.

En 2008, Teledyne Continental Motors (aujourd'hui Continental Aerospace Technologies) indiquait que l’avgas plombĂ© restait indispensable dans les moteurs : le plomb agit en tant que lubrifiant, recouvrant les zones de contact entre la soupape, le guide et le siĂšge. « L'utilisation de carburants sans plomb avec des moteurs conçus pour les carburants au plomb peut entraĂźner une usure excessive du siĂšge de la soupape d'Ă©chappement en raison du manque de plomb, les performances des cylindres pouvant se dĂ©tĂ©riorer et atteindre des niveaux inacceptables en moins de dix heures »[7].

Le carburĂ©acteur est similaire au kĂ©rosĂšne, mais n'est utilisĂ© que dans les turbomachines. Il ne doit pas ĂȘtre confondu avec l'avgas (les termes Avtur et AvJet utilisĂ©s pour dĂ©signer le carburĂ©acteur peuvent ĂȘtre source de confusion). En Europe, des considĂ©rations environnementales (et de coĂ»t) ont conduit Ă  un nombre croissant d'avions Ă©quipĂ©s de moteurs Diesel plus Ă©conomes en carburant et fonctionnant au carburĂ©acteur. Les aĂ©ronefs civils utilisent le Jet A, le Jet A1 ou, lĂ  oĂč le climat est extrĂȘmement froid, le Jet B.

Il existe d'autres systĂšmes de classification du carburant militaire et du carburant pour moteur Diesel.

Consommation

En 2021, aux États-Unis, la consommation annuelle d’avgas Ă©tait de 167 millions de gallons US (633 000 m3), soit environ 0,13 % de la consommation d’essence. De 1983 Ă  2009, l’usage de l'avgaz a rĂ©guliĂšrement diminuĂ©, avant une petite reprise temporaire de 2010 Ă  2012. La consommation est globalement stable de 2014 Ă  2021[8].

Depuis 2008, les principaux consommateurs d’essence plombĂ©e pour avion sont en AmĂ©rique du Nord, Australie, BrĂ©sil et Afrique (principalement Afrique du Sud). Les pilotes d’avion de petite taille doivent veiller Ă  sĂ©lectionner les aĂ©roports dotĂ©s d’avgas quand ils font leurs plans de vol, ou se faire prĂ©parer des stocks (ex. : des pilotes de loisir ou d'expĂ©dition scientifique expĂ©dient et font dĂ©poser sur leur trajet des rĂ©serves d'essence avant de s'envoler vers des rĂ©gions Ă©loignĂ©es (en SibĂ©rie par exemple)).

En Europe, l’essence est le carburant le plus rĂ©pandu pour les moteurs Ă  pistons, mais selon Shell, son prix est si Ă©levĂ© que des efforts ont Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©s pour faire du carburant pour moteur Diesel un produit courant, peu coĂ»teux et avantageux pour l’aviation[9]. L'affaire Volkswagen a nĂ©anmoins attirĂ© l'attention du public sur le caractĂšre polluant des Ă©missions des moteurs Diesel.

Grades

100LL (bleu)

Prise d'Ă©chantillon de carburant dans un drain sous l'aile, Ă  l'aide d'un Ă©chantillonneur de carburant GATS Jar. Le colorant bleu indique que ce carburant est 100LL.

Le carburant 100LL (se prononce one hundred low lead), à « bas » taux de plomb peut contenir au maximum la moitié de la TLE autorisée dans l'essence 100/130 (verte) et l'essence automobile plombée dite de qualité supérieure d'avant 1975[10] - [11].

Certains des moteurs d'avion peu puissants (100 Ă  150 ch) dĂ©veloppĂ©s Ă  la fin des annĂ©es 1990 sont conçus pour fonctionner indiffĂ©remment au carburant sans plomb et au carburant 100LL. C'est le cas par exemple du Rotax 912[12].

Essence de voiture

Un Cessna 150 EAA, avion utilisé pour la certification américaine STC du carburant automobile.

Ce carburant convient à quelques avions. Il est dénommé mogas ou autogas par les aviateurs.

Projet d'interdiction de l'essence d'aviation au plomb

En raison de la haute toxicitĂ© du plomb pour l'ĂȘtre humain et pour l'environnement, l'Ă©limination du carburant plombĂ© (100LL y compris) a Ă©tĂ© qualifiĂ©e comme Ă©tant l'un des problĂšmes les plus pressants de l'aviation moderne[13] parce que 30 % des avions de la flotte de l'aviation gĂ©nĂ©rale utilisent 70 % du carburant d'aviation 100LL (faute de solutions de remplacement existantes dĂ©veloppĂ©e par les producteurs)[14] - [15] - [16].

En fĂ©vrier 2008, la sociĂ©tĂ© Teledyne Continental Motors (TCM, aujourd'hui Continental Aerospace Technologies) annonce ĂȘtre trĂšs prĂ©occupĂ©e par la disponibilitĂ© future du carburant plombĂ© 100LL, et qu'en consĂ©quence elle dĂ©velopperait une gamme de moteurs Diesel[17]. Le prĂ©sident de TCM Rhett Ross s'est dit persuadĂ© que le secteur de l'aviation serait bientĂŽt « obligĂ© » de ne plus utiliser le 100LL, ce qui ne laisserait comme seules alternative le carburant automobile et le carburĂ©acteur.

En novembre, Jim Coyne, prĂ©sident de la National Air Transportation Association, reconnaissait que l'impact de l'aviation sur l'environnement devrait ĂȘtre un problĂšme majeur au cours des prochaines annĂ©es, ce qui se traduira notamment par l'Ă©limination progressive du 100LL en raison de son contenu en plomb[18].

En 2010, TCM a annoncé en mai avoir lancé le développement d'un moteur Diesel, le SMA SR305[19] - [20] - [21].

En mai 2012 aux États-Unis, le comitĂ© de rĂ©glementation de la FAA (Federal Aviation Administration) a Ă©laborĂ© un plan, en collaboration avec l’industrie, pour remplacer l’avgas au plomb par une solution de remplacement sans plomb dans les onze prochaines annĂ©es, c'est-Ă -dire avant 2023. Compte tenu des progrĂšs dĂ©jĂ  rĂ©alisĂ©s sur 100SF et G100UL, la conversion pourrait ĂȘtre faite avant 2023. Chaque carburant-candidat doit respecter douze critĂšres de spĂ©cification de carburant et quatre pour la distribution et le stockage.

La FAA a demandé un financement (60 millions de dollars américains au plus) pour financer l'administration du basculement[22] - [23].

En 2014, neuf sociétés et consortiums ont au mois de juillet soumis des propositions dans le cadre d'une initiative dite Piston Aviation Fuels Initiative afin d'évaluer les carburants sans plomb tétraéthyle. Les essais de phase 1 sont effectués au Centre technique William J. Hughes pour un remplacement approuvé par la FAA de l'industrie d'ici 2018[24].

Le premier carburant sans plomb est certifié par la FAA en , alors que quatre autres sont en cours d'analyse. L'objectif est de cesser l'utilisation de l'avgas au plomb pour 2030[25].

UL91 (Total)

L’avgas UL 91 est une essence aviation sans plomb (UL est l’abrĂ©viation pour Unleaded = sans plomb) spĂ©cialement conçue pour les avions ultra-lĂ©gers. L’avgas UL 91 ne contient pas d'alcool (Ă©thanol, etc.) afin de prĂ©server rĂ©servoirs et circuits de carburant. En effet, les alcools peuvent ĂȘtre nuisibles pour certains matĂ©riaux et prĂ©sentent l’inconvĂ©nient de capter l’eau[26].

RĂ©glementation environnementale

L'essence plombĂ©e et l'avgas au plomb, tout comme certains de leurs produits de combustion, contiennent de puissantes neurotoxines et du plomb dont on connait depuis longtemps les propriĂ©tĂ©s nĂ©fastes. La toxicologie scientifique du plomb a en effet largement plus d'un siĂšcle (pour en savoir plus, voir les articles Plomb, Saturnisme et Histoire du saturnisme), qu'il interfĂšre nĂ©gativement avec le dĂ©veloppement de l'embryon et du fƓtus, puis du cerveau de l'enfant ou de l'adolescent. L'Environmental Protection Agency (EPA, États-Unis) a conclu que l’exposition Ă  des niveaux de contamination par le plomb mĂȘme trĂšs faibles Ă©tait liĂ©e de maniĂšre concluante Ă  la perte de QI dans les tests de la fonction cĂ©rĂ©brale des enfants. L'OMS et tous les spĂ©cialistes du plomb estiment maintenant que le plomb est toxique pour l'enfant et le dĂ©veloppement fƓtal, quelle que soit sa dose, ce qui incite Ă  Ă©liminer le plomb et tous les produits Ă  base de plomb de notre environnement[27] - [28].

Une évaluation toxicologique des risques de cancers professionnels, faite au Canada (université de Montréal) pour l'Institut de recherche en santé et en sécurité du travail du Québec, a aussi mis en évidence un risque accru de pathologie rénale chez les personnes professionnellement exposées à l'avgas[29].

Notes et références

  1. Pilot's Handbook of Aeronautical Knowledge (FAA-H-8083-25A), FAA, section 9–7
  2. Sandy A. F. MacDonald et Isabel L. Peppler, From The Ground Up, Ottawa, Ontario, Canada, Aviation Publishers, , Millennium éd. (1re éd. 1941), 353 p. (ISBN 978-0-9680390-5-2), « Chapter 10. Airmanship »
  3. Nav Canada, Canada Flight Supplement, p. A40, 23 novembre 2006
  4. Agence d'information sur l'énergie, « Carbon Dioxide Emissions Coefficients », Washington, DC, (consulté le )
  5. Agence d'information sur l'énergie, Form EIA-1605EZ Short Form for Voluntary Reporting of Greenhouse Gases, Washington, DC, (lire en ligne), « Appendix F. Fuel and Energy Source Codes and Emission Coefficients », p. 22
  6. « Specified Fuels for Spark Ignited Gasoline Aircraft Engine Models » [archive du ], sur Textron Lycoming, Lycoming (consulté le )
  7. (en) Teledyne Continental Motors, « Tips on Engine Care », sur Pacific Continental Engines (consulté le ).
  8. Agence d'information sur l'énergie, « Petroleum and other liquids : Prime Supplier Sales Volumes ».
  9. « AVGAS Facts and Future », sur shell.com (consulté le ).
  10. « ASTM D910 », West Conshohocken, PA, États-Unis, ASTM International (consultĂ© le )
  11. Dietmar Seyferth, « The Rise and Fall of Tetraethyllead », Organometallics, vol. 22, no 25,‎ , p. 5154–5178 (DOI 10.1021/om030621b)
  12. Rotax, « Selection of Suitable Operating Fluids for 912 and 914 (series) Engines - rev 2 », (consulté le ).
  13. Éditorial, « Avgas Revolution? », Aeromarkt, no 235,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  14. Aircraft Owners and Pilots Association, « Regulatory Brief: AVGAS (100LL) Alternatives » [archive du ], (consulté le )
  15. Taylor Graham, « Swift developing synthetic fuel to replace 100LL », Airport Business News, Airport Business,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  16. AOPA ePublishing staff, « AOPA working on future avgas » [archive du ], sur AOPA online, Aircraft Owners and Pilots Association, (consulté le )
  17. AvWeb Staff, « Teledyne Continental Plans Certified Diesel Within Two Years » [archive du ], (consulté le )
  18. Russ Niles, « Aviation Off D.C. Radar », (consulté le )
  19. Paul Bertorelli, « Make Room in the Aerodiesel Market, Thielert — TCM Tells Aviation Consumer About Some Big Engine Plans » [archive du ], (consultĂ© le )
  20. Bertorelli Paul, « Continental Unveils a Diesel Project » [archive du ], (consulté le )
  21. Bertorelli Paul, « TCM Buys a Diesel: Does This Make Sense? » [archive du ], (consulté le )
  22. Paul Bertorelli, « FAA Fuel Committee: 11-Year Timeline for Avgas Replacement », AVweb,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  23. Janice Wood, « The future of fuel », General Aviation News,‎ (lire en ligne)
  24. Dave Hirschman, « FAA to Evaluate nine unleaded fuels », AOPA Pilot,‎ , p. 28
  25. Fabrice Morlon, « La FAA certifie le premier Avgas sans plomb », sur aerobuzz.fr, .
  26. « Tout savoir sur l’essence d’aviation AVGAS UL91 », sur TotalEnergies (consultĂ© le ).
  27. (en) Glenn Pew, « EPA Sets New Standard For Lead In Air », (consulté le ).
  28. John Balbus, « New EPA lead standard significantly improved to protect kids' health », MarketWatch.com,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  29. Jack Siemiatycki et Michel Gérin, « Agents cancérogÚnes en milieu de travail : parachÚvement d'un projet épidémiologique couvrant 14 types de cancers et tout le spectre professionnel » [PDF], sur Institut de recherche en santé et en sécurité du travail du Québec, .

Voir aussi

Articles connexes

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